Enceinte de trois mois, je me trouvais sur le quai bondé de la gare de Bordeaux, le cœur empli d'une joie tremblante à l'idée de ma première échographie à Paris, accompagnée de Vincent, mon mari. Mais soudain, son téléphone raccroché, son visage s'est fermé, et il a lâché, froidement : « Je ne peux pas t'accompagner. Camille a besoin de moi. » Son abandon m'a fait chuter, me coûtant notre bébé et brisant mon monde. De retour chez nous, Camille, sa soi-disant amie d'enfance, trônait, provocante, dans mes draps et sur ma chaise, raillant mon chagrin. Vincent, au lieu de me soutenir, m'a humiliée, m'a emprisonnée dans une cave obscure, sachant ma claustrophobie, puis m'a laissée pour morte face à un chien enragé, ne pensant qu'à protéger Camille. Pire encore, elle a volé la formule de mon parfum, le dernier lien avec ma grand-mère, et a remporté un prix pour mon travail. Le comble fut quand Vincent m'a demandé de me taire, de sacrifier toute identité, toute dignité, pour la "réussite" de cette femme, me jetant à la figure son "amour" que je savais vide. Comment mon mari, l'homme que j'avais épousé, avait-il pu devenir ce bourreau insensible, ce complice de ma destruction ? Une douleur glaciale, plus profonde que le chagrin, m'a envahie, éteignant la dernière étincelle d'amour. Mais cette nuit-là, de mes cendres est née non pas la résignation, mais une détermination implacable. Je ne me contenterais plus de survivre; je me relèverais pour réclamer ma vie, pour laver l'affront, et faire payer le prix de leur trahison.
Enceinte de trois mois, je me trouvais sur le quai bondé de la gare de Bordeaux, le cœur empli d'une joie tremblante à l'idée de ma première échographie à Paris, accompagnée de Vincent, mon mari.
Mais soudain, son téléphone raccroché, son visage s'est fermé, et il a lâché, froidement : « Je ne peux pas t'accompagner. Camille a besoin de moi. »
Son abandon m'a fait chuter, me coûtant notre bébé et brisant mon monde. De retour chez nous, Camille, sa soi-disant amie d'enfance, trônait, provocante, dans mes draps et sur ma chaise, raillant mon chagrin. Vincent, au lieu de me soutenir, m'a humiliée, m'a emprisonnée dans une cave obscure, sachant ma claustrophobie, puis m'a laissée pour morte face à un chien enragé, ne pensant qu'à protéger Camille. Pire encore, elle a volé la formule de mon parfum, le dernier lien avec ma grand-mère, et a remporté un prix pour mon travail.
Le comble fut quand Vincent m'a demandé de me taire, de sacrifier toute identité, toute dignité, pour la "réussite" de cette femme, me jetant à la figure son "amour" que je savais vide. Comment mon mari, l'homme que j'avais épousé, avait-il pu devenir ce bourreau insensible, ce complice de ma destruction ? Une douleur glaciale, plus profonde que le chagrin, m'a envahie, éteignant la dernière étincelle d'amour.
Mais cette nuit-là, de mes cendres est née non pas la résignation, mais une détermination implacable. Je ne me contenterais plus de survivre; je me relèverais pour réclamer ma vie, pour laver l'affront, et faire payer le prix de leur trahison.
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