La Mission Secrète de l'Épouse

La Mission Secrète de l'Épouse

Gavin

5.0
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Notre cinquième anniversaire de mariage. J'avais préparé son plat préféré, le bœuf bourguignon, mais Étienne n'est jamais rentré. Cette soirée symbolisait des années d'une vie conjugale menée sous la discrétion, ma mission secrète. En le cherchant dans son bar habituel, je l'ai trouvé avec Chloé, son ex-petite amie, m'insultant ouvertement : « une sainte-nitouche », « ennuyeuse », sentant « la poussière. » Le choc suprême fut le rappel impitoyable : cet homme, mon mari, vivait grâce à Léo, mon fiancé décédé, dont la moelle osseuse coulait en lui. Les mois suivants, l'arrogance d'Étienne s'est amplifiée, alimentée par Chloé, transformant mon mari en un étranger méprisant. Les humiliations publiques se sont multipliées, notamment à l'hôtel Plaza, où ils m'ont piégée, m'exposant en pyjama sous la pluie pour leurs moqueries. Le point de non-retour fut leur manipulation ultime : une transfusion forcée pour Chloé, coûtant la vie au bébé que j'attendais. Le vide dans mon ventre est devenu un rappel insoutenable de mon enfant perdu, le dernier lien brisé par leur cruauté indicible. Il qualifiait cela d'« accident regrettable », mais pour moi, c'était un choix délibéré, leur choix, une trahison incommensurable. Comment le don sacré de Léo, son ultime offrande, avait-il pu être profané si vilement ? Toute patience était consumée. J'ai déposé les papiers de divorce devant Étienne, prélude à ma vengeance méthodique. L'heure de la vérité avait sonné : pour lui, pour Chloé, pour le monde entier. Mon mariage n'avait jamais été qu'une surveillance.

Introduction

Notre cinquième anniversaire de mariage. J'avais préparé son plat préféré, le bœuf bourguignon, mais Étienne n'est jamais rentré. Cette soirée symbolisait des années d'une vie conjugale menée sous la discrétion, ma mission secrète.

En le cherchant dans son bar habituel, je l'ai trouvé avec Chloé, son ex-petite amie, m'insultant ouvertement : « une sainte-nitouche », « ennuyeuse », sentant « la poussière. » Le choc suprême fut le rappel impitoyable : cet homme, mon mari, vivait grâce à Léo, mon fiancé décédé, dont la moelle osseuse coulait en lui.

Les mois suivants, l'arrogance d'Étienne s'est amplifiée, alimentée par Chloé, transformant mon mari en un étranger méprisant. Les humiliations publiques se sont multipliées, notamment à l'hôtel Plaza, où ils m'ont piégée, m'exposant en pyjama sous la pluie pour leurs moqueries. Le point de non-retour fut leur manipulation ultime : une transfusion forcée pour Chloé, coûtant la vie au bébé que j'attendais.

Le vide dans mon ventre est devenu un rappel insoutenable de mon enfant perdu, le dernier lien brisé par leur cruauté indicible. Il qualifiait cela d'« accident regrettable », mais pour moi, c'était un choix délibéré, leur choix, une trahison incommensurable. Comment le don sacré de Léo, son ultime offrande, avait-il pu être profané si vilement ?

Toute patience était consumée. J'ai déposé les papiers de divorce devant Étienne, prélude à ma vengeance méthodique. L'heure de la vérité avait sonné : pour lui, pour Chloé, pour le monde entier. Mon mariage n'avait jamais été qu'une surveillance.

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Mes parents m'ont ordonné de quitter la France pour un stage en Suisse. C'était, comme toujours, "pour le bien de Chloé", ma sœur préférée, dont le mariage avec Antoine approchait. Une fois de plus, mon existence était un sacrifice, marginalisée au profit de leur bonheur. La scène était cruelle : à la somptueuse fête de fiançailles de Chloé et Antoine, j'ai tenté de révéler une vérité. J'ai brandi ce médaillon, le symbole de ma "Petite Colombe", le surnom qu'Antoine m'avait donné lorsqu'il était aveugle. C'est moi qui l'avais veillé, pas elle, mais Chloé a revendiqué l'objet comme le sien. Ma mère m'a violemment giflée, me traitant de menteuse jalouse. Antoine, autrefois mon amour, a acquiescé, son regard empli de dégoût. « Amélie a besoin d'une correction sévère », a-t-il déclaré, « vingt coups de cravache ». Attachée à un pilier, j'ai subi l'humiliation suprême, tandis que tous me regardaient, indifférents à ma souffrance. Les larmes de douleur se sont mêlées à celles de l'injustice. Comment pouvaient-ils me faire cela ? Pourquoi une telle cruauté envers leur propre fille ? Mon amour, mes sacrifices : tout n'avait été que mensonge et trahison, dans une indifférence glaçante où même ma vie comptait moins qu'un caprice. C'était un réveil brutal. Non, pas un réveil, un retour. Cette douleur, ce scénario, je l'avais déjà vécu. Mais cette fois-ci, une lassitude infinie m'a envahie, j'ai compris. Cette seconde chance n'était pas pour eux, mais pour moi. Je suis partie, non pas pour la Suisse, mais pour disparaître et enfin, vivre.

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Nous étions à l' Hôtel Drouot, une coupe de champagne à la main, sur le point d' acquérir « L' Envol », la sculpture qui devait sceller notre réussite, le symbole de notre amour. Mais au lieu de mon offre, c' est la voix de Sophie, la cousine que je détestais, qui a retenti, surmultipliant le prix. Antoine, mon mari, a souri, et a laissé faire, me poignardant en public avec l' argent de notre compte commun. L' humiliation était insupportable. Mon sang n' a fait qu' un tour : « Accès au compte suspendu pour suspicion de fraude. » C' était ma vengeance. Pourtant, quelques jours plus tard, Antoine m'a offert un voyage de réconciliation à Monaco. Trop beau pour être vrai. Dans une villa isolée, au milieu d' inconnus au regard dur, j' ai compris ma tragique erreur. Antoine, aux côtés de Sophie, ses yeux remplis d' une haine glaciale, a prononcé ces mots qui ont brisé mon monde : « Ce soir, tu es le lot principal. Un trophée humain pour le plus offrant. » La panique m' a saisie. J' étais piégée, vendue comme une bête par l' homme que j' avais épousé. Sous la lumière crue des projecteurs, mon corps, ma vie, ont été mis aux enchères. Je devais agir, trouver une issue, n' importe comment. Antoine riait, Sophie rayonnait, tandis que le monde tournait autour de moi. Il fallait que je m'échappe. Alors que le commissaire-priseur annonçait les premières offres, j'ai levé la tête, le regard vide : « Attendez ! On ne peut pas me vendre. » Antoine s' est moqué : « Et avec quoi, Jeanne ? » J' ai respiré profondément, fixant mon bourreau : « Parce que je m' achète moi-même. Dix millions d' euros ! » Son rire s' est figé. Le silence est tombé sur la salle.

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