Mariage avec un zillionnaire secret
L'héritière de génie brille après le divorce
L'alpha tout-puissant reconquiert sa compagne
Ex-mari, je ne t'aime plus
Les regrets de mon ex-mari
Le Prince est une fille : Esclave captive d'un roi vicieux
Divorcée et mariée à un chef de guerre
Le retour de l'héritière adorée
Le diamant poussiéreux brille à nouveau
Reviens mon amour
****Prologue****
Dans le passé
Dés le premier chant du coq, je me dépêche de prendre une rapide douche derrière la chambre de ma mère pour aller prendre le car en partance de Dakar. Maman et mon frère m’accompagnent. Ce sont les vacances et comme chaque année, je vais chercher du travail dans la capitale pour préparer la rentrée des classes. Cette année, c’est exceptionnel car je viens de décrocher le bac et les études supérieures demandent plus de moyens financiers. Je m’appelle Dib Ndour et je suis nouvelle bachelière. J’ai dix huit ans mais je parais plus âgée. D’après les autres, je suis très belle. Ma mère est issu d’un métissage peulh et sérère et j’ai hérité d’elle sa peau claire et sa beauté légendaire. Avec mes longs cheveux et ma peau claire, j’attire le regard même si je n’aime pas qu’on me regarde. J’aime me fondre dans la masse mais dés fois c’est difficile. Quand j’entre dans un lieu, tous les regards convergent vers moi et je suis d’une timidité maladive. A l’école, quand je dois prendre un prix dans la foule, le plus souvent je craque et verse de chaudes larmes. Je suis issue d’une famille très modeste dont je suis l’ainée. J’ai deux petits frères et trois sœurs. Ils vont aider les parents aux champs. Les champs sont les seuls revenus de la famille raison pour laquelle depuis la classe de troisième, je vais chaque année à Dakar pour chercher du travail.
Le car est plein à craquer ce matin car beaucoup de jeunes filles comme moi sont en partance pour Dakar. Une fois sur place, on loue une chambre qu’on payera à la fin de chaque mois par les cotisations. On s’entasse par dizaine dans une minuscule chambre car de ce fait, la cotisation est moindre. Si tu as de la chance, tu passeras la nuit chez ton employeur comme ça, tu reviendras dans la chambre que par quinzaine. Avant même le départ, l’apprenti du car se permet de demander le prix du transport. Ma mère se met prés de moi pour me donner les dernières recommandations et ses prières. J’ai les larmes aux yeux quand le car prend la route laissant derrière nous Diakhao, la capitale royale du Sine et ma mère. J’ai le cœur plein car je ne veux pas laisser ma famille mais je suis obligée. Mon père a quatre femmes et les revenus ne suivent pas. Pendant l’hivernage, tout le monde va aux champs. Ma mère, contrairement à ses coépouses a un grand champ qu’elle a hérité de ses parents. Elle y cultive de l’arachide et du niébé et dans l’autre partie du mil. A la saison sèche, elle vend ses produits pour subvenir à nos besoins car mon père n’est pas du genre à le faire. Lui, quand il a une nouvelle épouse, il oublie les autres et c’est toujours ainsi jusqu’à ce qu’il rencontre une autre femme pour remplacer la dernière. Il a connu un nombre incalculable de divorces et ses enfants peuvent être divisés en deux équipes de rugby tant ils sont nombreux. Ma mère est la première femme et elle compte le rester car malgré tout ce que mon père fait, elle refuse de divorcer car dit elle que sa famille ne connait pas ce mot. La première fois que j’ai voulu aller à Dakar, papa avait refusé et il a fallu l’intervention de mes oncles pour avoir son accord. Je suis très complice avec mes oncles mais n’empêche, dés que je pose les pieds à Dakar, je me concentre sur les objectifs car je ne veux pas les décevoir. Au village, les gens ont une mauvaise image de Dakar car disent ils, les jeunes se pervertissent là bas sans la présence d’un adulte à leur coté. On dépasse rapidement la ville de Fatick. Le car roule vite car ne faisant pas d’arrêts ce matin. Vers dix heures, on arrive à Dakar. Je suis fatiguée mais j’observe la ville comme si c’est la première fois que j’y viens. Dakar est une ville qui se transforme de jour en jour et en un an, j’ai du mal à reconnaitre certains lieux. Les maisons poussent comme des champignons et les gens sont plus nombreux. Je descends du car avec les autres filles. Comme toujours, je suis émerveillée par tout ce que je vois. Il faut le dire, le village et Dakar c’est deux mondes différents. On prend nos bagages et on va chez une connaissance du village. Elle a duré ici donc c’est naturellement que quand on vient on va directement chez elle. On est pour ce voyage six filles mais surement on trouvera d’autres filles là bas comme d’habitude. Elle nous accueille et nous donne une chambre qui vient de se libérer d’après elle. Elle est restauratrice donc dés notre arrivée, on va l’aider à transporter ses bagages jusqu’à son lieu de vente et demain on va chercher chacune du travail de son coté. Une fois au restaurant, j’assure le service du jour. Il ya beaucoup d’ouvriers qui viennent manger à la pause et le soir, je l’aide à préparer le diner dans le local. Vers dix huit heures, puisqu’il n’y avait pas encore de clients, je ramasse un journal que quelqu’un a oublié sur place. Je regarde les offres d’emploi et vois une qui m’intéresse :