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Au nom de l'amour

Au nom de l'amour

JC

5.0
avis
191
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10
Chapitres

Qu'est-ce qui peut nous pousser Ă  devenir meilleurs? À nous surpasser ou encore Ă  faire des choses qu'on n'aurait jamais imaginĂ© faire comme le bien ou le pire par exemple? Eh bien, c'est l'amour... Lisons cette histoire intitulĂ©e /Au nom de l'amour/.

Chapitre 1 L'arrivée de Gabrielle

La voiture de Nathalie Ă©tait arrĂȘtĂ©e depuis plus de vingt minutes dĂ©jĂ . Cet embouteillage commençait Ă  la stresser. Elle savait qu'aux heures de pointe, l'axe qui ralliait l'aĂ©roport Ă  la ville Ă©tait toujours bouchonnĂ©, elle avait donc anticipĂ© en ayant une heure d'avance mais lĂ , la situation commençait Ă  la dĂ©passer.

-Eve : Seigneur ! il fait trop chaud, Nathalie, pardon baisse les vitres ! -Nathalie : J'ai mis la clim, je ne peux pas baisser les vitres ! -Eve : La clim ne sert Ă  rien, baisse les vitres ! Dring dring dring -Nathalie : Ton tĂ©lĂ©phone sonne, ça doit ĂȘtre Gabrielle ! son avion a surement dĂ©jĂ  atterri et elle nous attend. Evelyne fouilla nerveusement son sac, sortit son tĂ©lĂ©phone, l'Ă©teignit et le rangea. -Eve : C'est ce fou d'Edmond-lĂ . -Nathalie : Un fou que tu as Ă©pousĂ©. Mais pourquoi tu ne dĂ©croches pas ? -Eve : Tchuip un fou que j'ai Ă©pousĂ©, tu ne sais pas que l'amour rend dĂ©bile ? Je ne dĂ©croche pas parce qu'il va me faire le bruit et je n'ai pas envie de l'entendre. -Nathalie : Il viendra Ă  la cĂ©rĂ©monie des noces de Rubis des parents ? -Eve : Je n'en sais rien, s'il veut venir qu'il vienne. Regarde les voitures bougent enfin. *** Lorsque Nathalie et Evelyne sont enfin arrivĂ©es Ă  l'aĂ©roport, Gabrielle avait dĂ©jĂ  terminĂ© toutes les procĂ©dures de police, elle les attendait assise, Ă©puisĂ©e derriĂšre son grand chariot. Ça se voyait qu'elle Ă©tait fĂąchĂ©e de n'avoir trouvĂ© personne mais dĂšs qu'elle aperçut Evelyne, son visage s'illumina d'un sourire. Elles se jetĂšrent dans les bras l'une de l'autre. -Eve : Bonne arrivĂ©e ma Bibi? -Gabrielle : C'est maintenant que tu arrives, j'ai atterri depuis plus de 30 minutes. Patricia ma Colocataire qui est venu avec moi m'a proposĂ© de me dĂ©poser et j'ai refusĂ© parce que je vous attendais et vous me laissez comme ça. -Eve : ce n'est pas nous, c'est l'embouteillage. -Gabrielle : Nathalie est oĂč ? tu es venu seule ? -Eve : Elle est partie se garer, la voilĂ  qui arrive -Nathalie : Ehhhhh Bibi Elle prit sa petite sƓur dans ses bras. -Nathalie : Tu as fait bon voyage ? Bienvenue au pays et excuse nous pour le retard, c'est dĂ» Ă  un embouteillage monstre sur la route. -Gabrielle : Je dis hein, vous n'allez pas arrĂȘter avec votre histoire de Bibi lĂ , j'ai dĂ©jĂ  27ans hein? -Nathalie : c'est tout ? kiakiakia 27 ans. -Eve : Tu peux toujours rĂȘver ma petite, tu es notre bĂ©bĂ©, notre Bibi allez, allons Ă  la maison. *** Une fois dans la voiture en direction de la maison familiale, Gabrielle et ses sƓurs reprirent leur conversation, elle demandait des nouvelles de toute la famille. -Eve : Mais tu demandes des nouvelles alors que tu es dĂ©jĂ  au pays, tu vas les voir toi-mĂȘme samedi Ă  la cĂ©rĂ©monie. -Nathalie : En plus, il y a une petite rĂ©union Ă  la maison ce soir Ă  18h. -Eve : Bibi, Ashley sera lĂ  ? -Gabrielle : je ne sais pas. -Eve : Vous vous ĂȘtes encore disputĂ©s hein ? Gabrielle vous ne pouvez pas continuer comme ça, va falloir trouver une solution, tu dois mettre de l'eau dans ton vin. -Gabrielle : Eve, j'en ai marre d'Ashley, la cĂ©lĂ©britĂ© lui monte Ă  la tĂȘte. Il devient chaque jour un peu plus difficile, rĂ©fractaire Ă  la discussion, c'est uniquement son avis qui compte, c'est pour cette raison qu'il n'est pas venu me chercher Ă  l'aĂ©roport. -Eve : Tu sais ce que je pense, Ashley est un bel homme, il a une bonne situation financiĂšre et surtout il est cĂ©lĂšbre. Faut voir comment les filles lui courent aprĂšs ; ici, c'est une star. Tu dois rentrer pour venir vivre avec lui, sinon il mettra une autre fille dans sa maison. Tu dois sĂ©curiser ton foyer. -Nathalie : Eve a raison, ça fait 11 ans que vous ĂȘtes ensemble, une vielle histoire de depuis le lycĂ©e, il est temps de vous mettre concrĂštement et sĂ©rieusement ensemble. -Eve : Moi je comprends pourquoi Ashley perd patience avec toi, c'est parce qu'il en a marre de cette situation, il te veut prĂȘt de lui, les relations Ă  distance ce n'est pas bien et tu le sais. - Gabrielle : Vous croyez que ça me plait de vivre loin de lui ? mais je ne vais tout de mĂȘme pas tout abandonner sur un claquement de doigts d'Ashley ? lĂ -bas j'ai une vie, des amis, mais surtout un travail. J'ai dit Ă  Ashley que je ne m'oppose pas au fait de rentrer mais qu'il me donne des garantis et c'est lĂ  que ça coince. En tout cas ! *** En arrivant Ă  la maison vers 17h, les trois filles trouvĂšrent leur grand frĂšre Vincent. Il Ă©tait heureux de revoir sa cadette, ça faisait plus d'un an qu'ils ne s'Ă©taient pas revus. -Vincent : Bibi tu as maigri comme ça pourquoi ? les canadiens ne te nourrissent pas assez ? -Eve : Elle fait la ligne. -Vincent : Mais toi ton tĂ©lĂ©phone a quel problĂšme ? je tente de te joindre depuis bientĂŽt une heure en vain. -Nathalie : Elle a Ă©teint son tĂ©lĂ©phone pour Ă©viter Edmond kiakiakiakia -Vincent : Pardon les histoires d'Edmond et d'Eve c'est toujours le haut niveau, je passe mon tour. Nathalie ton mari dit quoi ? il viendra ce soir ? il ne manque que votre participation pour prendre les billets d'avion pour les parents. Cette sĂ©rie de question mit systĂ©matiquement Nathalie mal Ă  l'aise, elle se racla la gorge pour rassembler ses idĂ©es. -Nathalie : euhhh il est un peu submergĂ© par le travail en ce moment et peut ĂȘtre qu'il a oubliĂ©. En fait, il travaille beaucoup ces jours-ci et il a mĂȘme plus de temps pour lui, c'est Ă  peine si je le vois, c'est compliqu... -Eve : On parle du loup on voit sa queue. Nathalie tourna la tĂȘte et vit Giscard qui embrassait Gabrielle. En le voyant dans cette tenue protocolaire qu'exigeait son travail, elle ne put s'empĂȘcher de le trouver trĂšs charismatique. C'est vrai, Giscard Ă©tait un homme qui avait de l'allure, un rien lui allait Ă  ravir, je pense que c'est ce qui avait sĂ©duit Nathalie. -Giscard : Tu as fait bon voyage ? -Gabrielle : Oui , ça va. -Giscard : En tout cas je suis ravi que tu sois lĂ , je connais quelqu'un qui n'arrĂȘtait pas de prier pour que tu puisses prendre tes congĂ©s. -Gabrielle : Qui Nathalie hein ? -Giscard : elle me cassait les oreilles avec cet affaire-lĂ  kiakiakia. -Eve : comme Bibi est lĂ  tu ne me calcules plus hein ? -Giscard : Je ne peux jamais arrĂȘter de te calculer Evelyne. Il s'approcha de sa belle-sƓur et l'embrassa, ensuite il salua son beau-frĂšre et termina en posant un baiser langoureux sur les lĂšvres de sa Nathalie -Vincent : Giscard on dit quoi ? tu es bien mis lĂ  petit-frĂšre, tu viens d'oĂč comme ça sur ton 31 ? -Giscard : Je viens du boulot, en ce moment c'est compliquĂ© le directeur est malade et tout repose sur moi donc c'est un peu chaud. Parfois quand je rentre, Nath dort dĂ©jĂ  tellement il est tard et comme elle m'a interdit de ramener du boulot Ă  la maison parfois c'est difficile de gĂ©rer tout ca. -Eve : Humm Natthalie donc tu interdis mĂȘme Ă  ton mari d'apporter du travail Ă  la maison ? -Giscard : En fait c'est un compromis entre nous, parce que si le boulot vient Ă  la maison je n'aurai plus de temps pour ma petite femme. -Gabrielle : ohhh vous ĂȘtes trop mignons, pourquoi Ashley ne peut pas ĂȘtre comme toi ? S'il te plait Giscard Ă©duque moi ce Ashley-lĂ  stp. -Vincent : Kiakiakia, mais ce n'est pas tout que de dire ma femme, Giscard il faut Ă©pouser ma petite sƓur, ça fait dĂ©jĂ  3 ans que tu ne me dis rien lĂ , c'est comment ? -Nathalie : Ne lui met pas la pression Ya Vincent. -Vincent : Je ne lui mets pas la pression, c'est juste un rappel -Evelyne : Ça viendra ! -Vincent : Oui mais quand ? faut penser aussi au temps, si vous retardez trop vous n'allez pas atteindre les 35 ans de mariage comme les parents hein ? en parlant de parents, petit frĂšre j'attends toujours votre participation. -Giscard : Je suis venu pour ça. Il se tourna vers Nathalie et lui tendit les clĂ©s de voiture -Giscard : S'il te plait Amour, tu peux aller prendre mon chĂ©quier dans la boite Ă  gant dans la voiture ? -Nathalie : Bien sĂ»r ! Une fois Nathalie sortit de la maison, Giscard attira l'attention de son beau-frĂšre -Giscard : Vincent j'ai envoyĂ© Nathalie parce que je voulais l'Ă©loigner pour te dire que je vais lui faire ma demande lors de la cĂ©rĂ©monie des parents et je ne veux pas qu'elle le sache avant. -Vincent : Ahhhh ça c'est bien ça ! fĂ©licitations petit frĂšre tu te comportes comme un homme. -Gabrielle : Ahhh ca, mais ca c'est une bonne nouvelle. -Giscard : (s'adressant Ă  Eve) j'ai pris la bague qu'on avait vu lĂ . -Eve : Tu as achetĂ© ? -Giscard : Oui c'est lĂ  avec moi. Et lĂ , il sortit de sa veste une magnifique bague. Giscard n'avait pas lĂ©sinĂ© sur les moyens. Il la rangea vite lorsqu'il entendit Nathalie revenir. Il saisit le chĂ©quier que Nathalie lui tendait, sortit un stylo de sa poche et se mit Ă  Ă©crire, ensuite il dĂ©tacha le chĂšque et le remit Ă  Vincent. -Giscard : Tiens, c'est notre participation. J'ai mis 50 mille en plus au cas oĂč il y a des imprĂ©vus. -Vincent : merci Giscard demain je prends les billets. -Giscard : ahhhh c'est bien, mais depuis que je suis arrivĂ© je ne vois pas les parents, ils sont oĂč ? je vais les saluer et rentrer Ă  la maison je suis un peu fatiguĂ©. -Eve : Ils sont dĂ©jĂ  partis Ă  l'hĂŽtel, tu vas les voir qu'Ă  la cĂ©rĂ©monie le Samedi. -Giscard : ahh ça, c'est vraiment du sĂ©rieux lĂ , Evelyne tu gĂšres bien l'organisation hein, c'est bien. Bon moi je vais rentrer je suis Ă©puisĂ© et j'ai faim. Amour tu viens avec moi ou bien tu veux rester ? -Nathalie : J'ai amenĂ© la voiture je fais comment ? -Giscard : mais tu la laisses ici et je te dĂ©pose demain. -Eve : Tu ne vois pas que ton mari a besoin de toi ? va le nourrir il a faim. Laisse-moi les clĂ©s j'ai des courses Ă  faire trĂšs tĂŽt le matin et aprĂšs je passe te dĂ©poser la voiture. -Nathalie : Ok. Le couple salua tout le monde et sortit de la maison, suivi par Vincent qui lui aussi allait Ă  sa voiture et de Eve qui venait rĂ©cupĂ©rer les clĂ©s. Nathalie s'installa dans la voiture de son chĂ©ri et fouilla dans son sac pour remettre les clĂ©s Ă  sa sƓur. -Nathalie : Fais doucement avec la voiture. -Eve : Quand j'ai eu le permis, tu ne marchais mĂȘme pas encore. (Elle ferma la portiĂšre de la voiture et s'adressa Ă  sa petite sƓur) Bonne nuit et n'oublie pas de bien nourrir ton mari. Au mĂȘme moment, Vincent qui sortait son vĂ©hicule les salua au passage. -Eve : Bonne nuit Vincent, salue ta femme et tes enfants. *** Il n'y avait pas cinq minutes qu'ils avaient quittĂ© la maison familiale quand Nathalie dĂ©cida de remercier Giscard pour son geste vis-Ă -vis de ses parents. -Nathalie : ChĂ©ri, je voulais te remercier pour les 150 mille que tu as donnĂ© pour l'anniversaire de mariage des parents. Merci encore mon bĂ©bĂ©. Giscard lui rĂ©pondit sans quitter la route des yeux et en tenant fermement son volant. -Giscard : Ferme-moi ta gueule ! si tu l'ouvres encore une seule fois je te casse la mĂąchoire. Nathalie ne savait pas ce qui avait pu mettre Giscard dans cet Ă©tat, mais elle savait par expĂ©rience que lorsqu'il Ă©tait comme ça c'Ă©tait mieux de faire profil bas. Elle s'enfonça lentement dans son siĂšge. Suivre.....

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