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Le Monde des Esprits

Le Monde des Esprits

M2E WRITING

5.0
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Chapitres

Baya, un petit village situĂ© Ă  l'Est du Cameroun. Nous sommes un lundi matin, Josias, apprentis mĂ©canicien, n'est pas venu au travail. Lorsque son patron est interrogĂ©, il rĂ©pond : sa mĂšre a dit qu'ils ont sacrifice aujourd'hui. Ohhh, sacrifice !! Oui, Josias va assister aux sacrifices qui sont d'ailleurs organisĂ©s rĂ©guliĂšrement par ses parents pour demander aux ancĂȘtres de les protĂ©ger. Bonne nouvelle n'est-ce pas ? Sauf que cette fois, celui qui est appelĂ© Ă  faire le sacrifice, a invoquĂ© dans la vie de Josias un autre esprit. Il a initiĂ© le petit garçon Ă  une autre vie qu'il n'avait pas connu jusqu'Ă  prĂ©sent.

Chapitre 1 1

_ toc toc

_ oui, qui est lĂ  ?

_ c'est moi maman, c'est Maëva

La dame sortit retrouver son visiteur.

_ bonjour ma fille, comment tu vas ?

_ je vais bien maman

_ ok... Qu'est-ce que ta mĂšre a dit ?

_ maman m'a envoyĂ© te dire de ne pas oublier sa fĂȘte demain matin

_ ah oui, c'est encore oĂč lĂ  ?

_ au carrefour "sans détour"

_ d'accord, dis lui que je vais ĂȘtre lĂ 

_ d'accord. Bonne journée maman

_ bonne journée ma belle

Maëva répartit en sautillant.

Au fait, de son nom complet Maëva FEUDJIO, Maëva est une petite fille d'environ 12 ans. Elle est élÚve en classe de 5e. TroisiÚme née d'une famille de 3, sa mÚre l'a envoyé ce matin rappeler à maman Agathe, sa meilleure amie, la cérémonie qu'elle organise le lendemain.

En effet, ça fait bientĂŽt 6 mois que la famille FEUDJIO prĂ©pare un Ă©vĂšnement qui sera trĂšs grand: le sacrifice. C'est une cĂ©rĂ©monie avec laquelle on ne blague pas en peuple camerounais, et Bamileke en particulier. C'est une cĂ©rĂ©monie au cours de laquelle, le prĂȘtre officiant qui peut ĂȘtre un marabout ou un Nkam-SĂź comme on les appelle, entre en contact avec les ancĂȘtres, et leur prĂ©sente les dolĂ©ances de la famille. Si la famille FEUDJIO a dĂ©cidĂ© de le faire maintenant, c'est parce que Josias, leur premier enfant, est sur le point d'aller Ă  Douala, oĂč il va devenir apprentis menuisier. Au village il apprend la menuiserie depuis bientĂŽt un an, et ses parents ont voulu qu'il aille se perfectionner en ville.

Titulaire d'un CAP en bois, Josias est ĂągĂ© de 17 ans. AprĂšs son diplĂŽme, il n'a pas voulu continuer les Ă©tudes. Ne pouvant pas le laisser vagabonder au quartier, son pĂšre l'a envoyĂ© travailler avec l'un de ses amis. C'est un mĂ©tier que Josias aime beaucoup, il s'y donne avec coeur joie. Comme demain est le jour oĂč il va assister Ă  une cĂ©rĂ©monie de sacrifice pour la premiĂšre fois, du moins depuis qu'il est conscient, il se donne Ă  coeur joie.

MaĂ«va est arrivĂ©e Ă  la maison, oĂč la famille Ă©tait en plein dans les prĂ©paratifs.

_ tu l'as vu? Demanda sa mĂšre

_ oui maman, elle a dit qu'elle sera lĂ  le matin

_ d'accord...vas aider ton frĂšre Ă  ramasser le bois que ton pĂšre a fendu dans la cours lĂ 

Maëva alla retrouver son grand frÚre à l'extérieur, pendant que papa Thomas, son pÚre, venait s'assoir à cÎté de sa femme.

_ mince, je ne pouvais pas imaginer que ça allait ĂȘtre une si grande cĂ©rĂ©monie hein, yeuchhhh, il n'y a pas de petite fĂȘte, lui dit-il

_ je te dis. C'est plus que ce que je pensais

_ il ne faut pas seulement qu'on dépense comme ça et il part à Douala s'amuser et oublier sa famille hein, hummmm

_ tu connais bien ton fils pour savoir qu'il ne peut pas faire ce genre de choses. Tu vois bien comment il aime ses frĂšres et nous... espĂ©rons seulement que les ancĂȘtres vont accepter notre sacrifice et prendre soin de lui

_ je sais qu'ils vont accepter, mon fils est un gentil garçon, donc

_ en tout cas

Maëva et son frÚre avaient fini de ramasser le bois. Elle vint retrouver sa mÚre à la cuisine, pendant que papa Thomas allait se coucher pour se reposer aprÚs avoir beaucoup travaillé. Il profita pour passer un coup de fil à son ami, qui a dû se rendre d'urgence à Yaoundé voir son fils dont la femme venait d'accoucher. AprÚs avoir discuté un peu, il déposa le téléphone et se coucha.

Maman Marie continua les prĂ©paratifs avec ses enfants. Lorsque tout fut prĂȘt, ils rangĂšrent les choses dans la grande cuisine, et rentrĂšrent Ă  l'intĂ©rieur se coucher aussi, pour attendre le lendemain.

TrĂšs tĂŽt le matin, papa Thomas se rĂ©veilla en premier, et rĂ©veilla sa femme. La cĂ©rĂ©monie devait avoir lieu Ă  10h, donc il fallait que tout soit en ordre avant l'arrivĂ©e du prĂȘtre officiant. Comme MaĂ«va l'a dit Ă  la copine de sa mĂšre, la cĂ©rĂ©monie allait se dĂ©rouler au petit carrefour qui est Ă  environ 1km de leur maison. Il fallait donc y ĂȘtre Ă  temps, question d'inviter les voisins du lieu. Maman Marie trĂšs rapidement organisa ses enfants. Les paquets avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© faits la veille, il fallait donc juste les transporter pour le lieu de fĂȘte.

Pendant qu'ils rassemblaient les effets dans la cour, maman Agathe arriva

_ eh, bonjour les enfants

_ bonjour maman, rĂ©pondirent les enfants en chƓur

_ tout est prĂȘt ?

_ oui

Comme maman Agathe discutait avec les enfants, maman Marie est sortie

_ ah, tu es déjà là?

_ je viens juste d'arriver

_ d'accord... On peut y aller alors

_ ok

Papa Thomas Ă©tait dĂ©jĂ  devant avec une damejeane de vin blanc, qu'il s'Ă©tait fait livrer trĂšs tĂŽt le matin. Les enfants se chargĂšrent de tout ce qui avait Ă©tĂ© apprĂȘtĂ©, et partirent Ă  la suite de leur pĂšre. Maman Marie portĂąt le panier dans lequel se trouvait le coq qui allait ĂȘtre utilisĂ© pour la cĂ©rĂ©monie, et maman Agathe transporta le bidon d'huile rouge.

Le lieu de la cĂ©rĂ©monie n'Ă©tait pas trĂšs Ă©loignĂ©e de la maison. Ils sont donc arrivĂ©s en une vingtaine de minutes. Papa Thomas Ă©tait dĂ©jĂ  arrivĂ© depuis un instant, et discutait avec celui qui allait faire office d'agent de liaison avec les ancĂȘtres de la famille. Lorsque tout le monde se fut installĂ©, le prĂȘtre prit la parole, et parla dans une langue que seul les habitants du village, ou du moins ceux qui y ont vĂ©cu longtemps pourraient comprendre. Il invita ensuite la famille Ă  se rapprocher de lui. Aux alentours, on pouvait voir plusieurs spectateurs qui s'Ă©taient arrĂȘtĂ©s pour voir ce qui se passait. Bien qu'ils le sachent, ce n'est pas tous les jours que des sacrifices avaient lieu ici.

Papa Thomas et sa famille s'approcha du Nkam-Sß, qui toucha chacun à tour de rÎle, en prononçant des incantations. Ensuite, il prit le coq qu'ils avaient apporté et l'égorgea. Il rependit une partie du sang par terre en faisant des cercles. L'autre partie, il recueillit dans un canaris, et à l'aide de son doigt, il en mit quelques gouttes sur le front de chacun. AprÚs cela, il prit du sel et en versa tout autour d'eux, sous forme de cercle toujours en prononçant des incantations. Lorsqu'il eut fini tout ce qu'il avait à faire, il prit la nourriture que la famille avait apporté, et distribua à tous ceux qui étaient présents.

La cérémonie se déroulera dans de bonnes conditions.

_ les ancĂȘtres ont acceptĂ© ton sacrifice Thomas, dit le Nkam-SĂź Ă  la fin, tu as de la chance

_ vraiment ? Merci beaucoup

_ oui, vous ĂȘtes tous blindĂ©s.... Et toi mon petit Josias, je t'ai confiĂ© en particulier Ă  ton arriĂšre grand-pĂšre, il va exceptionnellement veillĂ© sur toi.

_ ok, merci

_ tu devrais avoir fait ça depuis Thomas

_ laisse, c'est ma grande sƓur avec ses histoires d'Ă©glise lĂ  qui me dĂ©courage depuis. Elle me dit que c'est mauvais, pourtant c'est toujours elle qui demande d'honorer ses parents

_ akah, il faut les laisser comme ça. C'est une tradition qui existe depuis longtemps...bref, c'est bien comme tu l'as fait. Si tu l'avais fait depuis, tu aurais pu éviter ce qui est arrivé là. Tu vas voir que ton fils sera protégé, les opportunités vont se présenter à lui .

_ c'est ce que je souhaite...tu sais qu'il part en ville bientĂŽt, continuer sa formation, il fallait qu'on le fasse pour que les ancĂȘtres veillent sur lui.

_ et tu as bien réfléchi...bon, on a fini, vous pouvez y aller

_ d'accord.

Papa Thomas retourna à la maison avec sa famille, satisfait du déroulement de la cérémonie. Ce qu'il ignorait, c'est qu'il venait de conclure une alliance qui allait le faire souffrir.

Ce sont les coups rĂ©pĂ©tĂ©s Ă  la porte qui ont signalĂ© Ă  Josias que le jour s'Ă©tait levĂ©. C'est sa sƓur qui venait le rĂ©veiller. Josias se leva et s'Ă©tira. En une fraction de seconde, Josias revit ce qu'il avait vĂ©cu dans la nuit. Le goĂ»t accre lui revint encore Ă  la bouche. Josias se rendit Ă  la douche oĂč il brossa Ă©nergĂ©tiquement sa langue dans l'espoir de faire disparaitre ce goĂ»t, mais c'Ă©tait peine perdue. AprĂšs sa toilette, il revint trouver ses parents dehors, dĂ©jĂ  prĂȘts pour le champ

_ tu ne voulais plus te réveiller ? Demanda sa mÚre

_ ...

_ bon, on part au champ. Ta nourriture est dans la marmite, ne viens pas en retard au travail, il ne faut pas que ton patron bavarde alors que tu pars bientĂŽt

_ ok

Maman Marie et Maëva s'engagÚrent sur la route du champ, suivi par papa Thomas qui devait encore finir de limer sa machette.

_ dis Ă  ton patron que je vais passer le voir demain, ou lundi

_ d'accord papa

Papa Thomas alla rejoindre son Ă©pouse et sa fille.

Josias se rendit Ă  la cuisine oĂč il trouva sa nourriture que sa mĂšre avait laissĂ©. Il s'assit et mangea lentement, en pensant Ă  ce rĂȘve qu'il avait fait la nuit. AprĂšs avoir mangĂ©, il alla se changer pour mettre son habit de travail, et sortit aprĂšs avoir fermĂ© la porte et laissĂ© la clĂ© lĂ  oĂč ils ont l'habitude de laisser, et se rendit au travail.

Comme convenu, le papa de Josias arriva à leur attelier le lendemain en journée, afin de discuter avec son patron.

_ Tu sais que Josias a déjà fait plus d'un an ici, on a jugé bon qu'il aille se perfectionner à Douala

_ je comprends pĂšre, ce n'est pas un problĂšme.

_ d'accord, merci. Mais ne te dérange pas pour l'argent de ce mois, il va t'apporter ça avant de partir

_ ah, ok. Merci, répondit le jeune homme en souriant.

Quelques échanges encore et papa Thomas prit congé du patron et alla continuer à vaquer à ses autres occupations.

Deux semaines plus tard, Josias Ă©tait prĂȘt pour quitter son petit village. C'est demain mardi qu'il va partir. DĂ©jĂ  la veille, son pĂšre a tenu sa promesse en envoyant Ă  son patron les frais pour sa formation de ce mois. Sa mĂšre avait dĂ©jĂ  presque tout apprĂȘtĂ©, surtout les denrĂ©es alimentaires que Josias devait transporter pour remettre Ă  la famille qui allait l'accueillir Ă  Douala, un sac bien chargĂ©

_ Marie, pardon ne fais pas ce qu'on va aller en route me trimbaler l'enfant Ă  cause d'un sac, c'est trĂšs gros

_ oui, mais il le faut. Tu sais comment les gens ont souvent faim Ă  Douala, il ne faut pas qu'il manque de travailler parce qu'il n'y a pas de quoi manger.

_ Henri n'est pas un mendiant, il va s'occuper de lui

_ c'est vrai, mais il faut qu'il sache que ses parents ne l'ont pas seulement jeté. On va lui envoyer ça réguliÚrement

_ mĂȘme si on passe tout la journĂ©e ici, je sais que je ne peux pas te faire changer d'avis, vas-y, charge le sac

Papa Thomas connaissait sa femme, elle aimait faire les choses bien. AprĂšs avoir tout rangĂ© dans le sac et ficeler, elle le fit porter Ă  la cuisine. Ensuite, elle apprĂȘta ce qui devait servir de casse-croĂ»te Ă  Josias pendant le voyage, pour Ă©viter les dĂ©penses. Elle fit des frites de plantain mĂ»r qu'elle emballa soigneusement. Tout ce travail occupa maman Marie toute la journĂ©e. Heureusement que MaĂ«va Ă©tait lĂ  pour lui donner un coup de main. Josias Ă©tait lĂ  au dĂ©but, mais Ă  un moment son pĂšre l'a appelĂ© pour discuter sĂ©rieusement avec lui.

_ tu sais que tu es le seul garçon dans cette maison, c'est toi qui doit ĂȘtre le leader. Comme tu pars lĂ , je ne veux pas que Henri me dise que tu as changĂ© stp. Reste l'enfant soumis et obĂ©issant que tu as toujours Ă©tĂ©, respecte le, aisin que sa femme et ses enfants, apprends ton travail et finis tu pars. J'espĂšre que tu me comprends

_ oui papa

_ je compte sur toi Josias, ne me déçois pas. Ta formation c'est deux ans, donc si tu t'appliques bien, tu ne verras pas le temps passé. Je vais te rendre visite de temps en temps pour me rassurer que tout va bien, d'accord ?

_ d'accord papa

_ si tu as le moindre souci, parles-en à Henri, c'est lui ton nouveau pÚre, c'est ton oncle, il saura veiller sur toi et s'occuper de toi. Emilie sa femme est aussi trÚs calme, donc ne les dérange pas stp

_ je te promets que je vais te faire honneur papa

_ merci mon fils.

Papa Thomas sortit un objet de sa poche

_ bien, ça c'est le talisman que le Nkam-Sß a donné, tu dois le porter sur toi.

DĂšs que Josias entendit Nkam-SĂź, les Ă©vĂšnements qu'il avait vĂ©cu la nuit de la cĂ©rĂ©monie de protection lui revinrent Ă  la tĂȘte. Il regarda son pĂšre avec un air de supplications, comme pour dire stp cet homme n'est pas bien. Papa Thomas remarqua

_ ne t'inquiÚtes pas, c'est juste une protection, tu vas attacher ça à ton rein et ça va te protéger des mauvais gens qui vont vouloir te faire du mal.

Josias aurait bien voulu refuser, mais pour faire honneur Ă  son pĂšre, il prit le talisman, constituĂ© d'un cauris enfilĂ© dans une corde tissĂ©e, et devant son pĂšre, il passa l'objet autour de son rein et l'attacha derriĂšre en faisant un nƓud. AussitĂŽt que Josias ait fait le nƓud, il sentit comme si quelque chose Ă©tait entrĂ© en lui. Son regard changea, il ressentit comme une lĂ©gĂšre nausĂ©e. Son pĂšre continua

_ n'oublie pas aussi de réciter tes priÚres chaque jour, que la vierge Marie veille sur toi, évite les problÚmes, je n'ai pas l'argent pour venir te sortir des problÚme. J'espÚre que tu me comprends trÚs bien

_ oui papa

_ ok.

Papa Thomas discuta longuement avec son fils, lui prodiguant les conseils qui allaient lui ĂȘtre utiles pendant son sĂ©jour Ă  Douala. Lorsqu'il eut fini de discuter avec lui, les deux retournĂšrent retrouver les femmes qui continuaient d'emballer les choses.

Le lendemain matin, il était 8h lorsque Josias et son pÚre sont partis de la maison. Papa Thomas avait tenu à accompagner son fils jusqu'à l'agence. Il emprunta une moto qui devait venir à la maison porter les effets de Josias. La moto arriva et le conducteur chargea les sacs derriÚre et les attacha solidement. Connaissant déjà leur destination, il partit avec les sacs pendant que papa Thomas et Josias devaient suivre sur une autre moto.

_ sois sage et obéissant stp, lui dit sa mÚre en l'embrassant. Je ne veux pas de problÚme, reste calme et suis ta formation

_ d'accord m'man

_ bien

Josias embrassa aussi sa petite sƓur, avant de s'installer derriĂšre la moto oĂč se trouvait dĂ©jĂ  son pĂšre.

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