Les regrets de mon ex-mari
Ex-mari, je ne t'aime plus
L'alpha tout-puissant reconquiert sa compagne
Mariage avec un zillionnaire secret
Divorcée et mariée à un chef de guerre
Le retour de l'héritière adorée
Le diamant poussiéreux brille à nouveau
L'héritière de génie brille après le divorce
Le retour de l'épouse indésirable
Chant d'un cœur brisé
A l'âge de quinze ans, Tobias avait décidé de révéler son orientation sexuelle à ses parents, il leur avait expliqué qu'il ne se sentait pas le moindre du monde attiré par la gent féminine, mais plus par la gent masculine. Suite à ses révélations, ses parents l'avaient jeté à la porte avec pour seul bagage : un sac à dos qui contenait quelques vêtements de rechange.
Depuis, deux ans se sont écoulé et le jeune Tobias aire seul dans les rues de Frameries une petite ville située au Hainaut en Belgique. Il a très vite compris qu'il devait se débrouiller seul pour trouver de l'argent pour qu'il puisse se nourrir.
Chose qui n'a pas était facile tous les jours. Il avait trouvé un petit emploi de nuit en tant que serveur, mais dû à son manque d'expériences, le patron avait décidé de ne pas le garder.
Suite à son premier échec, il avait cherché ailleurs, mais sans grand succès et puis il n'a que dix-sept ans. Puis l'idée de vendre son corps lui est venu à l'esprit.
Les trois premiers mois il avait quelques clients, mais sans plus. Cela fait six mois maintenant qu'il vend son corps et il a ses clients réguliers et souvent ses clients lui laissait un peu plus d'argent que nécessaire. Bien sûr, il n'allait pas s'en plaindre, grâce à ça, il peut manger à sa faim et se rhabiller par la même occasion afin d'être toujours un peu plus présentable lorsqu'il se présente chez ses clients.
Parfois, certains clients lui proposer de rester dormir, il acceptait toujours, au moins ça lui permettait de ne pas devoir passer la nuit dehors dans le froid et de dormir dans un lit bien au chaud.
Ce soir, alors qu'il sort de chez Jonathan, un de ses clients réguliers, il se rend dans sa ruelle habituelle, là où il a l'habitude de passer ces nuits et d'attendre que le jour se lève enfin. Tobias passe ses journées à regarder les passants dans la rue, cela lui permet de rêver d'une autre vie que la sienne.
C'est en s'asseyant par terre sur le trottoir son sac posé juste à côté de lui qu'il ferme les paupières afin de se reposer un peu.
Mais à peine cinq minutes plus tard, il est propulsé à plusieurs mètres de l'endroit où il se trouvait quelques secondes auparavant. Il ouvre les yeux et trois grands hommes baraqués se trouve juste devant lui. Le regard haineux que leur lance les garçons ne lui dit rien de bon sur les évènements qui allaient se dérouler par la suite.
- Alors le PD, tu aimes tant que ça de te faire prendre ?
Il n'avait même pas eu le temps de répondre, qu'une pluie de coups s'abattit sur lui. Tantôt dans le ventre tantôt dans la mâchoire, il est persuadé d'avoir l'arcade sourcilière droite péter dû au liquide chaud qui coule le long de son visage, il n'arrive même plus à ouvrir l'œil gauche. Il en déduit qu'il doit certainement avoir un œil au beurre noir. Il essai tant bien que mal de protéger son visage, mais sans grand succès. Les trois hommes continus de s'acharner de plus en plus contre lui. Il décide finalement de fermer les yeux, il est persuadé que s'en est fini pour lui, mais à son grand soulagement, il entend au loin une voix criée de me laisser tranquille et puis c'est le trou noir total.
Lorsque Tobias ouvre les yeux pour la première fois depuis deux jours, la première chose qu'il voit c'est qu'il est dans une chambre, ni trop grande ni trop petite. Les murs autours de lui sont d'une belle couleur aubergine, il tourne sa tête vers la gauche et voit une petite table de nuit couleur noire, il y a une petite lampe de chevet posé dessus. À sa droite se trouve une autre petite table de nuit de la même couleur que la précédente avec quelques magazines posés en pile. Au pied du lit se trouve une grande armoire noire avec une glace au milieu pour se voir de la tête au pied.
Il continua d'explorer la pièce durant quelques minutes de plus. Quand tout à coup, la porte de la chambre s'ouvre tout doucement et qu'un grand homme passe sa tête dans l'entrebâillement de celle-ci. Par peur Tobias enfui sa tête sous les couvertures comme ci celle-ci pourrait le protéger du danger. Il se met à crier de toutes ses forces :
- Je vous en supplie ne me faites pas de mal.
- N'aie pas peur de moi, je ne te veux aucun mal. Tu es en sécurité ici.
Tobias sort tout doucement sa tête de la couverture et regarde l'homme qui se tient au pied du lit. L'homme est grand, il doit au moins faire un mètre quatre-vingts se dit Tobias, il a aussi de très beaux yeux bleus et ses cheveux sont noirs corbeaux. Il a aussi la peau très bronzée de plus il semble très bien bâti.
La vue qui s'offre en ce moment à lui, lui plait énormément. Il continue pendant quelques minutes de plus d'admirer l'homme qui se trouve toujours au pied du lit. Tout à coup, une voix le fait sortir de sa contemplation.
- Comment te sens-tu ?
- J'ai mal à l'arcade et à mon autre œil et aussi à mes cotes elles me font énormément souffrir, mais qui êtes-vous ? Et puis comment je suis arrivé ici ? Et où suis-je ?
- Une question à la fois. Tout d'abord je vais me présenter. Je m'appelle Alexander, c'est mon fils Jordan qui t’as ramené ici chez moi alors que tu te faisais tabasser par trois... voyous qui n'ont pas hésité une seule seconde à te frapper.
Pendant quelques instants, je crois apercevoir de la haine dans son regard lorsqu'il parle de mon agression, mais très vite je me reprends et je mets ça sur le compte de la fatigue, je ne vois pas pourquoi un inconnu s'inquiéterait pour moi.
- Et toi comment t'appelles-tu ?
- Je m'appelle Tobias. Je voulais me promener un peu avant de rentrer chez moi, mais je pense que je n'aurais pas dû finalement.
- Oh, mais oui quel idiot je suis ! Tu devrais vite appeler tes parents, ils doivent être morts d'inquiétude après deux jours entiers sans la moindre nouvelle de toi. Ne bouge pas, je vais t'apporter le téléphone.
Avant même que je puisse dire quoique ce soit, il quitte la chambre. Je décide de me lever tant bien que mal et je me dépêche de sortir de la chambre. Je tourne la tête à droite, mais il y a un mur à ma gauche se trouve des escaliers, je me dirige vers eux et je descends au rythme que mon corps peut supporter. Arriver en bas, je cherche la porte de sortie. Mes yeux vont de droite à gauche et finissent par tombe sur la porte que je cherche.
Je me précipite vers celle-ci, mais avant même que je puisse l'atteindre, deux bras musclés encercle ma taille et mon dos se retrouve collé contre un torse musclé. Je me débats du mieux que je peux tout en me mettant à hurler :
- moi ! Lâchez-moi !
- Non Tobias, je ne peux pas te laisser partir
- Mais pourquoi ? Je veux rentrer chez moi maintenant !
- Je sais que tu me mens Tobias. Alors pour commencer, tu vas me dire toute la vérité et uniquement la vérité, je ne veux plus de mensonge.
Tobias sait qu'il est bien trop fatigué et qu'il n'irait pas bien loin, vu l'état dans lequel il est en ce moment. Il est fatigué de devoir passer toutes ses nuits dehors. Il est fatigué de vendre son corps à de parfaits inconnus. Alors pour la première fois depuis très longtemps, il s'abandonne dans les bras de cet inconnu qui l'enlace tendrement par la taille. Il sait très bien qu'une fois que l'homme s'aura toute la vérité et ce qu'il fait de son corps il le laisserait partit car, il sera trop dégouté de lui pour le regarder encore dans les yeux.
Alexander retourne Tobias pour que celui-ci se retrouve face à lui. Il plonge son regard dans les yeux vert émeraude de Tobias, ils restent comme ça pendant plusieurs minutes à se regarder dans le blanc des yeux sans qu'aucun d'eux ne brise le silence qui les entoure. Pas ce silence qui crée une ambiance pesante. Non ! Un silence qui crée une ambiance apaisante. Après plusieurs minutes, Alexander brise enfin le silence.