Mariage avec un zillionnaire secret
L'héritière de génie brille après le divorce
Le Prince est une fille : Esclave captive d'un roi vicieux
Retour de l'héritière de la mafia
Elle a tout pris, même mon cœur
Les regrets de mon ex-mari
Reviens mon amour
Divorcée et mariée à un chef de guerre
Ex-mari, je ne t'aime plus
L'alpha tout-puissant reconquiert sa compagne
Lentement, Charlotte avança sa voiture dans la sente. Une perle de sueur coulait le long de sa tempe. Malgré la température plutôt fraîche, ses vêtements lui collaient au corps. Elle se surprit à frémir.
Il est vrai que le coin n’inspirait pas forcément confiance, mais en ce début de matinée, elle était sûre de ne pas faire une mauvaise rencontre.
Personne ! Toute petite, elle venait y lire des romans de gare sentimentaux ; de ceux qui finissent toujours bien. « L’eau de rose », elle n’aimait pas l’expression, le parfum non plus d’ailleurs ! Et que dire des roses sinon qu’elle les avait en horreur depuis ce jour où… ! (lointain souvenir, enfin bref, elle n’était pas là pour rêver).
Charlotte n’était pas une fille de la campagne mais ce petit matin dans les sous-bois, cette brume qui s’élevait à la caresse des premiers rayons lui donnaient la sensation d’être sur un petit nuage. Elle ouvrit sa vitre et passa la tête pour ne pas rouler dans l’ornière qui se présentait sur le côté. Surtout ne pas s’embourber sinon elle serait mal, pas besoin de ça, ni maintenant ni jamais.
Elle avançait doucement, mais d’une main ferme. Faire le moins de bruit possible et laisser la nature couvrir le ronronnement du moteur !
Ça tombait bien, l’éveil des oiseaux et peut-être quelques parades amoureuses offraient à souhait un joyeux tohu-bohu qui contrastait avec le silence régnant dans la voiture.
Elle était arrivée.
Les lieux avaient peu changé depuis ce jour de juin où elle était venue avec Grégory. Venue, le mot était faible. Elle l’avait attiré ici, traîné plutôt en lui faisant promettre de ne jamais révéler l’endroit.
En s’asseyant au pied d’un arbre, un bouleau, il sortit son canif, cadeau de Charlotte pour son anniversaire, et entreprit de graver un cœur avec leurs initiales.
— Sous ce chêne, je promets de t’aimer toujours ! murmura-t-il à Charlotte
— C’est pas un chêne, c’est un bouleau, mon petit père ! le reprit-elle avec une pointe d’ironie et un sourire taquin.
— Pas grave, je t’aime quand même ! répliqua-t-il !
Elle se blottit alors dans ses bras ! Elle se sentait bien. Mais ses 16 ans étaient demandeurs d’un peu plus et ce n’était pas pour rien qu’elle l’avait attiré ici. Le matin, sa toilette avait été un peu plus longue que d’habitude et sa main dans la baignoire avait approfondi une caresse sur un endroit qu’il la pressait de voir disparaître.
La petite fille qu’elle était hier n’était plus. Sa chair s’animait, un désir animal la tenaillait.