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Livres de Fantaisie pour Femme

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La Chamane

La Chamane

Pas de vie amoureuse à proprement parler pendant des mois, puis tout d'un coup, chaque créature excitée dans l'Autre Monde veut entrer dans votre pantalon... La vie d'Eugénie Markham est tout sauf ordinaire. Puissante chaman, elle gagne sa vie en bannissant esprits et fées qui s'aventurent dans le monde des mortels. Mercenaire, certes, mais une fille doit bien manger. Pourtant, sa dernière mission risque de lui couper l'appétit. Chargée de retrouver une adolescente enlevée dans l'Autre Monde, Eugénie se heurte à une prophétie troublante qui éclaire son passé d'une lumière sinistre : son premier-né menacerait l'équilibre du monde tel qu'elle le connaît. Dès lors, Eugénie devient la cible de tous les démons ambitieux et créatures de l'Autre Monde, certains voulant la manipuler, d'autres la voir morte. Armée de son Glock et de sa baguette, elle sait qu'elle ne pourra pas affronter cette menace seule. Elle trouve des alliés inattendus en Dorian, un séduisant roi fée au charme dangereux, et Kiyo, un magnifique métamorphe dont l'attraction animale est impossible à ignorer. Mais alors que ses ennemis se font plus audacieux et que le temps lui échappe, Eugénie comprend que le plus grand danger ne vient pas de l'extérieur, mais des forces obscures qui s'éveillent en elle. Entre trahisons, magie et passions interdites, elle devra faire des choix qui détermineront non seulement son destin, mais aussi celui des deux mondes qu'elle tente de protéger. Juste typique ? Pas vraiment.
De la HAINE à L' AMOUR

De la HAINE à L' AMOUR

Une histoire émouvante, basée sur la tristesse. Si vous décidez de la lire, alors lisez la jusqu'à la fin pour découvrir les merveilles qui s'y trouve. Un couple, marié. Un couple pauvre mais qui vivait a la sueur de son front. Un couple de travailleurs, d'infatigables sis a la banlieue dakaroise avec leur petite famille. Un couple de jeunes, amoureux et qui s'entendait à merveille. Effectivement, Khardiata Pouye et Omar Ndir vivait un amour inconditionnel avec "de l'eau fraiche". L'epouse, Khar est issue d'une famille très aisée. Son père, elle l'a perdu tôt, a l'âge de 9 ans. Le frère de lait de son pere a hérité de sa mère apres le veuvage. Ce qu'on appèle le levirat. Khar aussi a hérité d'un nouveau père qui s'occupait bien d'elle et qui, comme ses autres " frères" bénéficiait d'un confort sans conteste. Le seul hic est qu'elle et ses cousines ou soeurs n'ont jamais posé le derrière sur une table d'école. Elles n'ont meme pas cherché à le convaincre. Son nouveau père était très strict là dessus, extrêmement et exagérément. Les garcons avaient ce droit mais les filles n'ont pas droit a l'éducation occidentale. En dépit de leur vie dakaroise. Car lui avait un bon poste au chemin de fer de Thiès, un poste qui payait beaucoup et si ce n'était pas lui qui venait deux Week-end dans le mois, ce sont ses deux femmes qui partaient le voir. La mère de Khar et sa coepouse. Tout le temps, il insistait sur le fait que les filles ne doivent ni aller a l'école ni frequenter celles qui y vont Elles pouvaient jouer, s'amuser entre elles et aider leur mère ou tante dans les corvées ménagères. C'est ainsi que Khar ne connaît pas un mot français. Elle était couvée, nourrie, habillée et blanchie. En plus d'etre belle a souhait, soignée et respectueuse, Khar s'y connaissait en très bonnes cuisines. Elle savait faire de très bons plats et surtout des jus excellents et des " radis", crèmes glacées mises dans des sachets. Elle savait coudre des boutons manquants, repasser du linge bien lavé, récurer des pièces. Bref, elle était jeune, belle et en âge de se marier. Pour pouvoir couvrir ses besoins personnels, ceux qu'elles n'aura pas besoin de demander à son père ou a sa mère, elle a décidé un jour de vendre son jus. Avant midi, les bouteilles qu'elle échangeait pour une piece de 50 francs étaient dans le réfrigérateur. A treize heures, avec sa glacière et en tenue correcte, elle vendait en faisant le tour du garage pour servir les apprentis et les chauffeurs. Elle s'en sortait bien. Et les gens appréciaient énormément cette petite bouteille de pain de singe, bissap, ditakh ou gingembre. Avec un fort caractère plus un sourire simple, elle trouvait son gain dans cette activité.