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Le pacte de Cendrillon

Le pacte de Cendrillon

Barbara M

5.0
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Chapitres

Lorsque Kimberly Evans, accepte de se rendre à une soirée déjantée en boite avec sa meilleure amie, elle ne se doute pas une seule seconde que toute sa vie, va indubitablement changé, elle ne se doute pas qu'elle, partisante, d'une vie, sans alcool, prendra deux shoots, et qu'elle se retrouverait sur une terrasse à embrasser un inconnu, elle ne se doute pas non plus qu'un paparazzi va la prendre en photo et qu'elle se retrouvera à la une de la presse people, pour avoir embrassé le célibataire le plus convoités des Etats-Unis, et qui provoquera un scandale retentissant. Et comme pour Cendrillon, elle y a laissé une pantoufle de verre, qui donnera naissance à un accord, sauf, que le prince ne la demande pas en mariage, le prince ne veut pas passer le restant de ses jours avec elle, un simple accord, c'est ce qui est censé la lié à l'un des milliardaires les plus selectes de Los Angeles, le fréquenter, être sa petite amie en public, l'accompagner à des soirées, le temps de calmer, la presse, les scandales, et lui refaire une réputation, mais les plans de Christopher, ne se résume pas à simplement garder Kimberly à la contempler. Que faire, lorsque votre vie, change, du tout, que vous vous retrouver ajouté à la liste déjà bien trop longue d'un playboy, que votre visage est placardé sur les tabloïds et que ce même playboy se révèle être ce patron qui n'a eu de cesse de faire de votre vie un enfer pendant que vous travailliez pour lui ? Que faire lorsqu'on réalise que notre patron, n'est pas si différent de nous, qu'il a des secrets, qu'il est tourmenté, et blessé, presqu'autant que vous l'êtes-vous-même, brisé comme vous l'avez été par la vie, Un mariage d'apparence pour Kimberly, et une pénitence pour lui. Un jeu commence entre eux, un jeu remplit d'amour, de passion, de séduction, de secrets, de mensonges, de mystères, et de meurtres....

Chapitre 1 01

Génial, je suis en retard ce n'est pas vraiment recommandé pour un premier jour de travail, mais je n'avais vraiment pas le choix. Je continue de courir, je bouscule plusieurs passants dans la rue, on doit me prendre pour une folle, je le suis surement. Non pas que je sois une folle, genre on doit m'interner, mais bon je ne vais pas faire un dessin. C'est essoufflée que j'arrive dix minutes après à la Résidence Dawson.

C'est géant.

C'est dans cette maison, non excusez le terme, ce palais plutôt que moi Kimberly Evans humble petite fille de banlieue je vais travailler? Non ce n'est pas une maison...ce terme devrait être interdit pour les propriétés de plus de deux milles mètres carré... c'est un palais. L'extérieur est impressionnant, comment est l'intérieur ? Tout aussi majestueux. Bien que je n'ai pas pu le visiter entièrement la dernière fois. Je me suis limitée au jardin, et à la cuisine. Rien que le luxe et la classe se dégageant de ces deux endroits m'ont convaincu.

Et dire qu'ils ne sont que quatre ces Dawson, je dis quatre c'est un trop gros chiffre. Ils ne sont presque jamais présents. La maison est occupée par le personnel de service. Enfin c'est ce qu'avait laissé entendre l'une des filles du personnel, la première fois que je suis venue. Ce sont les riches ils achètent de grande maisons, de nombreuses voitures hors de prix mais ne les utilisent même pas, C'est du gâchis.

Comme prévu lors de mon entretien d'embauche J'entre par la porte de service, je connais l'endroit, j'ai eu le temps de faire un repérage la semaine dernière pour pouvoir me retrouver aujourd'hui. J'ai sauté sur l'occasion quand j'ai appris que l'une des familles les plus riches de Los Angeles cherchait du personnel à engager. Je ne pensais même pas être prise, c'était mon jour de chance.

Suzanne, la gouvernante est dos à moi, je pose mon sac dans le casier réservé aux employés, je me recoiffe en vitesse, et nettoie la transpiration sur mon visage. Seigneur Dieu s'il vous plaît faite qu'elle ne me fasse pas de problème pour mon retard ou pire qu'elle me vire dès le premier jour, j'ai vraiment besoin de ce boulot.

—J'espère que c'est la dernière fois que vous êtes en retard Miss Evans.

Putain elle a des yeux dans le dos ou quoi, je suis pourtant sûre d'avoir fait le minimum de bruit. Mais bon il fallait s'y attendre j'ai trente bonnes minutes de retard. Note à moi-même : tirer les oreilles du coupable : mon petit frère. Se battre avec ces camarades et pour une fille en plus. Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre ?

—Oui Suzanne excusez-moi, Cela ne se reproduira plus.

—Je l'espère bien Mademoiselle.

Directe et sévère. Rien qu'à la regarder. Des cheveux blonds relevés en un chignon strict, Une jupe droite noire et un chemisier blanc, avec des escarpins de douze centimètres je pense. Mais je dois dire que malgré tout c'est une femme très belle avec ces yeux d'un bleu azur envoûtant .

Elle se retourne et hoche la tête.

—Eh bien qu'attendez-vous pour aller vous changer ?

Non mais quelle conne, je suis un vrai cas et irrécupérable.

Quatre ans d'absence. J'ai l'impression que c'était hier que j'ai quitté Los Angeles en me promettant de ne jamais y revenir. Et pourtant me revoilà. La France me manque, Les belles françaises me manquent déjà. Même les baguettes de pain me manquent. Qu'est-ce que je suis revenu cherché ici à Los Angeles? Cette ville n'est plus pour moi, elle m'a apporté son lot de souffrance, souffrance que seul le temps et la distance peuvent éteindre. Ah oui je suis revenu prendre mes responsabilités et récupérer ce qui me revient de droit. Mes actions.

Mon téléphone qui se trouve dans ma poche se met à vibrer.

Qui est ce qui m'appelle ?

—Nathalie ...Je souffle en répondant.

Nathalie, la dernière femme que j'ai fréquentée à Paris.

—Salut bébé t'es bien arrivé.

Question stupide. Je ne te répondrais pas si j'étais toujours dans l'avion.

—Ouais ma belle. Je réponds déjà las de cette conversation.

—Je te manque ?

—Bien sûr. Encore une réponse automatique.

A quel moment est-ce que cette fille s'est mise à penser qu'elle pouvait me manquer. J'ai toujours été bien clair avec elle. Faut croire qu'elle n'a entendu que ce qu'elle voulait entendre, je vais y remédier.

—A moi aussi tu me manques, j'espère que tu vas revenir à Paris.

Oui le jour où tu n'y seras plus. Je n'ai jamais vu de fille aussi collante et agaçante qu'elle. Et en plus elle se croit tout permis avec moi, Comme si j'étais sa propriété privée, Je n'appartiens à aucune femme, pas même de Gaby qui elle aussi se croit tout permis et qui pense me posséder, encore moins d'une nana comme toi.

Mais bon, sexuellement parlant c'est une pro. Elle suce comme une dingue. Des lèvres toutes faites pour sucer. Mais bon, je n'ai pas l'intention e m'encombrer avec une fille, alors que je suis de retour dans la cité des anges, et qu'il y'a des filles de tout genre qui m'attende, qui attendent Christopher. Oui je vais rentrer me changer et sortir en boite ce soir. Profiter en attendant que Gaby apprenne que je suis rentré. Car une fois qu'elle l'apprendra...je n'aurais pas un instant de répit. Je pourrais l'envoyer paitre, mais je ne le ferais pas. La situation n'est pas si dérangeante au vu de certains avantages. Ce n'est pas une relation de couple, disons une certaine amitié. Une amitié avec des bonus en nature disons.

—Ecoute Nathalie, bébé, je suis désolé mais je dois le laisser. Je suis crevé et il faut que je dorme.

Je n'attends pas sa réponse avant de raccrocher. L'espace d'un instant je m'en veux d'être ce salaud là Je dis bien l'espace d'un instant. Et puis bof elle s'en remettra. En tout cas je ne lui ai pas mentis je suis bien à la maison. Cette maison qui de l'extérieur ressemble à un paradis. Mais à l'Intérieur est un vrai cauchemar. Bienvenue en Enfer Christopher. Et bon courage...

Je viens de rentrer chez moi et comme je m'y attendais mon père est en réunion et ma mère est je ne sais où. Sûrement qu'elle se prépare pour son voyage à Paris. Pourquoi est-ce que ça m'étonne ? A quoi je pensais ? Ah oui je pensais que ma mère serait là pour accueillir son fils crier surprise à mon arrivée pour m'accueillir avec un gâteau , elle n'a jamais été là pour moi alors.

Suzanne est la seule personne qui m'a fait un accueil digne de ce nom.

—Avez-vous fait bon voyage monsieur ?

Monsieur ?

—Suzy nous ne sommes que tous les deux tu peux arrêter de me vouvoyer, ou est-ce que j'ai trop grandit c'est moi Ton petit Chris. Je l'interroge sourire aux lèvres en écartant les bras.

—Pour l'amour du ciel Kimberly qu'est ce qui t a pris de frapper Christopher il est dans une colère noire et ne veux qu'une chose c'est que tu partes d'ici.

Me renvoyer parce que je l'ai remis à sa place ? Car j'ai refusé de me laisser faire par cette espèce de goujat. Ce type me débecte, mais je dois me contrôler je ne peux pas perdre ce travail. J'en ai besoin, Nathan en a besoin et même si un peu tôt je dois commencer à mettre des sous de côté pour ces études supérieurs. Au prix d'un grand effort je parviens à me maitriser, même si je lui disais la vérité, Suzanne ne me croira pas, ce type a voulu profiter de moi, et c'est moi qui vais me faire renvoyer car je lui ai dit non ? Dans quel monde vivons-nous ?

—Suzanne je ne peux pas perdre ce travail j'en ai vraiment besoin.

—Je le sais c'est le pourquoi je te demande d'aller t'excuser, Il n'est pas méchant, il aime juste qu'on respecte son autorité.

Autorité, quelle autorité de la perversité plutôt.

—Toute de suite ?

—Le plutôt sera le mieux Kim.

Seigneur donnez-moi le courage s'il vous plaît. Je me répète mentalement les excuses que je dois lui faire avant de cogner à sa porte. Je reste un moment planté devant la porte, Peut-être qu'il n'a pas entendu. Je toque de nouveau, la porte s'ouvre et je me retrouve nez à nez avec mon patron, il me regarde de la tête aux pieds avant de lancer.

—Tu fiches encore quoi dans ma maison ? Je t'ai dit de dégager.

Et voilà qu'il se remet à mal me parler. Je sais que je suis en train de virer au cramoisie car mes joues sont entrain de chauffer. Il retourne dans sa chambre, je le suis. J'observe chacun de ces mouvements. Il s'allonge dans son lit sans prendre la peine de me regarder.

—Je suis venue pour m'excuser Monsieur Dawson je n'aurais pas dû me comporter de la sorte avec vous je ne savais pas qui vous étiez et quand vous avez dit...j'inspire un moment. J'ai vu rouge et je m'en excuse. Je n'avais pas à agir de cette façon, ma conduite était inadmissible.

—Tu n'as pas la tête de quelqu'un qui est venu s'excuser si tu veux vraiment que j'accepte tes excuses change de ton ou dans le cas suivant sors de ma chambre.

—Je suis sincèrement désolée Monsieur, croyez-moi je m'en veux terriblement pour cette méprise et ce qu'il s'est passé vous devez me croire.

Sans même me regarder il lance.

—OK j'accepte tes excuses.

—Mer...

—Mais je veux que tu t'en aille de ma maison. Je t'ai assez vu. Te voir m'insupporte.

Oh non il ne peut pas me faire ça je me suis excusée alors que je n'ai rien fait de mal je me suis juste défendue et voilà que ce type enfant pourri gâté par sa famille qui n'a jamais eu à traverser ce que Nathan et moi avons traversé fiche toute ma vie en l'air. Non.

—Je vous en prie j'ai besoin de ce travail je ne sais pas si vous avez dans votre vie une personne qui compte plus que tout.

Il hausse les sourcils.

—En quoi c'est ton problème ? Et qu'est-ce que ça vient chercher ici, t'a pas compris ou quoi je veux que tu dégages.

—Pour moi c'est mon petit frère il est ce que j'ai de plus précieux au monde et ce boulot c'est le seul moyen que j'ai de lui offrir une vie meilleure alors s'il vous plaît ne me renvoyez pas je suis prête à tout pour que vous me pardonniez. Et que vous me laissez garder ce travail je vous en prie Monsieur Dawson. Si je dois me mettre à genoux et bien je le ferais.

Continuer

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