C'est bien de demander pardon quand on agit mal mais est-ce que tout péché est vraiment pardonnable?
«Je reconnais devant mes frÚres, que j'ai péché, en pensée, en parole, par action et par omission. Oui j' ai vraiment péché, c'est pour quoi je supplie la Vierge-Marie, les Anges et tous les Saints et vous aussi mes FrÚres, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu. » Quelques années auparavant.... Nous sommes dans la région de l'ouest, précisément dans la ville de Dschang. Ma mÚre m'y avait envoyé pour commencer mon cycle superieur. Connue comme une ville estudiantine, Dschang est une ville particuliÚrement composée de Jeunes depuis peu.
C'Ă©tait donc ma premiĂšre fois d'y mettre les pieds et de dĂ©couvrir ce petit coin du Cameroun. Ma grande soeur m'y avait accompagnĂ© et m'avait aidĂ© m'installer. J'etais trĂšs heureuse, dans ma tĂȘte, je me disais: «Enfin!! Je ne suis plus sous l'emprise de mes parents, je peux faire mes sorties comme je veux. Je vais rentrer Ă l'heure que je veux, et je resterai avec mes copines quand je veux» C'Ă©tait ce bonheur qui m'animait l'esprit au point oĂč quand j'ai quittĂ© ma famille Ă Douala, je n'ai rien ressenti. Nous Ă©tions donc arrivĂ©s ma soeur et moi dans cette citĂ© parmi tant d'autres. Ma chambre Ă©tait Ă l'Ă©tage, et il y avait plein de jeunes dehors. Je me sentais dans mon Ă©lĂ©ment. Ma soeur s'appelait Ornella, et moi je m'appelle Vanessa. Ornella etait mariĂ©e depuis un an deja et avait un seul enfant. De toutes mes deux grandes soeurs, c'Ă©tait la seule avec laquelle je me sentais Ă l'aise. âą Ornella: Prends ce sac, je veux ouvrir la porte de la chambre. Elle ouvrit et me fit entrer. Il y avait deja tout Ă l'interieur, mon PĂšre s'Ă©tait chargĂ© de payer ses neveux qui Ă©taient venus me dĂ©poser le nĂ©cessaire c'est Ă dire, un lit, une tĂ©lĂ©, une cuisiniĂšre, les ampoules, bref tout etait installĂ©. Je suis entrĂ© et j'Ă©tais Ă©merveillĂ©. Enfin, j'Ă©tais seule! âąOrnella: Bon!! Nous sommes lĂ ! Bienvenue dans ton nouveau chez toi! âąMoi: Je te dis! Merci ma soeur! Mettons la valise ici s'il te plait! âąOrnella: comme tu es dĂ©sordonnĂ© lĂ , il n'ya pas la penderie ici hein, tu mets tous tes habits dans la valise. ObligĂ© ! âąMoi: Tu me fais rire hein! Maman et toi pensez que comme je vis seule, ma chambre sera toujours en dĂ©sordre? Non non. Je vais vous surprendre. âąOrnella: D'accord. Comme tu le vois, Dylan et son frĂšre ont tout installĂ© pour toi. Il faut juste que tu achĂšte une bouteille de gaz et tes trucs de toilette. Sinon c'est bon. âąMoi: Merci grande soeur. Tu vas dormir ici? âąOrnella: Non non! Mon mari est Ă la maison et il m'a dit de ne pas dormir ici. Donc ma chĂ©rie, tu vas rester seule. âąMoi: Moi ça ne me dĂ©range pas hein. Ma soeur m'a tenu compagnie pendant encore un long moment et vers 12 heures, elle a prit la route. Quand je suis revenue dans la CitĂ©, je suis entrĂ© dans ma chambre et je suis tombĂ© Ă la renverse sur mon lit, je savourais le plaisir de se retrouver seule chez soi. Sans personne pour nous rĂ©veiller, pour nous donner des ordres. Mon cousin Dylan Ă©tudiait le Droit, Niveau 3. C'Ă©tait lui qui devait se charger de me faire visiter la ville. Je me suis levĂ© de mon lit et j'ai sorti un plastique d'habits humides qui n'avaient pas sĂ©chĂ© Ă la maison. Je suis allĂ© les mettre sur la corde devant ma chambre et j'ai prit une chaise, je me suis assise dehors en attendant qu'ils sĂšchent. Je manipulais mon tĂ©lĂ©phone, j'avais les pieds croisĂ©s. Ma voisine de chambre sortit. C'Ă©tait une jeune fille brune, avec un tatouage de serpent Ă la cheville droite et au poignet. Elle avait les oreilles percĂ©es, la langue percĂ©e et le nez aussi. Elle etait mĂ©tisse et portait une petite culotte qui montrait des fesses, avec un dĂ©membrĂ© dos nu. Elle avait une jolie babouche de sortie aux pieds et un petit sac Gucci rouge. Elle avait mis des faux ongles vernis rouge, et portait plusieurs petites et mignonnes bagues sur les doigts. Elle me fixa et me dit: âą Bonjour! âąBonjour! âąLa limite de ta corde ne doit pas arriver devant chez moi. Donc enlĂšve tes vĂȘtements qui sont devant chez moi. Je me levai. âąOk. DĂ©solĂ©, je ne savais. Mais la prochaine fois que tu t'adresse Ă moi, sois moins agressive. âąđđđ tu me fais rire ma vieille! Ă peine tu arrive et tu commence deja Ă donner des conseils. Bref, tu ne sais pas comment ça fonctionne, alors demande. Bonne journĂ©e. Elle se tourna pour fermer sa porte et s'en alla. Elle avait une greffe naturelle tellement longue, je pense qu'elle s'arrĂȘtait Ă la fin de ses fesses. Je la regardais et j'Ă©tais dĂ©passĂ© par ce personnage. Je vais avouer qu'elle etait belle, trĂšs belle d'ailleurs. Ce jour je suis restĂ© jusqu'Ă 17heures dehors, et mes vĂȘtements avaient sĂ©chĂ©s. Je suis entrĂ© les installer dans la valise. Je n'avais pas encore achetĂ© la bouteille de Gaz, donc cette nuit, je n'ai pas mangĂ©, juste grignotĂ© des chips de plantains et des chocolat en regardant un film sur mon ordinateur. Vers 22 heures, mon tĂ©lĂ©phone sonna, c'Ă©tait mon Copain FrĂ©dĂ©ric. âąLui: AllĂŽ! âąMoi: Oui AllĂŽ! âąLui: Donc tu arrive , tu ne me fais pas signe? âąMoi: Bah je t'ai Ă©cris. Mais tu n'as pas rĂ©pondu et je t'ai mĂȘme appelĂ© mais ton numĂ©ro ne passait pas. âąLui: Hum. Je n'ai rien vu. âąMoi: Bah puisque je te le dis. âąLui: Bref, comment tu vas? âąMoi: Je vais bien. Et toi? âąLui: Ăa va. Juste la journĂ©e qui Ă©tait difficile. Mais Bon. âąMoi: Ok. Moi ça va. Je suis bien installĂ©, sans problĂšme ! âąLui: Et tes voisins ? Tu as deja eu les premiers contacts? âąMoi: Ahn, on peut dire hein bb. Il ya une voisine la, qui m'a dit de ne plus sĂ©cher les habits devant sa chambre, genre quand ma corde traverse ma chambre pour chez elle, elle n'aime pas. âąLui: Ok mais c'est normal. âąMoi: Oui mais le ton qu'elle a employĂ© m'a dĂ©passĂ©. Je te jure. Il fallait la voir avec son air hautain et ses trucs superficiels qu'elle avait mis sur elle. âąLui: Ne commence pas Ă juger les gens! Ho arrĂȘte ça ! âąMoi: Pardon fiche moi le camp. Tu fais quoi? âąLui: Je suis couchĂ©, je regarde un film que tu m'as laissĂ© la fois passĂ©e avant de t'en aller. âąMoi: Ah d'accord. âąLui: Et ta chambre? âąMoi: Elle est belle. Tu vois genre quand tu ouvre la porte, il ya assez d'espace pour circuler nor? âąLui: Oui. âąMoi: Donc l'entrĂ©e est libĂ©rĂ©e, le lit est grand, il ya une sorte de coin en carrĂ© ou il ya la cuisiniĂšre et tous les trucs de la cuisine. Bref c'est une grande chambre, mais je n'ai pas de penderie. Juste une valise au sol. âąLui: Ok c'est bien chĂ©rie. Enfin tu es seule. âąMoi: Je te dis. Tu vas m'acheter l'amoire nor, ou bien tu vas me donner l'argent pour que je construise une penderie? âąLui: Vanessa, pardon, quitte dans mes oreilles avec les histoires d'argent. Tu me fatigue! âąMoi: đđđđ mais bb, je suis ton nounours nor? âąLui: Et ? Tu as deja vu le nounours demander l'argent comme tu fais la? Tu es quittĂ© d'ici je t'ai donnĂ© 150.000fr, donc dĂ©brouille toi. âąMoi: Werr bb! âąLui: Ehh pardon! Laisse moi ! âąMoi: Mon bb! Bb bbb bbb âąLui: Vas loin avec ! Dis moi! Tu commence les cours quand? âąMoi: BientĂŽt hein. Je crois lundi de la semaine prochaine. FrĂ©dĂ©ric et moi avions causĂ© toute la nuit. FrĂ©dĂ©ric, je l'avais connu le jour de la fĂȘte du travail. J'etais allĂ© au bureau de ma mĂšre lui dĂ©poser sa ballerine et en rentrant, j'ai croisĂ© FrĂ©dĂ©ric dans un taxi, il partait au dĂ©filĂ© de son entreprise. On a tout de suite eu le bĂ©guin l'un pour l'autre et c'est comme ça qu'on s'est Ă©changĂ© de numĂ©ro. Et quelques mois aprĂšs nous sommes devenus un couple plus amoureux que jamais. Il s'occupait bien de moi et me conseillait beaucoup. Deux jours aprĂšs, je connaissais deja quelques coins de la ville. C'Ă©tait plutĂŽt une petite ville, sans vraiment de monde. Une semaine plus tard, j'ai commencĂ© les cours. J'etais trĂšs impatiente. Mon cousin Dylan n'habitait pas loin de chez moi, du coup on se voyait tout le temps. Un jour, on rentrait des cours, et Dylan a dĂ©cidĂ© de venir me tenir compagnie pour un bout de temps. Quand il est arrivĂ©, on avait coupĂ© l'Ă©lectricitĂ©. J'ai portĂ© deux bancs et j'ai mis dehors. On s'est assis et on a commencĂ© Ă parler de tout et de rien. âąDylan: Tu vois ta copine Natacha , celle de Douala que tu m'avais montrĂ© sur les photos nor? âąMoi : oui. Elle a fait quoi? âąDylan: oui je la yamo ( aime) jusqu'aaaaaaa! Si j'avais les dos (L'argent) j'allais l'Ă©pouser. Gars! La go(fille) la me fatigue avec son corps. Et c'est comme ca qu'elle est gentille avec moi, elle est attentionnĂ©e la magie seulement. âąMoi: Oui oui Natou est comme ça ! TrĂšs adorable je te jure. âąDylan: je lui ai dis de ne pas chercher un autre gars. Qu'elle m'attende. Comme elle est Ă Buea lĂ nor, je vais souvent go(partir) la voir. Elle m'a dit qu'elle est vierge! âąMoi: oui oui c'est vrai. âąDylan: voilĂ , d'ici le week-end le prochain je vais aller la voir, pour renforcer notre relation. Je ne veux mĂȘme pas qu'un gars la detourne lĂ bas! âąMoi: oooooihhhhh le boy! Tu veux aller marquer ton territoire! âąDylan: oui. Tu joues hein. Je ne blague mĂȘme pas. âąMoi: ne lui brise pas le coeur c'est tout. Je tiens beaucoup a elle. Donc fais attention. âąDylan: je te jure que depuis que je la connais hein, je n'ai plus mis mes yeux sur une autre go. En plus les ngans (Filles) de Dschang sont bizarres mon frĂšre. Elles ont toutes des relations Ă distance. Elles came (viennent) ici en piĂšce dĂ©tachĂ©e. âąMoi: Dylan đđđđ j'ai chaud pardon, ne me fais pas rire. Ma voisine Metisse nous traversa, Dylan resta la fixer tellement il etait Ă©bahie et n'avait jamais vu un spĂ©cimen pareil Ă Dschang. Elle passa avec son odeur Ă la vanille et sa longue greffe. Elle ne nous dit pas bonjour. Dylan etait Ă©bahi par son niveau de slayage ( Vantardise). On continua notre causerie et quand le courant revint il s'en alla. Je suis restĂ© frire les plantains avec le poisson. Je regardais la tĂ©lĂ© et lĂ j'entendis des bruits dans la piĂšce Ă cĂŽtĂ©. Celle de ma voisine hyper sexy. C'Ă©tait des gĂ©missements de plaisir. Elle criait tellement fort qu'elle suscita des envies de sexe en moi. Cette fille etait hyper sensuelle. Elle me troublait, je n'arrivais plus Ă regarder mon film. J'ai donc pris mon tĂ©lĂ©phone et j'ai envoyĂ© un message Ă FrĂ©dĂ©ric âąJ'ai envie de toi! Cinq minutes plus tard, il me rĂ©pondĂźt : âąBonsoir, s'il vous plait donnez le tĂ©lĂ©phone Ă ma copine. âąEkieuhhh c'est moi FrĂ©dĂ©ric ! âąQuand elle sera lĂ , dites le moi. Je lançai l'appel: âąMonsieur cest comment avec toi nor? âąComment comment? Ce n'est pas toi qui avait dit qu'on doit se prĂ©server jusqu'au mariage? âąWerr bb c'est pas de ma faute. Il ya ma voisine ici qui est entrain de faire l'amour. Elle a de ses cris massaaaaaa! Si toi mĂȘme tu Ă©tais lĂ tu allais vouloir me faire l'amour sur le champ. âąĂ ce point?? âąOui Ă ce point. âąJe ne sais donc pas comment on va faire. Je suis loin chĂ©rie. On fait comment? âąTsuipppp. ça va aller. âąTu es sĂ»re ? âąOui ça ira. âąOk. Dors alors. âąJ'ai pas sommeil. Si tu veux dormir dors. âąOk ne te fĂąche pas juste. Le travail d'aujourd'hui m'a fatiguĂ©. ĂnormĂ©ment. âąOk ne t'inquiĂšte pas chĂ©ri. Tu dors bien. Demain alors. âąOui je t'aime. âąMoi aussi. J'ai raccrochĂ© et j'ai mis mes Ă©couteurs pour ne plus entendre le bruit de mon hystĂ©rique de voisine. Je me suis endormi et aux environs de 03 heures, je me rĂ©veille car j'entendais des bruits, des coups qui Ă©taient appliquĂ©s Ă une personne. C'Ă©tait ma voisine. Elle etait entrain de se battre avec son copain. D'aprĂšs ce que j'entendais, il aurait fouillĂ© son tĂ©lĂ©phone et dĂ©couvert que sa copine le trompe, il s'est mis en colĂšre et l'a battu, elle de son cĂŽtĂ© l'insultait copieusement. Elle vint cogner Ă ma porte en pleurant, elle me suppliait de lui ouvrir et moi je disais non. Je ne voulais pas que son gars me frappe aussi. Mais tellement elle insistait que je me suis senti obligĂ© de lui venir en aide. Quand j'ouvris la porte, elle poussa et entra prĂ©cipitamment, elle etait nue, avec les traces de bastonnade partout sur elle. Elle me pria de vite refermer la porte. Mais son copain vint me bloquer. Et voilĂ ma part de malchance que je venais de porter en essayant d'aider une voisine trĂšs hautaine. Ă suivre....
Chapitre 1 Chapitre 1
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Chapitre 2 Chapitre 2
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Chapitre 3 Chapitre 3
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Chapitre 4 Chapitre 4
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Chapitre 5 Chapitre 5
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Chapitre 6 Chapitre 6
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Chapitre 7 Chapitre 7
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Chapitre 8 Chapitre 8
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Chapitre 9 Chapitre 9
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Chapitre 10 Chapitre 10
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Chapitre 11 Chapitre 11
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Chapitre 12 Chapitre 12
21/03/2022
Chapitre 13 Chapitre 13-Fin.
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