Secrets familiaux

Secrets familiaux

ELVIRA

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Quand trois sœurs cachent chacune un lourd secret.

Chapitre 1 01

Chapitre 1 : Frédérique

Il était 18h27 et Frédérique n'avait toujours pas terminé sa journée de travail, c'était vendredi et elle voulait se relaxer durant le week-end sans qu'une tonne de papier l'attendent lundi matin au bureau. Le soleil commençait à décliner et de moins en moins de lumière pénétra à travers la baie vitrée. L'envie lui prit d'allumer la lumière, mais un calcul rapide entre son bureau et l'interrupteur en aller-retour, c'était des secondes précieuses de perdu. Non ce n'était pas une bonne idée. La lumière de l'ordinateur serait suffisante se dit-elle intérieurement, en plus il lui restait très peu de travail à finir. Au même moment son téléphone sonna. Elle n'avait pas l'intention de décroché mais jeta tout de même un coup d'œil. C'était Frida.

-Fred : allo Frida

-Frida : Allo Madame ça fait une heure que je vous attends je dois rentrer.

-Fred : Mais pourquoi tu ne rentres pas ? Et pourquoi tu m'attends ? Il y a un souci ?

-Frida : Madame je vais laisser Henri avec qui ?

Lorsqu'elle entendit Henri, Frédérique qui parlait en tapant quelques mots sur son ordinateur arrêta net.

-Fred : comment ça avec qui ? Et Julie ?

-Frida : elle n'est toujours pas rentrée

Frédérique n'avait pas le temps d'en vouloir à sa sœur, elle devait réfléchir rapidement pour trouver une solution.

-Fred : bon écoute je rentre tout de suite, heu..., mais tu peux le déposer chez ...

Frida sentant l'embarra de Frédérique prit le devant.

-Frida : si vous rentrez tout de suite alors je vous attendrais

-Fred : ok je rentre de suite, merci Frida

-Frida : à toute à l'heure madame.

A peine avait-elle raccroché quelle rangeait déjà ses affaires, elle avait pourtant appelé Julie pour lui dire qu'elle finirait tard : « celle-là on ne peut jamais compter sur elle ». Frédérique sauta dans le premier taxi quelle arrêta direction la maison.

Il lui fallait au moins 20 minutes avant d'arriver chez elle, mais elle savait que Frida était digne de confiance, elle l'attendrait. Frédérique travaillait dans un cabinet d'expertise comptable et d'audit, elle était astreinte au travail, mais Henri était la seule raison pour laquelle elle pouvait tout claquer, c'était le rayon de soleil de sa vie. Son arrivée au monde avait bouleversé toute sa vie. Ca lui avait couté sa relation déjà fragile avec sa mère, la perte de l'homme de sa vie et l'arrêt brusque de ses études.

Alors qu'elle était dans ses pensées son téléphone sonna à nouveau, c'était son père.

-Fred : Bonjour papa

-Papa : bonjour mon bébé comment tu vas ? Et la journée ?

-Fred : papa, je suis dans le taxi je finis à peine

-Papa : tu travailles trop ma fille, comment ça tu finis à peine alors que la nuit est déjà tombé

Frédérique qui voulait lui signifier le fait qu'elle rentrait à cause d'une urgence du se retenir, son père n'apprécierait certainement pas.

-Fred : papa j'ai des responsabilités, il faut bien que je travaille, Julie et Henri doivent manger.

-Papa : Julie n'est pas ton enfant et tu sais ce que je pense de cette situation. Comment à ton âge tu prends de telles responsabilités ?

-Fred : papa s'il te plait

Il comprit tout de suite que la conversation commençait à embarrasser sa fille

-Papa : en parlant de Julie, je l'appelle ça passe pas depuis deux jours, elle est où ?

-Fred : je ne sais pas papa

-Papa : Frédérique comment tu ne sais pas ? Vous ne vivez pas ensemble ?

-Fred : Elle était censée rentrer ce matin, mais elle est toujours pas là.

-Papa : ok ! Je veux vous voir demain à la maison, j'espère que vous n'avez pas oublié l'anniversaire de votre mère. Cette année on fait un repas et on passe tous à table à 13h 00 soyez à l'heure.

André ( hihihihihi j'ai pris le prénom de mon père la charité bien ordonnée commence dans ma maison) savait qu'il touchait là à la corde sensible, mais il fallait bien en parler. Il en avait parfois marre de toujours jouer au pompier mais c'était lui le patriarche et c'était son rôle, alors il le ferait jusqu'à épuisement.

-papa : Frédérique tu m'écoutes ? Demain c'est l'anniversaire de ta mère et toi et ta sœur vous devez être là !

-Fred : on sera là papa

-Papa : ok allez je dois te laisser, bisou ma fille

-Fred : bisou papa, je t'aime

-Papa : moi aussi mon bébé.

Lorsqu'elle raccrocha, elle remarqua que le taximan la regardait interrogatif à travers le rétroviseur

-Fred : Un souci ?

-Le taximan : Non non rien.

Ensuite il se mit à murmurer assez fort pour qu'elle entende.

-Le taximan : (en imitant la voix de Frédérique) papa papa papa, pour dire à la fin je t'aime, tu vas bien regarder là c'est un homme qu'elle bouffe mais comme il est vieux elle a honte et elle dit papa. Les filles de Libreville vont tout me montrer dans le taxi là.

Pour lui un « je t'aime » et un « papa » ne matchait pas. Elle n'eut même pas la force de lui expliquer qu'elle parlait avec son père. Frédérique n'avait connu que ça, depuis sa tendre enfance son père lui démontrait beaucoup d'affection. Chaque vendredi son père lui passait toujours un coup de fil pour savoir comment avait été sa semaine. Mais avant ça, il ne se passait pas un jour sans qu'ils ne discutent et ils utilisaient tous les moyens (mails, messages classique, What apps...). C'était du genre si elle voyait une vidéo drôle elle l'envoyait à son père et ils pouvaient ensuite passer des heures à rigoler ensemble dessus. Ou encore si son père tombaient sur une citation pleine de sens il l'envoyait à sa fille qui arrivait toujours à décodé le message derrière et l'intentionnalité de son père. Bref, ils n'étaient pas fusionnelles mais s'aimaient beaucoup et savaient se le démontrer.

Lorsqu'elle arriva à la maison il était 19h passé de beaucoup de minutes, Frida l'attendait et Henry dormait. Elle n'eut pas le temps de prendre sa douche, elle était affamé et devait préparer à manger. Encore en tailleur elle se mit à découper les oignons, les tomates et faire bouillir le poulet. C'est à cet instant que Julie rentra à la maison. Attirée par l'odeur elle se dirigea systématiquement vers la cuisine.

-Julie : on dit quoi ? ca sent bon hein.

Parce que Frédérique lui en voulait, elle ne sortit aucun mot de sa bouche

-Julie : tu es fâchée hein, tu as trop le petit cœur, tu prépares quoi ?

Julie voulut ouvrir la marmite mais Frédérique s'y opposa, elle déposa le couteau qu'elle tenait et se retourna vers sa sœur.

-Frédérique : tu ne peux pas disparaitre comme ça pendant 3 jours je ne sais même pas ou tu vis. Papa m'a appelé je ne savais pas quoi lui dire. J'ai dû rentrer d'urgence parce que Frida ne savait pas avec qui laisser Henri. Julie tu vis chez moi, je te loge, te nourris, t'habilles et te blanchis en retour j'ai besoin que tu m'aides. Pourtant tu ne travailles pas mais j'ai quand même pris une nounou donc quand je te demande de garder l'enfant juste une heure avant que je rentre aide moi. Regarde l'état de la maison ? C'est encore moi qui dois rentrer préparer pour que tu manges quand tu rentres de ta vadrouille. Je ne pense même pas que toi tu pourrais accepter ca si quelqu'un vivait avec toi.

-Julie : ok tu as raison je m'excuse

-Fred : tous les jours tu t'excuses mais tu fais les mêmes choses, tu sais ce que je pense de ce monsieur-là, s'il t'aime vraiment il n'a qu'à t'épouser ou même juste se présenter, on ne le connait pas, on ne le voit jamais, il te fait seulement disparaitre et tu réapparais des jours plus tard et s'il t'arrive un problème là-bas, moi je dis quoi aux parents.

-Julie : Fred, je m'excuse ok j'ai dit je m'excuse, c'est comment ? Ce n'est pas à cause de ça que tu vas ramener ce sujet sur la table c'est ma vie, je suis suffisamment grande pour la gérer. Et puis faut pas oublier que je suis ta grande sœur hein, tu me parles comment là ?

-Fred : il est peut-être temps que tu te comportes comme telle.

Julie sentant que sa sœur était vraiment fâchée, pris le relais à la cuisine.

-Julie : va te changer Fred, ta tenue va sentir la nourriture, je termine la cuisson

Frédérique qui pour la première fois depuis le matin faisait une pause, tourna les talons sans demander son reste quand soudain elle se souvint de l'appel de leur père.

-Fred : au fait, papa a dit qu'il veut nous voir demain à l'anniversaire de maman

-Julie : je ne pars pas la bas !

***

Le samedi matin après quelque supplication Julie finis par céder et c'est à trois qu'ils arrivèrent chez leurs parents. C'est leur père qui vint ouvrir. Lorsqu'il le vu son petit-fils lui sauta dans les bras.

-Papa: Henri, tu deviens costaud chaque jour, (à sa fille) tu lui donnes quoi à manger ?

-Henri : hier on a mangé le riz et le poulet

-Papa : kiakiakia, entrez les filles allez saluer votre mère elle est à la terrasse derrière.

- Fred : on n'est pas en retard au moins

-Papa : non vous êtes les premières. Ca commence à 15h

-Julie (à Fred) : mais tu m'as dit 13h non

-Fred : c'est papa

-papa : kiakiakiakia ca me fait 2 heures en plus avec vous. Allez y voir votre mère.

Les filles trouvèrent leur mère assise sur la terrasse.

-Julie : bonjour maman

-Fred : bonjour maman et joyeux anniversaire

-Maman : merci mes filles, comment allez-vous ?

-Fred : ca va maman, ca va.

-Maman : asseyez-vous.

Fred sentant sa mère détendue, engagea la conversation

-Fred : Maman on veut s'excuser on t'a pas apporté de cadeau, mais on va se rattraper

- Julie : (sarcastique) en fait on ne se savait pas ce qui t'aurait fait plaisir.

-maman : ce qui m'aurait fait plaisir c'est simple, toi (à Julie) que tu fasses quelques choses de tes dix doigts, en arrêtant d'être ce parasite qui vit au crochet de sa petite-sœur. (À Fred) et toi que tu te trouves un mari, arrête avec cette fierté apparente que tu affiches, renvoie ce métisse à son père et va demander pardon à Camille peut être que là il pourra te reprendre et puis coupe toi les cheveux c'est quoi c'est ça ? Comment un homme peut t'approcher avec ça sur le crane. Voici ce que j'attends de vous. (En regardant ses filles de haut) quelle déception heureusement que Johanne fait ma fierté, elle au moins sait mener sa barque. Maintenant excusez-moi.

Juliette venait de lancer les hostilités, ses filles la regardaient entrer dans le salon sans qu'un mot leur sorte de la bouche, elles étaient stupéfaites de constater que même le jour de son anniversaire leur mère ne faisait pas de trêve.

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