Quel est donc cet esprit de tĂ©nĂšbres, homme, serpent ou dragon, qui plane Ă tous les horizons du passĂ© ? Dans le ciel, il blasphĂšme et se bat avec les anges ; sur la terre, il se sert de l'homme « comme d'un cheval qu'il pique et monte Ă sa volontĂ© ; » il l'afflige, le tourmente, l'excite au pĂ©chĂ©, et, dans l'abĂźme, il le punit d'avoir pĂ©chĂ©. Il habite, avec les juifs, les carrefours tortueux des villes sombres du moyen-Ăąge ; il se perche, comme les hiboux, sur les toits aigus des couvens, se glisse, la nuit, dans la cellule des nonnes, et va voler pour les magiciens des hosties dans les calices, des os dans les cercueils. Les saints en ont peur, Dieu s'en dĂ©fie. Le grimoire enseigne comment on l'Ă©voque, le rituel comment on le chasse. L'Ă©glise le maudit, la sorcellerie l'adore. Cet esprit de tĂ©nĂšbres, c'est le dĂ©mon de la thĂ©ologie, le diable du conte monacal et de la tradition populaire. Le moyen-Ăąge avait trop peur du diable pour en parler raisonnablement. Pour nous, qui ne sommes ni obsĂ©dĂ©s, ni possĂ©dĂ©s (et c'est sans doute, hĂ©las ! le seul avantage que nous ayons sur les moines et sur les saints), nous trouverons peut-ĂȘtre quelque intĂ©rĂȘt Ă faire apparaĂźtre Satan, non pour lui demander, comme les sorciers, le bonheur, la science, l'amour sans inquiĂ©tude et sans larmes, tout ce que l'homme poursuit sans l'atteindre, mais simplement pour le prier de nous conter son histoire, histoire multiple et difficile, qui remonte Ă la source mĂȘme des jours, sombre biographie d'un fantĂŽme qu'il faut reconstituer d'aprĂšs des rĂȘves. Il s'agit d'une biographie, Ă©claircissons d'abord le mystĂšre des origines. L'Ăcriture, qui parle souvent du diable, ne dit pas quand et pourquoi l'auteur des choses l'a tirĂ© du nĂ©ant. Dieu, qui le nomme et le maudit par la voix de ses prophĂštes, se tait sur son Ăąge ; mais, quand Dieu se tait, l'homme veut deviner encore. Aux premiers siĂšcles de l'Ă©glise, le manichĂ©en Bardesanes, s'inspirant des traditions du dualisme, Ă©lĂšve le diable jusqu'Ă l'idĂ©e de cause, et il en fait une sorte d'ĂȘtre en soi qu'il oppose au principe du bien. Priscillien le fait naĂźtre du chaos et des tĂ©nĂšbres ; Tatien, d'un rayon de la matiĂšre et de la mĂ©chancetĂ©. Dans la JudĂ©e, au temps de saint JĂ©rĂŽme, les uns lui donnent pour pĂšre LĂ©viathan, le grand dragon de la mer ; les autres le chef des anges qui s'unirent avec les filles des hommes avant le dĂ©luge. Selon saint Augustin, Dieu aurait crĂ©Ă© les bons et les mauvais esprits comme un poĂšte qui, pour relever les beautĂ©s de son Ćuvre, y sĂšme les antithĂšses ; cependant, si grandes que soient l'autoritĂ© de l'Ă©vĂȘque d'Hippone et sa pĂ©nĂ©tration dans ce qui touche les mystĂšres, il est peu probable que l'Ă©ternel artiste qui a fait ce monde y ait introduit le mal par une fantaisie de rhĂ©teur. Selon la tradition dogmatique, Satan et ses anges, innocents et purs dans l'origine, appartenaient Ă cette classe d'intelligences supĂ©rieures qui Ă©taient comme les prĂ©mices de la crĂ©ation. Ils habitaient les rĂ©gions de la lumiĂšre et de la sĂ©rĂ©nitĂ©, et Dieu les avait initiĂ©s aux secrets de sa sagesse, mais ils ne tardĂšrent point Ă dĂ©choir de leur rang suprĂȘme en cĂ©dant aux inspirations d'une volontĂ© mauvaise. Ils tombĂšrent par l'orgueil et la concupiscence : par l'orgueil, en cherchant Ă s'Ă©lever d'eux-mĂȘmes, et sans le secours de la grĂące, Ă l'Ă©ternelle bĂ©atitude, en disputant Ă Dieu la souveraine puissance, en lui refusant, comme des vassaux rĂ©voltĂ©s, l'acte de foi et d'hommage. Ils tombĂšrent par la concupiscence en demandant aux filles des hommes des caresses et des voluptĂ©s que de purs esprits ne doivent pas connaĂźtre. Dieu, pour les punir, les bannit de sa prĂ©sence en les maudissant, et leur place ne fut plus trouvĂ©e dans le ciel, comme le dit saint Jean. Le diable, ainsi que l'homme, n'est donc qu'une crĂ©ature dĂ©chue. A dater de sa chute, il commence sur la terre une vie nouvelle et dĂ©solĂ©e, et dans le sĂ©jour de son Ă©ternel exil, il s'enveloppe de tant d'ombre et de mystĂšre, que, malgrĂ© ses frĂ©quentes apparitions et les nombreux tĂ©moignages de ceux qui l'ont vu, il est presque impossible de donner de sa personne un signalement exact. Est-ce une intelligence servie par des organes ? Est-ce un corps ou un esprit ? Ce n'est pas un esprit, car, suivant la dĂ©finition de l'Ă©cole, un esprit, c'est ce que l'Ćil ne peut voir, ce que l'oreille ne peut entendre. Or, on voit le diable, on l'entend, il parle. Ce n'est pas un corps, car on ne peut le saisir sous une forme tangible, et il franchit les distances avec la rapiditĂ© de la pensĂ©e. C'est un ĂȘtre indĂ©finissable.
Quel est donc cet esprit de ténÚbres, homme, serpent ou dragon, qui plane à tous les horizons du passé ? Dans le ciel, il blasphÚme et se bat avec les anges ; sur la terre, il se sert de l'homme « comme d'un cheval qu'il pique et monte à sa volonté ; » il l'afflige, le tourmente, l'excite au péché, et, dans l'abßme, il le punit d'avoir péché.
Il habite, avec les juifs, les carrefours tortueux des villes sombres du moyen-ùge ; il se perche, comme les hiboux, sur les toits aigus des couvens, se glisse, la nuit, dans la cellule des nonnes, et va voler pour les magiciens des hosties dans les calices, des os dans les cercueils. Les saints en ont peur, Dieu s'en défie. Le grimoire enseigne comment on l'évoque, le rituel comment on le chasse. L'église le maudit, la sorcellerie l'adore. Cet esprit de ténÚbres, c'est le démon de la théologie, le diable du conte monacal et de la tradition populaire. Le moyen-ùge avait trop peur du diable pour en parler raisonnablement.
Pour nous, qui ne sommes ni obsĂ©dĂ©s, ni possĂ©dĂ©s (et c'est sans doute, hĂ©las ! le seul avantage que nous ayons sur les moines et sur les saints), nous trouverons peut-ĂȘtre quelque intĂ©rĂȘt Ă faire apparaĂźtre Satan, non pour lui demander, comme les sorciers, le bonheur, la science, l'amour sans inquiĂ©tude et sans larmes, tout ce que l'homme poursuit sans l'atteindre, mais simplement pour le prier de nous conter son histoire, histoire multiple et difficile, qui remonte Ă la source mĂȘme des jours, sombre biographie d'un fantĂŽme qu'il faut reconstituer d'aprĂšs des rĂȘves. Il s'agit d'une biographie, Ă©claircissons d'abord le mystĂšre des origines.
L'Ăcriture, qui parle souvent du diable, ne dit pas quand et pourquoi l'auteur des choses l'a tirĂ© du nĂ©ant. Dieu, qui le nomme et le maudit par la voix de ses prophĂštes, se tait sur son Ăąge ; mais, quand Dieu se tait, l'homme veut deviner encore. Aux premiers siĂšcles de l'Ă©glise, le manichĂ©en Bardesanes, s'inspirant des traditions du dualisme, Ă©lĂšve le diable jusqu'Ă l'idĂ©e de cause, et il en fait une sorte d'ĂȘtre en soi qu'il oppose au principe du bien. Priscillien le fait naĂźtre du chaos et des tĂ©nĂšbres ; Tatien, d'un rayon de la matiĂšre et de la mĂ©chancetĂ©. Dans la JudĂ©e, au temps de saint JĂ©rĂŽme, les uns lui donnent pour pĂšre LĂ©viathan, le grand dragon de la mer ; les autres le chef des anges qui s'unirent avec les filles des hommes avant le dĂ©luge. Selon saint Augustin, Dieu aurait crĂ©Ă© les bons et les mauvais esprits comme un poĂšte qui, pour relever les beautĂ©s de son Ćuvre, y sĂšme les antithĂšses ; cependant, si grandes que soient l'autoritĂ© de l'Ă©vĂȘque d'Hippone et sa pĂ©nĂ©tration dans ce qui touche les mystĂšres, il est peu probable que l'Ă©ternel artiste qui a fait ce monde y ait introduit le mal par une fantaisie de rhĂ©teur. Selon la tradition dogmatique, Satan et ses anges, innocents et purs dans l'origine, appartenaient Ă cette classe d'intelligences supĂ©rieures qui Ă©taient comme les prĂ©mices de la crĂ©ation. Ils habitaient les rĂ©gions de la lumiĂšre et de la sĂ©rĂ©nitĂ©, et Dieu les avait initiĂ©s aux secrets de sa sagesse, mais ils ne tardĂšrent point Ă dĂ©choir de leur rang suprĂȘme en cĂ©dant aux inspirations d'une volontĂ© mauvaise.
Ils tombĂšrent par l'orgueil et la concupiscence : par l'orgueil, en cherchant Ă s'Ă©lever d'eux-mĂȘmes, et sans le secours de la grĂące, Ă l'Ă©ternelle bĂ©atitude, en disputant Ă Dieu la souveraine puissance, en lui refusant, comme des vassaux rĂ©voltĂ©s, l'acte de foi et d'hommage. Ils tombĂšrent par la concupiscence en demandant aux filles des hommes des caresses et des voluptĂ©s que de purs esprits ne doivent pas connaĂźtre. Dieu, pour les punir, les bannit de sa prĂ©sence en les maudissant, et leur place ne fut plus trouvĂ©e dans le ciel, comme le dit saint Jean.
Le diable, ainsi que l'homme, n'est donc qu'une crĂ©ature dĂ©chue. A dater de sa chute, il commence sur la terre une vie nouvelle et dĂ©solĂ©e, et dans le sĂ©jour de son Ă©ternel exil, il s'enveloppe de tant d'ombre et de mystĂšre, que, malgrĂ© ses frĂ©quentes apparitions et les nombreux tĂ©moignages de ceux qui l'ont vu, il est presque impossible de donner de sa personne un signalement exact. Est-ce une intelligence servie par des organes ? Est-ce un corps ou un esprit ? Ce n'est pas un esprit, car, suivant la dĂ©finition de l'Ă©cole, un esprit, c'est ce que l'Ćil ne peut voir, ce que l'oreille ne peut entendre. Or, on voit le diable, on l'entend, il parle. Ce n'est pas un corps, car on ne peut le saisir sous une forme tangible, et il franchit les distances avec la rapiditĂ© de la pensĂ©e. C'est un ĂȘtre indĂ©finissable
Dans les ombrages et les replis de sa nature tĂ©nĂ©breuse, Satan n'Ă©chappe pas moins Ă l'analyse que dans ses transformations extĂ©rieures. Les jours passent, les annĂ©es s'accumulent ; tout change ; l'homme mĂȘme se tourne vers le bien, dans les derniers jours, par impuissance du mal peut-ĂȘtre, mais qu'importe ? Satan seul persiste dans son immuable perversitĂ©. Il voudrait se consoler de ses remords par les joies que les mĂ©chans cherchent dans le mal, et ces joies perverses ne laissent en lui que l'amertume du passĂ© et l'effroi de l'avenir. Il est envieux, orgueilleux, impur, et sa haine contre l'homme est si profonde, qu'on l'a entendu dire un jour qu'il aimait mieux retourner en enfer avec l'Ăąme d'un damnĂ© que de remonter au ciel dans sa fĂ©licitĂ© premiĂšre.
En réalité la Bible ne décrit pas avec exactitude l'apparence de Satan ou de certains démons. Mais nous avons quelques indices. Plus que l'apparence réelle du Diable, la Bible nous demande surtout de nous méfier des fausses apparences dont il est à l'origine.
Les princes des ténÚbres n'ont pas une, mais plusieurs apparences et sexes généralement appelés Baals et Astartés (ils peuvent prendre une apparence masculine ou féminine), reconnus par les hommes comme divins pourtant ils sont des démons des créatures du mal qui n'ont aucune part avec Dieu).
La seule indication rĂ©elle, concernant le physique de Satan post chute, que j'ai trouvĂ© dans la Bible se trouve dans l'Apocalypse oĂč il est dĂ©signĂ© comme Ă©tant un « dragon » et un « serpent ». Mais que se passera t'il si le diable revĂȘtait une forme humaine, s'installait sur la terre dans une belle petite ville africaine et finissait par tomber amoureux d'une charmante jeune demoiselle au cĆur pur qui ne demandait qu'Ă mener une vie paisible loin des problĂšmes du monde dans lequel elle Ă©tait rĂ©sidente ?
Tout avait commencĂ© un soir de grandes vacances aprĂšs une journĂ©e des plus pluvieuses oĂč l'air Ă©tait presque glaciale. J'Ă©tais tenue au bord de la route recouverte d'un long manteau qui recouvrait entiĂšrement ma robe mi courte mi longue ainsi que mon tee-shirt noir aux effigies de la douane camerounaise dans laquelle j'exerçais depuis dĂ©jĂ plusieurs annĂ©es ; j'Ă©tais lĂ Ă attendre le taxi qui aura la gentillesse de me dĂ©poser chez moi aprĂšs une journĂ©e de travail des plus pĂ©nibles. Ăa faisait dĂ©jĂ une bonne dizaine de minutes que j'Ă©tais lĂ , scotchĂ©e au bord de la route quand soudain en une fraction de seconde les nuages passĂšrent du bleu Ă©clatant qu'ils avaient revĂȘtus depuis quelques minutes dĂ©jĂ Ă un noir brouillant et effrayant. La nature s'agitait, les papiers volaient dans tous les sens. La pluie annonçait son arrivĂ©e Ă grande pompe.
- Ah non pas encore la pluie ! Murmurais je décidément agacé par cette pluie qui apparemment ne voulait plus finir.
Il avait énormément plu durant cette journée et je me réjouissais déjà qu'elle se soit enfin calmé pour me permettre de regagner mon domicile paisiblement.
Mais hélas ! Comme en colÚre contre mon juron, il se mit à pleuvoir abondamment ne me laissant pratiquement pas le temps de me trouver un abri sûr.
- Oh non mes affaires vont se mouiller ! Criais je Ă moi mĂȘme en regardant autour de moi s'il n'y avait pas un endroit oĂč je pourrai me tenir Ă l'abri de cette pluie colĂ©rique.
Aucune voie d'Ă©chappatoire. Il n'y avait aucun abri Ă proximitĂ© et le temps de rejoindre le premier endroit sĂ»r je serai dĂ©jĂ entiĂšrement mouillĂ©e et mon sac Ă main Ă©galement. J'Ă©tais dĂ©sespĂ©rĂ©e lorsque je me rendis compte que la pluie ne m'atteignait plus. Au dessus de ma tĂȘte j'avais une forme, un parapluie qui me protĂ©geait des gouttes d'eau. Sans voix et heureuse, je m'Ă©tais alors retournĂ©e pour dĂ©couvrir le visage de mon bienfaiteur ou de ma bienfaitrice.
- Il est toujours conseillé de marcher avec un parapluie en saison des pluies jolie demoiselle ou madame ?
- Mademoiselle ! Répondis je malgré moi.
Sa voix ! Il avait une voix douce, prenante et attirante, qui procurait une sensation de bien-ĂȘtre, trĂšs agrĂ©able Ă entendre ; rassurante je dirais mĂȘme. Et ce parfum qui entourait sa prĂ©sence ! Il Ă©tait tout simplement envoĂ»tant. Lorsque mon regard se posa sur le sien, je fus transportĂ©e dans un univers que je n'avais jamais explorĂ©. J'avais perdu l'Ă©quilibre mais trĂšs vite il s'Ă©tait empressĂ© de m'attraper par les hanche avant que je ne tombes. Nous avions gardĂ© cette mĂȘme position Ă nous regarder dans les yeux avec les couleurs de l'amour, sa main toujours autour de mes hanches tandis que sa deuxiĂšme main tenait le parapluie qui nous servait d'abri pendant plusieurs seconde sans rien se dire avant qu'une voiture ne nous inonde d'eau se qui eut pour effet de nous faire rire au lieu de nous mettre en colĂšre.
- On peut aller s'abriter dans ma voiture si tu veux bien ! Me proposa t'il gentiment aprÚs m'avoir redressé sur mes deux jambes.
- Désolé cher monsieur je ne peux accepter votre proposition car je ne vous cannait pas.
- Satanas ! Je m'appelle Satanas. Se présenta t'il instantanément.
- Comme Satan ? Lui demandais je presque effrayé.
- Oui comme Satan sauf que c'est Satanas
- Bizarre comme nom quoique ça sort de l'ordinaire. Ajoutais je.
- Les humains ont tous presque les mĂȘmes nom : Jule/Julie AndrĂ©/Andrea Kevin/Kevine alors que je suis sĂ»r d'ĂȘtre le seul Ă porter ce nom se qui me rend... diffĂ©rent et unique en mon genre.
- Tu semble ĂȘtre heureux de porter ce nom...
- Bien sûr que je suis trÚs heureux d'avoir ce nom unique. Pour rien au monde je ne voudrais le changer. Il me convient et reflÚte parfaitement ma personnalité. On va dans ma voiture ? J'insiste mademoiselle...
- Maria !
- Pardon ?
- Mon nom. Je m'appelle Maria !
- Comme la mĂšre de ce fils Ă Dieu ? Demanda t'il d'un ton gĂȘnĂ©.
- Oui comme la mÚre du fils de Dieu. Et pour ton invitation c'est un oui. Je serai ravi que tu me dépose chez moi.
Il me conduisit dans sa voiture et aprĂšs un bon moment sans rien se dire, il me demanda enfin oĂč il devait me dĂ©poser et je lui indiquais mon domicile et il se chargea de m'y conduire dans un silence de cimetiĂšres. Une fois devant mon appartement, je lui avais proposĂ© poliment de monter histoire de prendre un cafĂ© et de se nettoyer avant de retourner chez lui et il accepta volontiers mon invitation.
Alors que nous étions entrain de siroter notre café, il me demanda :
- Dieu ! Tu crois en lui ?
- Bien sûr que je crois en Dieu ! Il est la solution à mes problÚmes, mon pÚre mon roi mon protecteur. Sa présence me rassure. Répondis je Tout en souriant sous le regard décontenancé de Satanas.
- Tu parles du lui avec beaucoup d'amour se qui m'amÚne à me demander si tu l'as déjà rencontré, si vous aviez discuté.
- Non personne n'a jamais rencontré Dieu directement mais auparavant Il parlait aux hommes, à ses prophÚtes et se sont ses hommes et femmes qui nous ont parlé de lui et qui nous ont permis de connaßtre un peu plus sur lui au travers de la sainte bible.
- La bible !
- La bible est porteuse de bonne nouvelle et d'espoir pour qui croit au pĂšre et au fils...
- Le fils ?
- Jésus Christ ! Il est le chemin et la vie, le rédempteur. Son nom est au dessus de tout autre nom et Dieu l'a établi comme étant la voie qui mÚne au royaume des cieux.
- Encore des discours dogmatiques ! J'en ai assez entendu sinon tu peux me parler plutĂŽt de toi... je prĂ©fĂšre m'intĂ©resser Ă se qui est sous mes yeux qu'Ă un ĂȘtre donc l'existence n'est qu'un mythe. Lança t'il trĂšs posĂ©ment.
- Dieu n'est pas un mythe ! Il existe vraiment. La preuve physique de son existence est le saint livre écrit par des hommes qui ont vécu des siÚcles avant nous. Mais bon je ne vais pas t'obliger à croire en lui.
- C'est rassurant ! Nous pouvons tous ĂȘtre des dieux si nous le voulons il suffit juste de corrompre un trĂšs grand nombre de personnes et les pousser Ă nous adorer et ainsi ils nous Ă©lĂšveront au rang d'un dieu. C'est une question de pragmatisme.
- Tu te rends compte de se que tu dis ?
- Je te dis juste se que tes croyances dogmatiques refusent d'accepter. Je peux ĂȘtre un dieu, je suis dieu !
Il semblait trop sûr de lui en disant tout cela alors pour ne pas plonger dans un débat sans fin j'avais décidé de changer tout simplement de sujet.
- Alors tu me parles de toi ?
- Si tu veux ! Moi c'est Satanas celui qui fut et qui sera aussi longtemps que le monde existera.
- Tu es plutÎt du genre mystérieux apparemment. Si tu ne veux rien me dire sur toi sans souci je ne vais pas te brusquer.
- Tu ne me brusque pas. Je t'ai dit la vérité. J'aurai aimé discuter plus longtemps avec toi mais hélas je dois m'en aller. J'ai une affaire des plus importante à régler ce soir. Je passe te chercher demain aprÚs le boulot ?
- D'accord merci Ă demain 17h au mĂȘme endroit.
Il Ă©tait parti Ă la vitesse de l'Ă©clair comme s'il venait tout juste de dĂ©couvrir l'heure. J'Ă©tais restĂ©e seule dans mon appartement Ă repenser Ă cette soirĂ©e bizarre ; je dirais mĂȘme trĂšs bizarre. J'avais hĂąte de revoir mon bel inconnu. Aussi incroyable que cela puisse paraĂźtre, son dĂ©part avait crĂ©Ă© un trĂšs grand vide dans mon cĆur. Il me manquait dĂ©jĂ beaucoup.
Chapitre 1 1
02/01/2024
Chapitre 2 2
02/01/2024
Chapitre 3 3
02/01/2024
Chapitre 4 4
02/01/2024
Chapitre 5 5
02/01/2024
Chapitre 6 6
02/01/2024
Chapitre 7 7
02/01/2024
Chapitre 8 8
02/01/2024
Chapitre 9 9
02/01/2024
Chapitre 10 10
02/01/2024
Chapitre 11 11
02/01/2024
Chapitre 12 12
02/01/2024
Chapitre 13 13
02/01/2024
Chapitre 14 14
02/01/2024
Chapitre 15 15
02/01/2024
Chapitre 16 16
02/01/2024
Chapitre 17 17
02/01/2024
Chapitre 18 18
02/01/2024
Chapitre 19 19
02/01/2024
Chapitre 20 20
02/01/2024
Chapitre 21 21
02/01/2024
Chapitre 22 22
02/01/2024
Chapitre 23 23
02/01/2024
Chapitre 24 24
02/01/2024
Chapitre 25 25
02/01/2024
Chapitre 26 26
02/01/2024
Chapitre 27 27
02/01/2024
Autres livres par WILL WRITING
Voir plus