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Innocent Criminal

Innocent Criminal

M2E WRITING

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Chapitres

Jackson est un jeune qui avant ses vingt-cinq ans avait un passĂ© plus lourd et chargĂ© que celui d'un homme des jeunes de son Ăąge. Assassin, droguĂ©, coureur de jupon, il a Ă©tĂ© en prison plusieurs fois. Il a essayĂ© plusieurs fois de se suicider, car fatiguĂ© de vivre. Il est totalement dĂ©sespĂ©rĂ©, et a perdu le goĂ»t de la vie lorsque vers ses vingt-sept ans, il rencontre Alma, dont il tombe follement amoureux. C'est une jeune fille splendide, magnifique, belle et intelligente qui va changer complĂštement le cours de l'histoire de Jackson. Ses habitudes vont changer, sa façon de vivre Ă©galement. Mais Suzanne, la derniĂšre conquĂȘte de Jackson n'entend pas perdre son mec aussi facilement. Que va-t-elle faire lorsqu'elle va se rendre compte que Jackson l'a abandonnĂ© pour une autre? Sexe, drogue, amour, vengeance, ....

Chapitre 1 1

Jackson se leva et s'assit sur son lit. C'est un tout petit lit de campagne, dans leur maison au fond d'un village qui n'est peut-ĂȘtre mĂȘme pas reprĂ©sentĂ© sur la carte de leur pays. Ça fait exactement une semaine jour pour jour qu'il est sorti de prison, du moins, du centre de correction comme il aime souvent le dire. Et pour cause, il a Ă©tĂ© surpris lors de contrĂŽle de police pendant un voyage, avec une quantitĂ© non nĂ©gligeable de cocaĂŻne dans son cas. En fait, c'est tombĂ© de son sc lorsqu'il fouillait pour retrouver sa carte d'identitĂ©.

- Hey chef, on a un problÚme ici, avait crié le policier qui contrÎlait, à l'encontre de son supérieur qui était plus occupé à taper les commentaires avec ses collÚgues.

Jackson n'avait mĂȘme pas eu le temps de nĂ©gocier avec le policier. Le cri de ce dernier avait rameutĂ© ses collĂšgues. Avant que Jackson ne se rende compte de ce qui se passait, on lui avait dĂ©jĂ  passĂ© les menottes aux poignets, et fais asseoir sur un banc comme un vulgaire bandit.

- Écoute mon petit, tu pareil innocent. Alors on va faire court, dis-nous juste qui te fournit cette histoire, et Ă©vite-toi des ennuis, lui avait dit celui qui semblait vraisemblablement ĂȘtre le chef d'Ă©quipe.

- Chef, je ne sais mĂȘme pas ce que c'est, pour ne pas dire savoir d'oĂč ça vient, encore moins comment ça a fait pour arriver lĂ , ni celui qui l'y a mis.

- Je vois que tu maĂźtrise bien ton français Ă  la con. Voyons si ça va te sauver lĂ  oĂč tu vas te retrouver trĂšs vite.

- Chef, je ne sais pas, je vous assure

Du haut de ses dix-neuf ans, Jackson Ă©tait un menteur avĂ©rĂ©. On pouvait le prendre la main dans le sac qu'il nierait ne pas ĂȘtre le propriĂ©taire de cette main.

MalgrĂ© les menaces des policiers, il nia mordicus ne pas savoir Ă  qui appartenait le paquet. Le chauffeur, aidĂ© de quelques passagers, suppliĂšrent les policiers, afin de qu'ils le laissent continuer le voyage, mais rien n'y fit. Finalement, on l'abandonna. Jackson fut conduit en cellule, et trois jours plus tard il passait devant un jury constituĂ© Ă  l'occasion, oĂč il fut jugĂ© et condamnĂ© pour six mois. Motif : possession de drogue.

- Jack, lui dit sa mĂšre lorsque les policiers l'emmenaient. Jack, depuis tout petit je t'ai toujours dit que tes voies risquent te conduire Ă  la perdition mais tu t'es entĂȘtĂ©. Regarde oĂč nous en sommes. Aujourd'hui c'est six mois, et aprĂšs ? J'espĂšre que ton sĂ©jour lĂ -bas va te faire rĂ©flĂ©chir et peut ĂȘtre changer.

Jackson baissa le regard, et c'est les larmes aux yeux que sa mĂšre le suivit du regard pour le voir disparaitre dans le fourgon qui devait le conduire au centre correction de Crechville, oĂč il devait sĂ©journer pour une durĂ©e de six mois, car selon le juge il Ă©tait encore mineur et l'envoyer en prison serait comme le livrer Ă  l'abattoir. Six mois de correction et de travaux d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral Ă©taient assez pour faire changer le plus rebelle des enfants...ou le rendre encore plus rebelle. En effet, Jackson est Ă©lĂšve en classes de troisiĂšme au LycĂ©e Classique de Crechville. À cause de ses mauvaises frĂ©quentations et des jeux auxquels il aimait se livrer, il avait Ă  plusieurs reprises repris ses classes. Cette annĂ©e est d'ailleurs la deuxiĂšme qu'il fait en classe de troisiĂšme, et avec les six mois qu'il vient d'Ă©coper, il Ă©tait Ă©vident qu'il n'allait pas pouvoir finir son annĂ©e scolaire. Il allait encore reprendre la classe de troisiĂšme, pour la troisiĂšme fois.

- J'espĂšre que tu as retenu la leçon, lui dit sa mĂšre qui venait d'entrer dans sa chambre. L'Ă©cole t'a dĂ©passĂ©. À dix-neuf ans tu es encore en classe de troisiĂšme, alors que tes Ă©gaux sont dĂ©jĂ  Ă  l'universitĂ©. Si c'est pour courir derriĂšre les petites filles du quartier tu es champion. J'espĂšre que les six mois que tu as passĂ©es en prison t'ont......

- Centre de correction, coupa-t-il

- Pardon ?

- Six mois au centre de correction, pas en prison

- Pff, comme si c'Ă©tait diffĂ©rent. Quoi qu'il en soit, je ne voudrais plus ĂȘtre Ă  nouveau interpelĂ©e pour des affaires pareilles.

- Dans ce cas, la prochaine fois qu'on t'appelle, ne viens plus lança-t-il en sortant de la chambre.

- Jack, Jackson ! cria sa mĂšre

Mais Jack Ă©tait dĂ©jĂ  loin, et n'entendait plus sa mĂšre. D'ailleurs, mĂȘme s'il l'entendait il n'aurait pas prĂȘtĂ© attention Ă  ses dires. Elle s'assit sur le lit que Jack venait de quitter et pleura.

...........................

- El Jackson, le bao, c'est how noor grand?

- Gars je suis lĂ , quoi de neuf ?

- On gÚre le kwat (quartier) noor. Je vois que les gars ont fini par te libérer ?

- Ils avaient le choix ?

- Toujours one tĂȘte. Mais bro, how que tu as maigri comme ça ? on ne vous nourrissait pas lĂ -bas ?

- Ça veut dire quoi Derick ? Je n'aime pas les moqueries et tu le sais bien

- Doucement hein, c'était juste pour blaguer. D'ailleurs, voilà un way pour te changer les idées

Jackson se retourna et vit Sonia qui arrivait.

Sonia est la copine de Jackson depuis bientĂŽt un an. ÂgĂ©e de vingt ans, elle est en classe de seconde. Mais cette diffĂ©rence d'Ăąge ne joue pas en sa faveur, car Jackson est plus grand qu'elle.

- Alors, comme ça mon chéri est sorti de prison, et il ne se soucie pas de me le faire savoir, ni à m'informer ? lança-t-elle lorsqu'elle fut à portée de voix

- DĂ©solĂ© bb, je devais le faire. Il fallait juste que je me repose un peu. Tu sais ce n'Ă©tait pas Ă©vident lĂ -bas. Ces gars nous utilisaient comme des esclaves. Je me suis mĂȘme retrouvĂ© en train de dĂ©fricher

- DĂ©fricher ? Mais tu ne sais mĂȘme pas arrĂȘter une machette

- J'ai dĂ» apprendre ma chĂšre. Je n'avais pas vraiment le choix

- J'ai bien dit qu'on vous maltraitait lĂ -bas, regarde comment tu as m...

Le regard que Jackson lui lança obligea Derick à avaler la suite de ses propos.

- Quoi qu'il en soit, ce n'est pas grave, lui dit Sonia. L'essentiel est que tu sois là. Tu m'as vraiment manqué tu sais

- Toi aussi, dit-il en l'embrassant

- Les tourtereaux là, vous allez continuer plus tard. Il y a du TAF, lança Derick.

- Ton TAF là va attendre, il faut se ressourcer. Au fait, chérie j'ai besoin d'un bon massage. Tu viens ? dit Jackson en rentrant dans ce qui leur servait de repÚre, une vielle maison abandonnée dont ils avaient pris possession

- Bien sûr chéri, je te suis

- C'est ça mĂȘme, continuer de m'ignorer hein. Je suis lĂ  sur place, je ne bouge pas, j'attends hein, cria Derick restĂ© dehors.

Mais les autres avaient déjà fermé la porte derriÚre eux.

............. ..........

- Ericka, qu'est-ce que tu as ce matin ? tu parais bien pĂąle et triste

- NadÚge, tu imagines ça fait deux jours, je dis bien deux jours que je n'ai pas vu Jackson ?

- Deux jours ?

- Deux jours ma chĂšre. Il est sorti du centre de correction ça fait une semaine. Il a fait une semaine Ă  la maison, c'est Ă  peine s'il sortait de sa chambre. L'autre jour il est sorti, et depuis il n'est pas revenu. Je ne sais mĂȘme pas oĂč il dort cet enfant

- Qu'est-ce qui s'est passé ?

- Je lui ai juste dit que j'espĂ©rais que son sĂ©jour lĂ -bas lui avait donnĂ© quelques leçons et que je ne voulais plus ĂȘtre interpelĂ©e pour des histoires de ce genre, il s'est fĂąchĂ© et il est sorti

- Ericka, je t'ai toujours dit que ce garçon a besoin d'une figure masculine. Il doit avoir un homme sur sa tĂȘte pour apprendre Ă  marcher droit

- Pardon hein, ne commence pas avec les affaires de mariage là. Je ne veux pas me marier. Tu sais comment les hommes m'ont malmené ici dehors, et tu veux que j'aille vivre avec l'un d'eux ? Non, déjà que celui que j'ai ne me laisse pas, je vais encore ajouter un autre sur le dos, non merci.

- Ericka, je veux juste....

- Je dis non, sujet clos. D'ailleurs, tu ferais mieux de vendre les arachides lĂ -bas, au lieu de me raconter des histoires. Tu ne te voies pas ? Celui que tu as Ă  la maison lĂ  a dĂ©jĂ  pu contenir tes enfants ? N'est-ce pas ils sont tous comme Jack ? Surtout que Jack est mĂȘme mieux. Suzy a dĂ©jĂ  deux enfants avec deux pĂšres diffĂ©rents noor, Ă  tout juste dix-neuf ans, et les autres ...

- Ok, ça va. J'ai compris. Merci de me rappeler tout celà, merci bien. C'est trÚs gentil. Merci

- C'est toi qui as parlĂ© de figure masculine, il fallait que je voie si la tienne a rĂ©ussi lĂ  oĂč tu veux m'envoyer, et...

- Et quoi ? J'ai dit que ça va noor

- Ok

NadÚge était déjà passée à autre chose et ne répondait plus aux propos de Ericka.

- Et vous là-bas, qu'est-ce qui vous amuse ? regardez-les, lança-t-elle à l'égard des autres femmes qui avaient négligé leurs étalages pour écouter les deux femmes se disputer.

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ROSA : LĂ©o je vais devoir laisser ChloĂ© entre tes mains. (Toussant) je sais que tu es un bon pĂšre. LEO : Non mon amour ne dit pas ça. Tout ira bien. Tu vas t’en sortir je te le promets (pleurant et tenant la main de Rosa) ROSA : Nous savons que c’est impossible LĂ©o. Rien ne peut aller sinon la mort. LEO : Non et non. ChĂ©rie ensemble, toi et moi et ChloĂ© et d’autres enfants que nous aurons nous allons vivre longtemps et mourir vraiment vieux s’il te plait tiens le coup mon amour tout ira mieux s’il te plait. Rosa continua de tousser. CouchĂ© sur ce lit depuis des mois elle souffrait d’un cancer qui grandissait de jour en jour. Ils Ă©taient mariĂ© depuis 9 ans et sa maladie avait commencĂ© il y’a 3 ans mais faute de moyen elle agonisait chaque jour. LĂ©o n’avait jamais trouvĂ© une femme aussi parfaite que cette Rosa, mais malheureusement le destin ne les voyait pas continuer ensemble. Elle n’avait que 28 ans et lui 30 ans. Il se battait pour se nourrir avec sa petite famille. ROSA : (suffoquant) LĂ©o c’est trop cette souffrance. LĂ©o cette souffrance doit prendre fin. Je prĂ©fĂšre mourir que de continuer Ă  agoniser. Je ne sens plus mes jambes je ne peux plus me lever. Chaque jour c’est toi qui qui me lave, me nettoie de mes dĂ©chets, me nourrit. La petite ChloĂ© se bat Ă  9 ans Ă  prĂ©parer. Vous souffrez tellement pour moi. Je veux vous laisser en paix LEO : Non chĂ©rie. Regarde-moi tout ira trĂšs bien. Je te promets LĂ©o est sorti de la chambre, il s’est mis Ă  pleurer Ă  chaude larme. Sa fille ChloĂ© qui Ă©tait Ă  aller Ă  la source puiser s’est joint Ă  son papa pour pleurer CHLOE : Papa c’est quoi ? Tu pleures chaque jour. Maman va guĂ©rir papa. Dieu va faire elle va guĂ©rir. Ne pleures plus papa. LEO : Ma fille ce n’est pas facile comme tu penses mais je ferai l’effort de ne plus pleurer. Il prit sa fille dans ses bras. On vint frapper Ă  la porte. ChloĂ© est sortie regarder qui frappait. C’était Ali. Un enfant du quartier CHLOE : Ami tu veux quoi ? ALI : maman m’a envoyĂ© demander s’il y’a encore le plantain. CHLOE : Oui LĂ©o est sorti pour savoir ce qui se passait LEO : Qu’est-ce qu’il veut ? CHLOE : Le plantain. LEO : MĂ»re ou non mĂ»re ? ALI : Non mĂ»re. Elle veut un rĂ©gime. Elle m’a donnĂ© 800f LEO : Non le seul rĂ©gime qui reste coĂ»te 1500f ALI : Ok je pars. Bye Il s’est retournĂ© et LĂ©o a rĂ©flĂ©chi puis a rappelĂ© le petit Ali. ChloĂ© un peu Ă©tonnĂ©e demanda Ă  son pĂšre pourquoi il l’appelle Ă  nouveau LEO : ma puce si on le laisse partir rien ne garantit qu’il revienne. Souffrons et acceptons cet argent. Ça peut nous aider Ă  acheter au moins un mĂ©dicament Ă  ta mĂšre. Je vais aller porter le rĂ©gime lĂ  et lui donner. Toi tu vas voir si ta mĂšre a besoin d’eau. CHLOE : ok papa LĂ©o est parti au magasin et ChloĂ© dans la chambre de sa mĂšre. Étant au magasin il a suivi ChloĂ© appelĂ© sa mĂšre Ă  plusieurs reprises en pleurant. Il est sorti en vitesse vers la chambre. Rosa ne bougeait plus. Elle venait de casser sa pipe.

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