La gueule dans le caniveau

La gueule dans le caniveau

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Nicolas est un enfant rêveur et révolté. Cependant, il sombre très tôt dans l'alcoolisme et la provocation. Peu à peu, c'est la descente aux enfers. L'abîme sans fond dans lequel il est plongé le conduit en institution psychiatrique. Alors, l'écriture devient pour lui le moyen parfait d'acquérir sa rédemption, après avoir frôlé la mort à de multiples reprises. D'une plume tantôt tendre, ou ironique, tantôt acérée, Nicolas Adriaenssens nous livre ici ses souvenirs et nous offre ainsi le témoignage d'une trajectoire unique. À PROPOS DE L'AUTEUR Féru de lecture d'ouvrages de tous genres, Nicolas Adriaenssens, quelques années auparavant, a dirigé un cénacle de jeunes artistes.

Chapitre 1 No.1

Dédié à ma famille qui m'a supporté durant ces années noires.

Cela posé, gratitude énorme pour Albert Jacques Sébastien, le défricheur de l'Absolu, ainsi qu'à mon ami de toujours Frédéric Fournier (non, il n'y a pas de hasard) ainsi qu'une pensée profonde dirigée vers Fanny, la présidente de notre petit club de fous et d'abîmés sévères, « La Renouée », et ainsi coulant de source avec ce qui précède, je me dois de citer aussi Mehdi, Katia, Raymonde et tous ceux et celles que j'ai appris à connaître, nous qui savons si bien ne pas être en vie, avec souvent le Soleil Noir de l'Angoisse dans nos visières, mais pas soumis. Ah non, mais pas soumis... Eh bien, pour les gens de cette race de flippés sévères, j'ai écrit ces Mémoires, ces nouvelles, flirtant si bien avec la folie qui me tenait le bras quand j'écrivais ce qui s'avéra être ce livre, et qui fut une surprise même pour moi. Ces « Nés médecins par insuffisance de maladie », et qu'ici même je conchie. Salut aussi à Delphine et à Lyvie, rédactrices en chef de nos délires. Un léger bruissement d'étoiles sur l'oreiller où tu rêves, toi, Nath la fidèle. Et salut à toi, Swanne B.

Nico.

Frères humains qui après nous vivez

N'ayez les cœurs contre nous endurcis

Car si pitié de nous pauvres avez

Dieu en aura plutôt de vous merci

François Villon

Note de l'auteur

Frère humain, voici réunis dans ce volume tous les textes qui de près ou de loin (mais souvent de très près) parlent de ma vie. J'ai donc décidé d'y inclure, à la toute fin du livre, un texte de 2001, révisé en 2018, qui est le plus vieux récit à reconstituer ainsi des événements antérieurs. On le trouvera donc après la deuxième section constituée de mes textes autobiographiques récents.

D'autre part, le rêve a toujours été d'une importance prépondérante pour moi. Je n'y vois pas qu'un défouloir de l'inconscient, je cherche à travers la vie onirique des interrogations, des confirmations, et je la vis avec autant d'acuité qu'elle semble m'envoyer des messages, des indices pour le futur, bref, je questionne le rêve pour y trouver des réponses existentielles. On trouvera donc réunis ici, en première partie, les récits de rêves, parfois romancés, ou reconstitués à partir de fragments distincts. Ces récits de rêves se trouvent figurer parmi mes derniers écrits à ce jour, et leur intérêt me paraît assez évident pour figurer au commencement de cet ouvrage. Il s'agit de neuf textes écrits d'octobre 2020 à mars 2021. Le troisième fait ressentir, à ses débuts, l'angoisse ressentie en ce moment par beaucoup de mes contemporains en ces temps troublés d'avenir bouché. Puis, la seconde partie du livre rassemble les dix-neuf récits proprement autobiographiques, écrits de septembre 2019 à mai 2021, dont vous trouverez l'explication de ma démarche dans le prologue, que, malgré ses imperfections, je n'ai pas souhaité soustraire à cet ouvrage. Pareille remarque pourrait s'appliquer à la « Conclusion » de ces récits, où ma vision naïve et idéaliste de la pandémie à laquelle je fais allusion, alors que nous étions au premier confinement, me paraît quelque peu datée et sans profondeur. Un « Finale » plus récent a été placé à la toute fin des récits, pour les clore, ce qui permettra de corriger ce défaut originel, et servira à montrer le dernier état de ma pensée, toute en questionnement.

J'ai en effet toujours respecté et privilégié la spontanéité de l'écriture, et j'ai souvent pris soin d'indiquer les dates de mes écrits, qu'il s'agisse de poèmes ou des récits ci-après. Enfin, on trouvera en appendice la trentaine de poèmes écrits parallèlement à la rédaction de ces histoires.

Nicolas, le 31 mai 2021

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Être la deuxième meilleure, c'est pratiquement inscrit dans mes gènes. Ma sœur recevait l'amour, l'attention, les feux des projecteurs. Et maintenant, même son foutu fiancé. Techniquement, Rhys Granger était maintenant mon fiancé : milliardaire, d'une beauté renversante, et un rêve ambulant de Wall Street. Mes parents m'ont poussée dans cet engagement après la disparition de Catherine, et honnêtement ? Ça ne me dérangeait pas. J'avais craqué sur Rhys depuis des années. C'était ma chance, non ? Mon tour d'être celle que l'on choisit ? Faux. Un soir, il m'a giflée. À cause d'une tasse. Une stupide, ébréchée et moche tasse que ma sœur lui avait offerte des années auparavant. C'est à ce moment-là que j'ai compris : il ne m'aimait pas. Il ne me voyait même pas. Je n'étais qu'un substitut à peine chaleureux pour la femme qu'il désirait réellement. Et apparemment, je ne valais même pas une simple tasse à café glorifiée. Alors je l'ai giflé en retour, largué sur-le-champ, et préparé la catastrophe : mes parents perdant la tête, Rhys piquant une crise de milliardaire, sa famille effrayante complotant ma perte prématurée. Évidemment, j'avais besoin d'alcool. Beaucoup d'alcool. C'est là qu'il est apparu. Grand, dangereux, injustement séduisant. Le genre d'homme qui vous donne envie de succomber rien qu'en existant. Je ne l'avais rencontré qu'une seule fois auparavant, et ce soir-là, il se trouvait justement au même bar que moi, en pleine autosatisfaction alcoolisée. Alors j'ai fait la seule chose logique : je l'ai traîné dans une chambre d'hôtel et arraché ses vêtements. C'était irréfléchi. C'était stupide. C'était complètement déconseillé. Mais c'était aussi : le meilleur sexe de ma vie. Et, il s'est avéré que c'était la meilleure décision que j'aie jamais prise. Parce que mon aventure d'un soir n'est pas qu'un type quelconque. Il est plus riche que Rhys, plus puissant que toute ma famille, et assurément plus dangereux qu'avec qui je devrais m'amuser. Et maintenant, il ne compte pas me laisser partir.

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