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<> Ce matin-lĂ  Minata Zongo s'Ă©tait rĂ©veillĂ©e avec des Ă©pines dans la tĂȘte, puisque une heure avant on les entendait se disputer dans la chambre avec son mari ; elle disait - « « Chrismanu pas mes filles tu es prĂ©venu ! » » ; « jamais ! quel pouvoir ! ces enfants tu les as fait seul ? je vais juste te rafraichir la mĂ©moire, ces enfants je les ai portĂ©s neuf mois dans le ventre » » ; « si BĂ©rĂ©nice Ă©tait sortie prĂ©maturĂ©ment c'Ă©tait Ă  cause de toi ; tu as dĂ©jĂ  oubliĂ© ? » » ; « « jamais ! jamais ! j'Ă©tais ignorante pour Eura mais les autres filles tu devras passer par ma tĂȘte ! » » Lyjie sa deuxiĂšme fille Ă©tait dĂ©jĂ  debout et les Ă©coutait ; elle n'entendait que ce que sa mĂšre disait parce que son pĂšre parlait bas : elle avait sursautĂ© lorsque la porte s'Ă©tait ouverte et que Chrismanu leur papa, Ă©tait sorti en colĂšre en disant ... - On verra bien qui est l'homme et maitre de cette maison ! toi Minata tu veux t'opposer Ă  moi ? on verra bien !! femme inconsciente ! C'est tout ce qu'elle avait entendu de son pĂšre , celui-ci l'avait vu et lui avait dit : - et toi ! tu Ă©coutes Ă  la porte maintenant ? c'est ce que ta mĂšre t'a appris hein ? toi aussi ton tour viendra ! - Non hein papa... je viens de me rĂ©veiller ; et je voulais... Minata suivait son mari et avait trouvĂ© sa fille debout juste Ă  cĂŽtĂ© de leur chambre avec le balai Ă  la main ; et ne l'avait pas ratĂ© : - Toi que fais-tu ici ? il est 4 heures du matin et toi tu fais quoi avec ce ballai. - Maman je vous ai entendu avec papa alors je suis sortie ! - Tu nous as entendu ? qu'as-tu entendu ? Et tu es sortie pourquoi faire? - Maman je sais que ce qui arrive Ă  Eura c'est lui... - Ferme ta bouche ! je te dis de fermer ta bouche toi la fille-ci ! tu es devenue qui ; l'inspectrice ? - Maman je me fais juste du souci pour toi - Lyjie je ne veux pas t'entendre ! - Hum ! Minata avait suivi son mari malheureusement ce dernier avait dĂ©jĂ  pris son vĂ©lo et Ă©tait parti. « « Minata mĂšre de quatre belle filles Eura , Lyjie July, Clara Lara et BĂ©rĂ©nice la plus jeune ; mariĂ©e Ă  papa Chrismanu avec qui d'ailleurs il y avait sĂ©paration de corps depuis bien longtemps ; Lyjie sa deuxiĂšme fille le savait mais les autres non ... Chrismanu le maitre de la maison et fonctionnaire de l'Ă©tat, Ă©tait aussi l'un des chefs dans club des papas du village ; tous les jours de minuit Ă  4h30 ils se rĂ©unissaient ; sous un grand Baobab au centre de ce petit village » » Ce jour-lĂ , il Ă©tait 4h30 du matin, Minata en colĂšre avait rĂ©veillĂ© ses enfants mais Eura continuait de dormir, alors Minata avait dĂ©versĂ© sa colĂšre sur elle ; elle avait poussĂ© la porte de sa chambre ...

Chapitre 1 1

<>

Ce matin-lĂ  Minata Zongo s'Ă©tait rĂ©veillĂ©e avec des Ă©pines dans la tĂȘte, puisque une heure avant on les entendait se disputer dans la chambre avec son mari ; elle disait

- « « Chrismanu pas mes filles tu es prĂ©venu ! » » ; « jamais ! quel pouvoir ! ces enfants tu les as fait seul ? je vais juste te rafraichir la mĂ©moire, ces enfants je les ai portĂ©s neuf mois dans le ventre » » ; « si BĂ©rĂ©nice Ă©tait sortie prĂ©maturĂ©ment c'Ă©tait Ă  cause de toi ; tu as dĂ©jĂ  oubliĂ© ? » » ; « « jamais ! jamais ! j'Ă©tais ignorante pour Eura mais les autres filles tu devras passer par ma tĂȘte ! » »

Lyjie sa deuxiÚme fille était déjà debout et les écoutait ; elle n'entendait que ce que sa mÚre disait parce que son pÚre parlait bas : elle avait sursauté lorsque la porte s'était ouverte et que Chrismanu leur papa, était sorti en colÚre en disant ...

- On verra bien qui est l'homme et maitre de cette maison ! toi Minata tu veux t'opposer Ă  moi ? on verra bien !! femme inconsciente !

C'est tout ce qu'elle avait entendu de son pĂšre , celui-ci l'avait vu et lui avait dit :

- et toi ! tu Ă©coutes Ă  la porte maintenant ? c'est ce que ta mĂšre t'a appris hein ? toi aussi ton tour viendra !

- Non hein papa... je viens de me réveiller ; et je voulais...

Minata suivait son mari et avait trouvé sa fille debout juste à cÎté de leur chambre avec le balai à la main ; et ne l'avait pas raté :

- Toi que fais-tu ici ? il est 4 heures du matin et toi tu fais quoi avec ce ballai.

- Maman je vous ai entendu avec papa alors je suis sortie !

- Tu nous as entendu ? qu'as-tu entendu ? Et tu es sortie pourquoi faire?

- Maman je sais que ce qui arrive Ă  Eura c'est lui...

- Ferme ta bouche ! je te dis de fermer ta bouche toi la fille-ci ! tu es devenue qui ; l'inspectrice ?

- Maman je me fais juste du souci pour toi

- Lyjie je ne veux pas t'entendre !

- Hum !

Minata avait suivi son mari malheureusement ce dernier avait déjà pris son vélo et était parti.

« « Minata mÚre de quatre belle filles Eura , Lyjie July, Clara Lara et Bérénice la plus jeune ; mariée à papa Chrismanu avec qui d'ailleurs il y avait séparation de corps depuis bien longtemps ; Lyjie sa deuxiÚme fille le savait mais les autres non

...

Chrismanu le maitre de la maison et fonctionnaire de l'état, était aussi l'un des chefs dans club des papas du village ; tous les jours de minuit à 4h30 ils se réunissaient ; sous un grand Baobab au centre de ce petit village » »

Ce jour-là, il était 4h30 du matin, Minata en colÚre avait réveillé ses enfants mais Eura continuait de dormir, alors Minata avait déversé sa colÚre sur elle ; elle avait poussé la porte de sa chambre ...

- Eh toi Eura ! c'est comme ça que tu comptes faire chez ton mari ? tu penses que les hommes ne regardent que la beauté ? debout !

- Ekieee maman ! il y a quoi avec toi ? tu as rĂȘvĂ© de moi ?

- Imbécile ! debout je dis ! tu sais l'heure qu'il est ? hier on n'avait pas fini le travail et aujourd'hui tu es là à ronfler comme un porc !

- Maman ! maman ! suis-je la seule fille de la maison ou quoi ? je ne bouge pas de mon lit aujourd'hui !

- Tu ne bouges pas hein ? OK ! attends-moi je reviens !

- Ce n'est pas la peine maman ; J'arrive stiuuuups

- Tu as une minute!!! reste lĂ  comme c'est toi qui as le plus besoin de sommeil que nous autres ; tu verras comment je viendrai verser l'eau sur toi !

- Ekieeeee ! hum ! mieux je ne dis rien !

- Etale-moi ton lit en sortant ! et n'oublie pas que ce soir tu dois aller chez maman Ladifatou la guérisseuse

- Maman ce qu'elle me donne ne fonctionne pas en plus c'est trĂšs amĂšre

- Je trouverai une autre solution mais vas-y quand mĂȘme...

Eura s'Ă©tait changĂ©e, avait emballĂ© ses draps et vĂȘtements pour aller les laver Ă  la riviĂšre sur la route du champ...

ses sƓurs Ă©taient toutes dĂ©jĂ  dehors et la regardaient, mĂȘme BĂ©rĂ©nice la plus petite...

C'était la récolte de maïs ; elles étaient arrivées au champ, Minata les avait laissées et avec d'autres femmes du village ( ses amies), elles s'étaient retirées pour une petite réunion dans un coin ; elles parlaient et certaines d'entre elles pleuraient ...

- Je dois éloigner mes fille d'ici, je n'en peux plus (disait Minata en larme dans leur réunion )

- Moi j'avais essayé avec mon garçon mais je ne vous raconte pas ce qui lui est arrivé ; (là c'était InÚs une amie à Minata elle aussi pleurait)

- Minata tu n'as rien constaté sur tes autres filles ? je t'avais dit d'aller maman Ladifatou nooon, elle est forte

- Nadiaaaa!! Nadia Konfe ma cherieee j'ai peur!!! il y a un homme à Kinshasa qui veut d'elle comme épouse; ma fille m'a parlé de lui et le monsieur me parait vraiment sérieux mais avec son problÚme là je ne sais pas !! comme je vous ai dit, aprÚs cette récolte , j'amÚne mes filles ailleurs...

Elles discutaient et étaient interrompues par Clara qui était venue dire à leur maman que Lyjie ne se sentait pas bien ; elle avait quitté la réunion pour aller voir sa fille.

- Lyjie tu as quoi encore ?

- Maman je t'avais déjà dit ; tous les jours je te parle mais tu ne m'écoute pas, maman tu vas me perdre, je te dis que tu vas me perdre, il faut qu'on quitte cette maison maman...

- Je sais... je sais ma fille mais ce n'est pas aussi facile que ça, votre pĂšre ne va pas me laisser partir avec vous ; donc vous n'allez rien dire jusqu'Ă  ce que nous quittions ce village, notre derniĂšre rĂ©colte c'est demain donc un peu de patience... Eura, demain Ă  la premiĂšre heure tu iras chez au parking et l'oncle Regis te mettra dans le bus pour Kinshasa ; tes sƓurs et moi on...

- quel oncle ?

- ton oncle RĂ©gis Trierou tu le connais nooon?

- oui oui maman je le connais.

- ArrĂȘte maman... pourquoi Eura doit partir comme si elle s'enfuyait ? on est entrain de fuir papa ou bien je me trompe ? si elle doit partir chez son fiancĂ© alors papa doit ĂȘtre au courant maman c'est quand mĂȘme son pĂšre...

- Clara tu vas te taire ? Eura fera ce que je lui ai dit ! et si toi tu veux rester avec ton pĂšre je ne te l'empĂȘcherai pas.

- Mamaaaaan moi j'ai faim ; je veux manger

- Bérénice la faim là ne frappe à ta porte que lorsque maman parle des choses sérieuses ?

- Eura doucement avec ta petite sƓur, elle a faim donc elle doit manger...

Minata planifiait de s'enfuir avec ses filles, enfin, elle voulait les Ă©loigner discrĂštement du village mais pourquoi ?

De retour à la maison, Chrismanu les attendait comme si elles étaient parties depuis trois jours, Bérénice avait vu son pÚre et avait commencé à battre les pieds au dos de sa maman, Minata l'avait detaché et la petite avait couru se jeter dans les bras de son pÚre en disant

- Papaaaa papaaaa ! maman a dit qu'on va voyager... on va aller... on va aller... Ă ... Ă ...

- Toi ! viens ici ! tu vas voyager pour aller oĂč ?

Minata avait tiré sa petite fille et Chrismanu avait fait comme s'il n'avait rien entendu et avait juste sourit...

Mais la nuit alors que tout le monde dormait, le maßtre de la maison Chrismanu avait pris son vélo et était sorti de la maison;

une heure aprÚs le départ de son mari, Minata était allée voir ses filles, Eura l'ainée qui dormait seule avait déjà mouillé son lit, elle avait ouvert la chambre des autres, et une odeur vraiment nauséabonde l'avait frappé ; comme si on avait déposé un cadavre en décomposition dans cette chambre...

Minata était restée debout devant la porte de la chambre de ses enfants en larme...

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 je dois y aller d’accord ? - Halluciner tu dis Eric ? j’ai peur oooh ; je ne veux pas rester ici seule ici non non non, - Mais tu n’es pas seule ; Diane est lĂ  dans la cuisine nooon ? - Et qu’est-ce que Diane peut faire dans ce genre de situation ? heha ! pardon dĂ©pose moi chez Zata TourĂ©, tu passeras me prendre aprĂšs ton travail
 - Avec le bĂ©bĂ© ? mais tu t’entends parler ? un bĂ©bĂ© d’un mois ? - Reste Ă  la maison alors si tu ne veux pas que je parte ; moi je ne peux pas rester ici ; pas seule en tout cas ! - Tu sais trĂšs bien que je ne peux pas rester chĂ©rie, j’ai fait huit mois Ă  l’est du pays et je dois faire mon rapport ce matin, mon patron ne me laisse plus tranquille ; Ce matin-lĂ , Eric avait dĂ©posĂ© sa femme et son bĂ©bĂ© d’un mois Ă  peine chez Zata avant d’aller au travail. Francile avait cognĂ© au portail et son amie Zata qui allumait son feu s’était dĂ©pĂȘchĂ© pour ouvrir ; au mĂȘme moment, JosĂ©phine Sama la bailleresse de Zata s’apprĂȘtait Ă  exposer ses Ă©pices devant la parcelle
 
 Zata en voyant sa copine Ă  cette heure-lĂ  s’était exclamĂ©e
 - Ekie Francile ! Ă  six heures du matin ? avec un bĂ©bĂ© ? il a mĂȘme combien des jours ce petit ange ? un mois ? quoi ; ça n’a pas donnĂ© ? - Heeeeh donner quoi ! doucement Zata je vais tout te dire oooh ! ton mari est lĂ  ? - Non ; il a travaillĂ© la nuit et il n’est pas encore rentrĂ©; c’est quoi que tu vas me dire Francile ? dis-moi d’abord si ça n’a pas marchĂ© parce que lĂ  tu me fais peur ! - Allons Ă  l’intĂ©rieur Zata ; ta bailleresse me fait genre
 regarde, elle n’a que des yeux sur moi ! - Cette femme oublie qu’ici moi je ne fais que louer sa maison, je ne suis pas un membre de sa famille stiuuup ! elle aime trop les affaires des gens ; regarde la ! un jour je lui dirais ses quatre vĂ©ritĂ©s ! JosĂ©phine les avait entendu et sans rien dire elle avait continuĂ© ses taches 
 dans la maison de Zata ; Francile avait racontĂ© Ă  sa copine ce qu’elle avait vu chez elle, cĂ d, un serpent qui avait traversĂ© ses jambes
 Zata Ă©tonnĂ©e, s’était exclamĂ©e ; - Non ! noooon Francine ! ne me dis pas ça ! et tu penses que c’était ça le signe ? chez moi une femme enceinte ou celle qui allaite ne peut pas voir un serpent tu sais ? ce n’est pas bon signe oooh - Tu parles d’un serpent comme signe ? tu penses que
 mais tu sais que ce jour lĂ  aussi j’avais entendu des sifflements ? Tu penses que ça peut etre
 - Mais oui ! bon ! ne paniquons pas, peut ĂȘtre que c’est juste un
 attends ; j’entends des pas ; je vais voir si ma bailleresse est devant chez moi, celle-lĂ  a des oreilles longues comme un esprit Zata avait ouvert la porte pour aller voir et s’ Ă©tait retrouvĂ©e nez Ă  nez avec sa bailleresse et avait tressailli - He ! maman JosĂ©phine 
 c’est quoi ! tu nous espionnes ? tu m’as fait peur ; tu fais quoi ici ! - Tu trembles pourquoi ? Tu penses que je peux vous faire quoi ! ce sont vos propres murs qui tĂ©moigneront contre vous moi quoi ! la nature a des oreilles n’avez-vous jamais entendu ça ? ton mari m’a laissĂ© sa part de l’électricitĂ© ? parce que c’est pour ça que je suis lĂ  - Ekie ! et il fallait venir ici ?pardon ; il faut partir, je viendrai moi-mĂȘme lĂ -bas hum ! Pendant que Zata discutait avec sa bailleresse, Francile avait encore criĂ© dans ma maison en lĂąchant le bĂ©bĂ© sur le canapĂ© : - Serpent ! serpent : Zataaaaaa ! Zataaaa ! Elle Ă©tait sortie de la maison


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 pourquoi pas la tienne ? -------------------------------------------- Ce jour-lĂ  ; alors que son mari Ă©tait devant la tĂ©lĂ©, Carine s’était isolĂ©e dans la chambre, avec son test de grossesse Ă  la main
 - « « mais qu’est-ce que je vais pouvoir faire ?je l’avais achetĂ© pour un but mais me voilĂ  entrain d’hĂ©siter, pourvu que ça soit positif, je ne veux surtout pas que Martin me chasse de cette maison, je dirai quoi Ă  ma famille qui n’attend que ma chute? » Elle avait placĂ© le test grossesse comme vous le savez et en retirant elle avait criĂ© : - Cheriiiii !! cheriiiiii vient voir ! vient vient ! Celui-lĂ  s’était prĂ©cipitĂ© dans le couloir et avait poussĂ© la porte de la chambre, curieux de savoir ce qui se passait - Quoi ! quoi ! tu veux me tuer ? - Regarde , Martin regarde c’est positif
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je te demande pardon oooh Dieu !je ne vais plus recommencer Elle avait composĂ© le numĂ©ro du responsable Boris qu’elle abrĂ©geait ( bobo), qui Ă©tait aussi un jeune garçon de 16 ans ; celui-lĂ  n’avait pas tardĂ© Ă  rĂ©pondre
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Milliardaire

5.0

Sarah Dans ma premiĂšre vie, j'ai trahi mon mari et reniĂ© toutes les valeurs que mon pĂšre m'avait enseignĂ©es. Je dĂ©testais l'homme que mon pĂšre avait choisi pour moi. J'Ă©tais prĂȘte Ă  tout pour divorcer, mĂȘme Ă  traĂźner son nom et aussi le mien dans la boue. Dans ma premiĂšre vie, j'ai fait confiance aux mauvaises personnes. Je prenais mes ennemis pour des amis et l'homme dont je m'Ă©tais entichĂ©e n'Ă©tait en fait qu'un menteur, un voleur, un tricheur! Dans ma premiĂšre vie, j'ai tout perdu. Mon hĂ©ritage, la compagnie que mon pĂšre avait mis des annĂ©es Ă  construire... et mĂȘme tous mes rĂȘves se sont envolĂ©s en fumĂ©e! Tout ça pour quoi? À cause d'une obsession. Non! De mon infatuation! Dario Marconi ne mĂ©ritait pas que je lui sacrifie toute ma vie. Je le dĂ©couvris Ă  mes dĂ©pens, le jour de ma mort! Ce n'est que dans mes derniers instants de vie que j'ai rĂ©alisĂ© qu'un seul homme m'avait rĂ©ellement aimĂ©e... au point de se sacrifier pour tenter de sauver ma vie, se jetant dans les flammes! Ses yeux bleu gris acier et l'expression de son visage au dernier instant, quand cet Ă©difice en feu s'est effondrĂ© sur nous, me hanteront toujours. Damien Lockwood, si nous nous retrouvons dans notre prochaine vie, je te promets cette fois de t'aimer et de te chĂ©rir jusqu'Ă  la fin de mes jours! Mais... qui aurait dit que la vie m'offrirait vraiment une seconde chance? Cette fois, je ne referai pas les mĂȘmes erreurs. Cette fois... je vais me racheter du mal que j'ai fait Ă  tous mes proches... et toi le premier, mon cher ex-mari! Bref, cette histoire est l'histoire secrĂšte de la Renaissance d'une femme adultĂšre.

Les noces du destin

Les noces du destin

Romance

5.0

Prologue : Dans la pĂ©nombre de la vieille demeure Smith, le silence pesant semblait s'Ă©tendre, presque palpable. La grande table du dĂźner brillait encore des Ă©clats des couverts en argent et des verres de cristal, tĂ©moins d'une soirĂ©e ponctuĂ©e de murmures et de regards en coin. Au centre de ce tableau familial, Edward Smith, patriarche et chef de la lignĂ©e, trĂŽnait en silence, le regard sombre fixĂ© sur les visages de ses fils et petits-enfants. L'annonce de la visite inattendue de la famille Anthony avait laissĂ© un goĂ»t amer dans l'air. Cette famille dĂ©chue, autrefois proche alliĂ©e, venait rĂ©clamer l'application d'un accord de mariage ancien, comme une dette oubliĂ©e, qu'Edward espĂ©rait ne jamais voir resurgir. En observant ses petites-filles, Stellah et Stacey, qui tentaient de dĂ©fendre leur avenir, il ne pouvait s'empĂȘcher de ressentir un mĂ©lange de frustration et de dĂ©sarroi. Leur rĂ©volte Ă©tait prĂ©visible, lĂ©gitime mĂȘme, mais l'accord ancestral Ă©tait inĂ©luctable. C'est alors que la tension monta d'un cran, lorsque Richard, son fils cadet, dĂ©signa froidement Sandra, la plus jeune petite-fille, pour honorer ce mariage imposĂ©. Sandra, la fille d'Andrew, celle que tous avaient dĂ©nigrĂ©e en silence, celle dont l'existence dans la famille n'Ă©tait que tolĂ©rĂ©e. Son retour aprĂšs dix-huit ans d'absence n'avait fait qu'amplifier le mĂ©pris Ă  son Ă©gard, comme si elle reprĂ©sentait Ă  elle seule les erreurs et les hontes de la lignĂ©e. Les regards se tournĂšrent vers Sandra. Cette derniĂšre, d'un calme glacial, Ă©couta les injures et le mĂ©pris qui fusaient de toute part. Les reproches, les mots cruels de ses grands-parents et oncles pleuvaient, tentant de la rĂ©duire Ă  l'ombre qu'ils s'Ă©taient Ă©vertuĂ©s Ă  voir en elle. Mais au milieu de cette tempĂȘte, elle se leva, silencieuse, et marcha lentement vers eux. Son visage impassible cachait une dĂ©termination que nul n'avait anticipĂ©e. - Je vais Ă©pouser Levy Anthony, dĂ©clara-t-elle d'une voix implacable, coupant court Ă  toutes les protestations. L'effet fut immĂ©diat : la piĂšce entiĂšre plongea dans un silence choquĂ©. Et dans ce calme soudain, Sandra posa ses conditions, son regard dĂ©fiant la famille entiĂšre. Elle avait acceptĂ©, oui, mais elle n'Ă©tait pas sans armes. Les mots froids de Sandra firent frĂ©mir l'assemblĂ©e, rappelant Ă  chacun l'ultimatum inscrit dans l'accord ancestral : si une des petites-filles refusait de s'unir aux Anthony, la fortune des Smith s'Ă©vanouirait dans des Ɠuvres de charitĂ©, anĂ©antissant la vie de privilĂšges Ă  laquelle ils Ă©taient accrochĂ©s. Ce soir-lĂ , la maison des Smith fut tĂ©moin d'une scĂšne qui changerait le cours de son hĂ©ritage, oĂč un simple accord allait sceller les destins et rĂ©vĂ©ler l'inflexible volontĂ© d'une jeune femme longtemps rejetĂ©e, mais qui allait, contre toute attente, renverser les rĂšgles de cette famille.

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