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ROSA : LĂ©o je vais devoir laisser ChloĂ© entre tes mains. (Toussant) je sais que tu es un bon pĂšre. LEO : Non mon amour ne dit pas ça. Tout ira bien. Tu vas t'en sortir je te le promets (pleurant et tenant la main de Rosa) ROSA : Nous savons que c'est impossible LĂ©o. Rien ne peut aller sinon la mort. LEO : Non et non. ChĂ©rie ensemble, toi et moi et ChloĂ© et d'autres enfants que nous aurons nous allons vivre longtemps et mourir vraiment vieux s'il te plait tiens le coup mon amour tout ira mieux s'il te plait. Rosa continua de tousser. CouchĂ© sur ce lit depuis des mois elle souffrait d'un cancer qui grandissait de jour en jour. Ils Ă©taient mariĂ© depuis 9 ans et sa maladie avait commencĂ© il y'a 3 ans mais faute de moyen elle agonisait chaque jour. LĂ©o n'avait jamais trouvĂ© une femme aussi parfaite que cette Rosa, mais malheureusement le destin ne les voyait pas continuer ensemble. Elle n'avait que 28 ans et lui 30 ans. Il se battait pour se nourrir avec sa petite famille. ROSA : (suffoquant) LĂ©o c'est trop cette souffrance. LĂ©o cette souffrance doit prendre fin. Je prĂ©fĂšre mourir que de continuer Ă  agoniser. Je ne sens plus mes jambes je ne peux plus me lever. Chaque jour c'est toi qui qui me lave, me nettoie de mes dĂ©chets, me nourrit. La petite ChloĂ© se bat Ă  9 ans Ă  prĂ©parer. Vous souffrez tellement pour moi. Je veux vous laisser en paix LEO : Non chĂ©rie. Regarde-moi tout ira trĂšs bien. Je te promets LĂ©o est sorti de la chambre, il s'est mis Ă  pleurer Ă  chaude larme. Sa fille ChloĂ© qui Ă©tait Ă  aller Ă  la source puiser s'est joint Ă  son papa pour pleurer CHLOE : Papa c'est quoi ? Tu pleures chaque jour. Maman va guĂ©rir papa. Dieu va faire elle va guĂ©rir. Ne pleures plus papa. LEO : Ma fille ce n'est pas facile comme tu penses mais je ferai l'effort de ne plus pleurer. Il prit sa fille dans ses bras. On vint frapper Ă  la porte. ChloĂ© est sortie regarder qui frappait. C'Ă©tait Ali. Un enfant du quartier CHLOE : Ami tu veux quoi ? ALI : maman m'a envoyĂ© demander s'il y'a encore le plantain. CHLOE : Oui LĂ©o est sorti pour savoir ce qui se passait LEO : Qu'est-ce qu'il veut ? CHLOE : Le plantain. LEO : MĂ»re ou non mĂ»re ? ALI : Non mĂ»re. Elle veut un rĂ©gime. Elle m'a donnĂ© 800f LEO : Non le seul rĂ©gime qui reste coĂ»te 1500f ALI : Ok je pars. Bye Il s'est retournĂ© et LĂ©o a rĂ©flĂ©chi puis a rappelĂ© le petit Ali. ChloĂ© un peu Ă©tonnĂ©e demanda Ă  son pĂšre pourquoi il l'appelle Ă  nouveau LEO : ma puce si on le laisse partir rien ne garantit qu'il revienne. Souffrons et acceptons cet argent. Ça peut nous aider Ă  acheter au moins un mĂ©dicament Ă  ta mĂšre. Je vais aller porter le rĂ©gime lĂ  et lui donner. Toi tu vas voir si ta mĂšre a besoin d'eau. CHLOE : ok papa LĂ©o est parti au magasin et ChloĂ© dans la chambre de sa mĂšre. Étant au magasin il a suivi ChloĂ© appelĂ© sa mĂšre Ă  plusieurs reprises en pleurant. Il est sorti en vitesse vers la chambre. Rosa ne bougeait plus. Elle venait de casser sa pipe.

Chapitre 1 1

« Seigneur pourquoi tant de souffrance ? Pourquoi me dĂ©tester. Tu viens de me prendre la femme la plus chĂšre au monde. Celle que j'aimais de tout mon ĂȘtre. Comment vais-je Ă©lever cette enfant sans ma femme ? Sans sa mĂšre ? Elle est encore toute petite » c'Ă©tait ainsi que LĂ©o parlait chaque jour en pleurant depuis la mort de sa femme Rosa.

La famille de Rosa Ă©tait venue pour l'enterrement et la mĂšre de rosa ne cessait d'accuser LĂ©o son mari de meurtrier.

MERE DE ROSA : C'est Ă  cause de toi qu'elle est morte. Sorcier. Je lui avais dit de ne pas Ă©pouser un pauvre de ton espĂšce. VoilĂ  elle est morte tu es fiĂšre de toi ?

LEO : Mais que dis-tu ? Pourquoi devrais-je tuer ma femme ? Ma propre femme ? La mÚre de Chloé notre fille ?

MERE DE ROSA : Qu'est-ce que tu veux que je réponde ? Tu l'as tué. Ma fille est malade et agonise sur le lit, tu ne peux pas l'amener à l'hÎpital ?

LEO : Qu'est-ce que tu racontes ? C'était ma femme et c'était aussi ta fille ! N'oublie pas que tu l'avais chassé et renié. Je me suis battu au moins à la tenir pendant 11 Ans.

Ils se chamaillaient lorsque le pĂšre de Rosa est venu mettre fin aux disputes

PERE DE SANDRA : vous vous disputez pourquoi ? Ma fille est morte et elle ne reviendra plus jamais. Alors arrĂȘtez ces discussions et laissez l'Ăąme de ma fille reposer en paix. Mais dis donc !

Cela a durĂ© quelques jours et la belle famille est partie. LĂ©o restait inconsolable dormant sur le mĂȘme lit oĂč sa femme Ă©tait morte. Son ami et voisin Luc passait constamment le voir et passer du temps avec lui

LUC : FrÚre je sais que c'est dur pour toi mais petit à petit ça ira. C'est ça la vie. Il y'a des moments de joie et les moments de tristesse. Il y'a les moments de rire et les moments de pleurs. Mais ne laisse pas cela t'affecter entiÚrement. Tout ira bien je te promets.

LEO : Gars comment veux-tu que je sois ? Je ne peux pas faire autrement que de pleurer cette femme. Et le plus énervant, sa mÚre m'accuse de l'avoir tué

LUC : Comment ça ? Elle ne savait pas que sa fille avait le cancer ?

LEO : sa mÚre est une femme trÚs bizarre. Elle n'était pas d'accord que je l'épouse car pour elle, sa fille devait épouser un homme riche. Qu'elle n'était pas née pour perpétrer la pauvreté dans sa famille. Au début quand elle disait ça j'ai accepté mais sa fille a catégoriquement refusé. L'amour qui nous liait était vraiment fort. TrÚs fort qu'elle a quitté pour venir vivre avec moi. Depuis je me dis que ce cancer est le résultat de notre désobéissance. Parfois je me dis que c'est à cause de moi qu'elle est morte. Luc (coulant les larmes), je t'assure que c'est vraiment dur pour moi.

LUC : Je te comprends mon pote. Je te comprends. Déverse cet amour dorénavant sur cette petite Chloé. Elle est une petite fille que j'aime beaucoup. En dehors de son intelligence elle est trÚs jolie et ressemble vraiment à sa mÚre. Donne-lui une double affection. Celle de ta femme et celle de ta fille

LEO : Merci djo. J'aurai du mal à me remettre mais je sais que ça ira.

LUC : Le village si est vraiment limité. Je pense qu'il me faut aller en ville chercher du travail

LEO : C'est une bonne idée. Mais il faut avoir quelqu'un en ville chez qui tu vas loger pendant que tu chercheras le travail.

LUC : oui j'ai un ami en ville. Il s'appelle Isaac. Quand je vais rentrer je vais l'appeler pour lui dire que je vais venir.

LEO : cool bonne idée. Puisse le seigneur te donner un bon travail pour ne pas faire face à ma situation plus tard. Moi je ne peux pas aller en ville. Si j'étais seul je pouvais aussi y aller. Mais je suis le pÚre et la mÚre de Chloé maintenant tu vois un peu (souriant)

LĂ©o et Luc ont continuĂ© la conversation pendant que la petite ChloĂ© jouait avec ses amies dans la cour. Elle Ă©tait si mignonne que son pĂšre ne s'empĂȘchait de la regarder en souriant.

Les jours passaient et Luc est venu dire au revoir Ă  son ami. LĂ©o n'avait plus qu'une personne dans sa vie. Sa petite prunelle. LĂ©o vivait dans un village vraiment sous dĂ©veloppĂ© oĂč les travaux du champ Ă©taient la seule activitĂ©. Il avait une grande bananerai et ne vivait que de cela avec quelques cultures aussi qu'il faisait. Dans son quartier la plus part des gens le surnommait « le vendeur de plantain ». Il ravitaillait le village avec le plantain quand nĂ©cessaire. La vie devenait de plus en plus difficile pour lui sans la prĂ©sence de sa femme. Il devait jouer double rĂŽle ce qui n'Ă©tait pas facile. Mais il le faisait quand mĂȘme.

Trois années venaient de s'écouler. Sa fille grandissait en toute beauté et dans la sagesse divine. Quand elle rentrait du lycée, elle allait vendre la banane mûre au marché tandis que Léo allait au champ en journée et le soir il rentrait avec les régimes de banane et/ou les plantains qu'il vendait à son passage au retour. C'est en faisant ainsi qu'il parvenait à payer l'école de sa fille, se nourrir et gérer certaines choses de la maison. Un soir alors qu'il était dans la chambre avec sa fille, elle lui a dit

CHLOE : Papa je dis hein ?

LEO : Oui ma chérie

CHLOE : Pourquoi tu ne te mari plus ?

LEO : Euh ChloĂ© qu'est-ce que tu dis comme ça ? Tu sors d'oĂč avec cette pensĂ©e ?

CHLOE : je dis seulement. Mama est morte et c'est toi qui fais tout. Tu prépares, tu laves les habits, tu vas au champ... voilà pourquoi je demandais

LEO : Je te comprends. Bien tu dois savoir qu'épouser une femme n'est pas une chose facile. En plus depuis le décÚs de ta mÚre je n'ai plus eu cette pensée de chercher une autre femme. (La prenant dans ses bras). Ma fille tu ressembles tellement à ta mÚre que quand je suis avec toi j'ai l'impression qu'elle est là et sourit avec nous. J'ai aimé ta mÚre plus que tout. Et j'ai peur de la trahir si je me remets avec une autre femme. Tu comprends un peu ?

CHLOE : Je comprends papa. Donc nous allons seulement rester nous deux comme ça jusqu'à grandir ?

LEO : l'avenir nous dira. S'il faut que tu aies une belle-mĂšre Dieu l'enverra. Pour l'instant tu dois Ă©tudier. Je veux que demain tu sois une grande femme. Ta mĂšre et moi nous n'avons pas eu la chance d'ĂȘtre des grands mais toi tu dois non seulement rĂ©aliser nos rĂȘves mais tu dois aussi rĂ©aliser les tiens. Tu dois ĂȘtre une grande dame. Je t'aime ChloĂ©

CHLOE : Moi aussi papa.

LEO : Bon tu dois Ă©tudier maintenant. Demain est un autre jour. J'ai un gros travail demain et une grande livraison de plantain pour une dote au village.

CHLOE : donc l'argent va entrer. (Faisant un clin d'Ɠil)

LEO : (riant) ma fille j'espĂšre bien. Mais ce sera combien mĂȘme ? Ça risque ne pas dormir. Demain c'est aussi le jour du marchĂ© donc il faut que je t'achĂšte de nouvelle paire de chaussure. Bon je dois me reposer. Tu finis d'Ă©tudier tu Ă©teins tu dors. Ne dors pas trop tard

Léo se coucha et le sommeil l'emporta. Chloé a fini son devoir et elle s'est endormi auprÚs de son papa.

Le lendemain comme d'habitude, Leo est allĂ© au champ puis au retour il a coupĂ© une dizaine de plantain pour la livraison au village. Il a parcouru une distance de plus de 4km avec ces plantains avant d'arriver dans la concession oĂč devait se faire la livraison. Lorsqu'il est arrivĂ© il a trouvĂ© une petite fille dehors qu'il envoya appeler sa mĂšre. Elle s'appelait Lisa

LEO : Eh la mĂšre je suis venu avec les plantains lĂ .

LISA : Olala... je voulais envoyer l'enfant le matin pour te dire que tu laisses j'ai encore oublié.

Léo qui était fatigué et essoufflé s'est assis sur un bion et a enlevé sa casquette. Il respirait comme un athlÚte qui venait de faire un parcours de 100 mÚtre. Contrarié suite à ce que venait de dire Lisa il n'a pas caché cette colÚre

LEO : comment je peux parcourir une distance pareille pour que tu me dises qu'il fallait laisser. Voilà 12 plantains mûrs que j'ai pris la peine de sélectionner pour vous et j'arrive et tu me dis qu'il fallait laisser. Je vais boire ça ?

LISA : Mais j'ai oublié de prévenir. En plus tu peux vendre aux autres

LEO : le jour du marchĂ© c'est dans 6 jours et ces plantains sont dĂ©jĂ  mĂ»rs. Ça ne peut plus faire plus de 3 jours Ă  la maison. Comment un programme peut changer et vous ne m'informez pas ? C'est Ă  20h hier que tu es venue chez moi me mettre la pression pour ça. Je n'ai jamais poussĂ© plus de 8 rĂ©gimes seul. VoilĂ  12 tu peux imaginer les efforts que j'ai fourni ?

LISA : Et tu me parles fort ? C'est quoi ? Si j'ai oubliĂ© alors j'ai oubliĂ© c'est tout. En plus mĂȘme tes plantains lĂ  sont mĂȘme petits et maigres. Pardon ne viens pas crier devant ma maison.

Elle rentra Ă  l'intĂ©rieur de la maison. LĂ©o a secouĂ© la tĂȘte puis a poussĂ© ses plantains jusqu'Ă  chez lui.

CHLOE : Papa tu n'as pas vendu ?

LEO : Laisse ma fille. Je suis arrivé elle m'a dit de laisser.

CHLOE : La mĂšre de Franck lĂ  m'Ă©nerve mĂȘme jusqu'Ă . Elle fait souvent comme une blanche alors qu'elle est toujours ici au village avec nous. Une voleuse comme ça

LEO : Non calme toi chérie. Un jour tous ces efforts que nous fournissons, Dieu nous récompensera.

CHLOE : Je partais comme ça vendre la banane.

LEO : Ok bon marché chérie et sois prudente. Je vais mettre ces plantains au magasin et me laver. Le soir je vais aller livrer 2 à la mÚre De Roger. Que le Seigneur te garde

ChloĂ© s'est retournĂ© plateau sur la tĂȘte elle est partie au marchĂ©. Aux environs de 17h, Yves un garçon du quartier est venu chez LĂ©o en toute vitesse

YVES : LĂ©o LĂ©o tu es oĂč ? (transpirant)

LĂ©o est sorti de la chambre surpris et se demandant ce qui se passait

LEO : Yves ? Bonsoir. C'est quoi pourquoi tu respires si fort ? Pourquoi tu transpires ? Il y'a quoi ?

YVES : (se retournant pour partir) Pardon vient vite c'est Chloé

LEO : (ouvrant les yeux) Chloé ? Qu'est-ce qu'il y'a avec Chloé il y'a quoi ? (fermant la porte)

YVES : Fais vite. Elle est Ă  l'hĂŽpital. Je ne sais mĂȘme pas si elle va survivre

LEO : Non ! Ne dis pas ça. Elle va vivre. Chloé va vivre. Chloé ne peut pas me quitter. Jamais (courant vers l'hÎpital)

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