Dans notre somptueux appartement parisien, les fêtes de Maxence s'enchaînaient, chacune plus bruyante et plus extravagante que la précédente. Ce soir-là, tandis que Chloé, sa maîtresse, se plaignait d'une migraine et lui demandait un massage, Maxence m'a regardée avec mépris. « Élodie. Va me chercher l'huile « Orchidée Impériale ». La boutique est sur les Champs-Élysées. » Il a sorti une liasse de billets et me l'a jetée au visage, sous les rires de ses amis. J'ai ramassé chaque billet, mon visage impassible, mais à l'intérieur, je brûlais. Ce qu'ils ignoraient, c'est que la dernière traite pour le vignoble familial en Bourgogne venait d'être payée. Mon sacrifice touchait à sa fin. Pourtant, en rentrant, j'ai entendu Maxence murmurer à Chloé : « Elle est tellement plus passionnée que cette grenouille de bénitier que j'ai à la maison. » C'était trois jours après la fausse couche qu'il avait provoquée en m'obligeant à promener le Doberman de Chloé sous la pluie glaciale. Puis, Chloé a eu une autre idée cruelle : « Oh, Max, ne pourrais-tu pas me sculpter une rose dans la glace pour mon cocktail ? » Maxence m'a jetée sur le balcon, malgré ma douleur et mes analgésiques. Mes mains sont devenues violettes, et une violente crampe m'a fait m'effondrer. Ma robe blanche s'est tachée de sang, l'hémorragie redémarrait. Maxence s'est précipité, mais Chloé a crié à propos d'un ongle cassé, et il s'est immédiatement détourné de moi, me laissant saigner. À l'hôpital, Chloé a tenté une « acupuncture », brûlant mes cheveux alors que Maxence ne se souciait que de son doigt éraflé. Plus tard, mon mari a organisé une projection d'une vidéo de lui et Chloé, où il promettait de l'épouser dès qu'il se serait « débarrassé de la provinciale. » Mais une autre vidéo s'est lancée par erreur, me montrant humiliée, ivre, sous les rires de tous. Mon calme l'a rendu fou, mais je lui ai dit : « Je pars. » Maxence, fou de rage, m'a hurlé de dégager, mais je suis partie sans un seul regard en arrière. Le lendemain, Chloé a tenté de me blesser avec une broche, mais j'ai riposté. Elle a simulé une chute pour que Maxence m'accuse d'être folle et l'emmène à l'hôpital, me laissant seule, poignardée. N'en pouvant plus, j'ai arraché la broche, attrapé ma dernière valise et j'ai quitté cet enfer sans un regard en arrière. Que découvrira Maxence en rentrant, et comment Élodie, enfin libre, va-t-elle reconstruire sa vie ?
Dans notre somptueux appartement parisien, les fêtes de Maxence s'enchaînaient, chacune plus bruyante et plus extravagante que la précédente.
Ce soir-là, tandis que Chloé, sa maîtresse, se plaignait d'une migraine et lui demandait un massage, Maxence m'a regardée avec mépris.
« Élodie. Va me chercher l'huile « Orchidée Impériale ». La boutique est sur les Champs-Élysées. »
Il a sorti une liasse de billets et me l'a jetée au visage, sous les rires de ses amis.
J'ai ramassé chaque billet, mon visage impassible, mais à l'intérieur, je brûlais.
Ce qu'ils ignoraient, c'est que la dernière traite pour le vignoble familial en Bourgogne venait d'être payée.
Mon sacrifice touchait à sa fin.
Pourtant, en rentrant, j'ai entendu Maxence murmurer à Chloé : « Elle est tellement plus passionnée que cette grenouille de bénitier que j'ai à la maison. »
C'était trois jours après la fausse couche qu'il avait provoquée en m'obligeant à promener le Doberman de Chloé sous la pluie glaciale.
Puis, Chloé a eu une autre idée cruelle : « Oh, Max, ne pourrais-tu pas me sculpter une rose dans la glace pour mon cocktail ? »
Maxence m'a jetée sur le balcon, malgré ma douleur et mes analgésiques.
Mes mains sont devenues violettes, et une violente crampe m'a fait m'effondrer.
Ma robe blanche s'est tachée de sang, l'hémorragie redémarrait.
Maxence s'est précipité, mais Chloé a crié à propos d'un ongle cassé, et il s'est immédiatement détourné de moi, me laissant saigner.
À l'hôpital, Chloé a tenté une « acupuncture », brûlant mes cheveux alors que Maxence ne se souciait que de son doigt éraflé.
Plus tard, mon mari a organisé une projection d'une vidéo de lui et Chloé, où il promettait de l'épouser dès qu'il se serait « débarrassé de la provinciale. »
Mais une autre vidéo s'est lancée par erreur, me montrant humiliée, ivre, sous les rires de tous.
Mon calme l'a rendu fou, mais je lui ai dit : « Je pars. »
Maxence, fou de rage, m'a hurlé de dégager, mais je suis partie sans un seul regard en arrière.
Le lendemain, Chloé a tenté de me blesser avec une broche, mais j'ai riposté.
Elle a simulé une chute pour que Maxence m'accuse d'être folle et l'emmène à l'hôpital, me laissant seule, poignardée.
N'en pouvant plus, j'ai arraché la broche, attrapé ma dernière valise et j'ai quitté cet enfer sans un regard en arrière.
Que découvrira Maxence en rentrant, et comment Élodie, enfin libre, va-t-elle reconstruire sa vie ?
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