Gavin
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Livres et Histoires de Gavin
L'Amour Trahi, La Vengeance D'Aline
Nouvelle Il y a cinq ans, ma sœur adoptive, Dalie, a fauché une personne en conduisant ivre, puis a pris la fuite.
Mes parents et mon fiancé, Raphaël, m'ont alors suppliée de me dénoncer à sa place. Selon eux, elle était trop fragile, trop dépressive pour survivre à la prison.
J'ai refusé. Ils ont donc utilisé leur argent pour fabriquer des preuves contre moi. J'ai été condamnée. Cinq ans plus tard, je sors de prison, et c'est Raphaël qui m'attend. Il est sur le point d'épouser Dalie. Dans la maison familiale, ma chambre est devenue la sienne ; on m'a reléguée dans celle de la bonne, au grenier.
Mais le pire, c'est le mensonge sur lequel tout repose. Des années plus tôt, j'ai sauvé Raphaël d'une leucémie en lui donnant ma moelle osseuse, en secret. Dalie a volé mon acte, falsifié les preuves et s'est fait passer pour son héroïne. C'est pour cette fausse dette qu'il m'a trahie, qu'ils m'ont tous sacrifiée.
Ils me croient anéantie, une ex-détenue qu'ils peuvent manipuler. Ils ne savent pas que mon véritable plan a commencé bien avant ma libération. Un contact secret, une nouvelle identité, un billet pour une nouvelle vie. Je n'ai plus que dix jours à supporter leur mascarade. Ensuite, Aline Fuchs n'existera plus. Renaître après Cinq Ans de Silence
Moderne Amélie Dubois, pâtissière de talent, vivait sous un lourd secret : son mariage avec l'héritier Antoine Beaulieu n'était qu'un « accord de service » de cinq ans.
Son rôle : stabiliser Antoine, dévasté par le départ de son amour de jeunesse, Charlotte.
Elle était une épouse modèle, une cheffe dévouée, mais entièrement invisible à ses yeux.
Puis, le choc : sa belle-mère annonça la fin du contrat et le retour de Charlotte, fraîchement divorcée.
Le monde d'Amélie, déjà glacé par l'indifférence d'Antoine, se figea brusquement.
L'humiliation devint insoutenable lors d'un déjeuner à la campagne.
Quand une soupe brûlante l'aspergea, Antoine couvrit Charlotte, la laissant seule, gravement blessée.
Il ne pensa qu'à "sa fragile Charlotte", l'abandonnant là, sans un regard.
La froideur de son mari fut plus cinglante que la brûlure physique.
Cinq ans de sacrifice et de dévouement pour finir jetée comme un kleenex usé.
N'était-elle donc qu'un meuble, une simple employée remplaçable ?
Mais à l'hôpital, au lieu du désespoir, une lueur inattendue apparut : une invitation d'une prestigieuse galerie d'art à Lyon.
Assez !
Amélie, Amélie Dubois, allait enfin vivre pour elle. L'Envolée: Quand la Victime Devient Reine
Moderne Douze ans. C' est le temps que j' ai passé à me sacrifier pour Julien, mon ami d' enfance et patron.
J' ai renoncé à HEC Paris pour bâtir sa startup TechNova, travaillant nuit et jour, pour un salaire misérable, nourrie de vagues promesses d'avenir.
Mon rêve était de l'épouser.
Mais le jour de mes trente ans, le jour même où il disait m'épouser, j'ai vu Julien annoncer à la télévision nationale ses somptueuses noces… avec une autre femme.
Chloé.
La bague Cartier, l' appartement Place des Vosges, tout était pour elle.
Puis j' ai surpris la conversation : il me traitait de « larbin gratuit », de « lèche-bottes », de « facile à manipuler ».
Douze ans de dévouement réduits à cette violence verbale et à cette trahison publique.
Mes amis me félicitaient, pensant que j' étais la future mariée, ce qui ajoutait à l' humiliation.
Comment avais-je pu être si aveugle, si naïve devant tant de mépris ?
La rage froide a balayé ma douleur.
Plus de larmes.
Plus jamais.
Une décision claire s' est imposée : je n' étais plus sa victime.
Elle allait partir.
Elle allait épouser Alexandre, l' homme qui la voyait, le jour même du mariage de Julien.
Elle allait enfin vivre pour elle. Le prix du sang
Nouvelle Le silence oppressant de notre maison reflétait l'angoisse grandissante dans mon cœur tandis que j'attendais mon fils, Thomas, depuis des heures.
Mon mari, Luc, l'avait emmené chez de mystérieux "amis de la famille", les Vasseur, qu'il présentait comme de puissants alliés pour ses affaires, balayant mes inquiétudes d'un revers de main.
Mon instinct maternel me hurlait que quelque chose n' allait pas, ce que Luc a balayé en prétextant une soirée jeux-vidéos et une nuit improvisée chez eux, sur leur insistance.
Sa voix, froide, distante, et le ton enjoué de l'inconnue derrière lui ont brutalement révélé une vérité glaçante : Thomas n'était pas chez les Vasseur, et la femme au bout du fil n'était autre que la maîtresse de Luc.
La panique m'a submergée, mais la police a rejeté mes appels comme un simple conflit conjugal, Luc utilisant ses contacts pour me discréditer et me faire passer pour une femme instable.
Puis, l'appel a retenti : Thomas, mon petit, avait été "retrouvé" et je devais venir l'identifier.
À la morgue, Luc, niant l'évidence, a hurlé que ce n'était pas notre fils, mais ses yeux fuyants, refusant d'admettre la vérité, ont confirmé l'horreur.
Marguerite Vasseur, la mère de sa maîtresse, une femme haineuse et folle, a avoué avoir assassiné Thomas pour faire « place nette » au futur enfant d' Hélène et Luc, allant jusqu'à mêler ses restes à un pâté que mon mari avait dégusté.
Mon monde s'est effondré, mais la justice se révélait impuissante, incapable de condamner Marguerite, tandis qu'Hélène s'était volatilisée.
Dans mon désespoir, une idée folle m'a saisie : l'héritage de mon premier mari, pilote de chasse, et sa promesse de soutien de l'armée.
Devant le quartier général de l' armée, alors que des hommes de main des Vasseur arrachaient la médaille de mon époux et dispersaient ses lettres, un Général est apparu, me promettant justice au nom de l' honneur militaire.
Face à la puissance implacable de l'armée, le réseau des Vasseur a été démantelé, leurs complices arrêtés, et Hélène a été retrouvée… et Luc a tenu sa promesse.
Thomas a enfin reposé en paix, et moi, Jeanne, je devrais apprendre à vivre avec ma douleur, transformant ma rage en résilience. Cinq ans, une nouvelle vie
Nouvelle Cinq ans. Cinq ans se sont écoulés depuis cette nuit fatale, celle de mes noces, où Marc Fournier, l' homme que j' épousais, a prétendu une amnésie soudaine, me rejetant comme une étrangère. Son abandon brutal a fait de moi la risée de tout Paris, une humiliation publique qui a failli me détruire.
Pourtant, j' ai reconstruit ma vie, loin des murmures cruels, trouvant auprès d' Antoine un bonheur inespéré. Mais ce soir, au gala de charité de l' Hôtel de Crillon, mon passé resurgit avec l' arrivée de Marc, flamboyant avocat, et de Sophie Laurent, mon ancienne domestique, désormais à ses côtés, exultant. Il m' approche, le sourire méprisant, m' humiliant sans pitié, m' accusant d' être une "souris de province" et une "voleuse" .
Pire encore, alors que je tente de lui montrer que ma vie a changé, que je suis mariée, il s' acharne. Devant une foule avide de spectacle, il arrache ma chevalière, symbole de mon nouveau bonheur, et me projette violemment au sol, m' entraînant sur le marbre froid, me traînant comme un objet, menaçant de me briser. La trahison passée, que je croyais cicatrisée, se mue en une torture physique et morale insupportable, publique, sous les yeux indifférents de tous.
Pourquoi cette haine viscérale ? Pourquoi me détruire à ce point ? Je suis là, à terre, faible et désespérée, ne comprenant pas cette cruauté. Son plan est clair : me faire interner, me faire passer pour folle. J' ai survécu à son premier coup, mais cette fois, je suis sans défense, attendant la fin.
Alors qu' il s' apprête à me mutiler, un nom résonne dans la salle, stoppant net son geste barbare, et le monde qu' il a créé bascule. Une nouvelle partie commence, et cette fois, ce n' est pas moi qui serai la victime. Renaissance d'une Épouse Oubliée
Moderne Amélie, une jeune femme issue d'un milieu modeste, avait naïvement cru que son union par PACS avec le riche héritier Louis de Courcy allait cesser d'être un arrangement pour devenir un véritable amour. Pendant cinq ans, elle s'était consacrée à lui, espérant qu'il verrait au-delà de leur contrat.
Mais un jour, la nouvelle a frappé de plein fouet les réseaux sociaux : Chloé Lefèvre, le grand amour de jeunesse de Louis, était de retour à Paris. Les photos montraient Louis, habituellement distant, rayonnant d'une tendresse qu'Amélie n'avait jamais connue.
Ce même soir, alors qu'elle l'attendait seule dans un restaurant trois étoiles pour leur cinquième anniversaire, Louis l'a abandonnée pour aller chercher Chloé à l'aéroport. Amélie a compris qu'elle n'avait été qu'une "doublure", une remplaçante temporaire dans la vie d'un homme obsédé par le passé.
La douleur était écrasante, l'humiliation insupportable. Quand, peu après, Louis l'a délibérément laissée se noyer dans un étang pour sauver Chloé, et qu'Amélie a découvert sa grossesse, son cœur s'est rempli d'une froide certitude : son bébé ne méritait pas un tel père.
De cette trahison abyssale est née une Amélie nouvelle, libre et implacable. Elle n'allait pas seulement briser ses chaînes ; elle allait orchestrer une vengeance minutieuse, utilisant la cupidité de Chloé et l'aveuglement de Louis pour le dépouiller de tout, de son statut à sa fierté, et renaître, maîtresse de sa propre destinée. De l'Enfer au Jasmin
Nouvelle Cinq ans de bonheur idyllique. Adrien, mon sauveur, l'homme qui m'avait tirée de l'enfer et épousée contre l'avis de tous, m'avait offert une vie de conte de fées et un bébé en route.
Puis, sur notre yacht, célébrant notre anniversaire, j'ai surpris Adrien au téléphone, sa voix froide et glaçante : « Elle va perdre le bébé. Seul ton enfant héritera du nom de Vasseur. »
Mon sauveur, en réalité, n'était que mon bourreau, et le mariage, les années, la prétendue guérison, tout n'était qu'une mise en scène minutieusement orchestrée pour me briser. J'ai perdu mon enfant, et avec lui, mon avenir de mère, sur ordre de l'homme que j'avais tant aimé.
Comment un amour si puissant, une présence si rassurante, pouvait-il cacher une telle duplicité, une cruauté si abyssale ? Cinq ans de mensonges, une vie entière volée par celui qui prétendait me défendre.
Pourtant, au lieu de m'anéantir, cette trahison inimaginable a réveillé en moi une soif brûlante de vengeance. J'allais lui faire payer chaque larme, chaque mensonge, et récupérer ce qui me revenait de droit. Le jeu venait de commencer. Renaissance après la trahison
Nouvelle La sensation de l'air froid et le visage déformé par la haine de mon frère Paul, voilà mes derniers souvenirs avant d' être poussée du haut de la Tour Eiffel, le jour même de mon anniversaire.
Pourtant, je me suis réveillée en sursaut dans mon lit, la date affichée sur mon téléphone glaçant mon sang : c'était le jour de l' accident de ma mère, le point de départ de tout mon cauchemar, celui qui s' est conclu par ma propre mort.
L'hôpital a appelé, confirmant l'état critique de Maman, qui nécessitait une transfusion sanguine urgente d'un groupe rare, un appel que Paul, aveuglé par son adoration pour notre sœur adoptive Sophie, a délibérément ignoré.
Non seulement il a refusé d'aider, mais il m'a publiquement humiliée sur les réseaux sociaux, me faisant passer pour une folle et sabotant toute tentative d'aide.
Puis Sophie est arrivée, jouant la victime, complice de Paul pour m'isoler, tandis qu'un médecin véreux, un ami de Paul, confirmait faussement que Maman était stable, repoussant le seul donneur potentiel trouvé grâce à mon appel désespéré.
Comment pouvaient-ils s'acharner ainsi sur moi, allant jusqu'à mettre en péril la vie de notre propre mère, tout cela pour protéger l'image de Sophie ?
Mais cette fois, la Jeanne douce et vulnérable avait laissé place à une guerrière : j'ai dénoncé leurs mensonges, documents médicaux à l'appui, devant la direction de l'hôpital, et mon histoire a commencé à changer. Quand le Sang Trahit
Moderne Ma meilleure note au Baccalauréat blanc. La porte des Beaux-Arts s'ouvrait enfin. Un immense soulagement, la promesse d'une nouvelle vie.
Mais cette joie a viré au poison pour ma cousine Chloé, qui avait raté ses épreuves. Le dîner familial a basculé : mon oncle Jean-Pierre, aveuglé par la douleur et la jalousie de sa fille, m'a hurlé dessus, m'accusant d'arrogance.
Pire, ils m'ont traînée jusqu'à la cave à vin, froide et humide, malgré mon asthme sévère. "Pour réfléchir", ont-ils dit avant de partir pour le week-end, me laissant seule, suffoquant dans l'obscurité. La crise est arrivée, violente. Mon oncle, au bout du fil, a nié ma souffrance, m'a forcée à lui envoyer des photos de mon portfolio pour Chloé. Puis, l'horreur: la concierge, payée, a bloqué la ventilation.
Abandonnée, trahie par ceux qui se disaient ma famille, je me suis sentie mourir. Cette cruauté n'était pas un accident mais une machination. Pourquoi tant de haine ? Comment ma propre chair, mes parents de substitution, pouvaient-ils vouloir ma mort ?
Dans un dernier acte désespéré, j'ai composé le 17. Je ne savais pas que cet appel allait non seulement me sauver la vie, mais aussi déclencher une implacable quête de justice, faire voler en éclats le masque de ma "famille" et me permettre de renaître de mes cendres, loin d'eux. L'Évasion d'Alsace : Un Fils Contre Son Tyran
Nouvelle J'avais trente ans le jour de ma mort, un échec aux yeux de tous, surtout de mon père. Rongé par la dépression, j'ai avalé mes somnifères, espérant la fin.
Mais je me suis réveillé. L'odeur du café, le soleil d'Alsace, et mes mains d'adolescent. J'étais revenu à mes dix-huit ans, la veille de l'annonce de mes résultats du bac, le jour exact où ma vie avait basculé autrefois.
Mon père, Gérard, était là, son regard froid et dominant. « Tu vas oublier cette idée stupide d'université. Ta place est ici, au vignoble. » Ces mots m'avaient terrifié dans ma première vie. J'avais cédé à son chantage affectif, abandonné mes rêves, et passé douze ans à mourir à petit feu dans cette prison dorée.
Pourtant, cette fois, c'était différent. J'avais déjà connu la mort. Son chantage, ses menaces, sa fureur n'étaient rien comparées à mon corps sans vie. L'injustice de ma première existence passée sous son joug était insoutenable. Pourquoi devrais-je revivre cette tragédie ?
Non. Cette fois, je ne serai pas son esclave. Cette fois, j'allais me battre. J'ai levé les yeux, mon regard déterminé. Son règne était terminé. La Renaissance d'une Mariée Éconduite
Moderne J'étais la femme la plus enviée de Paris.
Mon fiancé, Victor, venait de me demander en mariage sur la Seine.
Un conte de fées ! La fusion parfaite de nos dynasties, le "mariage de l'année".
Huit ans d'amour, aux yeux du monde. Du moins, je le croyais.
Puis, son téléphone a vibré.
Un message de "Ma petite comédienne" : « C' est fini ? Tu vas vraiment l' épouser ? Je ne peux pas te perdre, Victor. »
Mon monde s'est effondré.
Des années de mensonges, une double vie derrière son sourire parfait, des mots cruels sur moi cachés avec Chloé, sa humble stagiaire.
Chaque révélation était une gifle.
Il m'a offert la même bague qu'à elle, m'a abandonnée sur une aire d'autoroute le jour de mon anniversaire, pour une de ses 'crises'.
Elle, cette vipère, m' envoyait ses échographies sur Instagram, jubilant.
Sa trahison était une humiliation publique, calculée.
Je me suis sentie idiote, manipulée, le trophée parfait de son jeu narcissique.
La rage a remplacé la douleur, froide, implacable.
Comment avait-il pu être si aveugle, si lâche ?
Comment avais-je pu être si naïve ? Le dégoût m'a submergée.
Mais je ne serais pas sa victime.
Pas cette fois.
Mon téléphone en main, j'ai composé le numéro de Léo, mon ami d'enfance, mon roc.
« Léo ? C'est Amélie. J'ai besoin de toi. »
C'était le début. Le début de ma vengeance. L'Épouse Torturée, La Vengeance Douce
Nouvelle Le rapport médical dans ma main tremblait légèrement.
Les mots noirs dansaient devant mes yeux : une maladie sexuellement transmissible, incurable, agressive.
Le nom de Jean-Luc Moreau, mon fiancé, était là, en haut, mais je savais, avec une certitude terrifiante, que ce poison venait de Sophie Laurent, ma meilleure amie.
J'étais devant la porte de l'appartement que Jean-Luc et moi devions partager.
Des rires, des murmures, des soupirs qui n'étaient pas les miens.
Dans ma vie précédente, j'aurais défoncé cette porte, brandi ce rapport.
J' aurais crié ma trahison au monde.
Et je l'avais fait.
Le souvenir était une cicatrice brûlante.
Sophie, humiliée, avait fui, heurtée de plein fouet par une voiture.
Morte sur le coup.
Jean-Luc ne m'avait jamais pardonné.
À ses yeux, j'étais une meurtrière.
Son amour pour Sophie s'était transformé en haine.
Il avait maintenu notre mariage, un piège cruel.
Le jour de nos noces, dans la chambre d'hôtel, il m'avait livrée à une bande d'hommes, filmant tout, un sourire de vengeance sur son visage.
La torture avait duré des jours.
Mais le destin m'avait donné une seconde chance.
Je m'étais réveillée quelques mois plus tôt, le jour même où je devais recevoir les résultats de l'enquête que j'avais commandée sur Jean-Luc, soupçonnant déjà son infidélité.
Cette fois, je ne défoncerai pas la porte.
Je ne crierai pas.
Je ne sauverai personne de son propre poison.
Ma main, ne tremblant plus, tourna doucement la clé.
La porte s'entrouvrit sans un bruit.
Sur le canapé, Jean-Luc et Sophie étaient enlacés.
« Tu es sûr que ça va ? » demanda Jean-Luc, sa voix pleine d'une tendresse que je ne lui avais jamais connue.
« Tu as l'air si fatiguée ces derniers temps. »
Sophie se blottit.
« Ce n'est rien, mon amour. »
« Juste un petit virus, le médecin a dit que ça passerait avec du repos. »
Un petit virus.
Mon regard dériva vers le croquis de ma robe de mariée sur la table basse.
La nausée m'envahit.
Je reculai doucement, refermant la porte avec une précision de chirurgien.
Puis, mon père.
Il me serra dans ses bras.
« Papa, » ai-je sangloté.
« C'est fini. »
« Je ne l'épouserai pas. »
« Je sais, Amélie. »
« Comment... ? »
« Moi aussi, Amélie. »
« Je me souviens de tout. »
Le sol se déroba.
Ce n'était plus ma vengeance.
C'était la nôtre.
Une nouvelle force, froide et puissante, s'installa en moi. La Vengeance d'une Folle : Le Silence d'Élodie
Moderne De ma chambre stérile en clinique psychiatrique, j' étais Élodie, l' internée. Mon unique fenêtre sur un monde lointain : la tablette reflétant le mariage luxueux de ma sœur, Chloé.
L'idylle vacilla : une femme accusait Chloé, et son fiancé, Adrien, annula le mariage sur-le-champ, la traitant de "monstre". L'humiliation fut totale. Quelques jours plus tard, l'appel de ma mère : Chloé était décédée, son corps atrocement blessé. Mon père, cherchant des réponses, fut tabassé par les gardes d' Adrien, ses jambes brisées.
J' étais là, "catatonique" pour le personnel, mais la rage bouillonnait. Ma sœur, mon seul soleil, tout ce que je n' étais pas, était partie. Mon père, simple homme, broyé par leur empire. Ma "folie" devint mon armure.
Ils croyaient m' avoir enfermée. Ils pensaient que la "folle" ne voyait rien. Mais ils ignoraient que mon silence cachait un cri de vengeance, que ma démence était en réalité mon arme la plus redoutable. Mon armure venait de se fissurer, non pour la douleur, mais pour libérer la bête.
Chloé était ma lumière. Ils l' avaient éteinte. Tandis que l' alarme hurlait dans l' air glacial du Vercors, je marchais, enfin libre. La vengeance n' était plus un souhait. C' était une promesse. Et ma première étape consistait à les entraîner tous en enfer. Mon Sang, Leur Péché : Une Revanche
Nouvelle Pour l'homme que j'aimais, j'ai renoncé à mon nom, à ma famille et à un empire valant des milliards. Devenue une simple femme au foyer, j'attendais notre premier enfant, convaincue que notre bonheur était parfait.
Mais un jour, mon mari, Marc, m'a demandé de prendre la place de sa maîtresse, Lilia, une starlette des réseaux sociaux, dans un scandale de drogue. Pour protéger la carrière et la « fragilité » de Lilia, il m'a même ordonné d'avorter de notre enfant.
J'ai découvert que cette procédure me rendrait stérile à vie, un risque que Marc connaissait parfaitement. J'ai refusé. Mais sa mère, furieuse que je désobéisse à son fils et que je salisse leur nom dans ce scandale, m'a séquestrée et m'a laissée saigner jusqu'à ce que je perde notre bébé.
Pendant que je perdais tout, Marc, lui, était au chevet de sa maîtresse. Son seul message fut une excuse vide de sens.
« Maman a été trop loin. Je te dédommagerai. »
Allongée sur mon lit d'hôpital, le corps et le cœur vides, j'ai ignoré son message. J'ai ouvert mes contacts et, pour la première fois en trois ans, j'ai appelé le numéro enregistré sous le nom de « Papa ». La Revanche d'une Femme Libre
Nouvelle Après la mort de son frère, mon mari a insisté pour que sa compagne enceinte, Lyse, emménage dans notre luxueux appartement.
Sous ses airs de veuve fragile, elle a rapidement pris le contrôle de ma maison et de mon mari. Il lui massait les pieds, la bordait la nuit et répondait à ses moindres caprices, me rendant invisible.
Un soir, elle a « accidentellement » brisé le collier de diamants de ma mère. Folle de rage, je l'ai giflée.
La réponse de Fabrice a été une gifle sur ma propre joue. Il m'a frappée. Pour elle. Il m'a poussée si violemment que ma tête a heurté le coin d'une commode.
En cet instant, l'amour que je lui portais s'est transformé en une haine glaciale. J'ai compris que notre mariage n'était qu'une alliance commerciale et que je n'étais qu'un accessoire.
Je me suis relevée, le visage en sang, et j'ai sorti mon téléphone. J'ai appelé l'homme de confiance de mon père.
« Swann ? J'ai besoin de toi. Amène tes hommes les plus costauds. Et des masses. On va rénover l'appartement. » L'Amour en Faillite
Nouvelle Mon mari est tombé amoureux d'une stagiaire de son entreprise, Chloé. Il est parti les mains vides, me laissant la voiture, l'appartement, et tout l'argent, en échange d'un simple certificat de divorce. Il m'a dit : "Amélie, je ne peux pas trahir Chloé, et je ne veux pas te trahir non plus."
J'ai juste posé une question : "Est-ce que ta Chloé a découvert aujourd'hui seulement que tu n'étais pas célibataire ?" Son regard est devenu vide, puis il a détourné les yeux.
Après le divorce, il a épousé Chloé en grande pompe, diffusant même la cérémonie en direct. Sur internet, j'étais dépeinte comme l'opportuniste, l'héroïne "difficile", tandis que Chloé était la victime innocente. Les gens disaient que l'amour triomphait toujours, et que je méritais mon sort.
Je n'ai pas pleuré. J'ai souri. J'ai envoyé un cadeau à leur mariage : quatre-vingt-dix-neuf couronnes mortuaires, la première souhaitant l'infertilité, la seconde une descendance nombreuse.
Sept ans plus tard, lors d'une exposition d'art, je l'ai revu. Il était là avec Chloé, qui m'a dépeinte comme une "vieille peau" essayant de récupérer son mari. Ma fille, Petite, s'est alors manifestée : "Maman, qui sont-ils ?"
Marc a compris que Petite était son enfant, mais Chloé a hurlé : "Un enfant ?! Tu as secrètement eu un enfant ! Tu veux utiliser cet enfant pour reprendre Marc, n'est-ce pas ?" Elle a appelé la sécurité pour me jeter dehors.
"Madame Dubois ?!" L'agent de sécurité m'a regardée, respectueusement. Oui, Dubois était mon nom d'artiste, et j'étais la propriétaire de la galerie. J'ai demandé : "Jetez-les dehors." Trahison Amoureuse, Vengeance Numérique
Nouvelle J'étais Jeanne Dubois, ingénieure de génie, et avec ma meilleure amie Clara, nous avions tout donné, pendant trois ans, aux frères Marc et Paul Bernard pour bâtir leur empire technologique. Nous étions le cerveau derrière le succès de "Prometheus" , leur projet révolutionnaire.
Puis vint le jour du lancement, l'apogée de leurs ambitions. Au lieu de la gratitude, Marc, l'homme que je pensais aimer, nous annonça froidement, Clara et moi, que nous n'étions "pas faites pour diriger" et qu'ils prenaient le contrôle total. Paul exigea nos parts et les codes finaux.
Sophie Martin, une influenceuse qu'ils présentaient comme leur nouvelle "consultante en image" , m'adressa un sourire triomphant, me humiliant davantage. Ils nous accusèrent d'incompétence et mirent Léa, notre stagiaire innocente, dans l'embarras en attribuant son projet à Sophie pour la couvrir de gloire.
Chaque instant de notre dévouement fut balayé par leur mépris, leur avidité et leur trahison manifeste. La douleur de cette double trahison, amoureuse et professionnelle, était insoutenable.
Pourquoi tant de cruauté ? Pourquoi nous jeter comme de vulgaires outils après avoir bâti leur fortune ? Leur arrogance était sans limites, leur ingratitude abyssale.
Mais la vengeance est un plat qui se mange froid. Face à leur suffisance, je feignis la défaite. "Je vous donnerai tout ce que vous voulez," murmurai-je, tandis que Clara, mon Phoenix, se préparait à renaître de ses cendres. Ils venaient de signer leur arrêt de mort numérique. L'Amour Trahi: Le Prix d'un Baiser
Nouvelle Le prêtre souriait, le mariage d' Alexandre avec Léa promettait un avenir idyllique. Mais au moment d' échanger un baiser, Léa a tourné la tête, chuchotant une étrange excuse, avant d' embrasser Marc, le meilleur ami et témoin d' Alexandre, dévoilant une trahison calculée.
Sous les yeux de tous, ce baiser, long et passionné, a plongé Alexandre dans une humiliation publique dévastatrice. Son cœur s' est brisé en voyant Léa et Marc rire de sa douleur, révélant une complicité monstrueuse.
La révélation que Léa n' avait jamais aimé Alexandre, mais seulement son argent et son statut, a été un coup fatal. Ses parents et même Marc, qu' il considérait comme un frère, sont apparus comme les complices d' une vaste escroquerie, confirmant qu' elle n' était qu' un pion dans leur jeu cynique.
La douleur, la honte, la colère… tout s' est mêlé en lui. Comment avait-il pu être aveugle à ce point ? Comment ceux en qui il avait le plus confiance pouvaient-ils le poignarder ainsi ?
Mais de cette trahison est née une détermination froide. Alexandre a annulé le mariage, demandant à Léa de payer la réception, et a décidé de rompre tout lien avec eux. La guerre pour sa survie venait de commencer. L'Épreuve De Leur Amour
Nouvelle Dans le petit appartement parisien, Jeanne Dubois chérissait chaque instant passé avec son jeune frère, Antoine, dont le talent de peintre était la flamme qui éclairait leur modeste existence.
Mais un jour, le chef-d' œuvre d' Antoine, "Le Cri Silencieux", attira l' attention de la prestigieuse galerie Fournier, qui, sous couvert d' honneur, exigea l' œuvre sans compensation.
Le refus d' Antoine déchaîna une violence inouïe : des brutes des Fournier firent irruption, défigurant ignoblement Antoine et lacérant sa toile, sous les yeux impuissants de Jeanne.
Au commissariat, l' indifférence glaça Jeanne : la police, corrompue par les Fournier, les força à signer une conciliation humiliante, jetant l' argent à leurs pieds comme pour acheter leur silence.
À l' hôpital, l' humiliation redoubla : la famille Fournier les nargua, Madame Fournier frappa Jeanne, griffant son cou, et son fils Charles piétina la médaille de service distingué de leur père, symbole sacré de leur honneur perdu.
« Vous n' êtes rien, vous entendez ? Rien. Des insectes. Et on écrase les insectes qui nous dérangent. »
Pourtant, au fond de son désespoir, une certitude froide s' ancra en Jeanne : ils paieraient.
Mais la descente aux enfers ne faisait que commencer, car les portes de la justice restèrent fermées, bloquées par la toile d' araignée invisible du pouvoir des Fournier.
Lorsqu' elle fut enlevée, jetée dans une cave sombre, Charles Fournier lui révéla l' ultime horreur : Sophie, leur amie, les avait trahis, et ils possédaient une vidéo montant Antoine en artiste instable, prête à être diffusée pour anéantir son âme.
« Soit tu signes une déclaration disant que ton frère est fou, qu\'il s\'est automutilé... soit cette vidéo se retrouve sur tous les réseaux sociaux. »
L' horreur fut totale quand Antoine, désespéré, tenta de mettre fin à ses jours.
C' était la goutte de trop.
Alors, Jeanne, serrant la médaille piétinée de son père, jeta un regard déterminé sur son frère brisé.
« Non, Antoine, » murmura-t-elle. « Je ne les laisserai pas gagner. »
Le lendemain, elle mena Antoine, affaibli mais obéissant, hors de l' hôpital, traversant Paris avec un objectif inébranlable.
Face aux portes imposantes de la Préfecture, symbole d' une justice qui les avait délaissés, Jeanne tomba à genoux, entraînant son frère avec elle.
« Mon père, le Capitaine Dubois, est mort pour ce drapeau ! »
Brandissant la médaille abîmée, sa voix brisée résonna sur le parvis, un cri désespéré d' une fille cherchant justice pour les siens et l' honneur de son père.
Et leur prière fut entendue par un homme inattendu : le Préfet Martin Duval, ancien subordonné de son père, témoin de son intégrité inébranlable. Le Devoir de Détruire
Nouvelle Grandir à l'ombre de ma sœur, Chloé, m'avait toujours laissée dans l'ombre, mais mon mariage avec Jean-Luc, mon Jean-Luc parfait, était mon seul havre de paix, ma seule victoire.
Notre dîner de famille annuel au domaine viticole de Bourgogne, chargé de traditions et d'attentes tacites, semblait, comme toujours, être une épreuve de plus.
Soudain, ma belle-mère, la matriarche impitoyable, a brisé le silence : « Chloé est seule maintenant.
Jean-Luc, tu as un devoir : tu feras un enfant à Chloé pour perpétuer la lignée. »
Sous le choc, mon cœur battait à tout rompre, mais c'est en le découvrant plus tard, enlacé avec ma sœur dans son lit, que son masque de loyauté s'est effondré, révélant une trahison nue et brutale.
Je suis devenue une automate, regardant chaque nuit Jean-Luc quitter notre lit pour la rejoindre, me consumant lentement tandis que Chloé, elle, rayonnait d'un éclat triomphant.
Ma propre mère me réprimandait pour ma fatigue, me sommant d'être une femme épanouie pour un homme comme Jean-Luc, tandis que ma belle-famille me traitait avec un mépris à peine voilé, me reprochant mon « ingratitude » et ma « paranoïa ».
Quand Chloé a annoncé sa grossesse, la joie a explosé dans la pièce, et Jean-Luc, avec une fausse tendresse abjecte, a murmuré que nous élèverions cet enfant « ensemble », me prenant pour une idiote aveugle et docile.
Une colère froide, pure et tranchante, grandissait en moi, ne voyant plus que l'horreur de cette mascarade et l'injustice de ma solitude.
Mais ce soir-là, ma passivité est morte, remplacée par une résolution glaciale : j'ai décidé que je partirais, non pas en fuite, mais en architecte de ma propre libération, en glissant une convention de divorce dans les papiers qu'il a signés à la hâte, et en entamant une vengeance qui allait le détruire comme il m'avait détruite.