L'alpha tout-puissant reconquiert sa compagne
Divorcée et mariée à un chef de guerre
Mon nouvel amant est un mystérieux magnat
Le retour de l'héritière adorée
Les regrets de mon ex-mari
Le retour de l'héritière délaissée
Choyée par le chef de la mafia
Une danse avec trois princes
Ex-mari, je ne t'aime plus
Le retour de l'épouse indésirable
Pour mon amour,
je t’aime plus que ma propre vie.
Préface
Le vent de la vie
Des ténèbres à l’angélismede Karine Ermite est un livre qui rayonne de toute la vérité du vécu. C’est une histoire vraie, mais moins au sens d’une histoire strictement vécue, qu’au sens d’une histoire écrite à l’encre du vrai.Tout sonne juste dans ces scènes, de la vie d’une femme, qui pourraient paraître anodines si elles n’étaient pas pleines de toutes nos souffrances quotidiennes et de nos espérances communes pour l’avenir.
C’est un récit de vie, brut et émouvant, qui illustre à merveille les capacités de résilience de l’être humain, dont l’ensemble des dimensions et des mécanismes de résistance face à l’adversité n’a pas encore été totalement découvert par la science ou le corps médical.
Le lecteur suit le parcours de combattante du personnage principal, Katarina, qui réveille en nous, que l’on soit femme ou homme, une irrésistible empathie. On s’attache profondément, on s’identifie pleinement à la fraîche, piquante et pétillante « Katikat », comme la surnomme l’un de ses professeurs de danse. Sans masque ni fard, l’héroïne se heurte brutalement au mal et au malheur ; pour heureusement finir par les traverser, les dépasser, et revendiquer, avec une vraie force de caractère, ses droits : droit à la guérison, droit de tomber amoureuse, droit à une sexualité voulue et épanouie, droit à la maternité, droit à la justice
On admire ce petit bout de femme qui se dresse contre vents et marées, monstres et colosses, violents et violeurs, avec un courage féroce et une détermination de fer. On se réjouit lorsqu’elle brille de bonheur, on s’émeut lorsqu’elle est assommée de malheurs. On accompagne patiemment cette « petite fille cassée » qui doit, pièce après pièce, procéder à une lente reconstruction. Plus tard, lors de ses premiers émois, on repense nous-mêmes avec tendresse à nos premiers amours, souvent « bels et immatures », bels parce qu’immatures. Enfin, notre cœur s’allège lorsqu’elle triomphe de toutes les épreuves de son parcours et qu’elle passe d’un corps de souffrances physiques, psychiques et émotionnelles à un corps de lumière, à un corps angélique.
Aussi, ce livre est lui-même le témoin de ce combat : « Les mots sont nos vies », chante Mylène Farmer dans les oreilles de l’héroïne, et les mots de ce livre sont pleins de la puissante vitalité et de la rage de vivre d’une femme pas ordinaire. Car quelle revanche sur la vie pour la Katarina adulte que d’être parvenue à écrire ce livre, alors même qu’elle était considérée avec mépris comme un « légume », une « débile », une « bébête », une « analphabète » ! Ce témoignage livresque d’un combat doit donc inspirer au lecteur une leçon simple : toujours et quoi qu’il arrive « se battre pour la vie », se défendre contre « les ténèbres de l’obscurantisme », et surtout avancer, coûte que coûte, avancer jusqu’à la victoire finale qui survient tôt ou tard.