***Etablissement correctionnel pour femmes de Bedford Hills, New-York***
-Mademoiselle Fabien vous avez de la visite.
Assise dans ma cellule, moi, Lucia Monica Fabien, je me demandais surement si Dieu m'avais oublié. 10 ans déjà depuis que j'ai troqué ma liberté contre ces murs. 10 ans déjà depuis que je pourris en prison. J'avais été jugée coupable pour meutre au premier degré. Moi qui ai prêtée serment de prendre soins des autres de part ma profession.
Combien de fois n'ai je pas clamé mon innocence ?
-Je ne l'ai pas tué, javais crié ce jour là. Quand je suis arrivée, il était déjà mort. J'essayais juste de voir si je pouvais le ranimer quand vous êtes arrivé.
J'avais beau insisté mais malheureusement, toutes les preuves étaient contre moi. Cet homme allongé sur le lit était mon petit ami. Et ce jour là, on nous avait vu nous disputer violemment en pleine rue. Il s'avère que ce dernier m'ait trompé avec une autre alors qu'il m'avait promis loyauté. La nouvelle m'est parvenue et cela m'a fait un choc. Alors, je tenais à avoir des explications là dessus. Il est vrai que j'y suis allée beaucoup trop fort dans mes démarches. Car, lorsqu'il a refusé de me répondre, je l'avais carrément menacé de le tuer s'il ne me disait pas avec qui il m'avait trompé. Quoique j'ai tenté, il a emporté son secret dans la tombe.
Tard dans la soirée, je retrouvai le corps inerte de mon cheri, chez lui, dans son lit. Sebastian, il s'appelait. C'était mon amour d'enfance. Lui et moi, nous étionse fiancés depuis 2 ans et nous comptions nous marier dans les mois à venir. Les preparatifs avaient déjà commencé. Et voilà que maintenant il venait de perdre la vie. M'abandonnant par la même occasion. Qu'allais je devenir ? En dehors de lui, ma sœur et de ma seule amie, je n'avais personne d'autre.
Je m'inquietais de sa mort. Sauf que, je ne savais pas à ce moment là que ce n'était pas l'unique mauvaise nouvelle que j'allais avoir de la journée. Comme on m'avait retrouvée seule avec lui, on décida de mener l'enquête. Le légiste avait conclus des jours plus tard à une mort par empoisonnement. Et le premier suspect dans l'enquête, avait bien sur été moi. Qui d'autre que la femme trompée et blessée pouvait être la meurtrière ? De plus j'avais été retrouvé tout près du corps. Ne dit on pas que la déception amoureuse est un bon mobil pour commettre un meutre ?
Perdre mon partenaire et ma liberté le même jour, le cauchemar ne faisait que commencer pour moi. Car, en plus de la tristesse qui gonflait mon cœur, j'allais devoir affronter pire que ça si je souhaitais un jour pouvoir m'en sortir de tout cela. Mais ça, je ne le savais pas encore.
On m'avais directement emmenée aux commissariat. C'était une prison de haute sécurité. Selon les autorités, c'est comme si j’avais été prise en flagrant délit. Il disait que je pouvais m'enfuir si on me laissait en liberté le temps qu'ait lieu le procès. Alors, on m'a gardée dans cette cage qui est devenue ma maison.
Plus tard j’ai été entendue devant un juge. Les temoins ont relaté ce qui s'était passé dans la matinée, le jour du meurtre. Tous les membres du jury ont été unanime à propos de ma culpabilité. Pour eux, j’étais la meurtrière. C'est ainsi que je fus alors condamnée à 25 ans d'emprisonnement. Ce fut là, probablement la pire journée de toute ma vie.
La nouvelle m’est parvenue comme un coup de massue sur la tête. Pauvre de moi ! Si jeune et se voir obligé de passer tout ce temps derrière les barreaux. J'étais à fleur de l’âge. Je n'avais que 23 ans à l'époque. Et mon avocat n'avait rien pu faire pour m éviter la peine maximale. A ma sortie, je ne serai plus tout jeune. Un bel avenir gâché pour cette belle infirmière qui des années plus tôt avait fait le serment de sauver des vies que je suis. N'est ce pas assez ironique comme situation ?
Aujourd'hui encore, cet histoire m'a marqué. Serais je un jour capable de passer à autre chose ? Arriverais je à quitter cette enfer ? Aujourd'hui, je ne suis plus que l’ombre de moi même. Je désespère de pouvoir sortir un jour d'ici. Après 10 ans d'enfermement, on se dit surement qu'il vaudrait mieux accepter son sort et ne plus espérer. Mon premier avocat m’avais lâcher dès que la sentence avait été prononcé. D'ici là, une autre avocate a pris mon dossier en main et c'est cette dernière qui est venue lui rendre visite à l'instant. En vrai, je n’attend pas grand choses de cet entrevue.
Dans le couloir, je suis à pas de tortue le gardien qui me conduit vers mon avocate. Mes deux mains sont menottées par mesure de précaution. Comme si j’allais agresser quelqu'un. Etait ce vraiment nécessaire quand on tient compte qu'en 10 ans je n'ai jamais été au cœur de turbulence dans la prison où je me trouve? Depuis le départ, je n’avais rien compris de tout cet acharnement contre ma personne.