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Dernier virage

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Prelude <> "Ah mon fils, ne parle pas comme ca a ton pere, c'est quand meme ton pere!! Je comprend ta peine, mais il est ecrit que tu respectera ton pere et ta mere, meme si je ne suis plus en vie, respecte le il reste ton pere apres tout..." Ca fait exactement 1 jours et quelques heures que j'ai rendu l'ame. Je ne fais plus partit de ce monde, ce monde cruel! Ce monde qui a vu mes larmes, surement toute les larmes de mon corps que j'ai verser pour cet homme. Debout en face de lui, entrain de se plaindre a chaude larme c'est mon fils, mon premier et unique fils, Kevin. Seulement age de 19 ans, il a toujours assister aux spectacles qu'offrait son pere a la maison. Il m'a toujours demander "Maman pourquoi tu ne quitte pas cet homme?!" et je lui ai toujours repondu qu'il comprendra un jour ce que c'est qu'etre aveugler par l'amour et ce qu'on appel faire des sacrifices pour son mariage. Il comprendra mieux, mais pas assez parce que l'amour d'une femme pour un homme, n'est pas le meme que l'amour d'un homme pour une femme. Maintenant que je suis morte, je regrette certains actes de ma part. je regrette mon choix, je regrette ne pas avoir ecouter ma grande soeur et je regrette d'etre morte en laissant mon fils avec cet homme. Mon nom c'est Magalie, je suis decedee a l'age de 45 ans seulement. La cause de ma mort vous la saurez a la fin de mon histoire. Par cette histoire je veux denoncer ce que la plus part des femmes dans notre societe gabonaise subissent dans leur foyer a cause du comportement de leurs hommes, je veux eviter que d'autres jeunes filles fassent les memes erreurs au risque de finir comme moi. Mon ame ne reposera pas en paix tant que vous ne tirerez pas une lecon de mon histoire...
DANGEROUS_LOVE

DANGEROUS_LOVE

Les rayons ultraviolets du soleil foudroient le visage assombri de Samuel Koloko qui venait de traverser la grande entrée de l'hôpital. Il regarda la position du soleil à l'horizon par rapport à lui il vit qu'il était seulement 10h. Quel temps massacrant il fait. Dit-il. Samuel descend les quelques marches qui mènent dans la cour de cet hôpital, il presse le pas vers le parking ou est garé sa petite starlette qu'il aime tant et ne veut pas s'en séparer. A son passage il sourit avec une infirmière et s'engouffre dans sa voiture. Il regarde dans le rétroviseur et remarque ses yeux enflés à cause de la nuit blanche qu'il vient de passer à la garde. Il démarre sa voiture et sort de l'enceinte de l'hôpital. C'était récurrent dans son métier en tant que docteur de passer des nuits à l'hôpital, parfois il pouvait faire une sieste, parfois c'est carrément impossible de fermer l'oeil à cause de l'abondance des urgences comme ça été le cas la veille. Samuel est habitué, c'est la routine c'est son métier et il le fait avec tellement d'amour. Du haut de ses 43 ans, Samuel Koloko est l'un des meilleurs docteur de cette petite ville du Sud, il est beaucoup sollicité et fait des merveilles avec ses doigts. Cela va faire 4 ans qu'il a été affecté dans cette petite ville et a déménagé avec sa petite famille. Très vite, il a fait ses preuves et est apprécié de tous. Samuel Koloko roule pendant quelques minutes,sa maison n'est pas éloignée de l'hôpital, en quelques minutes il a garé dans sa cour. Il prend son sac et sort de la voiture. La porte s'ouvre sur sa petite fille Chloé âgée de 2 ans et demi. Elle lui sourit en avançant rapidement vers lui
Leader

Leader

Je m'appelle Fidèle Noah, oui c'est moche je sais. Je ne comprends pas pourquoi mes parents m'ont donné ce prénom vraiment c'est tellement démodé et pas très adapté pour une fille comme moi. Heureusement que j'en ai deux, Carla est mon second prénom c'est celui-ci que j'utilise toujours et partout, ça me ressemble mieux et me reflète. je suis l'aîné de ma famille, J'ai 30 ans, eh oui je suis déjà une grande fille encore célibataire et sans enfants. Vous allez comprendre pourquoi je n'ai pas d'enfants, c'est volontaire. Je suis issue d'une famille modeste, des anciens riches aujourd'hui pauvres parce que je suis pratiquement la seule qui apporte de quoi manger à la maison. Je vis avec ma petite sœur, Lydie qui est encore à l'école et mon père François Noah qui se bat comme il peut pour m'aider dans les charges de la maison. Ce n'est pas toujours facile parce qu'il est tout le temps malade, il est diabétique et hypertensive du coup il est souvent de repos. Nous logeons dans un appartement, une chance que mon oncle nous l'a laissé lorsqu'il est parti en Europe avec sa famille, je ne sais pas ce qu'on aurait fait si nous avions été en location avec la vie chère de la capitale économique, c'est pas évident. Ma mère pffff je n'aime pas parler d'elle elle m'énerve. J'écoute très souvent les gens parler en bien de leur mère, dire qu'elles sont leur dieu et tout, ça me fait de la peine j'aurai tellement voulu que ma mère soit comme les mamans des autres mais dommage, elle s'est préférée à nous. Il y a quelques années mon père a perdu son emploie, un emploi qui nous mettait à l'abri du besoin, je me rappelle encore bien de cette période là nous étions si heureux une famille presque parfaite, mon père prenait bien soin de nous et de sa femme, nous ne manquions de rien. Un soir mon père rentra du travail tout abattu et affichait la mine désespérée, le pire était arrivé, il avait perdu son emploi suite à un sérieux problème que subissait son entreprise ils ont été obligé de limoger des employés et lui en même temps. Le monde s'est écroulé sous nos yeux, mon père n'avait pas un plan B rien du tout et ma mère, femme au foyer comptait aussi sur lui. Le train de vie a commencé à régresser peu à peu le temps pour lui de trouver un autre emploi. On aurait dit que la malchance était de son côté car il ne trouvait rien, rien à faire malgré ses compétences, rien, même pas un sous métier. Cette année-là a été la plus difficile, ma mère n'a pas pu supporter l'extrême galère dans laquelle nous avons plongé, un beau matin on se réveilla qu'elle avait déserté sans laisser de traces ni de mots. J'avais 22 ans, je pouvais déjà m'occuper des miens comme une femme. J'ai donc pris le relais, j'ai essuyé les larmes de mon père, je me suis occupée de lui tel un bébé il avait perdu confiance en lui, perdu l'amour de sa vie et croyait perdre en même temps notre respect. ça n'a pas été le cas. Ma petite sœur et moi lui avions donné tout l'amour que les enfants pouvaient donner à leur papa. Peu à peu, il s'est relevé et enchaîné des petits boulots grâce à ça j'ai pu obtenir ma licence et j'ai arrêté l'école. Il était temps pour moi de prendre mes responsabilités en tant que grande sœur. J'ai commencé à chercher du travail, je faisais aussi n'importe quel genre de travail pourvu que ça m'apporte quelque chose, avec ce que je gagnais et ce que mon père ramenait on pouvait se gérer et continuer à payer les études de Lydie. Jusqu'au jour où mon père chute, c'était un deuxième choc pour nous il avait arrêté de travailler et j'étais la seule à ramener de l'argent, combien ? Pour combien de personnes ? sans compter ses médicaments, ses soins et visites médicales, avec tout ceci on ne pouvait plus gérer le loyer et avions accepté la proposition de son grand frère, notre oncle de vivre chez lui. Nous y sommes jusqu'à ce jour. Vous comprenez que après tout ce que j'ai vécu jusqu'à présent je n'ai pas eu la tête posée pour penser à faire un enfant même pas par accident, j'ai toujours pris mes précautions, pour moi ma famille passe avant tout et en dépit de ce qu'on vit je ne voudrais pas, il serait irresponsable pour moi de ramener une autre charge et même ma petite sœur je le lui dis tout le temps. C'est une belle petite fille de 20 ans très intelligente elle vient d'entrer en fac et étudie les finances, je sais qu'un jour elle prendra le relais elle deviendra une grande dame. Le départ de notre mère l'a beaucoup affecté, elle pleurait des fois de son absence moi je ne pouvais rien faire je ne savais pas où elle était jusqu'au jour où sa sœur ma tante nous a fait savoir qu'elle vit chez un blanc, eh ah un blanc du n'importe quoi. Ma mère c'est une mauvaise femme je la déteste vous allez pensez que je suis dur tant pis c'est mon ressenti, je ne veux pas la voir ni aujourd'hui ni demain...
LA BELLE FAMILLE

LA BELLE FAMILLE

La circulation est saturée, en plein midi où ça devrait être plus fluide. On peut voir des personnes qui pressent le pas pour rejoindre soit leur domicile, soit leur lieu de travail ou même encore qui vont déjeuner comme le fait Alan PRISO. Le ciel fait grise mine, on peut écouter le grondement torrentiel c'est sans doute ce qui explique cet embouteillage monstrueux des personnes et des véhicules. dit Alan en traversant la route presque sans regarder ni à gauche ni à droite. Il accélère le pas on aurait dit un combattant qui va livrer une dernière bataille pour délivrer son peuple comme on les voit dans les films. Alan, la trentaine d'années avec des cheveux courts et une taille de girafe, traverse une supérette, et arrive à un carrefour il faut qu'il attende que le feu passe au vert pour qu'il traverse. Les quelques secondes qui ont suivi cette attente lui étaient comme une éternité car il recevait déjà quelques gouttes de pluie sur sa peau bien noire. < fait chier > cria-t-il en traversant la route. Sous ses aisselles, il garde bien enfoui sa serviette qui contient ses documents de l'école où il est enseignant. Sa serviette bien à l'abri des gouttelettes de pluies, il longe le couloir qui mène à son restaurant préféré, par chance il arrive vite avant que le ciel ne verse encore plus de ses grosses gouttes d'eau. _ oufff enfin, dit-t-il entre deux soupirs. Il entra dans le restaurant et alla s'asseoir sur une table vide, près de la fenêtre où il est assis, il peut facilement regarder l'extérieur et voir sa copine arriver. Observer les passants fuir la pluie l'amuse, il a eu la chance de l'avoir échappé de justesse. Subitement il sursaute en fouillant ses poches de partout comme s'il cherchait un objet précieux. Il finit par le trouver et son sourire s'illumine. Alan ouvre l'écrin de bijoux ou se trouve cette magnifique bague de fiançailles et se rappelle du jour où il l'avait acheté. Ça devrait faire plus d'un mois jamais il n'a trouvé le bon moment de demander à Déborah la femme avec qui il vit depuis quelques mois de l'épouser. Au départ il s'est dit que c'était trop tôt pour le faire, ensuite est venu s'ajouter à ça les conseils de son meilleur ami Stéphane qui lui a fait douter de lui et même de ses sentiments. Maintenant il est plus que décidé à faire sa demande, il veut se faire connaître de sa famille, de son entourage tout ce qu'elle aime. Depuis plus d'un an il vit un conte de fée avec cette déesse qu'il veut prendre pour moitié. Il veut l'épouser et faire d'elle la mère de ses enfants. Il aurait pu attendre faire sa demande la semaine prochaine le jour de son anniversaire mais non pour lui c'est très loin à force de repousser il finira par ne plus le faire. Ou même il pourrait la perdre.
Oliver le nerveux bouquet

Oliver le nerveux bouquet

Prelude d'Olivier, le nerveux bouquet L'horloge de mon ordinateur indiquait 16h30 depuis la, Non j'etais vraiment presse de sortir du boulot aujourd'hui. Deja quand je pense au trajet du centre ville a Awendje a l'heure la j'ai envie de mourir. Sans oublier les bouchons qui vont m'attendre grace aux superbes constructions de nos echangeurs qui avancent a une lenteur fascinante.... Tsssssskkkk Mon portable se met a vibrer sur mon bureau: Tiens! un message de Kendra qui dit "Bebe stp j'ai pas de credit est ce que tu peux m'envoyer une carte stp? bisou" -Attends, la petite la pense meme que quoi en fait?! Je suis son distributeur automatique de recharges ou quoi?! regardez moi celle la!!! Elle pense que je suis bete hein, la derniere fois que je lui ai envoye une carte elle a disparu de la circulation pendant 2 semaines et elle ose me mentir qu'elle etait en voyage. Pfff, les petites metisse de libreville la se prennent un peu trop pour des blanches!!! Pardon, c'est pas avec moi!! Je decide d'ignorer le texto de Kendra la et je verrouille mon portable. Comment une petite de 18 ans que j'ai meme pas encore tirer veux bouffer mon argent moi Olivier Ogoula! Non faut pas abuser quand meme!!!! Souvent les petites la pensent qu'on est betes ou quoi?! Si vous ne voulez pas nous donner le gout, pourquoi on se fatiguerai a vous donner quoi que ce soit! Que nous les mecs on travaille pour vos beaux yeux???! NON MAIS! Mon portable se remit a vibrer, c'etait un appel cette fois, et ca affichait Sam, ma grande soeur adoree! Moi: Tuee?? Sam: Ton cul Olaiveur, t'es ou la?! Moi: toujours au boulot babe! wassup?? (on dit quoi?) Sam: Tu viens toujours manger avec Steph chez moi ce soir non? Moi: Yeah, oubien? Sam: Well, je dois sortir! donc d'annuler... Moi: wait wait wait (attends, attends, attends,) ne quittes pas! Sam: tchip oki... "La fille la est malade hein, elle veut carrement annuler le becto de ce soir chez elle parce que madame doit surment aller se faire tripoter. Que je fasse une conference avec Stephen l'aine pour qu'il entende ca!!" Je met Samantha en attente et Je lance l'appel. Steph: Stephen Ogoula, c'est qui? Moi: idiot! toi souvent tu te prends pas pour de la merde hein dis donc! Steph: tu veux quoi Olaiveur? je suis un peu occupe la... Moi: Sam est a l'autre bout Steph: Mais on se voit tout a l'heure non? Moi: elle est entrain d'annuler! Je joins les 2 appels pour une conference. Moi: Sam? Sam: Oui, tu te masturbais ou quoi?? tchip Steph: bebe ca va? Sam: awwwwwwwwwwwww Steph oui ca va!!! Mais c'est mort pour ce soir en fait! Steph: tu vas encore tchouk qu'elle djo? MTV (Manage ta vie) hein Samantha!!!! Moi en chantant: Tu tmanage pas, tu tmanage pas, non tu tmanage pas petite! Steph: ta gueule Olivier... rooo
PURETÉ

PURETÉ

Policier: ehh Nicole débout tu es appelée chez le directeur Nicole : pourquoi ? Policier : on ne pose pas de question Nicole s'est levée et a suivi le policier dans les bureaux du directeur. Nicole : oui monsieur Directeur : asseyez-vous Elle s'est assise en face de lui. Directeur : nous avons étudiés votre dossier hier et avons pris une décision. Compte tenu de votre parfait comportement et aussi à l'aide précieuse que vous avez apporté au sein de cette prison nous avons décidés de vous libérer pour bonne conduite Nicole : hein ? vous êtes sérieux ? Directeur: très sérieux. Voici vos papiers vous pouvez les signer et sortir Nicole n'en revenait pas. Elle venait d'être libérée après 12 ans d'incarcération ferme dans la prison de Nkondengui à Yaoundé. Elle a lu le document que le directeur lui a présenté et effectivement cela stipulait qu'elle était libre. Nicole : oh mon Dieu merci seigneur Directeur : signez s'il vous plaît avant que je ne change d'avis. Nicole s'est empressée d'aposer sa signature sur ledit document. Elle a encore remercié le directeur et est sortie. Accompagnée d'un policier, elle est allée dans sa cellule prendre ses effets personnels et dit au revoir à ses amies prisonnières. Que ne fut pas sa joie lorsqu'elle a traversé le seuil de la grande barrière. Elle a soufflé un bon coup ça faisait du bien de respirer de l'air pure. 12 ans sans avoir vu l'extérieur elle ne savait même plus à quoi ressemblait une ville, le paysage, la nature. Nicole est entrée en prison lorsqu'elle avait 24 ans et aujourd'hui elle en a 36. 12 ans loin de sa famille, de ses enfants. Elle se rappelle que ses jumeaux étaient venus la voir les premières années mais après plus rien. Qu'est ce qui c'était passé ? Pourquoi l'avoir abandonné comme ça. Nicole a vécu durant toutes ses années avec le cœur en miette du fait de ne pas savoir ce qu'était devenu ses enfants. Maintenant qu'elle est sortie elle ira les chercher. Elle a commencé à marcher jusqu'à arriver dans son ancien quartier. Comme elle pouvait s'y attendre la maison était déserte. Les souvenirs de sa vie ont refait surface. Elle se rappelait comment elle était heureuse avec sa petite famille et aussi du jour où sa vie a basculé. Nicole s'est assise quelque part pour réfléchir car n'ayant aucun numéro elle ne savait pas où aller ni qui appeler. Sa petite sœur Alexe vit dans les parages elle s'est souvenue de sa maison et s'est levée pour y aller. Elle savait très bien que entre sa sœur et elle c'est l'eau et le feu déjà qu'elle n'était Jamais venue lui rendre visite en prison. Après toutes ces années elle s'est dit que sûrement la tension avait baissée. Toujours avec son sac à dos elle a pris la route qui mène chez Alexe. Arrivée dans sa cour, elle a esquissé un sourire fier de savoir que sa sœur y était encore. Elle a cogné et c'est un enfant qui a couvert la porte. Nicole : bonjour Elle : oui. Nicole : est ce que maman est là ? Elle : oui Alexe : Alice c'est qui ? Alice : je ne sais pas maman elle te demande Alexe qui était à la cuisine est arrivée. Alexe : Nicole ! Nicole : bonjour Alexe. Excuse moi de venir chez toi comme ça Alexe : oui tu fais bien de t'excuser qu'est ce que tu veux. Nicole : je vois que tu es toujours en colère contre moi Alexe : ça dépend. Que veux-tu je suis occupée Nicole : tu n'est même pas fière que je sois sortie Alexe : c'est ce que tu as fait qui t'a emmené là-bas je suis juste étonnée que tu soit sortie si tot Nicole : waouh. OK s'il te plaît p je voulais savoir où sont mes enfants Alexe : je ne sais pas désolée Nicole : tu le sais Alexe stp dis le moi Alexe : je te dis que je ne sais pas Nicole : ok tu as le numéro de Joëlle ? Alexe : non et maintenant laisse moi. Elle ferma la porte derrière elle. Nicole n'a pas pu s'empêcher de couler une larme. Oui sa sœur lui en voulait toujours et beaucoup trop même, elle qui croyait que ses années auraient permis de baisser les tensions mais non. Elle est allée s'asseoir dans une petite cabane comme abandonner ne sachant pas où aller. Elle avait faim, soif en même temps et même pas 5 frs dans ses poches. Il ne lui manquait plus qu'à aller demander de l'eau quelque part. Elle s'est levée a continué son chemin au hasard et s'est rendue dans la première maison qu'elle a vu. Elle a cogné et une dame de la soixantaine est venue lui ouvrir Elle : oui Nicole : bonjour maman euhhh s'il vous plaît je voudrais boire de l'eau si vous en avez Elle : ok entre t'asseoir Elle a ouvert la porte et Nicole est entrée. Elle s'est assise sur une chaise près d'une petite table. La dame est revenue avec une bouteille d'eau que Nicole a ingurgité 3 verres sous le regard étonnée de la dame
Le dilemme

Le dilemme

Prologue Depuis ce fameux jour où ma vie prit un sale coup, je suis devenu un autre homme. D'habitude plein d'énergie, heureux, croquant la vie en pleine dent je ne suis plus qu'une banque de remords, de lamentations. Je passe mon temps à m'appitoyer sur mon sort. Pourquoi il a fallu que mon propre frère me fasse cela. Et ma mère qui prend sa défense parce que tout simplement je suis rentré d'Europe les mains vides. Ce jour devint le plus grand cauchemar de ma vie, ce cauchemar qui passe et repasse dans ma tête à chaque fois que je suis seul: Je descendais à l'aéroport Léopold Sedar Senghor de Dakar avec l'espoir d'une vie meilleure. Celle ci était devenue un véritable enfer en France où j' ai été pendant dix longues années. Un jour, j'eus un problème avec un français, malheureusement on s'en était venu aux mains. Je l'avais défiguré et suite à sa plainte, le patron de la boutique dans le quel je travaillais me renvoya. Au début je me debrouillais pour manger et payer mon logement. Mais plus le temps passait plus les choses devenaient compliquer. Je finis par être mis dehors, je n'avais plus d'argent, ni de boulot. Je décidais d'aller à l'ambassade pour un rapatriement. Chose qui fut faite. Je m'en rejouissais tout en espérant que ça se passerait mieux chez moi. Hélas! Deux semaines après mon retour, ma maison est devenue l'enfer sur terre, les membres de ma famille les démons. Même pour manger, ils ne m'appellent pas. Parfois je sors pour aller remédier à ma faim chez un ami. Ma mère ne manque jamais l'occasion de me jeter à la figure mon incapacité à réussir. Je t'ai donné toutes mes économies pour que tu partes et voilà tu rentres les mains vides. Tu n'es qu'un vaurien. Ajoute t-ell Je rappelle que j'avais fait dix années en France et durant ce séjour j'envoyais la majeure partie de mes économies à ma famille, ma femme et ma mère mais cette dernière me reproche quand même d'être un incapable. Ses insultes ne me font rien à vrai dire. C'est ma mère après tout. Elle peut m'insulter si elle n'est pas contente de moi Mais ce qui me choque réellement c'est ma femme et le comportement de Lamine mon petit frère. J'ai reçu la pire des trahisons, j'ai été a deux doigts de mettre fin aux vies de ceux que je considérai jadis comme ma famille. Je croyais être mort moi même , que plus jamais je ne retrouverais une vie normale. Côté bien-être , je suis presque impuissant sexuellement et souffre de micro pénis même si ça n'avait jamais causé de problèmes dans mon ménage avant mon retour définitif au Sénégal bien sûr . J'ai mal dans ma peau, mon égo a pris un sacré coup. Si on enlève à un homme sa virilité, que lui reste t-il? Rien pratiquement. Je suis au fond d'un gouffre jusqu'au jour où je rencontre Riama, la femme qui allait redonner sens à ma vie, celle qui va me hisser des abysses au sommet. Je suis tombé fou amoureux d'elle. Elle est tout bonnement ma vie. Dans mon cœur elle est seule au monde. Malheureusement l'espoir des lendemains meilleurs à ses côtés prend fin à la découverte de qui elle est réellement . Vais-je fermer les yeux sur tout et continuer cette vie tant rêvée avec elle? Ou tout simplement retourner dans ma tombe, sous les décombres de ma vie solitaire? : dilemme