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Ma solitude, ma liberté et mes erreurs

Ma solitude, ma liberté et mes erreurs

NANDITÉ

5.0
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21
Chapitres

Prologue Salut les lecteurs et lectrices de nanditĂ©. J'vais vous raconter mon histoire. J'pense qu'il est grand temps de me vider la tĂȘte. C'est une grande occasion pour moi de me libĂ©rer l'esprit dans l'anonymat. Peut-ĂȘtre certaines personnes me jugeront mais, je ne vais pas en faire tout un tas de problĂšme, car j'ai des questions Ă  rĂ©soudre dans ma tĂȘte. L'essentiel est que j'serve d'exemple pour d'autres filles qui seront peut-ĂȘtre victimes ou qui vivent la mĂȘme situation que moi. J'aurai beaucoup plus Ă  gagner qu'Ă  perdre. Ça me permettra de tirer des conclusions et des conseils dans le futur, grĂące Ă  vos commentaires et messages. Ma solitude et ma libertĂ© sont mes erreurs. Je m'appelle DADA prĂ©nom d'emprunt bien sur. J'suis sĂ©nĂ©galaise de Kolda. J'ai 32ans maintenant vivant au bled plus prĂ©cisĂ©ment Ă  Dakar dans un quartier de la place. J'en suis Ă  ma 5Ăšme annĂ©e de mariage, si j'peux l'appeler ainsi, je ne sais pas si j'suis toujours dans les liens du mariage ou dans un autre monde. J'sortais avec un homme qui Ă©tait vraiment un dĂ©brouillard et qui faisait des choses pour moi, malgrĂ© sa situation difficile. Il Ă©tait journalier dans une sociĂ©tĂ© de notre village natal. J'avoue que j'suis une femme trĂšs belle mais cette beautĂ© m'a jouĂ© de mauvais tour. J'croyais que le monde m'appartenait. Avec le temps, j'commençais Ă  avoir un appĂ©tit grandissant pour l'argent. Au dĂ©but, j'Ă©tais fidĂšle Ă  mon petit ami ALLODI avec qui nous avons passĂ© 7ans de relation. Ce dernier est un homme simple, digne, gentil et surtout pieux. Vous aurez le temps de le connaitre. Le tournant de ma vie a commencĂ© lorsque j'suis venue Ă  Dakar avant de rencontrer Bachir. A suivre... NanditĂ© : Les confessions d'une femme dĂ©sespĂ©rĂ©e. J'espĂšre que vous ĂȘtes prĂȘts Ă  voyager dans un autre train. A chaque fois, que j'veux abandonner, j'reçois des histoires qui mĂ©ritent vraiment de partager. Merci Ă  Dada d'avoir proposĂ© cette histoire. Elle mĂ©rite d'ĂȘtre partagĂ©e. J'Ă©tais obligĂ© de sortir ma plume pour Ă©crire cette confession. On va se lancer. J'suis au premier rang pour Ă©couter et dĂ©couvrir avec vous ce qu'elle a Ă  raconter. Dada, la page est Ă  toi. Pour le moment tout ce que j'peux dire : InfidĂ©litĂ©, solitude, amour, trahison, dĂ©ception, tout y est. A bon entendeur...

Chapitre 1 01

1Ăšre Partie : Dada en personne

Au dĂ©but, j'Ă©tais une femme simple, rangĂ©e, ambitieuse certes mais qui avait les pieds sur terre. Je ne pensais et ne croyais qu'en mes Ă©tudes. J'vivais dans ma rĂ©gion natale de KOLDA. Avec le temps et les compliments des hommes qui venaient pour le travail dans ma rĂ©gion, j'ai fini par me prendre la tĂȘte et j'pensais que j'Ă©tais la plus belle femme au monde. J'Ă©tais trop courtisĂ©e par les Ă©trangers qui Ă©taient affectĂ©s Ă  Kolda. Les enseignants, les professionnels de diffĂ©rentes sociĂ©tĂ©s etc. Heureusement que j'avais un copain qui savait toujours me faire redescendre sur terre. Mon ALLODI d'amour, qui Ă©tait toujours lĂ  pour moi, il m'imposait de prier chaque jour. Avec lui, je ne marchais pas sur l'or mais j'ai eu Ă  comprendre ma religion et quelques valeurs de la vie. Il Ă©tait digne, il vivait Ă  la sueur de son front. Il me respectait Ă©normĂ©ment. J'peux jurer que des personnes ont pĂ©chĂ© Ă  cause de nous. J'passais trop de temps avec lui dans sa chambre et j'peux jurer qu'il ne m'a jamais demandĂ© de coucher avec lui. Nous flirtions parfois comme tout couple mais il n'est jamais allĂ© loin. Il me disait tout le temps, j'attends le grand jour pour passer Ă  l'acte. J'Ă©tais heureuse Ă  ses cĂŽtĂ©s. Je ne voulais pas rentrer chez moi, lorsque j'Ă©tais avec lui. Le dĂ©but de notre relation, il Ă©tait chĂŽmeur, malgrĂ© ses diplĂŽmes. Il a fait une formation en architecture. J'partageais mon argent de poche avec lui. Je ne suis pas issue d'une famille trĂšs aisĂ©e mais papa et maman me gĂątaient avec leurs faibles moyens. Allodi, courageux qu'il est, aprĂšs quelques recherches de travail sans succĂšs, il a mis ses diplĂŽmes Ă  cotĂ© pour se trouver un travail de journalier dans une sociĂ©tĂ© fraichement installĂ©e dans notre rĂ©gion. Il voulait et tenait vraiment Ă  rĂ©ussir dans la vie pour subvenir au besoin de sa famille et me marier. Il Ă©tait l'aĂźnĂ© d'une famille de 7 personnes. Il percevait 3.000F par jour au dĂ©but de son travail avant de passer Ă  5.000F. AprĂšs chaque descente, il prenait 1.000F pour son transport, il donnait 1000F Ă  sa maman et l'autre billet, il me le confiait. Il ne prenait plus mon aide. J'Ă©tais trop contente de son courage. Il pensait trop Ă  sa famille. AprĂšs 2 mois de travail, il est passĂ© Ă  5.000F par jour Ă  cause de son courage. Il a Ă©conomisĂ© jusqu'Ă  avoir de quoi prendre une chambre, vu que sa maison familiale devenait de plus en plus petite Ă  cause des cousins et cousines qui venaient de part et d'autre. Il s'est trouvĂ© une petite chambre de 10.000 F dans une maison modeste. AprĂšs chaque descente, il faisait un crochet chez ses parents pour manger avant de regagner sa chambre. Il a trĂšs tĂŽt su ce qu'il voulait pour lui. Il avait des copains qu'il frĂ©quentait trĂšs rarement. Il ne les voyait que les week-ends. J'peux dire, qu'il Ă©tait trop en avance sur eux cĂŽtĂ© esprit malgrĂ© qu'ils aient tous le mĂȘme Ăąge. Les autres pensaient qu'aux filles mais lui, je ne l'ai jamais vu sur certains dĂ©tails minimes. D'ailleurs, il ne cessait de prodiguer de bons conseils aux autres. Nos rencontres diminuaient de jour en jour. J'ai rĂ©ussi Ă  obtenir mon baccalaurĂ©at avec son aide. Il m'avait donnĂ© un bon coup de main pour rĂ©ussir Ă  mon examen. Il m'expliquait des cours que je ne comprenais pas. AprĂšs mon BAC, j'suis venue Ă  Dakar pour poursuivre mes Ă©tudes Ă  la CitĂ© Universitaire de Claudel. D'ailleurs, le jour de mon dĂ©part, c'est lui qui m'a accompagnĂ© jusqu'Ă  la gare pour que j'prenne le bus. Il m'a remis une somme de 20.000 F en guise d'aide. Je me rappelle jusqu'Ă  prĂ©sent de nos chaudes larmes et de sa derniĂšre parole « Je ne vais pas en rajouter des conseils dĂ©jĂ  reçus. Je te rappelle juste que tu as laissĂ© un homme au village qui ne vit que pour toi. Qui a placĂ© toute sa confiance en toi et qui t'attendra toujours. Inutile de te rappeler mon amour envers toi, parce que tu n'es pas Ă©trangĂšre de mes sentiments. Bonne chance ma belle et n'oublie jamais d'oĂč tu viens. MalgrĂ© les tentations que tu verras, souviens-toi qui tu es. Que ton avenir soit plus radieux que ton passĂ©. A trĂšs bientĂŽt mon amour et courage ».

Une fois arrivée à Dakar, aprÚs mon logement, j'ai fait la connaissance d'une certaine Nabou qui était devenue au fur du temps une amie proche pour ne pas dire meilleure amie. Mes premiers mois à Dakar, J'ai essayé tant bien que mal à garder mes habitudes, malgré les compliments et les regards des hommes. Au début, j'étais casaniÚre mais avec le temps, et l'influence de ma nouvelle amie, j'ai accepté de sortir certains jours pour manger de la glace. Un soir de samedi, nous avions croisé au glacier un homme mature qui avait les 50taines, d'aprÚs mon imagination mais un homme correct, civilisé et riche cÎté apparence. Il m'a interpellé en sortant du glacier. Je ne voulais pas lui répondre mais Nabou m'a poussé vers cet homme. Le monsieur était correct et bien éduqué. Il est venu vers nous avant de nous tendre la main. Il embrasse la mienne avant de me dire devant mon amie.

L'homme : Excuse-moi, tu n'aurais pas l'heure, parce que depuis que je t'ai vu, j'ai perdu la notion du temps. On s'est déjà vu quelque part ? Non. Tu ressembles énormément à ma prochaine copine qui sera trÚs bientÎt ma femme.

J'souris avant de regarder ma copine d'un air étonné. Il est un bon dragueur ce mec. J'ai toujours gardé le silence avant d'enlever ma main.

L'homme : Je m'appelle prince et j'suis charmant, on m'a dit que tu me cherchais ? Rire non j'blague, je me nomme Bachir au cas oĂč mon vrai nom t'intĂ©resserait. AÏE... AÏE...AÏE, en posant une de ses mains dans son cƓur.( J'croyais qu'il allait piquer une crise. J'ouvre grand les yeux en me mĂ©fiant) il reprend la parole.

Bachir : J'ai besoin d'une bouche Ă  bouche, car j'viens de me noyer dans votre regard tueur. Est-ce que j'peux connaitre votre nom.

J'respire profondément avant de sourire à nouveau. Intérieurement, je me disais qu'il est complÚtement fou ce vieux. Avec mon silence, il reprend la parole.

Bachir : En attendant, je t'appellerai Google, parce ce que tu es tout ce que j'recherche.

Face à ses belles paroles de pure drague, Nabou était visiblement séduite et j'avoue aussi que j'commençais à trouver ce monsieur drÎle. Ma copine prend la parole.

Nabou : Elle s'appelle Dada, elle est timide et moi c'est Nabou sa meilleure amie. J'vous laisse discuter. Oups, avant de m'en aller, tu es vraiment drĂŽle et tu ne te trompes pas, tu es un vrai prince charmant. Bonne discussion.

J'essayais de la retenir de la main mais elle se dĂ©tache et nous quitte. J'Ă©tais Ă©tonnĂ©e d'entendre Nabou dire qu'elle Ă©tait ma meilleure amie. Nous nous sommes connues ici et nous n'avons mĂȘme pas fait 6 mois et elle parle de meilleure amie. Pourtant je l'avais parlĂ© de mon Allodi et elle Ă©tait contente pour moi. Ils ont mĂȘme Ă©changĂ© aux tĂ©lĂ©phones. Mais bon, façon, c'est son problĂšme. J'gardais toujours le silence et ce Bachir reprend la parole.

Bachir : Face Ă  ce silence, j'pense que j'vais porter plainte pour excĂšs de beautĂ© sur la voie publique. J'crois que tu auras besoin d'un bon avocat pour t'en sortir. A moins que tu complĂštes quelque chose qui manque sur mon portable pour ĂȘtre sauvĂ©e : Ton numĂ©ro.

J'voulais sortir quelques mots de ma bouche mais mon tĂ©lĂ©phone sonna et c'Ă©tait mon ALLODI. J'Ă©tais contente et soulagĂ©e de recevoir cet appel qui tombait Ă  pic. J'profitais pour partir mais le monsieur me suivait. Je ne me suis pas gĂȘnĂ©e en rĂ©pondant Ă  cet appel « Bonsoir mon amour, je n'attendais que ton appel pour me coucher. Tu ne dois pas me faire ça mon cƓur, tu sais que j'aime t'entendre tout le temps. Stp, promets-moi que tu seras beaucoup plus attentif Ă  mon Ă©gard. Tu sais que tu es ma vie et que je ne peux pas vivre sans toi. DĂ©jĂ  la distance me ronge et si le silence s'y rajoute que ferai-je ? » En bon gentleman qu'il est, il s'excuse avant de promettre d'ĂȘtre plus attentif. J'souris et j'Ă©tais soulagĂ©e. Mon grand Ă©tonnement, c'est ce monsieur qui me suivait toujours. Mon amour m'a demandĂ© oĂč est-ce que j'Ă©tais et je l'ai menti en disant que j'Ă©tais devant la porte de notre chambre. Il demande Ă  parler Ă  Nabou, heureusement, qu'elle Ă©tait avec moi. Cette derniĂšre confirme mes propos avant de me redonner le tĂ©lĂ©phone. AprĂšs quelques minutes, on s'est dit Ă  demain. Bachir prenait tout son temps, il en profitait pour Ă©changer avec Nabou. Voyant que j'ai raccrochĂ©, il me dit « Waouh, j'dis merci Ă  cet homme vient de raccrocher. A cause de lui, j'ai entendu une douce et suave voix. Mon Dieu, quelle voix. Dada, j'vais ĂȘtre bref : Tu es une fille qui vit un amour Ă  distance, genre, une fille qui vient du village laissant son copain lĂ -bas et qui vit l'amour d'adolescence. C'est une belle chose mais j'pense que j'ai une carte Ă  jouer. Parce que j'viens de comprendre que tu as menti pour la premiĂšre fois ton copain en disant que tu Ă©tais devant la porte de votre chambre. Et ce n'est jamais un bon signe dans un couple. Les mensonges tuent l'amour ». J'finis par m'Ă©nerver en entendant ses paroles.

Dada : Je ne te permets pas de parler de moi sur ce ton. Je n'ai pas menti, j'essaie juste d'éviter des problÚmes avec le seul homme que j'aime et que j'aimerai de ma vie. J'connais ton genre, tu es un beau parleur et je te dis dÚs à présent tu n'as aucune chance avec moi. Va sortir ton numéro ailleurs. J'ai mon homme et je me marierai trÚs bientÎt.

Bachir : (Waouh en applaudissant). Quelle lionne, j'aime les griffes des lionnes. Ça me motive encore plus. Tu dis que tu es amoureuse patati patata bon c'est normal, si tu ne l'Ă©tais pas, j'ne prendrai pas le risque d'ĂȘtre le premier mec Ă  te draguer. Je ne sais pas si tu suis le foot mais il y'a toujours un gardien de but mais n'empĂȘche que les adversaires cherchent Ă  marquer des buts malgrĂ© sa prĂ©sence. Donc, considĂšres-moi comme un adversaire et ton mec comme un gardien de but. J'ferai tout mon possible pour marquer mon but. J'ai fait un oufff de soulagement lorsque j'ai su qu'il n'Ă©tait qu'un simple copain. J'vous ai assez emmerdĂ©. J'vous laisse ma carte de visite au cas vous aurez besoin quelque chose. Nabou m'a expliquĂ© que vous ĂȘtes des Ă©tudiantes. Connaissant la vie estudiantine, j'vous remets ça pour vos quelques besoins. J'suis un peu pressĂ© mais j'allais vous ramener jusqu'Ă  l'universitĂ© mais prenez un taxi. (Il me tend des billets que j'refuse de prendre mais Nabou les prend avant de dire au revoir. Ce Bachir me touche les joues avant de nous tourner le dos). Il monte dans une luxueuse voiture 4x4 noir vitre teintĂ©e. Nabou arrĂȘte un taxi, durant tout le trajet, j'suis restĂ©e silencieuse et je m'en veux d'avoir menti mon ALLODI. A notre arrivĂ©e, Nabou compte l'argent, le monsieur nous a remis une somme de 50.000 F CFA. Nabou Ă©tait trĂšs contente.

Nabou : Pourquoi tu es silencieuse ma belle. Tu n'as rien fait de mal. J'sais que tu te culpabilises Ă  cause de ton mec mais tu n'as rien fait de grave. Tu as menti pour sauver ton couple. D'ailleurs, prend ton argent. Il est gĂ©nĂ©reux ce Bachir. Premier jour, il te donne 50.000 F, jusqu'oĂč irait-il s'il a une chance avec toi ? Penses-y.

Je n'acceptais pas de prendre cet argent. Nabou les range dans son sac avant de me dire « Ils sont bien gardĂ©s. Si tu en as besoin, fais signe ». Elle se dĂ©shabille avant de prendre son bain pour se coucher. Cette derniĂšre avait l'habitude de collectionner les mecs. Elle sortait trop avant de revenir avec de fortes sommes d'argent. Il m'arrivait de passer des week-ends seule, parce qu'elle sortait et je ne savais pas oĂč est-ce qu'elle allait. Elle ne revenait que les dimanches nuits et pourtant, elle n'est pas de Dakar, je n'ai jamais essayĂ© de la poser cette question. En tout cas, elle revenait avec beaucoup de nourriture et des boissons. Elle me dĂ©pannait beaucoup. C'est sa vie, ça ne me regarde pas. Chaque nuit, elle parlait au tĂ©lĂ©phone et elle sortait des phrases trop hot et vulgaire pour son Ăąge. Au dĂ©but, ça m'Ă©tonnait mais avec le temps, je me suis habituĂ©e. J'ai pris mon bain Ă  mon tour. Je me suis couchĂ©e en me culpabilisant. Je me sentais sale, d'avoir mentie mon homme qui n'a jamais cessĂ© de me dire mĂȘme ses plus gros secrets familiaux. J'ai trouvĂ© difficilement le sommeil. Nous avions Ă©teint les lumiĂšres mais je n'ai pas fermĂ© les yeux. Nabou a fait un geste Ă©tonnant, son tĂ©lĂ©phone vibrait et elle s'est levĂ©e pour voir si j'dormais. J'ai fait semblant de fermer les yeux avant qu'elle ne dĂ©croche « Bonsoir Bachir, excuse d'ĂȘtre si ingrate. J'devais te faire part de notre arrivĂ©e. Nous sommes bien arrivĂ©s. D'ailleurs, Dada dort actuellement. Comme je te l'ai dit, tu peux tenter ta chance avec elle. Depuis qu'elle est lĂ , elle n'a jamais eu de copain ici. Elle sort avec un simple villageois donc c'est un amour qui finira bientĂŽt. Tu auras tout mon soutien. Bon a demain. » J'suis vraiment surprise et Ă©tonnĂ©e de ses paroles. J'vais digĂ©rer en attendant.

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Salam les amis (es) c’est avec un grand plaisir que je vous retrouve Ă  nouveau
 j’ai vu les messages, mdrrrr et croyez-moi c’est avec sourire que je les lisais
 « nanditĂ© Ă  quand la nouvelle chronique »  « nanditĂ© nous t’attendons toujours na gaw »  « nanditĂ© ya takh mey oubi sama boiite »  « nanditĂ© khana guel yi danioula bayi » etc
 vraiment vous ĂȘtes gentils mais comme je le dis rek nio far mane ak yĂ©ne. Cette fois-ci je lance ‘’chronique d’un nanditĂ© victime de son passĂ© » Je vais profiter de cette chro pour Ă©crire mes expĂ©riences afta ma relation avec ses 2 copines. Mais c’est du passĂ© nak cause j’ai grandi depuis longtemps, j’ai des rĂȘves Ă  rĂ©aliser d’ailleurs amna you diota soti et des objectifs Ă  atteindre lool
 Permettez-moi aussi de vous dire que suis pas un cƓur Ă  prendre parce que maintenant je me suis casĂ© kxkxkxkx restons dans le cadre de la chronique rek loool. Bon je continue mon histoire avec Binette bonne lecture
. Rappel : Binette c’est la cousine de Bijou qui m’avait demandĂ© de lui donner du temps pour qu’elle rĂ©flĂ©chisse sur ma proposition
 Rire moy ki ma dokhanone rek mdrrr suis niak diom j’sais mais loubakh nieupa ko beug nan. 1Ăšre Partie : A la ConquĂȘte de Binette Afta ma sĂ©paration avec mes copines, j’avais pris du recul en attendant la rĂ©ponse de Binette
 Des mois ont passĂ© avant que je renoue le contact avec Binette. Peut ĂȘtre vous direz « nĂ©kĂ©tĂ© nanditĂ© dina tokk ay mois sans ĂȘtre avec une fille » je vous rĂ©ponds toujours par la positive ‘’oh k wi ‘’ je l’ai fait histoire de faire le vide en moi parce que je tenais vraiment Ă  changer loool. Un samedi soir je dĂ©cide d’appeler Binette au tel histoire de rĂ©veiller cette flamme qui dormait en moi. Sans hĂ©siter je compose le 77
6
4..6
 NanditĂ© : Hello, ma belle cmt tu vas ça fait un bail
 Binette : Hey ça va tw t’a raison ça fait longtemps que je n’ai pas eu de tes nouvelles qu’est ce qui s’est passĂ© ? NanditĂ© : Nan rien j’ai prĂ©fĂ©rĂ© faire le vide autour de moi pour me consacrer rien qu’à toi parce que je tiens trop Ă  toi (mdrrrr waw faut que ma saupp pour mou gueume ma lool) Binette : Qu’est ce que ça veut dire faire le vide ??? NanditĂ© : J’voulais rompre d’abord avec mes copines pour te donner le champ libre et j’pense que mes efforts serviront Ă  quelque chose. Binette : Pourquoi t’a fait ça ??? Qu’est ce qui te dit que je veux ĂȘtre avec toi ??? NanditĂ© : MĂȘme si tu ne sortiras pas avec moi tu sauras au moins que je tiens Ă  toi et que je suis prĂȘt Ă  prendre tous les risques pour que tu sois Ă  moi
 « bilay ma meune soss mane laniou bayi katt mey saubeul fiii ». Binette : Suis vraiment dsl de te decevoir mais je ne pense pas qu’on pourra ĂȘtre ensemble parce que y’a de nombreuses obstacles qui se dressent sur nos chemins. Oh putain !!! Mon cresh me joue un mauvais tour il signale
 faut que ma soubeul gueume lo ko k sama batterie se dĂ©charge waaaw histoire de ne pas paraĂźtre ridicule lool. NanditĂ© : Bon, j’dois te laisser pour recharger mon phone la batterie se signale mais est ce qu’on peut se voir today vers les 20h si possible
 Binette : Aujourd’hui naaan dsl c’est samedi et mon mec doit passer dsl peut ĂȘtre demain d’ailleurs il m’appelle en bas excuse bye
 Oups !!!! Mais ki def namako dĂ©Ă©Ă© moi nanditĂ© appelĂ© une fille et elle me raccroche au profit d’un autre mec ça craint. Elle a touchĂ© mon orgueil je remuerai ciel et terre pour l’avoir et elle regrettera ce geste. Je me fais cette promesse. Ma gueume yalla rek raccrochĂ© khamni magg bou amoul khalĂ© nga, khalĂ© bou am magg leu. 45mn aprĂšs avoir raccrochĂ© je reçois un sms de Binette
 Binette : « permets-moi 2 te dire k s8 contente d’avwr reçu tn appel parsk j’avoue k u m’a mankĂ© mĂȘm si nos sentiments ne st po les mĂȘm sache k jtm et taprĂ©cie bien dsl k tn amr ne sois po rĂ©ciprok » WayĂ©ne ki limouma naral nak naaaan dafey yomb torop j’refuse ki faut k ma am ko la dĂ©faite je ne connais pas et je ne veux pas en connaitre pour lane pfffffff. Comme k je n’avais pas de cresh et k deuk bi dafa deugueur ma def bou yomb bi rek manane *77*500# mdrrr sama mokk nanditĂ© yi kham ngĂšne li loumouy signif NanditĂ© : « tt le plaisir Ă© pr mw mĂ© j’aurĂ© aimĂ© k tu sois Ă  mw, mĂȘm si tu refuz tjrs mn amr sach k j’n reoncerĂ© po si facilema Ă  tw » Binette : ça m flatte 2 savwr k u tien Ă  mw mĂ© ne perd po tn tps, j n ve po t fair souffrir parsk t’a po d chance vk mw excuz d’ĂȘtr direct vk tw. NanditĂ© : stp n di po ça laisse mw t’aimĂ© ce k j’resens pr tw suffira pr compensĂ© 7 mank d’amr envers mw pr le moma laiss mw t’aimĂ© et u verra Binette : Nan je n ve po tentĂ© parsk ça risk 2 crĂ©Ă© dĂ© tension entre ma zine et mw stp bab’s comprend moi et trouve tw 1e otr meuf elles st nombreuz et belles NanditĂ© : J n vois po de la beautĂ© des autres c tw k j’ve et stp essaie de passĂ© dmin parsk tt s k jpe t dire dou khathie si tel bi dĂ©fal teew dmin kome today c impo. Binette : Ok j’ferĂ© d mn mieux pr ĂȘtre o RV mĂ© n t fais po 2 fausses idĂ©es ce sera purement amicale ma visite si jamais j’viendrĂ©. J n t

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5.0

Les consĂ©quences d’un mariage Ă  distance Louf est le mari de Mina. Il l’a connu via la vidĂ©o du mariage de son ami Laye qui vivait en Espagne avec lui. Comme cupidon lance ses flĂšches partout, il est passĂ© par lĂ  et a foudroyĂ© le cƓur de Louf. En voyant la photo de Mina, j’comprends pourquoi Louf a jetĂ© son dĂ©volu sur cette fille qu’il n’a vu que par VidĂ©o. Ce que j’trouve comme erreur d’ailleurs. Ce rĂ©cit sera dĂ©taillĂ© en 20 parties. MalgrĂ© que Mina Ă©tait en couple avec un autre, Louf n’a pas laissĂ© passer sa chance lorsqu’elle s’est prĂ©sentĂ©e. AprĂšs avoir mis tous les atouts de son cĂŽtĂ©, il a fini par convaincre Mina, qui accepta de donner une chance. Et ce fĂ»t une histoire qui mĂšnera vers d’autres chemins parfois sombres, parfois clairs. Wayow ma ngi ratati rek. Au faite, c’est l’histoire d’un couple qui vivait leur mariage Ă  distance dans la plus grande complicitĂ©, malheureusement les effets de la distance sont passĂ©s par lĂ . Comme tout dĂ©but, tout allait super bien, les conversations nocturnes (watsapp, Imo et Viber etc
), chacun ne voulait pas raccrocher, au fur et Ă  mesure que ça avançait, les pulsions humaines se sont rĂ©veillĂ©es, l’attente commençait Ă  devenir longue. Avec les problĂšmes familiaux, une maman qui avait refusĂ© au dĂ©but, en y ajoutant la distance et une jalousie maladive. Bref, j’vous laisse Ă©couter le rĂ©cit d’un Modou Modou qui accepte de briser le tabou pour partager son expĂ©rience. Et comme d’habitude, j’mettrai mon grain de sel en commentant si besoin. J’espĂšre que vous ĂȘtes prĂȘts Ă  vous lancer dans un univers un peu mĂ©connu de la sociĂ©tĂ©. AprĂšs les confessions de cette personne, j’dirai que certains mariages Ă  distance se tiennent qu’à un bout de fil. Je ne gĂ©nĂ©ralise pas, mais j’prĂ©fĂšre ma femme prĂšs de moi.

Inspirés de vos vus

Les noces du destin

Les noces du destin

Romance

5.0

Prologue : Dans la pĂ©nombre de la vieille demeure Smith, le silence pesant semblait s'Ă©tendre, presque palpable. La grande table du dĂźner brillait encore des Ă©clats des couverts en argent et des verres de cristal, tĂ©moins d'une soirĂ©e ponctuĂ©e de murmures et de regards en coin. Au centre de ce tableau familial, Edward Smith, patriarche et chef de la lignĂ©e, trĂŽnait en silence, le regard sombre fixĂ© sur les visages de ses fils et petits-enfants. L'annonce de la visite inattendue de la famille Anthony avait laissĂ© un goĂ»t amer dans l'air. Cette famille dĂ©chue, autrefois proche alliĂ©e, venait rĂ©clamer l'application d'un accord de mariage ancien, comme une dette oubliĂ©e, qu'Edward espĂ©rait ne jamais voir resurgir. En observant ses petites-filles, Stellah et Stacey, qui tentaient de dĂ©fendre leur avenir, il ne pouvait s'empĂȘcher de ressentir un mĂ©lange de frustration et de dĂ©sarroi. Leur rĂ©volte Ă©tait prĂ©visible, lĂ©gitime mĂȘme, mais l'accord ancestral Ă©tait inĂ©luctable. C'est alors que la tension monta d'un cran, lorsque Richard, son fils cadet, dĂ©signa froidement Sandra, la plus jeune petite-fille, pour honorer ce mariage imposĂ©. Sandra, la fille d'Andrew, celle que tous avaient dĂ©nigrĂ©e en silence, celle dont l'existence dans la famille n'Ă©tait que tolĂ©rĂ©e. Son retour aprĂšs dix-huit ans d'absence n'avait fait qu'amplifier le mĂ©pris Ă  son Ă©gard, comme si elle reprĂ©sentait Ă  elle seule les erreurs et les hontes de la lignĂ©e. Les regards se tournĂšrent vers Sandra. Cette derniĂšre, d'un calme glacial, Ă©couta les injures et le mĂ©pris qui fusaient de toute part. Les reproches, les mots cruels de ses grands-parents et oncles pleuvaient, tentant de la rĂ©duire Ă  l'ombre qu'ils s'Ă©taient Ă©vertuĂ©s Ă  voir en elle. Mais au milieu de cette tempĂȘte, elle se leva, silencieuse, et marcha lentement vers eux. Son visage impassible cachait une dĂ©termination que nul n'avait anticipĂ©e. - Je vais Ă©pouser Levy Anthony, dĂ©clara-t-elle d'une voix implacable, coupant court Ă  toutes les protestations. L'effet fut immĂ©diat : la piĂšce entiĂšre plongea dans un silence choquĂ©. Et dans ce calme soudain, Sandra posa ses conditions, son regard dĂ©fiant la famille entiĂšre. Elle avait acceptĂ©, oui, mais elle n'Ă©tait pas sans armes. Les mots froids de Sandra firent frĂ©mir l'assemblĂ©e, rappelant Ă  chacun l'ultimatum inscrit dans l'accord ancestral : si une des petites-filles refusait de s'unir aux Anthony, la fortune des Smith s'Ă©vanouirait dans des Ɠuvres de charitĂ©, anĂ©antissant la vie de privilĂšges Ă  laquelle ils Ă©taient accrochĂ©s. Ce soir-lĂ , la maison des Smith fut tĂ©moin d'une scĂšne qui changerait le cours de son hĂ©ritage, oĂč un simple accord allait sceller les destins et rĂ©vĂ©ler l'inflexible volontĂ© d'une jeune femme longtemps rejetĂ©e, mais qui allait, contre toute attente, renverser les rĂšgles de cette famille.

LA PETITE LUNA D'ALPHA

LA PETITE LUNA D'ALPHA

Loup-garou

5.0

"Dis-moi, ma fille, pourquoi toi et ton espĂšce de bon Ă  rien ĂȘtes-vous entrĂ©s sur mon territoire ?" Une voix inconnue retentit juste devant moi. Je baisse la tĂȘte et mes yeux commencent Ă  se fermer. C'est ici, c'est ici que ma vie va se terminer. J'ai toujours pensĂ© que ce serait de la main de mon beau-pĂšre, mais non. C'est Ă  cause d'autres types qui m'ont aussi fait du mal de façon tortueuse. Laissez-moi vous dire que ma vie a Ă©tĂ© gĂ©niale. Je vous laisse deviner le sarcasme. Soudain, une grosse main me saisit le menton. Il me force Ă  relever la tĂȘte contre ma volontĂ©. Non ! Non, je ne veux pas le regarder, je ne veux pas voir son visage monstrueux. Mais une fois de plus, il est bien plus fort que moi. Alors, avec le peu de vie que j'avais en moi, je regarde fĂ©rocement ses yeux d'un bleu profond. ImmĂ©diatement, l'expression de l'homme passe d'une expression livide et stoĂŻque Ă  une expression surprise et douce. Je l'entends murmurer : "Mon pote". ~~~ Willa est une jeune fille simple qui n'a pas eu de chance dans la vie. Elle a Ă©tĂ© abandonnĂ©e sur le pas de la porte alors qu'elle n'Ă©tait qu'un nouveau-nĂ©, ses deux parents adoptifs sont morts et son beau-pĂšre a abusĂ© d'elle presque toutes les nuits. Elle pensait que son petit ami et sa meilleure amie lui permettraient d'Ă©chapper Ă  la vie horrible qu'elle menait Ă  la maison. Mais en fin de compte, ils n'ont fait qu'ajouter Ă  la vie tortueuse qu'elle menait. Elle a donc fait la seule chose Ă  laquelle elle pouvait penser pour s'Ă©loigner de la terrible rĂ©alitĂ© qui l'engloutissait lentement. Elle a couru. Elle Ă©tait loin de se douter qu'en courant dans les bois cette nuit-lĂ , sa vie entiĂšre allait basculer. ----

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