La confluence des sens
la nuit ne fut pour Louis
ntimentales respectives. Une purge. Et un rien vexant, car elles partageaient des éléments de l'ordre de l'intime comme s'il était transparent ou absent. Au début, il tendait une oreille attentive, espé
rps, et il n'avait de place pour rien d'autre. Il s'en tenait donc à sa stratégie initiale : serviable en tout, presque servile. Il dut par exemple changer la musique qui ne plaisait pas à ces dames, et faire un crochet pour ramasser une tr
able, mais fidèle à sa promesse, il restait sobre. Le fossé se creusait donc entre les fêtards et lui et il s'ennuyait passablement. De plus, il commençait à s'inquiéter de l'état de ses finances. S'il n'était pas le seul à régler les consommations, il avait du mal à voir partir le fruit d'une semaine de travail en une seule soirée. I
le mérite d'ôter momenta
estait la musique qu'on y passait, faite de boom-boom abrutissants. La surpopulation, la promiscuité des corps transpirants, gigotant au rythme des trépidations de
e mâles leur tourne autour, elles n'avaient plus qu'à faire leur choix. Ce qui ne manqua pas d'arriver, les plus bellâtres furent choisis et les langues se mélangèrent sans retenue. Il détourna la tête avec des airs supérieurs, se convainquant qu'il était très au-dessus de ça, mais en réalité il était très jaloux. Pourquoi n'arrivait-il pas lui aussi à jouer ce jeu ? Son physique quelconq
n âge, et leurs centres d'intérêt, alors que quelques heures auparavant, il se branlait à l'aide de la culotte sale d'une femme inconnue qui pouvait avoir c
our disperser ses pensées déprimantes,
e Murielle et Carine, le faisant ruminer davantage sur sa médiocrité. Il manqua de se faire casser la gueule pour cause de regard appuyé sur peti
ramena tout ce petit monde à bon port et le silence régnant dans la voiture contrastait avec l'ambiance électrique de l'aller
spérément seul, privé du moindre contact charnel. À ce