Bien de choses s'apprennent ailleurs qu'Ă l'Ă©cole ou dans les livres. Apprendre Ă vivre par exemple, l'un des arts les plus difficiles selon les uns, les plus Ă©lĂ©mentaires selon les autres, s'apprend partout. On ne sait plus vivre ! Jeunes et vieux remettent en question notre genre de vie. La chanson, vĂ©hicule privilĂ©giĂ©e de bien des idĂ©es, dĂ©crit la dĂ©cadence de notre civilisation : c'est le cri de la rĂ©volte des uns, le soupir de rĂ©signation des autres. Le hurlement du Rock et la dĂ©rision du Punk, la nostalgie du Folk ou le rythme du Disco souligne la vanitĂ© de nos constructions et l'absurde de bien des ambitions. Alors Pourquoi s'en faire ? Pourquoi rĂ©flĂ©chir ? Pourquoi travailler ? Quand tout est vanitĂ© ! Ne vaudrait il pas mieux de simplement VIVRE ? Notre monde nous apparaĂźt comme une mĂ©canique bien rĂ©glĂ©e, rĂ©gie par un ordinateur insensible. On ne peut rien y changer, ce qui a Ă©tĂ© c'est ce qui sera, les mĂȘmes causes produisent les mĂȘmes effets ! Et l'homme ne semble jamais comprendre. Je voudrai en parler, partager, mais c'est en vain que je regarde autour de moi. Je me retrouve seule. Mais j'ai peur d'ĂȘtre seule ! La vie m'a dĂ©jĂ donnĂ© beaucoup trop de coups les uns plus cauchemardesques que les autres et que dire de cette foutue maladie qui me ronge tous les jours ! Je me prĂ©nomme Lana, j'ai 25 ans, je suis une femme teint clair et pulpeuse, le genre de femmes que les hommes aiment voir mais beaucoup n'osent aborder. J'ai des jambes longues et velues, un regard captivant et des longs cheveux naturels qui me retombent un peu au dessus des fesses bien arrondies et charnues. Aujourd'hui je suis sans-emploi pourtant ça n'a pas toujours Ă©tĂ© comme cela. MĂȘme si je n'Ă©tais pas Ă©panouis dans mon travail, j'Ă©tais performante. Mais bon je ne me plains pas de continuer mes Ă©tudes en ce dĂ©but de troisiĂšme annĂ©e surtout que je suis financiĂšrement stable. Ceci est mon histoire et il est dĂ©conseillĂ© aux mineurs et aux Ăąmes sensibles.
Bien de choses s'apprennent ailleurs qu'Ă l'Ă©cole ou dans les livres.
Apprendre à vivre par exemple, l'un des arts les plus difficiles selon les uns, les plus élémentaires selon les autres, s'apprend partout.
On ne sait plus vivre !
Jeunes et vieux remettent en question notre genre de vie. La chanson, véhicule privilégiée de bien des idées, décrit la décadence de notre civilisation : c'est le cri de la révolte des uns, le soupir de résignation des autres. Le hurlement du Rock et la dérision du Punk, la nostalgie du Folk ou le rythme du Disco souligne la vanité de nos constructions et l'absurde de bien des ambitions. Alors
Pourquoi s'en faire ?
Pourquoi réfléchir ?
Pourquoi travailler ?
Quand tout est vanité !
Ne vaudrait il pas mieux de simplement VIVRE ?
Notre monde nous apparaßt comme une mécanique bien réglée, régie par un ordinateur insensible.
On ne peut rien y changer, ce qui a Ă©tĂ© c'est ce qui sera, les mĂȘmes causes produisent les mĂȘmes effets ! Et l'homme ne semble jamais comprendre.
Je voudrai en parler, partager, mais c'est en vain que je regarde autour de moi. Je me retrouve seule. Mais j'ai peur d'ĂȘtre seule ! La vie m'a dĂ©jĂ donnĂ© beaucoup trop de coups les uns plus cauchemardesques que les autres et que dire de cette foutue maladie qui me ronge tous les jours !
Je me prĂ©nomme Lana, j'ai 25 ans, je suis une femme teint clair et pulpeuse, le genre de femmes que les hommes aiment voir mais beaucoup n'osent aborder. J'ai des jambes longues et velues, un regard captivant et des longs cheveux naturels qui me retombent un peu au dessus des fesses bien arrondies et charnues. Aujourd'hui je suis sans-emploi pourtant ça n'a pas toujours Ă©tĂ© comme cela. MĂȘme si je n'Ă©tais pas Ă©panouis dans mon travail, j'Ă©tais performante.
Mais bon je ne me plains pas de continuer mes études en ce début de troisiÚme année surtout que je suis financiÚrement stable.
Ceci est mon histoire et il est déconseillé aux mineurs et aux ùmes sensibles.
Mon enfance ! Ces annĂ©es d'innocence ou rien d'autre Ă part manger, jouer, dormir et visionner ne comptaient pour moi ; ces annĂ©es semblaient longues mais c'est seulement Ă l'Ăąge oĂč la responsabilitĂ© commence Ă peser qu'on se rend finalement compte Ă quel point le temps passe trĂšs vite. J'ai eu une enfance meilleure pourtant je n'ai jamais connu mes parents. Les sĆurs disaient m'avoir rĂ©cupĂ©rĂ© dans un hĂŽpital, abandonnĂ© par ma mĂšre dont l'identitĂ© restait inconnue. MĂȘme pas l'ombre d'un pĂšre ? Dommage car ils ne savent pas ce qu'ils ratent !
J'avais grandit avec beaucoup d'amour auprĂšs de mes deux mĂšre : sĆur Isabelle et sĆur ThĂ©rĂšse et de mes « frĂšres et sĆurs « de l'orphelinat. Nous n'avions pas beaucoup, pourtant nous Ă©tions heureux. L'amour rĂ©gnait. Tous les soirs exceptĂ© les dimanches qui Ă©taient rĂ©servĂ©s aux cultes dans la grande paroisse, nous allions Ă La Chapelle oĂč nous offrions des sacrifices, rĂ©citions des priĂšres, chantions des cantiques avec Ă la fois beaucoup de sĂ©rieux et une lĂ©gĂšretĂ© nous imaginants que par la multitude de nos paroles et de nos sacrifices, nous pourrions nous gagner les faveurs du ciel. Nous nous croyions meilleurs que les autres et pures dans nos Ăąmes. Au moins le ciel nous rĂ©compensait bien car nous ne manquions presque de rien car je ne me souviens pas avoir dormi un seul jour le ventre vide. Nous Ă©tions bĂ©nis en quelque sorte !
Mon enfance passa vite et trĂšs vite je devenais une femme. J'avais quinze ans lorsqu'un Ă©vĂ©nement tragique qui bouleversa ma vie se produisit : AnaĂ«lle nous avait quittĂ© Ă l'Ăąge de quinze ans des suites d'une maladie de naissance alors que les mĂ©decins lui prĂ©disaient une vie jusqu'Ă 26 ans au moins. Les sĆurs s'Ă©taient remises Ă Dieu et ce jour j'ai compris que comme la drogue, ou la musique, ou le travail, la religion est une fuite devant la vie. Dieu est au ciel et moi je suis sur la terre Ă perdre des gens que j'aimes.
Car AnaĂ«lle et moi Ă©tions proches, tellement proches qu'on nous avait surnommĂ© les siamois et sa perte eu un impact considĂ©rable sur ma vie. Je voyais dĂ©sormais la vie autrement et je n'avais plus qu'une envie en tĂȘte : Atteindre mes dix huit ans et quitter l'orphelinat afin d'affronter mon destin comme une vaillante guerriĂšre. Je ne pouvais pas rester lĂ Ă subir ; il m'Ă©tait primordial de me sortir de l'injustice de la vie. J'Ă©tais persuadĂ©e que le bonheur se trouvait en dehors de cet orphelinat qui autre fois Ă©tait une maison pour moi mais ressemblait de plus en plus Ă une prison avec le temps. Puis le moment vĂźnt ! AprĂšs trois annĂ©e Ă mĂ©diter sur ma vie, J'eus dix-huit ans, j'Ă©tais libre de partir, de voler de mes propres ailles dans un monde que je ne connaissais que trĂšs peu. Il me fallait un point de chute au plus vite et qui de mieux que : L'ARGENT !
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