Deux valises et un sac... - Tome I

Deux valises et un sac... - Tome I

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François-René et Sarah sont employés d'une chaîne hôtelière de vingt-sept sites en Europe, dont Steven, dit le Big Boss, est le propriétaire. Lorsqu'ils se rencontrent, ils tombent dans les feux de l'amour et ne se quittent plus. Malheureusement, les projets ambitieux de leur patron les promènent de ville en ville, ne leur laissant aucun répit. Dans Deux valises un sac... - Tome I, Jan Pierag vous invite au cœur des aventures de ce couple, depuis les Canaries, Bruxelles, puis Paris, en passant par Castille et León en Espagne.

Chapitre 1 No.1

C'est pour toi, S., et mes proches

Tous les personnages et événements dépeints dans ce roman sont fictifs, et toute ressemblance avec des personnes ou des situations réelles serait une pure coïncidence.

Introduction

Il faut parfois du temps pour se décider à écrire, un jour, un déclic se produit, impromptu, qui vous dit : « Maintenant, vas-y, c'est le moment. »

Libre à chacun d'écouter, ou non, et d'obéir à cette petite voix. Pour ma part je suis resté indécis pendant quelques mois, et puis c'est très certainement l'entourage proche qui m'a aidé à prendre la décision.

« OK, je vais m'y mettre. »

Nous allons donc, vous qui me faites le plus grand plaisir en lisant ces lignes, et moi, prendre rendez-vous au fil du temps...

Petit à petit vous aurez connaissance de ce qui se passe, de ce qui change, de ce qui s'est passé aussi, de toutes ces petites choses qui font une vie, avec des sourires, avec des éclats de rire, et évidemment avec des larmes parfois.

Ces deux valises et un sac, c'est une nouvelle histoire qui commence...

Au début de la dernière décennie du vingtième siècle, la page est blanche, et à ce moment précis il n'y a devant moi rien d'autre qu'un trottoir où j'attends un taxi, il est quatre heures du matin et il pleut, j'ai un avion à prendre qui décolle d'Orly à cinq heures quarante.

Cet avion me conduira vers les Canaries, « TFS » inscrit sur l'étiquette des bagages. Donc à « Tenerife Sud », aéroport Reina Sofia, un endroit totalement inconnu pour moi, et aussi un environnement absolument inconnu, pour y exercer un job dont je ne sais pas grand-chose, si ce n'est qu'il se pratique dans le tourisme, et, dernier paramètre, une langue parlée presque inconnue.

Tout va bien ?

Oui, malgré cela, je suis un peu tendu, assez stressé, je n'ai pas encore tout à fait réalisé l'énormité des changements que tout cela impliquait, mais en tous les cas je suis très curieux, impatient même...

Et un jour, tout a basculé...

En fin de millénaire, et en très peu de temps, deux événements particulièrement destructeurs se sont produits dont les conséquences allaient amener quelques mois plus tard ce départ très matinal vers une destination exotique. Une séparation, qui deviendra un divorce, liée sans aucun doute à un gros manquement évident dans la vie familiale, dont je n'ai pas réellement tenu compte, ayant comme toujours considéré l'activité professionnelle débordante comme prioritaire.

La défaillance grave de l'un des clients ne tenant pas ses engagements a été le second événement, provoquant d'une façon très brutale une forme de cataclysme entraînant la cessation d'activités suivie par la liquidation et la fermeture de l'entreprise.

Tout le monde peut penser qu'il y a peut-être eu des signaux qui auraient dû alerter et mettre en garde, avant d'arriver à ces deux catastrophes simultanées. Que répondre ? Oui peut-être, ceci étant, personne n'a rien vu arriver, et le tout a été un choc extrême. Pris au dépourvu, dans une impasse, j'ai pris au plus vite la décision de chercher un emploi, provisoire ou non, pour sortir rapidement d'une passe financière compliquée.

Pas simple, très peu de possibilités immédiates...

Sombrer dans le désespoir ? Oui, j'y ai pensé, il s'en est fallu d'un rien... Les créanciers sont tous, ou presque, d'accord pour m'accorder quelques délais, mais attention, il faudra les respecter, et par ailleurs il y a aussi le quotidien à assumer. J'ai une proposition à quatre-mille kilomètres, intéressante, lointaine, j'accepte. La séparation familiale de fait s'impose, un départ sans retour possible, à quarante-cinq ans, et avec deux valises et un sac...

Pour la deuxième fois de mon existence, la première était au sortir de l'adolescence, je me trouvais dehors, avec pour seuls accompagnants rescapés d'une vie, ce sac de voyage et ces deux valises... Donc, pour écrire l'histoire, me voilà dans cet avion parti vers le sud, à côté d'une blonde agréable, allant elle aussi vers la même destination, pour une période indéterminée. Elle était elle aussi un peu inquiète toutde même de partir en terre inconnue. Alors, pourquoi ne pas envisager de garder le contact avec elle, ceci ayant pour avantage au moins d'avoir la connaissance de quelqu'un ou quelqu'une, sur place, un peu comme une balise permettant de se raccrocher en cas de détresse ?

Ceci me paraissait envisageable, jusqu'au moment où, en parlant, cette blonde agréable m'apprit qu'elle évoluait dans un monde sans hommes avec une amie attitrée et d'autres amies par-ci par-là...

La balise venait de sombrer au milieu de l'Atlantique. Il restait encore plus de deux heures avant de toucher terre, j'essayais de m'endormir, sans gros succès, voyant mentalement un film se dérouler, qui n'était pas trop agréable, et malgré tout avec des passages plus détendus.

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En regardant les papiers du divorce, mes lèvres se sont courbées en un sourire moqueur. 'Quelle grande idiote suis-je ? Comment peux-je penser qu'il donnera une chance à ce mariage ? Comment puis-je oublier que je n'étais pour lui qu'un outil pour se défouler jusqu'à ce que sa bien-aimée Tina revienne. Puisqu'elle est revenue, comment pourrait-il me laisser là ?' "Après avoir signé ces papiers, vous recevrez 100 millions de dollars en guise de pension alimentaire." ajouta l'avocat. A cause de ses paroles, je suis revenue à mes esprits, ai pris le stylo qu'il me tendait et ai signé mon nom. J'étais aussi épuisée par ce mariage, tant physiquement que mentalement. Même si je voulais que mon enfant naisse dans une famille complète, je ne voulais pas qu'il ait une belle-mère et vive misérablement comme moi pour le reste de sa vie. Après avoir pris les papiers de ma main, l'avocat m'a donné la carte bancaire, a fait demi-tour et s'apprêtait à partir quand il s'est arrêté à la porte. Il s'est ensuite retourné et a ajouté : "M. Leblanc a dit qu'il espérait que vous ne le harcellerez pas, sinon vous devrez en assumer les conséquences." Les mots de l'avocat étaient comme un couteau qui me transperçait le cœur, mais j'ai quand même acquiescé. De toute façon, je ne prévois pas non plus d'avoir quoi que ce soit à voir avec lui à l'avenir. Je veux juste vivre une belle vie avec mes enfants. Après le départ de l'avocat, la chambre est retombée dans le silence. J'ai posé ma main sur mon ventre et dit à mes enfants : "Bébé, je suis désolée, maman ne peut pas t'offrir une famille complète ! Mais je te le promets, je ferai de mon mieux pour te donner l'amour d'une mère et d'un père." 'Quant à en donner un de mes enfants, je ne le ferai jamais. Ce sont mes bébés et ils ne sont qu'à moi. Je vais les mettre au monde et les élever quoi qu'il arrive...' Quatre ans plus tard... Freyja est revenue au pays avec ses trois enfants, pour hériter de l'entreprise laissée par son grand-père...

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