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Au titre de l'amour

Au titre de l'amour

ELVIRA

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Chapitres

Que peut-on faire par amour ? Au nom de l'amour seriez vous prĂȘts Ă  faire l'impossible ?

Chapitre 1 01

Chapitre 1

Je m'appelle Aika et je suis SDF dans un pays qui n'es pas le mien.

Ma vie a basculĂ© du jour au lendemain et je ne sais mĂȘme pas comment vous l'expliquer. Enfin je sais mais c'est compliquĂ©.

Je suis partie du Gabon il y a 6 ans aprÚs avoir raté ma licence 1. Ma mÚre a décidé de m'envoyer étudier en France, je ne voulais pas la laisser parce que je n'ai qu'elle et elle n'a que moi, en plus elle avait eu une maladie qui l'avait laissé infirme d'une jambe et aucun membre de sa famille ne l'avait soutenu. Mais ma mÚre ne voulait pas entendre raison, elle m'avait littéralement chassé du pays et depuis mon départ m'avait interdit de rentrer.

La suite logique des choses c'était que à la fin de mes études j'avais fini par trouver un boulot ici. Les choses s'étaient faites assez rapidement je dois l'avouer, j'avais eu de la chance, le laboratoire de chimie ou j'avais fait mon stage avait décidé de me garder.

Je travaillais au sud de la France dans une petite ville et quand je me souviens de cette époque ma vie était belle, il y avait juste un seul hic. Mon chéri, l'homme de ma vie travaillait lui dans le nord et ne supportait plus cette distance.

Il exigeait que je le rejoigne, il me disait, « il y a des laboratoires partout si tu m'aimes vient vivre avec moi ».

Moi j'aimais beaucoup cette ville dans laquelle je vivais depuis plus de 5 ans, j'aimais mon boulot et mes collÚgues mais par amour j'ai fait l'idiote et j'ai démissionné. C'est la que ma vie a commencé à basculer.

***

C'était un Samedi matin que Aika débarqua sur les quais de la gare de Tourcoing avec deux grandes valises, Ngoye l'attendait et la vue de sa bien aimée lui mit le sourire aux lÚvres. AprÚs les embrassades, ils embraquÚrent les bagages et rentrÚrent chez eux.

Aika avait toujours Ă©tĂ© indĂ©pendante et avait toujours vĂ©cu seule. Elle apprĂ©hendait beaucoup le fait d'ĂȘtre 24/24 avec quelqu'un mĂȘme si elle l'aimait beaucoup. Il y avait aussi un autre problĂšme, concernant les charges de la maison, Ngoye avait beau ĂȘtre des mĂȘmes origines que Aika, mais il pensait que la femme aussi devait participer aux charges de la maison, il avait donc dĂ©cidĂ© qu'ils partiraient sur un partage Ă  50 pourcent, mais par gentillesse laissait Ă  Aika un mois, le temps de trouver un nouveau boulot.

***

Au bout de deux mois, Aika n'avait toujours retrouvĂ© du travail et les tensions au sein du couple n'arrĂȘtaient pas de grandir. Ngoye passait trĂšs peu de temps Ă  la maison et lorsqu'il Ă©tait lĂ  c'Ă©tait une vĂ©ritable panthĂšre. Il ne s'en sortait plus avec les charges du quotidien comme il le rappelait Ă  AIka au quotidien, elle ne comprenait pas de quelle charge il parlait sachant que le loyer et les autres factures n'avait pas changĂ© avec sa prĂ©sence. Elle se sentait piĂ©gĂ©e et dĂ©sespĂ©rĂ©e Ă  tel point qu'elle postulait Ă  toutes les offres d'emplois qu'elle voyait. Il y avait urgence.

Elle avait un mauvais pressentiment et elle avait raison.

Un jour, Ngoye rentra du travail, il chercha Aika et la trouva dans la douche, elle lavait des vĂȘtements dans la baignoire.

-Ngoye : Ah tu es lĂ  ?

-Aika : Bonjour bébé tu as passé une bonne journée ?

-Ngoye : oui, diminue la musique que tu Ă©coutes lĂ .

-Aika : Mais le volume est bas

-Ngoye : Diminue j'ai mal Ă  la tĂȘte et quand tu finis de laver les vĂȘtements vient me trouver au salon, on doit parler.

C'est fébrile que Aika retrouva Ngoye dans le salon, il avait un trÚs sérieux.

-Ngoye : J'ai perdu mon boulot depuis un mois déjà.

-Aika : Quoi ? Pourtant tu sors chaque matin, Pourquoi tu ne m'as rien dit ?

-Ngoye : Ce n'est pas ça le problÚme, la raison ne te concerne pas. Je t'ai appelé pour te dire que je vais quitter cet appartement et allé vivre chez un ami, donc toi aussi réfléchi ou tu vas aller vivre.

-Aika : Hein ! Attend attend ! qu'est ce que tu me racontes lĂ  ? tu veux que j'aille oĂč ? J'ai quittĂ© mon boulot et mon appartement parce que tu l'exigeais et maintenant tu veux que j'aille oĂč ?

-Ngoye : Je ne sais pas, tu as bien une cousine Ă  Paris non ?

-Aika : Tu sais trĂšs bien qu'on a eu des problĂšmes familiaux.

-Ngoye : Alors là tu es officiellement dans la merde. Voit une amie ou une cousine, je n'en sais rien mais tu dois libérer avant la fin de la semaine, je partirai juste aprÚs.

Juste aprĂšs cette conversation, il Ă©tait Ă  nouveau sorti. Les jours suivants, il ne rentrait que pour se changer et ressortait. Aika ne savait plus quoi faire. Elle appelait les amis qui aurait ou l'hĂ©berger mais personne n'avait de la place. Elle les trouvait tous ingrats, elle qui les avait aidĂ©s quand il n'avait nulle part oĂč aller lui avait tournĂ© le dos la seule fois ou elle avait demandĂ© de l'aide.

Excédée par la situation, elle fit ses affaires, les rangea dans un placard et n'emmena que le stricte nécessaire, direction paris.

Elle frauda le train et arriva chez sa cousine, HĂ©lĂšne la fille de sa tante NadĂšge. Elle y allait sans conviction, mais vu la situation elle n'avait rien Ă  perdre.

Lorsqu'HélÚne vit qui se tenait devant la porte de sa maison, elle voulu lui fermer la porte mais Aika s'interposa, elle était choquée par ce qu'elle voyait, sa cousine tenait un bébé dans ses bras.

-Aika : HĂ©lĂšne tu as un bĂ©bĂ© ? tu accouches tu ne me dis mĂȘme pas.

-HelĂšne : Aika qu'est-ce que tu veux ?

-Aika : HĂ©lĂšne pourquoi tu crois Ă  toutes ses histoires de familles qui n'ont pas de sens ? Nous sommes cousines ;

-HélÚne : Ta mÚre a tué la mienne.

-Aika : Tu sais trĂšs bien que c'Ă©tait un accident de voiture HĂ©lĂšne et ce n'est mĂȘme pas ma mĂšre qui conduisait.

-HĂ©lĂšne : aika qu'est-ce que tu veux ?

-Aika : J'ai besoin d'aide ma sƓur, je n'ai nulle part oĂč aller.

-HĂ©lĂšne : va te faire foutre !

Elle claqua sa porte.

***

Aika avait passé la journée à la gare du nord, elle avait regardé arriver et partir de nombreux voyageurs sans qu'elle puisse trouver une solution à son problÚme. Elle ne comprenait pas comment elle avait pu perdre le contrÎle de sa vie à ce point. Elle repensait aux paroles de sa mÚre qui lui avait dit de ne pas quitter son boulot pour rejoindre Ngoye.

Et Ngoye dans tout ça, ou était-il ? pourquoi avait-il autant changé ? Elle n'aurait jamais cru que l'homme qu'elle aimait tant aurait été à l'origine de sa chute.

Elle se souvenait d'eux Ă  l'Ă©poque Ă©tudiants et fou amoureux, qu'est ce qui avait bien pu se passer pour en arriver lĂ , il ne dĂ©crochait mĂȘme plus ses appels.

Elle fut tirée de ses pensées par son téléphone qui vibrait dans sa poche, c'était un numéro inconnu.

-Allo, madame Oyané

-Oui c'est bien moi

-Je suis la secrétaire du complexe scolaire catholique St Martin, vous avez eu un entretient avec nous, il y a deux semaines.

Rapidement Aika se souvint de cet entretient qui s'Ă©tait soldĂ© par un Ă©chec du au fait qu'elle n'avait aucune expĂ©rience dans l'enseignement et qu'elle n'avait pas un lieu de rĂ©sidence dans la ville oĂč se trouvait l'Ă©tablissement. Elle se souvenait de cette journĂ©e, la situation avec Ngoye Ă©tait devenue tellement critique qu'Aika postulait partout, elle Ă©tait tombĂ©e sur cet Ă©tablissement qui recherchait un professeur de physique-chimie, mĂȘme si elle n'avait pas le profil, elle trafiqua son CV en mentionnant qu'elle avait enseignĂ© dans un collĂšge au Gabon. Elle dĂ©pensa ses derniĂšres Ă©conomies dans ce voyage. Elle passa l'entretient avec la responsable d'Ă©tablissement, une petite dame pleine d'autoritĂ©. Elle lui avait dit clairement : « Vous n'avez pas le meilleur profil, sans expĂ©rience d'enseignement en France et vous vivez loin d'ici. Je vous rappelle avant 16h pour vous dire si je vous prends, mais si aprĂšs 16H vous n'avez pas de mes nouvelles ça veut dire que je ne vous prends pas ça ne servira a rien de me rappeler »

Ca avait le mĂ©rite d'ĂȘtre clair, Aika reprit le train pour chez elle sans trop de conviction, mais vers 14H son tĂ©lĂ©phone sonna contre toute attente, c'Ă©tait la responsable d'Ă©tablissement. Aika n'en revenait pas, c'est pleine d'espoir qu'elle dĂ©crocha son tĂ©lĂ©phone. Mais l'enthousiasme retomba bien vite. La dame l'avait appelĂ© pour lui dire qu'elle ne la prenait pas et elle avait souhaitĂ© le lui dire de vive voix pour qu'elle n'attende pas 16H en vain.

Aika l'avait trouvé trÚs méchante, elle avait détesté cette femme ce jour-là. Alors elle ne comprenait pas ce qu'elle lui voulait aprÚs l'avoir traité de la sorte.

- Oui je me souviens de vous, que me voulez-vous ?

-La personne qui avait Ă©tĂ© retenu pour le travail a dĂ©sistĂ© et comme vous Ă©tiez la seconde sur la liste on vous rappelle pour savoir si vous ĂȘtes toujours intĂ©ressĂ©e pour le poste.

Aika n'avait mĂȘme pas pensĂ© Ă  demander pourquoi au bout de deux semaines l'autre avait dĂ©missionnĂ©, galvanisĂ©e par l'enthousiasme elle rĂ©pondit

-Oui je suis toujours intéressée

-Vous vivez toujours Ă  Tourcoing ?

A cette question elle ne sut quoi répondre et baragouina quelque chose comme je vis à Paris

-Dans tous les cas si vous ĂȘtes intĂ©ressĂ©e il y a une solution d'hĂ©bergement au sein de l'Ă©tablissement.

Aika n'en revenait pas.

-Bien sûr que je suis intéressée

-Vous pouvez venir quand pour la signature du contrat et la remise des clés pour le logement ?

-Je suis Ă  Paris je prends le premier train, je serai lĂ  Ă  14H

- Parfait, j'informe la directrice, Ă  toute Ă  l'heure.

Aika se sentait bénie et remerciait le bon Dieu pour cette porte qu'Il avait ouvert pour elle, elle avait des larmes de reconnaissance qu'elle essuyait discrÚtement pendant qu'elle ramassait ses sacs.

Pauvre Aika si seulement elle avait su dans quoi elle allait s'embraquer, toute sa vie allait basculer Ă  partir des heures qui allaient suivre.

Ps : Il y a quelque chose à déceler dans cette histoire, si tu as capté direct, met ton hypothÚse en commentaire

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