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Un Coupable Idéal

Un Coupable Idéal

WILL WRITING

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Avez vous déjà été victime d'injustice ? Bien-sûr que oui, nous avons déjà tous été victime d'injustice au moins une fois au cours de notre existence. Tous les jours quelque part dans le monde une personne se plaint d'avoir été accusée injustement. Le sentiment d'injustice est l'un des plus forts et des plus violents que l'esprit humain peut ressentir. Et parfois certaines personnes payent le lourd fardeau d'un crime commis par quelqu'un d'autre. Dans d'autres circonstances, il est juste question de trouver le coupable parfait comme ce fut le cas pour Maximilien un adolescent âgé de seize ans qui a été accusé injustement du crime de sa meilleure amie Marie Louise âgée elle aussi de seize ans au moment de son assassinat. Ce soir-là, un homme, le visage masqué par une cagoule, pénètre dans une maison de la ville de Douala. Une arme à feu à la main, il ne demande rien a personne et se met à tirer à trois reprises sur l'adolescente. Dans des circonstances que les médias camerounais ne précisent pas, le braqueur tire sur la jeune fille. Touché, celle-ci décédera quelques jours plus tard, à l’hôpital. Le malfaiteur, lui, s’enfuit les mains vides. aucun objet voler d’après la famille donc il est clair qu'il s'agissait d'un règlement de compte. Les policiers arrivent sur les lieux du crime après avoir été prévenu par un jeune homme qui appelait à partir du téléphone fixe de la maison dans laquelle le crime s'était produit, sans preuve, le jeune homme fut accusé du meurtre de Marie Louise car étant le seul présent sur les lieux et condamné à la peine de mort quelques semaines seulement après le crime. L’affaire fut si politisée car impliquant des hommes puissants du pays qu’il fut déféré non pas dans une prison pour mineurs mais directement à la prison centrale de Nkodengui a Yaoundé où il devait attendre patiemment le jour de son exécution. Lors de son procès, rien n'a été en sa faveur. Orphelin et vivant avec son oncle Mathéo, un homme sévère, violent, alcoolique et parfois même sans scrupule pourtant très riche et influent qui battait le jeune garçon comme il voulait et quand il voulait lui faisant vivre un enfer, Maximilien n'a eu droit a aucun avocat même pas a ceux désigné par l'État pour assurer la défense des accusés qui ne peuvent pas s'en procurer un. Selon le procureur, aucun avocat n’avait accepté de défendre le présumé assassin de la fille de Lahoud Bamba un homme d'affaires puissant et réputé qui venait de se lancer dans la politique avec pour but de devenir Maire de la ville de Douala. Après deux années passées en prison, un grand sourire sur le visage, les yeux plissés par l’émotion, il inspire profondément l'air pu de la liberté en levant les mains vers le ciel comme s'il remerciait le Saint Père céleste et tous ces anges pour lui avoir aidé à s'évader de la prison. La police était en alerte, la presse aussi. Quelques minutes seulement après son évasion dans des conditions un peu troubles, Maximilien était devenu l'homme le plus recherché du pays. Toutes les chaînes et radios qui avaient suivies de près cette affaire depuis le début ont changé leurs programmes en cours pour ne parler que de lui. Toutes les forces policières de la ville capitale ont été mobilisé pour attraper celui qu'on qualifiait de << JEUNE LE PLUS DANGEREUX D’AFRIQUE >>. Une mise à prix de deux millions de francs fut placé sur sa tête. On le voulait vif ou mort. De son côté, Maximilien était déterminé à rejoindre la ville de Douala, ville dans laquelle tout a commencé et où selon lui tout devait finir... Nelly est la présentatrice d'une émission appelé paroles aux jeunes dédié exclusivement a la jeunesse. Elle sera la seule a donner au jeune Maximilien l'opportunité de donner sa version des faits à travers son émission. Et pour la première fois, le jeune garçon aura l’opportunité de partager son histoire avec le monde entier faisant de l’émission radio de Nelly l’émission la plus suivie du continent. Serait ce un coup monté ou alors Maximilien qui dit n'avoir pas tué sa meilleure amie serait en réalité l'homme en cagoule.?

Chapitre 1 1

Avez vous déjà été victime d'injustice ? Bien-sûr que oui, nous avons déjà tous été victime d'injustice au moins une fois au cours de notre existence. Tous les jours quelque part dans le monde une personne se plaint d'avoir été accusée injustement. Le sentiment d'injustice est l'un des plus forts et des plus violents que l'esprit humain peut ressentir. Et parfois certaines personnes payent le lourd fardeau d'un crime commis par quelqu'un d'autre.

Dans d'autres circonstances, il est juste question de trouver le coupable parfait comme ce fut le cas pour Maximilien un adolescent âgé de seize ans qui a été accusé injustement du crime de sa meilleure amie Marie Louise âgée elle aussi de seize ans au moment de son assassinat.

Ce soir-là, un homme, le visage masqué par une cagoule, pénètre dans une maison de la ville de Douala. Une arme à feu à la main, il ne demande rien a personne et se met à tirer à trois reprises sur l'adolescente. Dans des circonstances que les médias camerounais ne précisent pas, le braqueur tire sur la jeune fille. Touché, celle-ci décédera quelques jours plus tard, à l’hôpital. Le malfaiteur, lui, s’enfuit les mains vides. aucun objet voler d’après la famille donc il est clair qu'il s'agissait d'un règlement de compte.

Les policiers arrivent sur les lieux du crime après avoir été prévenu par un jeune homme qui appelait à partir du téléphone fixe de la maison dans laquelle le crime s'était produit, sans preuve, le jeune homme fut accusé du meurtre de Marie Louise car étant le seul présent sur les lieux et condamné à la peine de mort quelques semaines seulement après le crime. L’affaire fut si politisée car impliquant des hommes puissants du pays qu’il fut déféré non pas dans une prison pour mineurs mais directement à la prison centrale de Nkodengui a Yaoundé où il devait attendre patiemment le jour de son exécution.

Lors de son procès, rien n'a été en sa faveur. Orphelin et vivant avec son oncle Mathéo, un homme sévère, violent, alcoolique et parfois même sans scrupule pourtant très riche et influent qui battait le jeune garçon comme il voulait et quand il voulait lui faisant vivre un enfer, Maximilien n'a eu droit a aucun avocat même pas a ceux désigné par l'État pour assurer la défense des accusés qui ne peuvent pas s'en procurer un. Selon le procureur, aucun avocat n’avait accepté de défendre le présumé assassin de la fille de Lahoud Bamba un homme d'affaires puissant et réputé qui venait de se lancer dans la politique avec pour but de devenir Maire de la ville de Douala.

Après deux années passées en prison, un grand sourire sur le visage, les yeux plissés par l’émotion, il inspire profondément l'air pu de la liberté en levant les mains vers le ciel comme s'il remerciait le Saint Père céleste et tous ces anges pour lui avoir aidé à s'évader de la prison. La police était en alerte, la presse aussi. Quelques minutes seulement après son évasion dans des conditions un peu troubles, Maximilien était devenu l'homme le plus recherché du pays. Toutes les chaînes et radios qui avaient suivies de près cette affaire depuis le début ont changé leurs programmes en cours pour ne parler que de lui. Toutes les forces policières de la ville capitale ont été mobilisé pour attraper celui qu'on qualifiait de << JEUNE LE PLUS DANGEREUX D’AFRIQUE >>. Une mise à prix de deux millions de francs fut placé sur sa tête. On le voulait vif ou mort.

De son côté, Maximilien était déterminé à rejoindre la ville de Douala, ville dans laquelle tout a commencé et où selon lui tout devait finir...

Nelly est la présentatrice d'une émission appelé paroles aux jeunes dédié exclusivement a la jeunesse. Elle sera la seule a donner au jeune Maximilien l'opportunité de donner sa version des faits à travers son émission. Et pour la première fois, le jeune garçon aura l’opportunité de partager son histoire avec le monde entier faisant de l’émission radio de Nelly l’émission la plus suivie du continent.

Serait ce un coup monté ou alors Maximilien qui dit n'avoir pas tué sa meilleure amie serait en réalité l'homme en cagoule.? pour découvrir la suite de cette histoire intitulé

#MAXIMILIEN et riche en rebondissements, je vous invites à rester scotché tous les jours à 12h et 20h sur la page a partir du 3 janvier 2023

Passion, crime, trahison, frissons, vengeance, tout y est. Vous ne serez pas déçu. N'oubliez pas de partager pour que le plus de personnes possible vive cette histoire palpitante et unique.

#EPISODE_1

Il n’existe de justice que pour les plus forts et pour être un Homme fort, il ne suffit pas d’avoir beaucoup d’argent mais d’avoir un mental de vainqueur ; il ne faut reculer devant rien et se battre pour réaliser ses objectifs car le premier responsable de notre faiblesse c’est nous-mêmes. Soyons combatifs, déterminés, arrogants et prêt tout. La voie du succès est une voie difficile à franchir mais pas impossible. Alors dites vous toujours que vous pouvez y arriver peu importe que la planète entière soit contre vous.

- Hey filston viens ici que je t'envoies me récupérer ma cigarette dans ma cellule. Lança un premier prisonnier tout en aspirant profondément sur sa cigarette.

- Attends d'abord j'ai une commission pour lui avant. J'ai été puni a lavé les chiottes à cause d’une prise de tête et c'est lui qui le fera à ma place. N'est ce pas petit ? Lança un autre prisonnier au visage marqué pas plusieurs cicatrices lui donnant une allure effrayante.

- Bien-sûr tonton mais puisque pour lui est facile pourquoi ne pas aller d'abord chercher sa cigarette après je serai dans les chiottes pour faire ton travail ? Proposais je gentiment.

- Ahahahahahaha ! Éclata de rire en chœur toute la salle.

- Le petit ne manque pas d'imagination. Il se fait passer pour un négociateur. Écoutes fils tu n'es pas à mesure de proposer quoi que ce soir ici. Me suis je fais comprendre ? Menaça l'homme effrayant.

J’avais tellement peur que si on ne m’avait pas défendu je crois que j’aurai pissé sur moi.

- Carlos lâches le gamin veux-tu ? C'est pas de sa faute si tu es un taré. Mon petit dès que tu finis de faire se que ces deux cons là t'ont demandé de faire tu viens m'aider à nettoyer la cuisine mais d’abord vas chercher les cigarettes. Parla un troisième qui venait de me sortir d’une situation embarrassante.

Puis un quatrième, un cinquième, un sixième, bientôt tous les occupants de la salle avaient un travail à me donner. C'était mon quotidien car j'étais le plus jeune de toute la prison lorsque j’avais été enfermé et à leurs yeux j’étais resté le même gamin apeuré qui avait franchis les barrières de la prison. Mais même si les débuts avait été très difficiles, être le plus jeune avait aussi été un sacré avantage pour moi car je jouissais des faveurs de tous qui m’avaient prit comme leur fils, leur petit frère et leur conseiller pour quelques rares prisonniers à cause de mes capacités intellectuelles bien développées pour un homme de mon âge. Bien qu'ils me donnaient toutes les tâches de la prison, ils disaient le faire parce qu'ils voulaient faire de moi un homme fort et courageux et surtout chasser cette expression de peureux que mon visage affichait lorsque j'étais face à un fait compliqué. Je dois avouer qu' au fil des mois j'étais devenu un dur a cuire ne reculant devant personne et assumant les conséquences de mes actes mais sans pour autant abuser car je connaissais ma place dans la hiérarchie de la prison. J'étais le petit protégé de la prison que ce soit les gardes ou les prisonniers, tous m'avaient adopté parce qu'ils croyaient aussi en mon innocence. Je recevais très souvent des coups lorsque je merdais et ils mettaient cela dans le compte du célèbre adage qui dit << Qui aime bien châti bien >>.

Après avoir purgé deux bonnes années, ils m'ont annoncé que je serai exécuté dans un mois. Ainsi ma fin sur cette terre approchait alors que je savais pertinemment que j'étais innocent et que le véritable coupable sionait paisiblement les rue des villes du pays jouissant d'une liberté absolue qui m'était dû. Je ne pouvais pas continuer de rester comme ça sans rien faire. Je me devais de tenter quelque chose aussi désespérée qu’elle serait, il fallait que je me bouge. En restant enfermé ici, personne ne viendrait à mon secours, ma liberté ne dépendait que de moi mais pour cela, j’avais besoin d’une aide interne alors, un jour où j’avais remarqué que Carlos était de bonne humeur, je suis allé le voir pour lui demander de l'aide car je savais qu'il contrôlait toute la prison. Certe je ne l’avais jamais vu faire mais les plus anciens disaient qu’il entrait et sortait de la prison comme il voulait et comme le dis un autre adage : il n’y a pas de fumé sans feu donc si cette légende existait c’est parce qu’il y’avait un peu de vrai.

- Mon grand toujours en forme. Commençai je histoire de lui arracher un sourire mais s'était peine perdu car il me dit sèchement

- Parles je t'écoute petit je sais que tu ne me fait pas l'atalakou là pour rien. Tu veux encore quoi ?

- Je suis foutu grand et j'ai vraiment besoin de ton aide. Lui lançai je la mine triste.

- Petit qui t'a encore dérangé ici ? Dis moi qui et je lui casserai la tête. J’ai déjà dit à tout le monde de te laisser tranquille. C’est qui ? Un nouveau ? Demanda Carlos le visage foissé, la voix grave et effrayante.

J’étais vraiment son petit protégé et je le savais très bien. Carlos était peut-être un dur mais au fond s’était un homme doux et raisonnable. Il était tout le contraire de se qu’il laissait paraître.

- Non non mon grand. Toi même tu sais qu'aucun prisonnier n'oserait me toucher de peur que tu ne lui fasses la peau et aussi avec le temps j'ai réussi à gagner l'estime de tous les anciens.

- Quel est donc ton problème ?

- Ils ont annoncé la date de mon exécution. Dans un mois jours pour jours, je serai électrocuté.

- Putain ! Quelle injustice ! Nous sommes ici parce que nous sommes des criminels, des voleurs et des violeurs mais toi non. Tu ne mérites pas ça petit frère. Je suis vraiment désolé pour toi. Mais en quoi je pourrai t'aider ? Demanda t'il calmement car touché par la nouvelle que je venais de lui annoncer.

- Je veux que tu m'aides à m'évarder d'ici. Je ne peux pas mourir maintenant s'il te plaît grand frère je sais que tu es capable de me faire sortir d’ici.

- Qui t’a dit ça ? Mais tu es fou ! Se que tu me demandes de faire là est très dangereux hein ! Je viens de passer dix ans dans ce trou à rat et dans deux mois je serai libre tu veux que je prennes le risque de prolonger ma peine ? Nooon je ne peux pas faire ça désolé mon petit.

- Ne m'abandonnes pas grand Carlos je t'en pries tu es mon dernier espoir de retrouver la liberté. Lui suppliai je en commençant à pleurer à genoux. Je te promets que si jamais je me fais attraper je ne te trahirai jamais. Je ne mentionnerai jamais ton nom.

Il me releva et me lança un regard noir, on pouvait y voir dans celui ci de la colère et du désespoir. Déçu ? Mais pourquoi était-il déçu contre moi ?

- Donc tu n'as donc rien retenue de tout se que je t'ai appris ici ? Un homme ça ne pleurniche pas, un homme c'est solide comme un roc, un homme c'est aussi un robot qui ne recule devant rien. Tu dois arrêter de croire que tu obtiendras se que tu veux en versant des larmes. Non mon petit dans la vie il faut être dur et parfois sans cœur pour réussir. C'est la dernière fois que je te dirai ça. Pourquoi voudrais tu que je t'aide après ça ? Tu n’es qu’une poule mouillée incapable de se comporter comme un homme. Pourquoi je devrais aider une personne comme toi ? Donne moi une seule raison pauvre imbécile !

- Parce que tu sais pertinemment que je suis innocent et que je dois être en liberté pour prouver mon innocence.

- Et tu crois qu'il suffit d'être en liberté et la vie sera rose tous les jours et ainsi tu pourras prouver ton innocence facilement ? Non mon petit tu te trompes. Ils verserons a tes trousses la moitié des policiers et gendarmes de la ville et vu que tu n'es pas assez mature et futé pour leurs échapper, en moins d'une heure, tu seras à nouveau parmis nous et les choses seront dix plus compliquées pour toi. Donc ça ne vaut pas la peine que je prennes le risque de t'aider pour te revoir ici une heure ou deux heures après. Attends patiemment le jour de ton exécution et d’ici là profite bien du peu de temps qui te reste. Tout se que je peux faire c’est te permettre de vivre ton dernier mois paisiblement. Tu n’auras plus à faire des taches pour qui que ce soi.

Sa réponse me mit dans une colère noir alors pour la première fois depuis mon séjour ici, je lui avais parlé en haussant le ton. J’étais furieux contre lui et contre sa pitié. J’en avais d’ailleurs mare que tout le monde me traite avec pitié.

- C'est facile pour toi de te cacher dans les mots pour ne pas m'aider mais tu ne sais pas de quoi je suis capable vu que c'est pas toi qui a été accusé injustement du meurtre de ta meilleure amie, c'est pas toi qui a été condamné dans des conditions inacceptable et c'est pas toi qui passe a la trape dans un mois. Tu ne veux pas m'aider ? Alors ne le fait pas mais saches que je ne resterai pas ici a attendre qu'on vienne me chercher pour m'amener à l'abattoir tel un bœuf. Je préférerais encore mourir en essayant désespérément de m’échapper de ce trou à rat qui est fait pour des personnes comme toi car tu es un voleur, un criminel mais pas moi. Je ne suis pas comme toi.

Après lui avoir crié cela au visage, je me suis tourné pour partir. J’étais hors de moi et ma respiration était très forte.

- Petit c'est a qui tu parles comme ça ? Demanda t'il rouge de rage vu l’expression de sa voix.

- Je m'adresse à toi et saches que je n'ai plus peur de toi ni de personne sur cette terre car je n'ai plus rien a perdre. Alors tu peux me faire se que tu veux je m'en bat les couilles.

J'ai continué à marcher m'attendant à sentir son poing sur la nuque mais ce ne fut pas le cas. Il resta debout sans broncher à me regarder quitter les couloirs de sa cellule. Les jours qui ont suivis, j'étais devenu quelqu'un d'autre. On aurait dit que je m'étais métamorphosé n'acceptant plus qu'on me donne des ordres ou même qu'on me commissionne. Je m'étais toujours arrangé à les répondre poliment mais le sixième jours après ma conversation avec Carlos, submergé par la peur car il ne me restait plus que vingt quatre jours avant mon exécution pourtant malgré mes recherches, je n'avais toujours rien trouvé comme plan d'évasion, Même pas une piste comme si cette prison était infaillible, un mec qui se faisait appelé Zapaho m’av alors demandé comme à son habitude chaque samedi d'aller laver les chiottes pour lui et a ce moment mon arrogance prit le dessus

- Hey Max vas faire mon travail que tu connais là mon petit. On gère comme d’hab !

- On ne gère rien comme d’hab et va plutôt le dire a ta poufiasse de mère. Ai je répondu furieusement en plus à haute voix.

Ma réponse fit rire tous les autres prisonniers se qui le mit davantage en colère et le poussa a se lever pour me frapper sauf que la plupart des prisonniers présent dans la salle l'en empêchait. Ainsi se forma deux clans, le premier pour ceux comme Zapaho qui estimaient que j'étais déjà trop insolent donc je méritais d'être tabassé et le second groupe pour des gens qui avaient toujours de l'estime pour moi et qui m'avait promis que je pourrais toujours compter sur eux. Une bagarre générale éclata, Carlos qui ne m'avait plus adressé la parole depuis regardait la scène assis dans un coin de la grande salle de repos. La bagarre prit bientôt une autre tournure au point où les gardes prisonniers aussi étaient victimes de la violence que je venais de créer. Alors que j'étais sur le point de recevoir un coup, une main me souleva et envoya au tapis mon bourreau. Il s'agissait de Carlos, il était venu à mon aide. Il me conduisit dans un couloir à l'abri de la bagarre.

- Tu as du cran fils de pu*te. Je vais t'aider à t'échapper mais souviens toi de tout se que je t'ai appris ici car je n'ai plus envie de te voir dans ce genre de lieu toute ta vie. Tu es une bonne personne et je suis sûr que tu seras un homme très important dans ce pays et pourquoi pas dans le monde. Me suis je fais comprendre ?

- Oui mon grand mais pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu m’aides alors que je t’ai mal parlé la dernière fois ?

- Tu regrette de m’avoir mal parlé ? Demanda t’il anxieux.

- Non pas du tout. Tu l’avais bien mérité. Répondît je en souriant.

- Cool. Je t’aide parce que tu m'as prouvé que tu mérites mon aide et que tu es déjà suffisamment prêt pour affronter tout se qui t'attend derrière les barrières de cette gigantesque prison. Assez bavarder entre dans ce tunnel et faufile toi jusqu'à se que tu sois à l'extérieur. Tient ceci c'est le numéro de portable de ma femme dans deux mois tu pourras me joindre par là. Bonne chance à toi fils et j'espère que nous nous reverrons bientôt dans des conditions meilleures.

- Merci pour tout grand Carlos! Tu as été plus qu'un grand frère pour moi. Tu t'es comporté comme le père que je n'ai jamais eu. Je te promets de vite prouver mon innocence et de t'appeler. Crois moi on se reverra.

Je me suis faufilé dans les égouts et j'ai fait exactement se qu'il m'avait dit de faire et en quelques minutes seulement, malgré la fatigue et l'hostilité des lieux, les mauvaises odeurs et l’eau puant, j’étais parvenu à sortir. J'étais désormais libre. Après deux années passées en prison, un grand sourire sur le visage, les yeux plissés par l’émotion, j’avais inspiré profondément l'air pu de la liberté en levant les mains vers le ciel car je voulais remercier le Saint Père céleste et tous ces anges pour m' avoir aidé à m'évader de la prison. À Carlos aussi, merci pour tout se qu'il avait fait pour moi.

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