Login to Kifflire
icon 0
icon Recharger
rightIcon
icon Historique
rightIcon
icon DĂ©connexion
rightIcon
icon Télécharger l'appli
rightIcon
La confluence des sens

La confluence des sens

promotion

5.0
avis
980
Vues
32
Chapitres

La confluence des sens est le rĂ©cit initiatique de Louis : garçon torturĂ© et ne se sentant pas en phase avec les jeunes gens de sa gĂ©nĂ©ration. Une rencontre dĂ©terminante changera son quotidien monotone et creux. Monique, femme plus ĂągĂ©e, fera dĂ©couvrir au jeune homme, un peu malgrĂ© lui, les plaisirs de la chair. Il croisera par la suite des personnages hauts en couleur qui le pousseront dans ses derniers retranchements et parfois au-delĂ  de ses limites. Pourtant, en dĂ©finitive, et en dĂ©pit de la direction Ă©trange qu'a prise sa vie, Louis trouvera surtout un sens Ă  celle-ci et, en filigrane, l'amour. À PROPOS DE L'AUTEUR Cyrille Degat a toujours Ă©tĂ© amateur de littĂ©rature. Il y trouve un espace de libertĂ© absolu, comme Ă  nul autre pareil. On voyage, on s'Ă©vade, on rĂȘve, on aime, on dĂ©teste, tout le spectre des Ă©motions y passe. Puis, un jour, Ă  force de dĂ©vorer les livres des autres, il a dĂ©cidĂ© d'Ă©crire le sien. Il s'est ainsi crĂ©Ă© un autre monde dans lequel ses propres interdits n'ont plus cours.

Chapitre 1 No.1

M.

Louis l'avait rencontrée par une journée chaude de juillet

Il devait sortir avec une amie, boire un verre, aller au restaurant, pour finir en boßte de nuit, bien que cette derniÚre option lui déplût. Précisons qu'en fait de sortir avec une amie, il s'agissait surtout pour lui de servir de chauffeur, car à défaut d'autres qualités, Louis possédait une antique voiture, aussi moche qu'elle était fiable.

Son amie donc, Carine, craignant sans doute de sortir seule avec lui, demanda à sa meilleure amie Murielle de les accompagner. Louis soupçonnait Carine de vouloir se débarrasser de lui en refilant son trop libidineux chauffeur à son amie, ou allez savoir encore quel plan tordu toutes deux avaient pu imaginer. Il ne connaissait pas Murielle, sinon que par entendre Carine la citer à tout propos.

D'un naturel docile, il avait surtout escompté multiplier ses chances par deux d'arriver à ses fins en accompagnant ces demoiselles dans leurs pérégrinations nocturnes.

Sa stratĂ©gie Ă©tait simple : ĂȘtre un parfait gentleman en toute occasion, serviable, aimable, poli et usant d'un humour le plus subtil possible. Nul doute qu'il finirait bien par obtenir un rĂ©sultat, peu importait avec laquelle, et si les dieux Ă©taient avec lui, peut-ĂȘtre avec les deux ! On pouvait toujours rĂȘver. On pourra mesurer l'abĂźme de naĂŻvetĂ© dans laquelle ses vingt ans le plongeaient.

Il élaborait donc ce plan en conduisant, tout en écoutant d'une oreille distraite la logorrhée de sa passagÚre. Cette derniÚre lui indiquait la route à suivre entre deux commentaires sur la lùcheté masculine qui n'avait d'égal que la pureté des sentiments féminins.

Le village oĂč habitait Murielle Ă©tait isolĂ© dans la montagne et la route serpentant entre champs et forĂȘts, ruisseaux et vallons, exhalait toutes les odeurs bucoliques de la campagne : ici le foin, lĂ  le sous-bois, ou lĂ  encore la reine des prĂ©s. Au plaisir olfactif, s'ajoutait le ravissement des yeux oĂč la nature encore sauvage alternait avec les zones de culture Ă  l'Ă©chelle humaine. Vraiment, l'endroit n'avait pas son pareil pour mettre les sens en Ă©veil. ArrivĂ©s au village, il fallait encore emprunter un embryon de route pour rejoindre le hameau, lui-mĂȘme excentrĂ© du village pour rallier la maison de Murielle. Un petit surplus de ravissement avant d'arriver Ă  destination : une ferme qui semblait avoir Ă©tĂ© lĂ  depuis des temps sĂ©culaires.

*

Carine, aprĂšs avoir frappĂ© Ă  la porte et sans attendre de rĂ©ponse, les fit pĂ©nĂ©trer dans la bĂątisse oĂč la fraĂźcheur et la pĂ©nombre contrastaient avec l'extĂ©rieur baignĂ© du soleil vif de cette fin d'aprĂšs-midi.

Il la devina plus qu'il ne la vit, mais étaient-ce ses sens en émoi ou un sort jeté, il se sentit immédiatement attiré, et comme fou de désir.

Ils étaient dans la cuisine, et ses yeux s'étant habitués à l'obscurité relative, son observation qu'il espérait la plus discrÚte possible lui confirma sa premiÚre impression. Le flot de paroles ininterrompu de Carine était en cet instant son plus précieux allié, car il eût été bien maladroit pour entamer la moindre conversation. Au lieu de cela, il ne put qu'esquisser un minable bonjour, qui lui fut rendu avec un regard appuyé et un demi-sourire, le tout le plongeant dans un océan de volupté...

Elle ne rentrait pas dans les canons de la beautĂ© : plutĂŽt forte et bien charpentĂ©e, mais tonique et ferme, elle se dĂ©plaçait avec souplesse, comme en glissant. Elle Ă©tait vĂȘtue d'une jupe lĂ©gĂšre qui eut pu ĂȘtre transparente si la lumiĂšre avait Ă©tĂ© propice ; la hauteur de jupe laissait voir la moitiĂ© des mollets, massifs, musclĂ©s et bien dessinĂ©s ; des mules rendaient visibles les ongles de pieds vernis d'un rouge bordeaux. En haut, un dĂ©bardeur rouge moulant laissait deviner un soutien-gorge robuste, qui pourtant semblait avoir du mal Ă  contenir une poitrine opulente, Ă  la peau diaphane, et qui cherchait Ă  s'Ă©chapper de sa prison de dentelle. Ses seins volumineux faisaient un bloc Ă  la consistance liquide louvoyant au grĂ© des mouvements, et contrastaient de maniĂšre hypnotique avec la fermetĂ© du reste du corps. Les bras nus, de la taille de jambes chez d'autres, Ă©taient prolongĂ©s par des mains soignĂ©es, mais de travailleuse manuelle. Louis se prit Ă  imaginer cette main, tenant fermement le pis d'une vache pour en extraire le lait et cette pensĂ©e manqua de le faire dĂ©faillir. Le visage Ă©tait rĂ©gulier, bien rempli, muni d'une bouche bien dessinĂ©e et charnue et son regard semblait lire en lui comme dans un livre ouvert.

Il avait les plus grandes difficultés à réprimer une érection naissante, des gouttes de sueur perlaient sur son front, et a contrario, sa bouche était sÚche. Craignant de perdre totalement le contrÎle, il demanda le chemin des toilettes.

*

Continuer

Autres livres par promotion

Voir plus

Inspirés de vos vus

La Femme Alpha Puissante

La Femme Alpha Puissante

Fantaisie

5.0

"S'il te plaĂźt . reviens vers moi, redeviens ma Luna, Charlie", a dĂ©clarĂ© Hayden. J'ai ricanĂ©. "Tu n'es mĂȘme pas qualifiĂ© pour ĂȘtre mon Omega. Qu'est-ce qui te fait penser que je voudrais ĂȘtre ta Luna ?" "Alors laisse-moi ĂȘtre ton esclave", a suppliĂ© le compagnon Ă©hontĂ© qui m'avait rejetĂ©e. ------------------- J'avais Ă©tĂ© rĂ©clamĂ©e et mariĂ©e Ă  mon compagnon, EugĂšne pendant trois ans, mais tout a changĂ© quand son frĂšre est mort. Il a commencĂ© Ă  m'ignorer et Ă  se rapprocher de la veuve de son frĂšre, LĂ©na. Tout le monde pouvait voir Ă  quel point il favorisait LĂ©na par rapport Ă  son propre compagnon, moi. J'ai fermĂ© les yeux et j'ai tout endurĂ© parce qu'il Ă©tait mon compagnon de destin et que je l'aimais tellement. Mais LĂ©na m'a accusĂ©e d'avoir causĂ© sa fausse couche et tout le monde m'en a reprochĂ©, sans parler de mon compagnon. Mon compagnon m'a forcĂ©e Ă  m'agenouiller et Ă  m'excuser auprĂšs de cette garce qui avait essayĂ© plusieurs fois de creuser des fossĂ©s entre moi et mon compagnon, avec l'aide de sa sƓur, Lola. EugĂšne n'a mĂȘme pas voulu Ă©couter mes explications. Il m'a donnĂ© le choix - s'excuser ou divorcer. Je ne m'excuserais jamais pour quelque chose que je n'ai pas fait et j'ai donc choisi le divorce. Personne ne savait que j'Ă©tais en fait le prochain Alpha de l'une des meutes les plus puissantes. AprĂšs le divorce, je suis retournĂ©e dans ma meute et j'ai repris mon droit d'aĂźnesse - devenir une femme Alpha puissante et montrer Ă  EugĂšne qu'il n'Ă©tait rien pour moi et que ma vie Ă©tait meilleure sans lui !

Chapitres
Lire maintenant
Télécharger le livre