Péché impardonnable
ttes en fermant la porte à clé. Son gars frappa, il était en bermuda, il transpirait et avait un téléphone à main. Il se tourna vers moi, tout essoufflé, les veines partout sur les bras et sur
mes sortis, je vais avouer que Dschang etait la seule ville où je pouvais marcher à pieds sans me plaindre, tellement il y avait de l'espace , aucun embouteillage humain. C'était la paix. Alors je proposais à Dylan qu'on marche pour essayer de profiter de la beauté de la ville. Il fut étonné, mais il accepta. Je lui ai raconté ce qui s'était passé entre Metisha et son gars, il ne fut pas surpris car pour lui, une fille comme Metisha ne pouvait pas seulement avoir un seul gars. On' s'amusait bien à parler d'elle. Il me disait que je n'allais jamais faire partie de son cercle d'amis et si je m'amusais, elle allait se servir de moi. Nous sommes arrivés au Parc et nous nous sommes bien amusés. J'etais Vraiment détendu. Frédéric me téléphona et on discuta un bon bout de temps avant qu'il ne raccroche. Il me racontait comment sa place au travail était menacée et qu'il avait besoin de beaucoup de retrait et de calme pour se concentrer pour chercher un truc innovant. En somme, il me prévenait qu'il ne serait plus permanement joignable pendant au moins deux à trois semaines. J'ai accepté et je l'ai encouragé à bosser dur. J'aimais vraiment mon copain. Tellement que pour moi, je pouvais rester 100 années à ses côtés sans éprouver l'envie ni le besoin de le tromper. Dylan me déposa dans ma cité et s'en alla dans la sienne. Je m'ennuyais beaucoup quand j'étais seule, au moins la télévision et l'ordinateur me remontaient le moral. Enfin le jour d'arrivée de ma mère etait la. Je suis allé au marché lui acheter les fruits, tellement elle aimait cela. Je lui ai cuisiné son plat favori et j'ai acheté son désodorisant favori pour qu'elle se sente comme à la maison. J'ai poncé les toilettes au javel et à L'acide chloridrique. J'etais contente, tout etait bien nickel. Je l'attendais avec impatience. Quand elle arriva, elle m'appela et je descendis la chercher, je couru comme une petite fille et je l'embrassa très fort. Elle: Tu crois que j'ai ton âge? Je n'ai plus les os solides mademoiselle donc fais attention! Moi: je suis juste contente de te voir maman c'est tout. Elle: prend mon sac je suis fatigué (elle baillait) Moi: Maman oo, tu m'as gardé le beurre de karité alors? Elle: porte mon sac et tu Monte, ne me fatigue pas avec. Je ne suis pas ton père hein, je vais t'allumer ici tu vas comprendre. J'eclatais de rire. Quand on arriva dans ma chambre, il cria de surprise: •Ikii Vanessa ! C'est toi qui a fait ça ? •Fais quoi maman? •Nettoyer la chambre ci. Je rangeais son sac à côté de ma valise. •Oui maman c'est bien moi. •Hum, donc tu pouvais aussi ranger une chambre ? Jusqu'à parfumer! •Maman pardon hein! Tu me prend pour qui? Je vais te surprendre. Elle inspecta tous les coins et recoins et se rendit compte que tout etait propre. Elle n'eut pas son mot à dire. Elle se servit à manger , alluma la télé. Elle prit des nouvelles de mon entourage, de mes activités et plein d'autres. Dylan arriva, en faisant du bruit pour déranger ma mère. Elle ne le gérait même pas. Mais lui, continua à faire son atalaku. Il alla se servir aussi, et je fis comme lui. J'avais acheté une sorte de natte circulaire où j'avais placé une petite table circulaire aussi genre un tabouret mais en natte de rafia. Je pris une chaise et je m'assis autour en posant ma nourriture sur cette table. Metisha vint cogner et je me levai pour lui ouvrir. •Elle: coucou ! Je ne lui ouvris pas entièrement la porte. Elle resta à l'extérieur. •Moi: bonsoir. •Elle: désolé de te déranger hein, mais pardon, j'ai besoin de deux boîtes de riz. Comme mon gars arrive tout à l'heure, il faut qu'il trouve la nourriture. Et je n'ai pas d'argent. J'ai voulu lui demander ce qu'elle f ait de son argent mais je me suis rappelé que ce n'était pas mon affaire. J'entrai et je mis deux boîtes de riz 'dans le bol qu'elle me tendit. Je partis le lui remettre. Elle s'en alla. Quelques minutes après, elle revint. •Euh pardon, vraiment désolé hein, j'ai besoin de l'ail et de l'oignon. Et du cube aussi avec un peu de sel. Même si tu mets petit comme ça, il n'ya pas de prob