Poignardée par l'homme que j'aimais

Poignardée par l'homme que j'aimais

Gavin

5.0
avis
28
Vues
20
Chapitres

J'avais enfin créé mon chef-d'œuvre, un parfum signature. Nicolas, mon frère adoptif et mon protecteur de toujours, était le premier à qui je voulais le faire sentir. Mais sa fiancée, Sienna, a arraché le flacon de ses mains et l'a fracassé au sol sous nos yeux. J'ai cherché du réconfort dans le regard de Nicolas. Rien. Il m'a juste dit que j'étais « trop sensible ». Plus tard, elle a saccagé ma chambre, détruisant mes carnets de formules, mon travail de toute une vie. Et Nicolas ? Il a pris sa défense. « Sienna est bientôt ma femme, Lys. Elle est libre d'aller où elle veut dans cette maison. » Ma maison n'était plus la mienne. L'homme qui m'avait élevée venait de me poignarder dans le dos pour une femme que je lui avais moi-même présentée. Alors, quand il m'a ordonné de photographier leur mariage, j'ai accepté avec un sourire glacial. C'était la dernière chose que je ferais pour lui. Juste avant de disparaître de sa vie pour toujours.

Chapitre 1

J'avais enfin créé mon chef-d'œuvre, un parfum signature. Nicolas, mon frère adoptif et mon protecteur de toujours, était le premier à qui je voulais le faire sentir.

Mais sa fiancée, Sienna, a arraché le flacon de ses mains et l'a fracassé au sol sous nos yeux.

J'ai cherché du réconfort dans le regard de Nicolas. Rien. Il m'a juste dit que j'étais « trop sensible ».

Plus tard, elle a saccagé ma chambre, détruisant mes carnets de formules, mon travail de toute une vie.

Et Nicolas ? Il a pris sa défense.

« Sienna est bientôt ma femme, Lys. Elle est libre d'aller où elle veut dans cette maison. »

Ma maison n'était plus la mienne. L'homme qui m'avait élevée venait de me poignarder dans le dos pour une femme que je lui avais moi-même présentée.

Alors, quand il m'a ordonné de photographier leur mariage, j'ai accepté avec un sourire glacial. C'était la dernière chose que je ferais pour lui. Juste avant de disparaître de sa vie pour toujours.

Chapitre 1

LYS CHARRIER POV:

La notification a vibré dans ma main, le petit écran s'illuminant avec le message de Nicolas. "Tu as réussi. Je suis fier de toi."

Un sourire a étiré mes lèvres. J'ai respiré l'odeur douce et complexe de la nouvelle essence dans mon flacon, un mélange parfait de jasmin et de bergamote, le fruit de mois de travail acharné. Je voulais partager ma joie avec lui, le premier à qui je voulais tout raconter.

"C'est magnifique ! Tu dois sentir ça, Nicolas. C'est... c'est ma signature."

Une main s'est posée sur mon épaule, une pression soudaine et froide qui m'a fait sursauter. Sienna. Son souffle chaud dans mon oreille était en contradiction avec la glace de son contact.

"Tu te crois vraiment douée, gamine ?" Sa voix était un chuchotement venimeux.

Mon sourire s'est figé. Je n'ai pas eu le temps de répondre avant qu'elle ne prenne le flacon des mains de Nicolas et le lâche sur le sol. Le verre s'est brisé en mille morceaux, l'essence s'est répandue sur le carrelage immaculé, une mare sombre.

Mon chef-d'œuvre. Détruit.

"Tu es tellement pathétique," a craché Sienna. "Toujours à courir après Nicolas comme un petit chien. Tu penses que ça va changer quelque chose ?"

Le parfum, si merveilleux quelques secondes auparavant, s'est transformé en une odeur âcre, suffocante. Mon cœur a battu la chamade, puis s'est comprimé dans ma poitrine. J'ai regardé Nicolas, le choc gravé sur mon visage, attendant une réaction. Un regard. Un mot de réconfort.

Rien. Ses yeux étaient froids, distants. Il évitait mon regard.

C'est là que j'ai compris. Ce n'était plus mon Nicolas. Le protecteur, le grand frère qui m'avait toujours soutenue, avait disparu. Il était devenu une ombre, une marionnette dans les mains de cette femme.

"Lys, ne fais pas de scène," a-t-il dit, sa voix plate. "Sienna est juste un peu... stressée. Tu as toujours été trop sensible."

Mes poumons se sont sentis vides. Trop sensible. Lui, qui connaissait chaque nuance de mes émotions, chaque cicatrice de mon âme, me traitait de "trop sensible". J'ai éclaté de rire, un rire amer et creux.

"Bien sûr, Nicolas," ai-je dit, ma voix tremblante. "C'est toujours de ma faute, n'est-ce pas ?"

J'ai ramassé mon sac, mes mains tremblantes. Je devais partir. Maintenant. Loin de ce regard indifférent, loin de cette odeur de destruction.

Alors que je tournais les talons, j'ai entendu la voix mielleuse de Sienna. "Nico, chéri, je suis désolée. Je ne voulais pas faire de mal à Lys, mais elle est tellement... envahissante. Tu sais à quel point je suis nerveuse pour le projet."

Nicolas a soupiré. "Je sais, ma chérie. Ne t'inquiète pas. Lys finira par comprendre."

Comprendre quoi ? ai-je pensé, la rage et la douleur m'envahissant. Comprendre que tu m'as abandonnée ?

C'est là que j'ai pris ma décision. Mon téléphone. J'ai eu une impulsion. J'ai cherché le numéro.

"Bonjour, Maître Silvain," ai-je dit, ma voix étonnamment calme malgré le chaos en moi. "Je suis prête à accepter votre offre."

"L'offre de Grasse ?" Sa voix était rauque. "Je pensais que tu étais attachée à... ton frère."

"Les choses ont changé," ai-je répondu, le cœur serré. "Je n'ai plus rien ici."

Il a fait une pause. "Très bien, Lys. Je t'attends. Laisse ton passé derrière toi."

Plus rien ici. Le vol était réservé. Dans deux semaines, je serais loin, très loin. Loin de Nicolas, loin de Sienna. Loin de cette vie qui venait de se briser en mille morceaux. Et ironiquement, c'était moi qui l'avais recommandée à Nicolas. Sienna Barré, l'architecte d'intérieur ambitieuse et manipulatrice que j'avais croisée lors d'un salon professionnel. J'avais vanté ses mérites, espérant l'aider, ignorant que je venais d'inviter le loup dans la bergerie. Elle avait su exploiter chaque mot, chaque geste de ma part pour se tisser un chemin jusqu'à Nicolas.

Elle me l'avait bien rappelé, cette garce. "Lys, chérie, tu seras ma photographe de mariage, n'est-ce pas ? Tu as si bon goût."

Elle avait même fait des avances pour que je l'aide à choisir sa robe. "Dis-moi, Lys, tu trouves que cette dentelle me va bien ? Nico l'adore."

Je m'étais contentée de sourire, un masque parfait. "C'est ravissant, Sienna."

Elle avait cherché mon approbation, elle avait cherché à me rabaisser. Et Nicolas, aveugle, avait laissé faire.

La trahison avait un goût amer, et son parfum s'incrustait dans mes narines.

Je n'aurai jamais dû la présenter à Nicolas.

Continuer

Autres livres par Gavin

Voir plus
La revanche silencieuse de l'épouse

La revanche silencieuse de l'épouse

Romance

5.0

Mon monde s'est effondré sur le pont de ce yacht lorsque Cédric m'a violemment poussée dans les escaliers pour courir après Valentine, son « amour de jeunesse » qui faisait un caprice. Alors que ma jambe se brisait dans un craquement écœurant, il ne s'est même pas retourné pour me regarder. J'ai compris ce jour-là que sept ans d'amour ne pesaient rien face à une simple égratignure de sa muse. À l'hôpital, pendant que je subissais une opération d'urgence seule, Cédric cajolait Valentine dans la salle d'attente. Mais la douleur physique n'était rien comparée à ce que j'ai découvert sur sa tablette oubliée à mon chevet. Un dossier nommé « Projet V » révélait l'horreur : chaque photo de moi, chaque pose, chaque vêtement qu'il m'avait choisi depuis sept ans n'était qu'une réplique exacte des clichés de Valentine. Je n'étais pas sa compagne, j'étais son substitut, un mannequin de remplacement façonné à l'image de celle qu'il n'avait jamais oubliée. Quand j'ai tenté de lui demander des comptes, il m'a traitée de paranoïaque et m'a abandonnée à nouveau pour la rejoindre. Une rage froide a remplacé mes larmes, et j'ai pris la décision qui allait changer ma vie. J'ai pris mon téléphone et j'ai composé le numéro de mon oncle d'une main tremblante. « J'accepte l'arrangement avec Godefroy Morel. Fixez la date des fiançailles. » J'ai raccroché, puis j'ai regardé la gouvernante avec un calme terrifiant. « Jetez tout ce qui appartient à Cédric. Absolument tout. »

Trop Tard, Monsieur de Valois

Trop Tard, Monsieur de Valois

Moderne

4.1

Mes parents m'ont ordonné de quitter la France pour un stage en Suisse. C'était, comme toujours, "pour le bien de Chloé", ma sœur préférée, dont le mariage avec Antoine approchait. Une fois de plus, mon existence était un sacrifice, marginalisée au profit de leur bonheur. La scène était cruelle : à la somptueuse fête de fiançailles de Chloé et Antoine, j'ai tenté de révéler une vérité. J'ai brandi ce médaillon, le symbole de ma "Petite Colombe", le surnom qu'Antoine m'avait donné lorsqu'il était aveugle. C'est moi qui l'avais veillé, pas elle, mais Chloé a revendiqué l'objet comme le sien. Ma mère m'a violemment giflée, me traitant de menteuse jalouse. Antoine, autrefois mon amour, a acquiescé, son regard empli de dégoût. « Amélie a besoin d'une correction sévère », a-t-il déclaré, « vingt coups de cravache ». Attachée à un pilier, j'ai subi l'humiliation suprême, tandis que tous me regardaient, indifférents à ma souffrance. Les larmes de douleur se sont mêlées à celles de l'injustice. Comment pouvaient-ils me faire cela ? Pourquoi une telle cruauté envers leur propre fille ? Mon amour, mes sacrifices : tout n'avait été que mensonge et trahison, dans une indifférence glaçante où même ma vie comptait moins qu'un caprice. C'était un réveil brutal. Non, pas un réveil, un retour. Cette douleur, ce scénario, je l'avais déjà vécu. Mais cette fois-ci, une lassitude infinie m'a envahie, j'ai compris. Cette seconde chance n'était pas pour eux, mais pour moi. Je suis partie, non pas pour la Suisse, mais pour disparaître et enfin, vivre.

Hanté par son Âme Sœur : Le Regret de l'Alpha

Hanté par son Âme Sœur : Le Regret de l'Alpha

Loup-garou

5.0

C'était le soir de mes dix-huit ans, censé être le plus beau jour de ma vie. Au lieu de cela, je gisais au fond d'une fosse, le corps brisé, encerclée par des loups sauvages. J'ai utilisé mes dernières forces pour appeler Mathieu, mon compagnon destiné, à travers notre lien mental. Je pensais qu'il viendrait me sauver. Mais sa voix a résonné dans ma tête, froide et cruelle : « Arrête ton cinéma, Léna. Tu es une honte pour ma lignée. Meurs en silence, que je puisse enfin être avec Aurélie. » Il a coupé le lien. Et j'ai senti les crocs des Rogues déchirer ma chair. Pourtant, la mort ne m'a pas libérée. Mon esprit est resté enchaîné à lui, flottant invisible à ses côtés. J'ai vu mon propre cadavre traité comme un déchet. J'ai entendu le guérisseur lui annoncer en tremblant : « Alpha... elle était enceinte. » Mathieu n'a pas pleuré. Il a simplement souri en signant le rapport d'accident : « Mieux vaut ainsi. L'enfant aurait été aussi faible qu'elle. » À cet instant, mon amour s'est mué en une haine assez puissante pour défier la tombe. Il ignorait que je n'étais pas une simple orpheline, mais la fille perdue de la famille royale des Lycans. Un an plus tard, alors qu'il pensait être débarrassé de moi, les portes du Bal d'Hiver se sont ouvertes à la volée. Je suis entrée, non pas comme un spectre, mais comme l'incarnation du Loup Blanc suprême. Devant l'élite pétrifiée, j'ai regardé mon meurtrier et j'ai souri : « Moi, Léna Link, j'accepte ton rejet. »

De l'Humiliation à l'Indifférence : Le Chemin de l'Héritière

De l'Humiliation à l'Indifférence : Le Chemin de l'Héritière

Romance

5.0

Dans mon ancienne vie, Bastien, mon fiancé, et mon frère, Hugo, étaient mon univers, les piliers inébranlables de mon existence. Puis, Clara est arrivée – une fille aux larmes faciles, sans histoire – et en un clin d' œil, elle a tout volé. Mon fiancé a rompu nos fiançailles, mon frère a brisé sa promesse de me protéger. Tous deux se sont tournés vers elle, me traitant comme une intruse. J'ai été publiquement humiliée, bousculée, accusée de jalousie. Ils ont permis qu'elle vole la formule de parfum inachevée de ma mère, mon héritage le plus précieux. Pire encore : la montre Cartier de ma mère, celle qu'elle m'avait léguée et que j'ai vue à son poignet, Bastien l'a brisée sous mes yeux. Et Hugo voulait donner le refuge de ma mère à cette usurpatrice. Leur trahison a dépassé l'entendement. Ce jour-là, au fond de cet abîme de douleur, j'ai réalisé que l'amour que je leur portais était mort. Et, étrangement, la haine aussi. Il ne restait qu'un vide glacial. Comment des êtres que j'avais tant aimés ont-ils pu me dénier mon existence même, me traiter en ennemie pour une étrangère? Alors, j' ai décidé de disparaître. J' ai mis le feu à notre appartement parisien, à tous nos souvenirs, laissant des indices pour qu' on me croie morte dans les flammes. C'était la seule façon de renaître de mes cendres, loin d'eux, sous un nouveau nom, Léa Martin. Mais ce qu'ils ont ignoré, c'est que cette mort n'était que le début de ma véritable vie, et la leur, celle d'un remords sans fin.

Inspirés de vos vus

Le Contrat avec le Diable : L'Amour enchaîné

Le Contrat avec le Diable : L'Amour enchaîné

Gavin
5.0

J’ai regardé mon mari signer les papiers qui allaient mettre fin à notre mariage, pendant qu’il envoyait des textos à la femme qu’il aimait vraiment. Il n’a même pas jeté un œil à l’en-tête. Il a juste griffonné sa signature nerveuse et acérée, celle qui avait signé les arrêts de mort de la moitié de Marseille, a balancé le dossier sur le siège passager et a tapoté à nouveau son écran. « C’est fait », a-t-il dit, la voix dénuée de toute émotion. Voilà qui était Dante Moretti. Le Sous-Chef. Un homme capable de sentir un mensonge à des kilomètres, mais incapable de voir que sa femme venait de lui faire signer un décret d’annulation, dissimulé sous une pile de rapports logistiques sans intérêt. Pendant trois ans, j’ai frotté le sang sur ses chemises. J’ai sauvé l’alliance de sa famille quand son ex, Sofia, s’est enfuie avec un civil. En retour, il m’a traitée comme un meuble. Il m’a laissée sous la pluie pour sauver Sofia d’un ongle cassé. Il m’a laissée seule le jour de mon anniversaire pour boire du champagne sur un yacht avec elle. Il m’a même tendu un verre de cognac – sa boisson préférée à elle – oubliant que je détestais ça. Je n’étais qu’un bouche-trou. Un fantôme dans ma propre maison. Alors, j’ai arrêté d’attendre. J’ai brûlé notre portrait de mariage dans la cheminée, laissé mon alliance en platine dans les cendres et pris un aller simple pour Genève. Je pensais être enfin libre. Je pensais m’être échappée de la cage. Mais j’avais sous-estimé Dante. Quand il a finalement ouvert ce dossier des semaines plus tard et réalisé qu’il avait renoncé à sa femme sans même regarder, le Faucheur n’a pas accepté la défaite. Il a mis le monde à feu et à sang pour me retrouver, obsédé par l’idée de récupérer la femme qu’il avait déjà jetée.

Le Prix de l'Amour Non Réciproque

Le Prix de l'Amour Non Réciproque

Gavin
4.3

Dix-huit jours après avoir renoncé à Brendan Maynard, Jade Rousseau a coupé ses cheveux qui lui tombaient jusqu'à la taille. Elle a ensuite appelé son père, lui annonçant sa décision de partir en Californie pour étudier à Berkeley. Son père, stupéfait, l'a interrogée sur ce changement soudain, lui rappelant à quel point elle avait toujours insisté pour rester auprès de Brendan. Jade a esquissé un rire forcé, révélant la vérité déchirante : Brendan allait se marier, et elle, sa demi-sœur, ne pouvait plus s'accrocher à lui. Ce soir-là, elle a tenté d'annoncer à Brendan son admission à l'université, mais sa fiancée, Chloé Dubois, a interrompu leur conversation par un appel enjoué. Les mots tendres que Brendan adressait à Chloé ont été une torture pour Jade. Elle se souvenait du temps où cette tendresse n'appartenait qu'à elle, de la façon dont il la protégeait. Elle se souvenait aussi de lui avoir ouvert son cœur dans un journal intime et une lettre d'amour, pour le voir exploser de rage, déchirer la lettre en hurlant : « Je suis ton frère ! » Il était parti en claquant la porte, la laissant recoller méticuleusement les morceaux déchiquetés. Son amour, cependant, n'était pas mort. Pas même quand il avait ramené Chloé à la maison en lui ordonnant de l'appeler « belle-sœur ». Maintenant, elle avait compris. Elle devait éteindre ce feu elle-même. Elle devait arracher Brendan de son cœur.

Le rebelle

Le rebelle

Suzangill
4.9

« Baisse les yeux », a-t-il dit avec une pointe d'avertissement dans son ton. Elle n'a pas tressailli quand il l'empoignée à la gorge, au contraire, elle l'a fixé du regard avec un sourire narquois sur ses lèvres meurtries. Un geste de défi. « Soumets-toi ! », a-t-il grogné contre elle cette fois, frustré par sa capacité à l'énerver au point de vouloir la blesser. « Beaucoup ont essayé à me faire soumettre, mais personne n'a réussi, mon compagnon. » Le mot compagnon sonnait comme une moquerie, lui faisant resserrer légèrement sa prise sur son cou. « Je ne suis pas comme les autres Vera. Je suis ton compagnon. Ton supérieur. Soumets-toi maintenant ! » « Tu peux toujours essayer. Mais n'oublie pas, tu n'y arriveras jamais. » Il pouvait la terminer avec juste un peu plus de pression sur son cou, après tout c'était le sort de beaucoup d'autres qui ont osé le défier, mais quelque chose dans ses yeux l'arrêtait. Il voulait éteindre ce feu dans ces yeux, les voir retourner au blanc alors qu'il s'enfonçait en elle, les voir le supplier à continuer alors qu'il la niait. Il voulait qu'elle se soumette à lui à tous égards. Corps et âme à la fois. Il voulait être son protecteur, son bourreau, son dominant, son amant et son compagnon. Tout ! Mais il ne savait pas que sa compagne n'était pas une Luna ordinaire qui se soumettrait joyeusement aux caprices et aux besoins de son compagnon. Elle était le personnage mystérieux qu'on appellait tous « le rebelle ». Le protecteur mystère du bien et sauveur des femmes et celui qui rend justice à l'inégalité créée par les hommes. Si seulement ils savaient qu'il était une femme. .................................................................. ..

Chapitres
Lire maintenant
Télécharger le livre