Les applaudissements résonnaient, l'odeur des parfums de luxe et la sueur froide se mêlaient sur la scène brillante.
Chloé, ma sœur adoptive, tenait le trophée qui aurait dû être le mien, son sourire triomphant.
Antoine, mon fiancé, lui tenait la main, évitant mon regard, tandis que Monsieur Leclerc, mon mentor, souriait avec une satisfaction paternelle.
Sa voix, amplifiée, résonna: «Ma chère sœur, tu n'aurais pas dû voler la gloire des autres.»
Les murmures du public s'intensifièrent: voleuse, plagiaire.
Madame Dupont, notre mère adoptive, me regarda avec dégoût, scellant mon destin d'un simple hochement de tête.
Ruine, réputation anéantie, reniée par la seule famille que j'avais connue.
Tout ce pour quoi j'avais sacrifié ma santé, mon sommeil et m'étais endettée auprès de gens dangereux, venait de m'être arraché.