C’est pour toi, S., et mes proches
Tous les personnages et événements dépeints dans ce roman sont fictifs, et toute ressemblance avec des personnes ou des situations réelles serait une pure coïncidence.
Introduction
Il faut parfois du temps pour se décider à écrire, un jour, un déclic se produit, impromptu, qui vous dit : « Maintenant, vas-y, c’est le moment. »
Libre à chacun d’écouter, ou non, et d’obéir à cette petite voix. Pour ma part je suis resté indécis pendant quelques mois, et puis c’est très certainement l’entourage proche qui m’a aidé à prendre la décision.
« OK, je vais m’y mettre. »
Nous allons donc, vous qui me faites le plus grand plaisir en lisant ces lignes, et moi, prendre rendez-vous au fil du temps…
Petit à petit vous aurez connaissance de ce qui se passe, de ce qui change, de ce qui s’est passé aussi, de toutes ces petites choses qui font une vie, avec des sourires, avec des éclats de rire, et évidemment avec des larmes parfois.
Ces deux valises et un sac, c’est une nouvelle histoire qui commence…
Au début de la dernière décennie du vingtième siècle, la page est blanche, et à ce moment précis il n’y a devant moi rien d’autre qu’un trottoir où j’attends un taxi, il est quatre heures du matin et il pleut, j’ai un avion à prendre qui décolle d’Orly à cinq heures quarante.
Cet avion me conduira vers les Canaries, « TFS » inscrit sur l’étiquette des bagages. Donc à « Tenerife Sud », aéroport Reina Sofia, un endroit totalement inconnu pour moi, et aussi un environnement absolument inconnu, pour y exercer un job dont je ne sais pas grand-chose, si ce n’est qu’il se pratique dans le tourisme, et, dernier paramètre, une langue parlée presque inconnue.