Depuis sa naissance, Aléthia-Marie a été arrachée à l'amour de ses parents, plongée dans un monde de secrets et de mystères. Après des années de quête, elle découvre que la clé de son passé réside dans un homme : Tristan-Lucien, un aristocrate charismatique et puissant, dont le nom résonne dans les échos de sa souffrance. Mais derrière ses traits nobles, Tristan-Lucien porte un fardeau plus lourd qu'il ne l'admet, un fardeau lié à des forces obscures qui le manipulent. Aléthia-Marie et Tristan-Lucien, deux âmes perdues, se rencontrent par un étrange enchevêtrement du destin. Ensemble, ils plongent dans un tourbillon d'intrigues, où les trahisons se mêlent aux vérités dissimulées, et les ombres d'une organisation secrète les traquent sans relâche. Chaque rencontre, chaque révélation, les rapproche d'un dénouement inévitable. Qui cherche à contrôler leur avenir ? Quel rôle mystérieux jouent-ils dans un complot vieux de plusieurs générations ? Dans cet univers de faux-semblants, l'amour pourra-t-il triompher des ténèbres ?
Chapitre 1 Chapitre 1
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Dans un petit village niché au cœur des collines verdoyantes, où le temps semblait s'être arrêté, Aléthia-Marie vivait une existence paisible mais teintée de mélancolie. Les souvenirs de ses parents, disparus trop tôt, flottaient autour d'elle comme des ombres, l'enveloppant dans une aura de mystère. Ce jour-là, alors que le soleil déclinait lentement à l'horizon, elle se décida à explorer le grenier poussiéreux de la maison familiale. Elle ne savait pas encore que cette quête l'emmènerait sur un chemin qu'elle n'aurait jamais pu imaginer.
En gravissant les vieilles marches en bois, Aléthia-Marie sentit une vague d'appréhension l'envahir. Le grenier était un endroit qu'elle avait toujours évité, hanté par des souvenirs d'enfance et des histoires murmurées par sa mère. Elle poussa la porte grinçante et entra dans la pièce sombre, où la lumière du jour peinait à percer à travers les petites fenêtres couvertes de toiles d'araignée. L'odeur de vieux livres et de poussière flottait dans l'air, lui rappelant des instants passés, des rires et des larmes.
« Allez, Aléthia-Marie, juste un coup d'œil », murmura-t-elle pour se donner du courage. Elle alluma une petite lampe à huile qui trônait sur une étagère branlante. La lumière vacillante révéla des piles de cartons, des meubles recouverts de draps blancs et des objets oubliés qui semblaient attendre patiemment d'être redécouverts.
En fouillant dans un coin du grenier, elle tomba sur une boîte en bois sculpté, ornée de motifs floraux délicats. Son cœur s'emballa alors qu'elle la soulevait avec précaution. C'était une boîte à souvenirs, celle que sa mère lui avait souvent décrite sans jamais vraiment en parler. Elle s'assit sur le sol poussiéreux et ouvrit la boîte avec une lenteur presque cérémonieuse.
À l'intérieur, elle trouva des lettres jaunies par le temps, des photographies en noir et blanc et des objets hétéroclites qui racontaient l'histoire de sa famille. Chaque article semblait vibrer d'une vie passée. Une larme roula sur sa joue alors qu'elle feuilletait les pages d'un vieux journal. Les mots de sa mère résonnaient en elle, pleins de tendresse et de sagesse. Mais c'est alors qu'elle tomba sur un morceau de papier plié en quatre.
En l'ouvrant, elle découvrit une lettre écrite dans une calligraphie élégante mais légèrement tremblante. Le contenu la frappa comme un coup de poing. Elle lut : « À mon trésor, si un jour tu lis ces mots, sache que notre histoire est liée à celle d'un certain Tristan-Lucien. Cherche-le et tu trouveras les réponses que tu cherches. »
Les battements de son cœur s'accélérèrent. Qui était ce Tristan-Lucien ? Pourquoi sa mère avait-elle mentionné son nom dans une lettre si intime ? Elle se leva brusquement, la lettre serrée dans sa main, submergée par une vague d'émotions contradictoires. La curiosité se mêlait à l'inquiétude.
« Maman, pourquoi ne m'as-tu jamais parlé de lui ? » murmura-t-elle dans le silence du grenier, comme si sa mère pouvait encore l'entendre.
Les souvenirs affluèrent, des bribes d'histoires qu'elle avait entendues enfant – des murmures sur un passé mystérieux, des regards échangés entre ses parents lorsque le sujet était effleuré. Elle se rappelait avoir souvent ressenti une distance entre eux, comme si quelque chose pesait sur leurs âmes.
Aléthia-Marie se dirigea vers la fenêtre et regarda le paysage qui s'étendait devant elle. Les collines verdoyantes étaient baignées dans une lumière dorée, mais au fond d'elle-même, elle savait que quelque chose manquait. Une partie d'elle-même était restée inexplorée, et cette lettre était la clé pour déverrouiller les portes de son passé.
Cette nuit-là, alors qu'elle s'endormait dans son lit, la lettre toujours posée sur sa table de chevet, un rêve étrange s'imposa à elle. Elle se trouvait dans une forêt dense et brumeuse, où les arbres semblaient murmurer des secrets oubliés. Au loin, elle aperçut une silhouette familière – un jeune homme aux cheveux sombres qui se tenait là, immobile, comme s'il l'attendait.
« Qui es-tu ? » demanda-t-elle avec hésitation.
« Je suis celui qui attend depuis longtemps », répondit-il d'une voix douce mais ferme. « Tu dois me retrouver, Aléthia-Marie. »
Elle voulut avancer vers lui, mais quelque chose l'en empêchait – un mur invisible qui la retenait. « Pourquoi es-tu si familier ? Pourquoi ressens-je ce lien entre nous ? »
Il lui sourit tristement. « Notre destin est lié par des fils invisibles. Les réponses que tu cherches sont enfouies dans les méandres du temps. Suis les indices que ta mère a laissés derrière elle. »
Puis tout s'estompa autour d'elle, et elle se réveilla en sursaut, le souffle court. Elle regarda autour d'elle dans l'obscurité de sa chambre, le cœur battant la chamade. Ce rêve était si réel qu'il la hantait encore. Qui était cet homme ? Et quel lien avait-elle avec lui ?
Le lendemain matin, Aléthia-Marie se leva avec une détermination nouvelle. Elle devait en savoir plus sur Tristan-Lucien et sur ce que sa mère avait voulu dire par « chercher les réponses ». Elle se rendit compte que sa vie avait toujours été marquée par le mystère et le non-dit. Cette quête ne serait pas seulement celle de découvrir son passé familial ; c'était aussi celle de découvrir qui elle était vraiment.
Elle se mit à fouiller dans les souvenirs laissés par ses parents dans la boîte en bois. Chaque objet racontait une histoire : une photographie jaunie où elle voyait ses parents souriants au bord d'une rivière scintillante ; une vieille montre à gousset qui avait appartenu à son père ; et enfin, un médaillon en argent qui appartenait à sa mère, gravé d'un symbole qu'elle ne reconnaissait pas.
« Qu'est-ce que tout cela signifie ? » se demanda-t-elle à voix haute.
Elle sortit son téléphone et commença à chercher des informations sur Tristan-Lucien. Les résultats étaient maigres – quelques mentions éparses sur des forums obscurs et des blogs personnels. Mais un nom revenait souvent : celui d'une ancienne famille noble dont les racines plongeaient profondément dans l'histoire du village.
« Peut-être que je devrais parler aux anciens du village », pensa-t-elle à voix haute. « Ils pourraient avoir des informations que je ne trouve pas en ligne. »
Aléthia-Marie décida de se rendre chez Madame Bertin, la vieille bibliothécaire du village, qui avait toujours été une source inépuisable de connaissances sur l'histoire locale. En entrant dans la bibliothèque poussiéreuse, elle fut accueillie par l'odeur familière du papier ancien et le doux bruit des pages tournées.
« Ah ! Aléthia-Marie ! Que puis-je faire pour toi aujourd'hui ? » demanda Madame Bertin avec un sourire chaleureux.
« Bonjour, Madame Bertin ! J'ai besoin de votre aide pour quelque chose d'important », répondit-elle avec enthousiasme.
La bibliothécaire l'invita à s'asseoir à une table près de la fenêtre. « Parle-moi donc de ce qui t'inquiète », dit-elle en ajustant ses lunettes sur son nez.
Aléthia-Marie lui raconta tout – la découverte de la boîte à souvenirs, la lettre mentionnant Tristan-Lucien et le rêve mystérieux qu'elle avait fait. Les yeux de Madame Bertin s'illuminèrent à l'évocation du nom.
« Tristan-Lucien... je me souviens bien de ce nom », murmura-t-elle en feuilletant un vieux livre poussiéreux sur l'histoire du village. « Il appartenait à une famille autrefois influente ici. Mais il y a eu beaucoup de drames autour d'eux... des secrets enfouis sous les couches du temps. »
Aléthia-Marie sentit son cœur battre plus fort à chaque mot prononcé par Madame Bertin. « Que s'est-il passé ? »
La bibliothécaire leva les yeux vers elle avec une expression grave. « Il y a eu des rumeurs... Des histoires sur des pactes anciens et des âmes perdues liées par le destin. Beaucoup disent que ceux qui cherchent la vérité doivent être prêts à affronter leur propre passé avant de pouvoir avancer vers l'avenir. »
Ces mots résonnèrent profondément en Aléthia-Marie. Elle savait qu'elle devait poursuivre cette quête, peu importe les dangers ou les révélations qu'elle rencontrerait en cours de route.
« Merci beaucoup pour votre aide, Madame Bertin », dit-elle en se levant pour partir.
« N'oublie pas, Aléthia-Marie », ajouta la bibliothécaire avant qu'elle ne quitte la pièce. « Parfois, il faut plonger dans les ténèbres pour trouver la lumière. »
Aléthia-Marie sortit de la bibliothèque avec un sentiment renouvelé de détermination et d'espoir. Elle savait maintenant qu'elle devait continuer à explorer les mystères laissés par ses parents et découvrir ce que Tristan-Lucien représentait réellement dans sa vie.
Alors qu'elle marchait vers chez elle sous le ciel crépusculaire, elle sentit un frisson parcourir son échine – une sensation inexplicable qui lui disait que son voyage ne faisait que commencer et que chaque pas la rapprochait un peu plus des réponses qu'elle cherchait désespérément depuis si longtemps.
Les étoiles commençaient à scintiller dans le ciel nocturne lorsque Aléthia-Marie rentra chez elle, prête à affronter le mystère qui l'attendait et déterminée à découvrir les vérités enfouies au plus profond de son être.
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