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-Ahhh ouiiiii, ohhh c'est trop bon !!! - Tu aimes ce que je te fais bébé ? -J'adore, tu es le meilleur!!! Il a poursuivi leur partie de jambe en l'air jusqu'à épuisement. Lorsque la femme fut satisfaite, elle s'est levée et a pris son chéquier pour déposer quelques chiffres dessus. -Tiens bébé, ceci est juste un avant goût. Si tu continues comme ça crois-moi je t'offrirai plus que ça ! Elle lui a tendu un chèque et quand il a vu le montant son coeur a vibré. "500 mil juste pour la baise?......putainnnnn à quoi bon travailler?" Se dit-il. Cet homme n'était nul autre que John Belek ! Il avait décidé de vivre sa vie d'une tout autre manière et comptait bien savourer chaque instant. Mais ce qu'il ignorait c'est que la vie lui réservait un traitement spécial. Vous voulez connaître son histoire ? Prenez place et sortez les mouchoirs car ça risque mouiller fort !!!

Chapitre 1 Là où tout a commencé

Je m'appelle John Belek, je fais 1m78 pour 80 kilos. Je suis sportif de nature et j'ai un physique plutôt flatteur. Du haut de mes 28 ans , j'ai pu ôter autant de strings qu'un homme volage mais ne vous méprenez pas. Je suis la cerise sur le gâteau, je ne les choisi pas au hasard et je ne me mélange pas partout.

Pour m'avoir il faut remplir certains critères et j'ai une certaine préférence pour les femmes qui rêvent de s'évader et de se libérer de leurs frustrations quotidiennes.

Tel un aimant j'attire les regards sans faire d'effort. Qu'est-ce-que j'ai de special? .........si je vous le dis maintenant vous n'aurez plus envie de connaître mon histoire. Alors prenez votre mal en patience et asseyez-vous confortablement.

*****

Tout a commencé à la mort de mes parents, étant fils unique j'ai dû rejoindre ma tante dans la région de l'Ouest Cameroun où elle vivait avec ses deux filles Huguette et Julie. Pour un enfant de la ville, la transition fut vraiment difficile. Entre les frustrations , le vide laissé par le décès de mes parents et ma nouvelle vie dans ce petit village nommé Bangangte.

Ma tante et mes cousines ont tout fait pour que je m'imprégne mais cela ne fut pas évident. Je me souviens encore comme si c'était hier mon arrivée dans sa petite maison située juste derrière le marché B en plein coeur du centre ville.

Elle avait ouvert la porte d'une pièce minuscule qui lui servait de magasin et m'a dit:

"Désormais tu dormiras ici, je sais que ce n'est pas très confortable mais tu t'y habitueras avec le temps."

Moi qui vivais dans une chambre spacieuse et carrelée, j'ai du me résoudre à ce nouvel environnement peu favorable.

Moi: Merci Tata.

Elle a souri et a appelé ses filles par la suite.

"Huguette, Julie venez saluer votre cousin John !!!"

Elles sont sorties de leur chambre et se sont approchées de nous. Huguette la plus âgée m'a tendu la main et m'a salué en souriant mais Julie par contre est restée en retrait. Elle était plus timide mais avec le temps elle est devenue ma complice. On avait pratiquement le même âge et c'est l'une des raisons qui ont fait en sorte qu'on soit proche.

Huguette : Assia pour tonton et tata !!!

Ça m'a touché et je l'ai remercié.

Ma tante m'a ensuite fait une petite visite de sa maison tout en m'expliquant le fonctionnement. Elle avait des règles bien strictes et pour ma survie je devais me soumettre sans broncher. À la fin, elle m'a remis un petit matelas et un drap.

"Tu pourras dormir dessus , ça sera plus confortable !!!"

Moi: Merci tata.

Elle s'est rendue à la cuisine par la suite et a préparé le repas. Quand cela fut prêt, elle nous a appelé pour qu'on vienne manger.

"Huguette, j'espère que vous vous êtes bien comportées chez la voisine en mon absence !"

Huguette: Oui maman, ne t'inquiètes pas !

"Bien, il faut toujours faire bonne impression peu importe où vous allez!!!"

Julie: Bonne impression ? Qu'est-ce que ça veut dire maman?

Moi: Que tu ne dois pas faire des bêtises chez les gens!

Tata a ri aux éclats quand elle m'a entendu parler.

"C'est à peu près ça les enfants, bon maintenant mangez . Lorsque vous aurez terminé, Huguette tu laves les assiettes et Julie tu l'aides à ranger. Pour ce soir John tu ne feras rien, le voyage n'a pas été facile. Il faut te reposer car demain sera une longue journée pour toi. Tu vas commencer l'école du village, je t'ai mis dans la même classe que Julie comme ça vous pourriez y aller ensemble. "

Moi: D'accord tata .

Elle a souri et s'est remise à manger par la suite. C'est ainsi que fut ma première nuit au village, loin de ma vie précédente et de mes amis.

.......

07 ans plutard.

Je venais de souffler sur ma quatorzième bougie et j'étais très heureux. Au fil du temps , je m'étais habitué à la vie du village. Huguette avait obtenu son diplôme de fin d'étude du secondaire et tata s'était battue pour l'envoyer étudier en ville. Après son départ, je suis resté avec Julie . Au départ ce n'était pas la grande joie mais au bout d'un certain moment, elle s'est mise à apprécier ma compagnie.

J'étais l'homme de la maison et tous les travaux difficiles étaient effectués par moi au grand plaisir de ma tante. Mais après un certain temps, j'ai constaté que les jeunes filles et les mamans du village aimaient bien me commissionner. En échange , elles me donnaient un peu de sous qui n'était pas mauvais car avec cet argent je pouvais aider ma tante et m'acheter des vêtements pas chers mais qui m'allaient comme un gant.

****

Un soir , je rentrais de l'école avec Julie quand nous fûmes accostés par l'une de nos aînées au lycée Edith.

"Hey John, comment tu vas?"

Elle était accompagnée de ses deux copines mais celles-ci sont restées en retrait pour nous espionner.

Moi: Salut !

Elle a souri et a regardé ma cousine d'un air étrange avant de poursuivre la conversation.

Edith: Je peux te parler seul à seul?

J'ai trouvé sa demande étonnante mais j'ai tout de même validé.

Moi: Julie tu peux t'avancer , j'arrive.

Julie : Hummmm

Elle n'appréciait pas Edith et n'a pas voulu partir, mais j'ai su la convaincre. Après son départ, Edith m'a regardé en souriant.

"Écoute John, ça fait quelques temps que je t'aperçois au Lycée et je te trouve très beau. Ça te dirait qu'on sorte ensemble ?"

J'ai été pris de court par sa demande et je n'ai pas réagi sur le coup. Voyant cela elle a fait signe à l'une de ses copines et celle-ci est venue avec un paquet .

Edith: Tiens, c'est un petit cadeau pour toi. Ne l'ouvre pas maintenant, attends d'arriver d'abord chez toi avant de le faire.

Moi: D'accord, merci bien.

J'ai pris son cadeau et juste après , elle m'a dit au-revoir et s'est éloignée avec ses copines. J'avais trouvé notre petit échange assez surprenant mais ce que j'ignorais c'est qu'elle venait sans s'en rendre compte de me faire entrer dans une nouvelle phase de ma vie.

À mon retour à la maison, Je me suis enfermé dans ma chambre et j'ai directement ouvert le paquet. Depuis la mort de mes parents s'était bien la première fois que je recevais un cadeau. Quand je l'ai détaché complètement, j'ai vu qu'il s'agissait d'un portable.

Fou de joie, je me suis exclamé:

"Wowww, c'est génialissime !!!"

À côté, il y'avait une puce et son numéro qu'elle avait inscrit sur un bout de papier. Sans perdre le temps, j'ai inséré la puce dans le téléphone et je me suis mis à le manipuler. C'était un Tecno pop 7 qui pouvait coûter dans les 55 mil environ.

"Où a t'elle pris tout cet argent ?!" Me suis-je demandé.

J'ai vérifié par la suite le solde et je me suis rendu compte qu'elle m'avait mis le crédit de communication d'une hauteur de 4 mil francs. Directement mon cerveau s'est mis à faire des calculs, j'étais bleuffé par tant de générosité venant d'une inconnue. Pendant que je me familiarisais avec mon nouveau joujou, ma cousine Julie est entrée et m'a surpris. J'ai essayé de cacher le téléphone mais elle l'avait déjà vu et l'a arraché entre mes mains.

"Ça sort d'où ?"

Moi : C'est un cadeau...

"De cette fille je suppose.....écoute sans te faire peur c'est mieux de le lui rendre. Son père est commissaire et s'il découvre que tu as un contact avec sa fille ,il va te faire la peau."

Moi: Hummm, qu'est-ce que tu racontes ? Lui rendre le portable ? Tu rêves ou quoi??? Jamais de la vie, je n'ai rien demandé et c'est venu me trouver .

Julie: Okay, fais comme tu veux mais je t'aurais prévenu. Si maman découvre ça ,elle ne va pas aimer tu le sais au moins j'espère !?

Moi: Je lui dirais que je l'ai acheté avec mes économies !!!

Julie : Hmmm, à ce que je vois tu as déjà tout prévu. Je vais te laisser dans ce cas, sois très prudent et si on t'attrape ne me mêle pas à ça !

J'ai souri...

Ma cousine était toujours ainsi, une grosse peureuse. Moi par contre j'étais intrépide, tout ça ne me faisait pas peur. Après qu'elle soit partie, j'ai enregistré le numéro d'Édith et je lui ai envoyé un message. La seconde d'après, elle m'a répondu et c'est ainsi qu'on s'est mis à échanger . C'était plutôt agréable et malgré nos différences d'âge , j'ai aimé son ouverture d'esprit.

Plutard dans la soirée quand ma tante est rentrée, j'ai du bien ranger le portable et j'ai vaqué à mes occupations avant de rejoindre ma chambre deux heures après. J'étais fatigué mais la joie qui inondait mon coeur était indescriptible.

*****

Une semaine plutard,

C'était le jour du marché, comme d'habitude j'ai accompagné ma tante faire les achats pour la maison et quand nous sommes rentrés, je suis allé au champ pour couper les feuilles qui allaient nous servir à faire le koki. En cours de chemin, je suis tombé sur l'amie de ma tante une maman plutôt gentille.

Ma' Géné: John mon garçon comment tu vas?

Moi: Je vais bien maman et toi?

Ma' Géné: Très bien mon fils.

Moi: D'accord, bonne journée.

Je m'apprêtais à poursuivre ma route quand elle m'a interpellé.

"Mon fils, j'ai failli oublier : Peux-tu passer me donner un coup de main tout à l'heure ? Mon bois est fini et c'est vraiment compliqué pour moi avec mon mal de dos."

Moi: Pas de soucis maman.

Elle a souri et juste après je suis parti. Ma' Géné était veuve, elle avait perdu son mari très tôt mais ne s'était plus jamais remariée. Le fait de vivre seule n'était pas facile pour elle c'est pourquoi avec le temps , elle s'était liée d'amitié avec ma tante. Je la trouvais plutôt gentille et je n'avais jamais vraiment eu quelque chose à lui reprocher.

Une demi plutard, j'étais de retour à la maison. J'ai déposé les feuilles dans la cuisine et juste après je suis allé chez Ma' Gé. Je l'ai trouvé assise à l'extérieur entrain d'écraser ses arachides.

Moi: Je suis là !!!

Elle s'est redressée quand elle m'a vu et a souri.

Ma' Gé : Mon fils c'est toi?!!! Viens je te montre ce qu'il y'a à faire.

Elle s'est levée et je l'ai suivi derrière sa case. Il y'avait effectivement du bois et une hache.

Ma' Gé : Voici le bois déjà sec, coupe le s'il-te-plait en petits morceaux.

Moi: Je vais le faire maintenant, quand j'aurai fini je te le dirais.

Ma' Gé : D'accord, du courage.

Elle est retournée dans ses fourneaux et de mon côté, j'ai directement commencé à couper le bois. Il y'avait une grande quantité et ça m'a pris plus d'une heure pour le faire. Lorsque j'ai finalement terminé, je suis allé lui faire savoir cela.

Elle venait de sortir sa marmite du feu et m'a proposé à manger mais comme je n'avais pas pour habitude de manger dehors , j'ai refusé poliment.

Ma' Gé : Pas grave , une prochaine fois je ferai ton plat préféré.

Moi: Wahhhhh mater, tu es trop gentille !!!

Elle a souri face à ce compliment et s'est rendue à l'intérieur. Je me suis dit qu'elle allait chercher ma paie et j'ai attendu patiemment. Au bout de quelques minutes, ne la voyant pas arriver je suis entré pour la chercher.

Moi: Ma' Gé ?! Tout va bien?

Elle a répondu faiblement et ça m'a inquiété.

Moi: Où te trouves-tu ?

Ma' Gé : Je suis dans ma chambre mon enfant, tu peux venir m'aider ?

Moi: D'accord !

Je me suis dirigé vers sa chambre sans arrière pensée car je la voyais comme ma mère mais dès que j'ai franchi la porte, elle a bondi sur moi et a essayé de m'embrasser. J'ai paniqué et sur le coup , je l'ai poussé violemment si bien qu'elle a atterri sur son lit en bambou et s'est mise à crier .

Ma' Gé : Woyyeeee, mon dos. Je suis finieeeeee !!!! Mon dosss ehhhhh !!!

Moi: Je suis désolé mater !

Après avoir dit cela, je suis sorti de sa maison en courant. Je ne savais pas où j'allais exactement mais je voulais juste fuir loin , mais alors très loin de là. Pendant que je m'échappais , la scène qui venait de se dérouler sous mes yeux ne cessait de défiler dans mon esprit. Très vite le dégoût m'a pris et je me suis arrêté dans les champs pour vomir.

Continuer

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