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Trauma -T

Trauma -T

TATTY

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(( l'Ă©paule ne fuit pas le bras parce qu'il est malade, dit-on ; si les Ă©toiles semblent petites, ce n'est pas la faute des Ă©toiles mais plutĂŽt nos yeux qui ne voient que le bout du nez ; la vie est parsemĂ©e de difficultĂ©s nous devons apprendre Ă  surmonter, car si les oreilles cherchent Ă  dĂ©passer la tĂȘte lĂ , c'est un problĂšme , quelqu'un m'a dit un jour que, la bouche d'un vieillard peut sentir mauvais mais ; elle est pleine de sagesse ; on ne choisit pas nos parents ; on ne choisit pas nos enfants c'est Dieu qui nous les donne ; nous devons aimer ceux que Dieu nous a donnĂ© . NB : dans la vie nous avons toujours le choix. Je vous prĂ©sente Sephora Mwaya Wadile, Fille de monsieur Manu Bantsimba et Aicha Katchale dans TRAUMA)) -------- ------- ------ --------- Quelque part en Ă  l'Equateur, une province de la RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo ; vivait tranquillement une famille bien que modeste mais heureuse. Monsieur Manu Bantsimba et Aicha Katchale ; avaient deux filles Sephora et Syntiche. Le couple prĂ©parait le mariage de leur fille Sephora ; une semaine avant le mariage coutumier, une Ă©quipe d'une ONG venue de la capitale marchait dans tout le village pour une sensibilisation sur le MST ; d'ailleurs, une projection d'un film Ă©tait prĂ©vue le mĂȘme jour... Sephora avec son amie Nina Kodja Ă©taient sur le chemin du marchĂ© et les avaient Ă©coutĂ©... - Hum Nina, c'est encore quoi le MST ? le Sida ? - Je sais que quoi Sephora, ils disent qu'il y aura un film ce soir, on va y aller mais Rosaire ne te le permettra pas ; ton type lĂ  est trop jaloux - Jaloux de quoi mĂȘme ? suis-je dĂ©jĂ  sa femme ? stiuuups - Dis-moi Sepho, vous l'avez dĂ©jĂ  fait ? - Fait quoi ! - Tsoutsou tsatsa nooon ? - quoi, l'amour tu veux dire? - Parle moins fort Sephora, les gens vont nous entendre - Avec Rosaire ? pas encore ; tu sais que je ne l'aime pas vraiment einh ? c'est juste parce que ma mĂšre me fait pression, moi mon rĂȘve est d'aller Ă  la capitale me trouver un bon mec friquĂ©, qui sent bon, qui a un gros tĂ©lĂ©phone, qui embrasse comme des blancs ;pas un malheureux villageois comme lui avec des gros pantalons. - Hein ? malheureux villageois ? depuis quand Sephora ? - Nina ! je ne veux pas rester dans ce village ! as-tu dĂ©jĂ  vu les filles de la capitale ? avec les hauts talons, des bon tĂ©lĂ©phone ? des mĂšches... en tout cas, je ne donnerai pas ma nuditĂ© Ă  ce type jamais ! il ne le mĂ©rite pas, je vais le garder pour mon prince Ă  Kinshasa la Capitaaaaale, perdre ma virginitĂ© avec un Villageois , jamais !

Chapitre 1 1

(( l'Ă©paule ne fuit pas le bras parce qu'il est malade, dit-on ; si les Ă©toiles semblent petites, ce n'est pas la faute des Ă©toiles mais plutĂŽt nos yeux qui ne voient que le bout du nez ; la vie est parsemĂ©e de difficultĂ©s nous devons apprendre Ă  surmonter, car si les oreilles cherchent Ă  dĂ©passer la tĂȘte lĂ , c'est un problĂšme , quelqu'un m'a dit un jour que, la bouche d'un vieillard peut sentir mauvais mais ; elle est pleine de sagesse ; on ne choisit pas nos parents ; on ne choisit pas nos enfants c'est Dieu qui nous les donne ; nous devons aimer ceux que Dieu nous a donnĂ© .

NB : dans la vie nous avons toujours le choix.

Je vous présente Sephora Mwaya Wadile, Fille de monsieur Manu Bantsimba et Aicha Katchale dans TRAUMA))

-------- ------- ------ ---------

Quelque part en Ă  l'Equateur, une province de la RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo ; vivait tranquillement une famille bien que modeste mais heureuse.

Monsieur Manu Bantsimba et Aicha Katchale ; avaient deux filles Sephora et Syntiche.

Le couple prĂ©parait le mariage de leur fille Sephora ; une semaine avant le mariage coutumier, une Ă©quipe d'une ONG venue de la capitale marchait dans tout le village pour une sensibilisation sur le MST ; d'ailleurs, une projection d'un film Ă©tait prĂ©vue le mĂȘme jour...

Sephora avec son amie Nina Kodja étaient sur le chemin du marché et les avaient écouté...

- Hum Nina, c'est encore quoi le MST ? le Sida ?

- Je sais que quoi Sephora, ils disent qu'il y aura un film ce soir, on va y aller mais Rosaire ne te le permettra pas ; ton type lĂ  est trop jaloux

- Jaloux de quoi mĂȘme ? suis-je dĂ©jĂ  sa femme ? stiuuups

- Dis-moi Sepho, vous l'avez déjà fait ?

- Fait quoi !

- Tsoutsou tsatsa nooon ?

- quoi, l'amour tu veux dire?

- Parle moins fort Sephora, les gens vont nous entendre

- Avec Rosaire ? pas encore ; tu sais que je ne l'aime pas vraiment einh ? c'est juste parce que ma mĂšre me fait pression, moi mon rĂȘve est d'aller Ă  la capitale me trouver un bon mec friquĂ©, qui sent bon, qui a un gros tĂ©lĂ©phone, qui embrasse comme des blancs ;pas un malheureux villageois comme lui avec des gros pantalons.

- Hein ? malheureux villageois ? depuis quand Sephora ?

- Nina ! je ne veux pas rester dans ce village ! as-tu déjà vu les filles de la capitale ? avec les hauts talons, des bon téléphone ? des mÚches... en tout cas, je ne donnerai pas ma nudité à ce type jamais ! il ne le mérite pas, je vais le garder pour mon prince à Kinshasa la Capitaaaaale, perdre ma virginité avec un Villageois , jamais !

- Et comment feras-tu au test de virginité ?

- Je lui donnerai le derriĂšre haha haha

- Hein ? hahaha Sephora ! mais tu es folle ! il le saura de toutes les façons haha haha

- Il le saura comment puisqu'il ne verra rien dans l'obscurité ! tu penses qu'il me braquera une torche là-bas ? Il aura le trou qu'il veut ; trou c'est trou !

- Hein ???

- Ouiiii Nina ! tu devras prendre des cours chez moi !

- Ça c'est vrai hin !

- Nina, aprÚs le test de virginité je vais m'enfuir et toi, tu vas m'aider !

- Ma mÚre va me tuer Sephora heha ! je vais faire ça comment !

- Et elle le saura comment ta mÚre si tu fermes ta petite bouche ?ne me déçoit pas toi hein ? quand j'irai à la capitale je te ferai venir

- Merci ma cooooo ; je suis fatiguée des tous ces pécheurs avec leurs odeurs des poissons !

- Regarde mĂȘme comment on s'habille Nina ; nous ne sommes pas primitives quand mĂȘme !

- Aaaah ça non ma copine ! Fernandez Zang ma trÚs chÚre mÚre tu vas me pardonner parce que moi non plus je ne toucherai plus jamais à la houe !

- Ah ça !plus jamais ! haha hahaha

- Sephora et l'argent alors ? tu en as ?

- Je vais avoir ça oĂč avec ce villageois de Rosaire qui pense que je doit me contenter du manioc et la viande de brousse qu'il me donne ! je vais voler !

- Hein ?

- Tu m'as bien entendu Nina !

Ce soir là, tout le village était allé voir la projection du Film et Juste aprÚs, Sephora était convaincu qu'elle devait aller en ville, elle voulait absolument voir la capitale et le genre des filles qu'elle venait de voir dans le film.

Dans ce village avant le mariage, ils avaient une cérémonie qu'ils appelaient « « test de virginité » » dans cette cérémonie, les futures mariés devaient passer une quelques heures enfermé dans la chambre pour faire l'amour afin de confirmer la virginité de la femme et la virilité de l'homme ; c'est à travers ce test que le couple allait enfin décider s'ils pouvaient se mettre ensemble ou pas.

Et la veuille de cette cérémonie, Aicha la maman de Sephora avait appelé sa fille dans la chambre pour lui parler...

- Ma fille, tu es vraiment sure d'ĂȘtre vierge ? parce que je ne veux pas avoir la honte oooh

- Et lui-mĂȘme d'abord il est fort au lit maman?

- Sephora ce n'est pas ça ma question es-tu vierge ou pas !

- Si maman... mais je ne veux pas donner ma virginité à Rosaire !

- Quoi ? et tu veux la donner à qui ? à moi ta mÚre ? imbécile ! Tu veux nous faire quoi là !

- Maman je veux aller Ă  la capitale ; regarde-moi, regarde Rosaire, c'est clair qu'il n'est pas ...

- Heha ! ferme-la ! ferme-la ! depuis quand ! ce n'est pas ce que tu disais il y a deux jours hein ?

- Il n'a qu'à prendre Syntiche maman ! moi, j'ai changé d'avis hum ; Maman tu étais à la projection avec nous nooon ? Tu avais vu ces filles ? tu avais vu leur façon? Rosaire avec ses gros pantalons et sa bouche qui sent mauvais là pardon !

- Sephoraaaaaa !

- Oui maman ! la vie du village hum pardon !

Sephora ne voulait plus entendre parler du mariage malgrĂ© les conseils de sa maman ; mais comme elle avait peur de son pĂšre, elle avait quand mĂȘme acceptĂ© de faire ce test de VirginitĂ© et elle avait dĂ©jĂ  son plan.

La fameuse nuit, ses parents Ă©taient allĂ©s la dĂ©poser chez Rosaire, sa petite sƓur Syntiche, son amie Nina ainsi que quelques membres de la famille de Rosaire Ă©taient prĂ©sents et attendaient dehors.

Sephora était calmement entrée dans la chambre de Rosaire et ils avaient commencé le test ; Rosaire essayait de pénétrer mais Sephora gesticulait pour renvoyer le soldat du monsieur à l'anus...

- Hum Sephora ; ce n'est pas ça ! (avait dit Rosaire un peu confus)

- Ce n'est pas quoi !

- Ce n'est pas la chose !

- Quelle chose !

- Sephora ; ce n'est pas le devant ça !ce n'est pas le vrai trou ! pourquoi tu gesticules ; laisse-moi faire,

- Ce n'est pas le vrai trou et c'est quoi ! c'est mon corps ! et si je te dis que c'est le trou donc c'est le trou ! si ça n'entre pas ce que je suis vierge !

- Hum Sephora ! j'ai l'impression d'introduire dans un mur !

- Stiuuups ; laisse-moi partir.

- Non attend encore un peu...

Rosaire avait encore essayé d'introduire mais Sephora avait attrapé son pénis pour l'orienter derriÚre.

Ce jour-lĂ , Rosaire croyait rĂȘver, il avait beau essayĂ© mais Sephora Ă©tait plus rapide que lui alors il avait lĂąchĂ© prise et regardait comment sa future femme se rhabillait pour sortir ; il lui avait demandĂ©

- Alors ? que va-t-on dire Ă  ceux qui sont dehors ?

- Rosaire est-ce une question ça ? Tu vas leur dire la vérité tout simplement !

- Et c'est quoi cette vĂ©ritĂ© ? puisque je n'ai mĂȘme rien compris ; je ne sais mĂȘme pas ce que nous avons fait ici Sephora !

- Ekie ! tu ne sais pas ce que nous avons fait ? vraiment ? donc tu n'as pas compris que je suis encore vierge ? quoi ! tu voulais carrément prendre ma virginité aujourd'hui ?

- Hum !

- Ouiiiii ! donc tu voulais le faire sérieusement ? heha ! parce que tu as fait quoi pour mes parents ? Rosaire ! si tu n'es pas convaincu alors cherche déjà une autre parce qu'un homme qui ne me fait pas confiance ne sert vraiment à rien ! stiuuups

Séphora était sortie en colÚre ; ses parents, surtout sa mÚre était déjà debout pour entendre ce que leur fille allait leur dire, la famille de Rosaire aussi était entré pour parler à leur fils.

Sephora avait attrapé la main de son Nina pour partir mais sa mÚre lui avait lùché une vraie gifle sur son dos en disant :

- Donc tu prends ton amie pour partir ça veut dire quoi ! tu ne sais pas ce que tu dois faire ? nous tes parents nous nous sommes déplacés jusqu'ici et tu sors en boudant ?

- Mais maman ! c'est lui qui doit vous le dire ou moi ! moi je t'avais déjà dit que je n'en voulais plus !

- Toi ! parle moins fort imbécile ! tu ne veux plus de quoi ! tu es devenue folle ? on va bien s'explique à la maison !

- Aicha ! que dit ta fille là ! qu'est-ce qu'elle vient de dire ? ( avait demandé monsieur Manu Bantsimba le papa de Sephora en écoutant sa fille)

- Ah Bantsimba ta fille veut nous couvrir de honte mais Dieu est de notre cÎté ! toi Sephora tu es vaincue au nom de Dieu !

Ils étaient arrivés à la maison et Sephora continuait de dire qu'elle ne voulait plus du mariage parce que Rosaire n'était pas de son niveau ; Manu son pÚre avait quitté le salon en disant à Aicha :

- DĂ©brouilles-toi pour que ta fille revienne Ă  la raison sinon, je vous chasserai toutes de cette maison !

- Bantsimba ! me chasser de la maison ? et pourquoi ? c'est moi qui devait entrer dans cette chambre ou bien !

Aicha avait attrapĂ© sa fille et avait commencĂ© Ă  la tabasser, Nina avait eu peur et avait fui ; elle aussi arrivĂ©e chez elle, Fernandez sa mĂšre l'attendait avec un bĂąton devant la porte ; elle s'Ă©tait arrĂȘtĂ©e un peu plus loin et regardait sa mĂšre qui lui disait :

- Toi Nina ! si je te vois encore avec cette fille tu vas voir ! tu as vu ? tu as vu noon ? quand on vous dit de choisir des bonnes amies vous dites que vous maitrisez, voilĂ  ta copine ! elle est pourrie depuis ! elle n'a mĂȘme pas pu plaire Ă  son fiancĂ© ! entre ici je vais te tester moi-mĂȘme !

- Maman ! tu Ă©tais lĂ -bas ? tu Ă©tais lĂ -bas ? qui t'a dit qu'elle n'Ă©tait pas vierge ?

- Qui ne le sait pas dans ce village ? imbĂ©cile ! en plus tu me rĂ©ponds ! viens ici je vais moi-mĂȘme voir !

- Maman tu ne vas rien voir du tout ! Sephora est mon amie et elle restera mon amie jusqu'Ă aaaaa !

- Ah bon hein ? c'est avec moi ? c'est avec moi Nina ?

Fernandez avait suivi sa fille avec son bùton à la main, Nina fuyait et avait fait un faux pas ; elle était tombée et sa mÚre s'était jetée sur elle et c'était l'enfer pour elle.

Fernandez l'avait trainé au sol pour aller lui faire son test ; heureusement pour elle, elle avait réussi à s'échapper ;

- Toi Nina ! je vais voir oĂč tu vas dormir cette nuit ! tu as fui nooon ? Tu ne veux pas que je vĂ©rifie ? OOOOK ! jeune fille, je vais voir oĂč tu vas passer la nuit ! imbĂ©cile ! fille inconsciente !

Nina était restée dans la rue et pleurait, elle avait senti une main toucher son épaule et avait sursauté

- Nina c'est moi ! c'est moi !

- Sephora ! que fais-tu ici ?

- Heha ! Aicha a failli me tuer alors j'ai fui !

- Et moi alors ? regarde ce que Fernandez m'a fait ? elle dit que oooh...

- Shuuut ne dis rien Nina ; j'ai tout vu, mais ta mĂšre va te reprendre ne t'inquiĂšte mĂȘme pas...

- Et toi alors Sepho ; tu vas faire quoi ? Rosaire est le plus beau garçon du village ; il travaille ; il est courageux, il prend soin de toi ; il fait des cadeaux à tes parents ; il te respecte ; Sephora ma copine tu veux quoi ! tu penses que la capitale là est facile ? les filles que tu avais vues là n'existent pas

- C'Ă©tait des dessins ? Nina pardon garde ta salive pour me fĂ©liciter et me remercier lorsque je t'enverrai le premier tĂ©lĂ©phone de ta vie ; je vais partir ; et toi tu as intĂ©rĂȘt Ă  ne rien dire hein

- Sepho , moi je ne vais rien dire oooh mais tu m'inquiĂšte ! oĂč vas-tu habiter une fois Ă  Kinshasa ?

- Dieu m'enverra certainement quelqu'un parce que je pars pour la bonne cause ; en plus on m'a dit que les gens sont hospitaliers lĂ -bas

Les deux filles étaient restées là jusqu'à ce que Nina avait entendu sa mÚre l'appeler

- Niniaaaaa ! Ninaaaa ! rentre Ă  la maison ! si je ferme la porte alors tu resteras dans la rue pour du bon !

Nina et Sephora l'avaient entendu et s'Ă©taient mises Ă  rire.

- Sephora rentre chez toi ; je n'ai encore rien dans ma petite vie pour faire tĂȘte Ă  ma mĂšre, je sais qu'elle ne va plus me frapper...

- Ok Nina ; on se voit demain au champ

Les deux filles s'Ă©taient sĂ©parĂ©es ; Sephora en rentrant chez elle, avait croisĂ© sa petite sƓur Syntiche qui partait Ă  sa recherche

- Sepho ! tu Ă©tais oĂč ?maman te cherche

- Elle me cherche oĂč ? en plus pourquoi ?

- Tonton Rosaire Ă©tait venu Ă  la maison nooon, il a dit qu'il tient toujours Ă  toi et qu'il va seulement te marier ! il avait aussi dit que tu Ă©tais vierge !

- Tonton Rosaire, tonton Rosaire ! c'est ton tonton ? heha ! ce type ne veut pas me laisser ?

- Ekie grande sƓur !

- Sephora ! je ne vais pas Ă©pouser ce type ! c'est forcĂ© ? il peut te prendre s'il le veut moi j'ai dĂ©jĂ  dit non ! j'ai beaucoup de projets ; je ne peux pas ĂȘtre mariĂ©e maintenant !

- Prendre qui ?

- Mais toi nooon ? tu as l'air de beaucoup l'aimer

- Ce que toi tu as laissĂ© Ă  cause de je sais quoi, moi Syntiche je vais prendre ? grande sƓur, il faut finir ce que tu as commencĂ©

Elles étaient arrivées à la maison et ses parents avaient essayé de lui parler encore et encore ; Sephora avait accepté d'épouser Rosaire juste pour leur faire plaisir .

Quelques jours aprÚs, Sephora toujours accompagnée de Nina, était allée se renseigner auprÚs du fiancé de Nina qui était pécheur, elle voulait savoir combien ça pouvait lui couter pour arriver à Kinshasa et le type lui avait donné tous les détails. .

Plusieurs jours Ă©taient passĂ©s et je jour du mariage approchait, un jour avant ; Sephora Ă©tait allĂ© dire Ă  sa copine qu'elle partait le lendemain ; le jour mĂȘme de son mariage coutumier ;

- Quoi ??? tu es sĂ©rieuse lĂ  ? SĂ©phora tu comptes partir le jour mĂȘme de ton mariage ?

- Nina tu veux me proposer autre chose ? un autre jour par exemple ?

- Non mais... moi j'ai peur

- Haha haha Nina ! tu as peur ? peur de quoi ! c'est toi qui fugues ? écoute, si jusqu'à 6h du matin tu ne me vois pas, comprends déjà que je suis partie ; je t'appellerai seulement une fois arriver

- Tu as déjà l'argent ?

- Ce soir mes parents partiront à leur réunion avec la famille de Rosaire, j'en profiterai pour prendre l'argent dans les affaires de ma mÚre ; je connais bien sa cachette

- SĂ©rieusement tu vas voler ta mĂšre ?

- Pourquoi parles-tu de voler ? je vais emprunter, je lui rembourserai mĂȘme le double une fois Ă  Kinshasa

- Ekie ! Sephora j'ai comme l'impression que tu ne me dis pas tout hein ? Ă  Kinshasa lĂ -bas on ramasse seulement l'argent ?

- Nina , je vais travailler ! ekieeee ! souhaite-moi-mĂȘme bonne chance nooon ma copine il y a quoi !

- Bonne chance oooh ; je ne veux juste pas perdre ma meilleure amie d'enfance !

- On deviendra riche toi et moi ma copine, je vais Ă  Kinshasa pour toi aussi Nina

Comme prévu ; le soir-là les parents de Sephora étaient allés chez la famille de Rosaire pour les préparatifs du lendemain ; Sephora était entrée dans leur chambre, et avait fouillé jusqu'à trouver les économies de ses parents ; elle avait pris l'argent et en sortant de la chambre, Syntiche l'avait vu marcher sur les pointes des pieds et lui avait demandé

- Tu faisais quoi dans la chambre des parents Sephora ?

- Rien ! tu as vu quoi !

- Et tu marches comme ça pourquoi ?

- Je voulais juste voir le cadeau que maman a prévu pour moi c'est tout !

- Et c'est quoi ?

- Je n'ai rien vu Syntiche ; et toi ? tu n'es pas partie avec les parents ?

- Hum ! non oooh ; je vais réviser

- Bonne chance oooh ! moi les Ă©tudes ne sont pas pour moi ; mais c'est moi qui vais vous sauver.

Le lendemain matin vers 4h30, (c'est l'heure Ă  laquelle les villageois sortaient pour aller Ă  leurs taches) ; Sephora Ă©tait sortie de la maison, en prenant juste deux vĂȘtements qu'elle avait mis dans un sac plastique et partait ; Aicha aussi Ă©tait sortie de leur chambre et l'avait vu

- Heeeeh toi tu vas oĂč seule Ă  une heure pareille alors qu'aujourd'hui c'est ton grand jour ?

- Maman je vais chercher un peu de patate douce pour mes invités, je ne traine pas...

- Ok ; dĂ©pĂȘche-toi

Elle s'Ă©tait arrĂȘtĂ©e et regardait sa mĂšre qui balayait la cour et avait versĂ© quelques larmes ; dans l'obscuritĂ©, Aicha ne pouvait rien voir elle continuait de balayer en disant :

- Tu es encore lĂ  ? tu ne sais pas qu'aujourd'hui tu ne devais mĂȘme pas sortir ? Tu veux que tout le monde te voie ? reviens vite parce que je dois te prĂ©parer ; il faut que tu sentes bon ce soir, je dois aussi un peu masser tes reins avec mon plus grand secret, Rosaire doit comprendre qu'il n'a pas Ă©pousĂ© n'importe qui

- Au revoir maman... Je t'aime...

- Au revoir ? tu n'es pas encore partie chez ton mari et tu me dis déjà au revoir ? tu es si pressée que ça ?

- Oui maman je suis mĂȘme trĂšs pressĂ©e...

- Ooooh ma fille, je suis contente de t'entendre dire ça ; tu dois aimer l'homme que Dieu t'a donné

- Ok maman...

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 je dois y aller d’accord ? - Halluciner tu dis Eric ? j’ai peur oooh ; je ne veux pas rester ici seule ici non non non, - Mais tu n’es pas seule ; Diane est lĂ  dans la cuisine nooon ? - Et qu’est-ce que Diane peut faire dans ce genre de situation ? heha ! pardon dĂ©pose moi chez Zata TourĂ©, tu passeras me prendre aprĂšs ton travail
 - Avec le bĂ©bĂ© ? mais tu t’entends parler ? un bĂ©bĂ© d’un mois ? - Reste Ă  la maison alors si tu ne veux pas que je parte ; moi je ne peux pas rester ici ; pas seule en tout cas ! - Tu sais trĂšs bien que je ne peux pas rester chĂ©rie, j’ai fait huit mois Ă  l’est du pays et je dois faire mon rapport ce matin, mon patron ne me laisse plus tranquille ; Ce matin-lĂ , Eric avait dĂ©posĂ© sa femme et son bĂ©bĂ© d’un mois Ă  peine chez Zata avant d’aller au travail. Francile avait cognĂ© au portail et son amie Zata qui allumait son feu s’était dĂ©pĂȘchĂ© pour ouvrir ; au mĂȘme moment, JosĂ©phine Sama la bailleresse de Zata s’apprĂȘtait Ă  exposer ses Ă©pices devant la parcelle
 
 Zata en voyant sa copine Ă  cette heure-lĂ  s’était exclamĂ©e
 - Ekie Francile ! Ă  six heures du matin ? avec un bĂ©bĂ© ? il a mĂȘme combien des jours ce petit ange ? un mois ? quoi ; ça n’a pas donnĂ© ? - Heeeeh donner quoi ! doucement Zata je vais tout te dire oooh ! ton mari est lĂ  ? - Non ; il a travaillĂ© la nuit et il n’est pas encore rentrĂ©; c’est quoi que tu vas me dire Francile ? dis-moi d’abord si ça n’a pas marchĂ© parce que lĂ  tu me fais peur ! - Allons Ă  l’intĂ©rieur Zata ; ta bailleresse me fait genre
 regarde, elle n’a que des yeux sur moi ! - Cette femme oublie qu’ici moi je ne fais que louer sa maison, je ne suis pas un membre de sa famille stiuuup ! elle aime trop les affaires des gens ; regarde la ! un jour je lui dirais ses quatre vĂ©ritĂ©s ! JosĂ©phine les avait entendu et sans rien dire elle avait continuĂ© ses taches 
 dans la maison de Zata ; Francile avait racontĂ© Ă  sa copine ce qu’elle avait vu chez elle, cĂ d, un serpent qui avait traversĂ© ses jambes
 Zata Ă©tonnĂ©e, s’était exclamĂ©e ; - Non ! noooon Francine ! ne me dis pas ça ! et tu penses que c’était ça le signe ? chez moi une femme enceinte ou celle qui allaite ne peut pas voir un serpent tu sais ? ce n’est pas bon signe oooh - Tu parles d’un serpent comme signe ? tu penses que
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 - Ah ouiii ? montre-moi
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Histoire

5.0

<<SINGA, Corde, Ficelle, ou mĂȘme chaĂźne, je ne sais pas comment vous appelez ça chez vous mais dans le contexte de notre histoire SINGA(lingala) veut dire LIEN>> Ce matin-lĂ  Minata Zongo s’était rĂ©veillĂ©e avec des Ă©pines dans la tĂȘte, puisque une heure avant on les entendait se disputer dans la chambre avec son mari ; elle disait - « « Chrismanu pas mes filles tu es prĂ©venu ! » » ; « jamais ! quel pouvoir ! ces enfants tu les as fait seul ? je vais juste te rafraichir la mĂ©moire, ces enfants je les ai portĂ©s neuf mois dans le ventre » » ; « si BĂ©rĂ©nice Ă©tait sortie prĂ©maturĂ©ment c’était Ă  cause de toi ; tu as dĂ©jĂ  oubliĂ© ? » » ; « « jamais ! jamais ! j’étais ignorante pour Eura mais les autres filles tu devras passer par ma tĂȘte ! » » Lyjie sa deuxiĂšme fille Ă©tait dĂ©jĂ  debout et les Ă©coutait ; elle n’entendait que ce que sa mĂšre disait parce que son pĂšre parlait bas : elle avait sursautĂ© lorsque la porte s’était ouverte et que Chrismanu leur papa, Ă©tait sorti en colĂšre en disant ... - On verra bien qui est l’homme et maitre de cette maison ! toi Minata tu veux t’opposer Ă  moi ? on verra bien !! femme inconsciente ! C’est tout ce qu’elle avait entendu de son pĂšre , celui-ci l’avait vu et lui avait dit : - et toi ! tu Ă©coutes Ă  la porte maintenant ? c’est ce que ta mĂšre t’a appris hein ? toi aussi ton tour viendra ! - Non hein papa
 je viens de me rĂ©veiller ; et je voulais
 Minata suivait son mari et avait trouvĂ© sa fille debout juste Ă  cĂŽtĂ© de leur chambre avec le balai Ă  la main ; et ne l’avait pas ratĂ© : - Toi que fais-tu ici ? il est 4 heures du matin et toi tu fais quoi avec ce ballai. - Maman je vous ai entendu avec papa alors je suis sortie ! - Tu nous as entendu ? qu’as-tu entendu ? Et tu es sortie pourquoi faire? - Maman je sais que ce qui arrive Ă  Eura c’est lui
 - Ferme ta bouche ! je te dis de fermer ta bouche toi la fille-ci ! tu es devenue qui ; l’inspectrice ? - Maman je me fais juste du souci pour toi - Lyjie je ne veux pas t’entendre ! - Hum ! Minata avait suivi son mari malheureusement ce dernier avait dĂ©jĂ  pris son vĂ©lo et Ă©tait parti. « « Minata mĂšre de quatre belle filles Eura , Lyjie July, Clara Lara et BĂ©rĂ©nice la plus jeune ; mariĂ©e Ă  papa Chrismanu avec qui d’ailleurs il y avait sĂ©paration de corps depuis bien longtemps ; Lyjie sa deuxiĂšme fille le savait mais les autres non ... Chrismanu le maitre de la maison et fonctionnaire de l’état, Ă©tait aussi l’un des chefs dans club des papas du village ; tous les jours de minuit Ă  4h30 ils se rĂ©unissaient ; sous un grand Baobab au centre de ce petit village » » Ce jour-lĂ , il Ă©tait 4h30 du matin, Minata en colĂšre avait rĂ©veillĂ© ses enfants mais Eura continuait de dormir, alors Minata avait dĂ©versĂ© sa colĂšre sur elle ; elle avait poussĂ© la porte de sa chambre 


Une vie

Une vie

Romance

5.0

L’Afrique mon continent
 On dit toujours de toi que tu es le berceau de l’humanitĂ©, oui
 j’aime l’Afrique, mon Afrique
 pleine de mystĂšre, de pouvoir , de sagesse et des vertus ; nos forĂȘts ont des oreilles et des yeux, nos riviĂšres ont des oreilles et des yeux, nos fleures ont des oreilles et des yeux, nos vallĂ©es ont des oreilles et des yeux, nos montagnes ont des oreilles et des yeux , mĂȘme nos morts ne meurent pas vraiment mon Afrique qui es-tu ? ------------------------ --------- Un bon matin --------- - Hawa ! c’est quoi cet empressement ma coooo ; tu vas oĂč comme ça? hier j’avais entendu du bruit chez toi c’était quoi ? - Je vais au salon de coiffure ma chĂ©rie ; mon pĂšre est arrivĂ© hier oooh ; aprĂšs cinq ans d’absence Huguette tu t’imagines ? on le croyait mĂȘme dĂ©jĂ  mort tellement qu’on n’avait aucune nouvelle de lui ; - Au saloooon ? salon de coiffure ? toi ? depuis quand ? - Depuis que mon pĂšre est arrivĂ© oooh : j’ai changĂ© je ne suis plus n’importe qui Huguette - Ewoooee Hawa ! Donc tu n’iras plus faire des tresses derriĂšre la maison ? il Ă©tait mĂȘme oĂč ton pĂšre. Je suis sure qu’il a fait des enfants lĂ -bas hahaha - On s’en fiche d’oĂč il Ă©tait ni mĂȘme ce qu’il a fait lĂ -bas, tout ce que je sais ce qu’il revenu avec l’argent ma coooo ; ce matin il m’a donnĂ© une jolie somme pour ma coiffure, je peux mĂȘme payer pour toi si tu veux - On ne refuse jamais une offre hein; pour une fois je vais me faire tripoter la tĂȘte avec du shampoing ; haha allons ; et la fĂȘte commence Ă  quelle heure ? - Peu importe l’heure toi et moi , notre fĂȘte vient de commencer
 - Hawa ce n’est pas ta petite sƓur Ornella que je vois lĂ -bas ? elle va oĂč ? - Huguette vient ; laisse cette sƓur en crise lĂ -bas ; comme tu la vois lĂ , elle va Ă  l’église pour remercier Dieu pour le retour de papa heha ! ; c’est papa qui revient du voyage mais c’est elle qui va remercier Dieu pour son retour onong - Mais c’est bien nooon ? ta sƓur est carrĂ©ment ton opposĂ©e hein ; chez vous lĂ  ; elle est la seule Ă  prier toi tu es seulement dans ce que tu sais lĂ  - Eeeh Huguette je t’arrete tout de suite ! dans quoi suis- je ? donc quand je prie je dois t’envoyer un texto ? je prie sept fois par jour je te signale ; - Hawa la femme qui est derriĂšre nous lĂ , elle nous suit ou quoi
 - Comment ça elle nous suit ? elle est belle hein ? - Tsiuuups je te jure que cette femme est aprĂšs nous depuis qu’on a quittĂ© chez toi - On saura ça, toi avec tes idĂ©es Huguette, haha haha ne gĂąte pas mon humeur stp, elle est comme une sirĂšne - Puisque tu connais les sirĂšnes toi Hawa ? hahahaha Nos deux amies Ă©taient arrivĂ©es au salon et avaient pris place, on avait Ă  peine touchĂ© la tĂȘte de Hawa que cette jeune femme aussi avait fait son entrĂ©e, avait saluĂ© tout le monde comme si c’était une habituĂ©e et elle avait pris place juste Ă  cĂŽtĂ© d’elle et les deux Ă©taient face la coiffeuse
 - Pourquoi me regardes-tu comme jeune fille ? (lui avait interrogĂ© la jeune femme) - Non rien ; je ne vous regardais pas vraiment ; je regardais plutĂŽt ma copine qui est derriĂšre moi
 - Alors c’est pour quelle occasion cette transformation ? - Pardon ? - Cette petite touche c’est pour quelle occasion ? tu as une sortie spĂ©ciale ? - Oouiii on cĂ©lĂšbre le retour de mon pĂšre ! - Il Ă©tait mort ? - Ekieeee ! que Dieu nous en garde ! il Ă©tait loin de nous depuis cinq ans et il est revenu donc
 - Cool alors
 et vous ĂȘtes surs qu’il est revenu bien seul ? - Pardon ? - Ouiiii puisque un homme ne peut pas quitter sa famille pour un voyage de cinq ans et revenir seul hein
 - Je ne comprends pas
 - C’est normal que tu ne comprennes pas jeune fille ; La coiffeuse avait fini avec Hawa ; et lorsque celle-ci quittait sa chaise pour partir elle avait entendu la jeune femme lui dire :

Un jour, Une vie

Un jour, Une vie

Romance

5.0

Un beau jour mais trĂšs ensoleillĂ© ; Mira une jeune fille de 14ans s’était enfermĂ©e dans sa chambre malgrĂ© la chaleur, des larmes aux yeux, murmurait
 - Que vais-je devenir ? comment est-ce que je vais le dire Ă  ma mĂšre ? mon pĂšre va me tuer ! mais comment j’ai pu tomber enceinte ? j’avais juste fait une fois
 ça se fait aussi ? une seule fois et le bĂ©bĂ© entre ?non ce n’est pas possible ! je suis sure que c’est une erreur 
 il n’avait mĂȘme pas bien introduit sa chose alors pourquoi mes rĂšgles ne viennent pas depuis deux mois ? Weeeeeyeee je vais l’appeler ! mon Dieu fait que ça ne soit pas cela, je suis encore une enfant, et je voulais juste gouter 
je te demande pardon oooh Dieu !je ne vais plus recommencer Elle avait composĂ© le numĂ©ro du responsable Boris qu’elle abrĂ©geait ( bobo), qui Ă©tait aussi un jeune garçon de 16 ans ; celui-lĂ  n’avait pas tardĂ© Ă  rĂ©pondre
 - Ouiiii bĂ©bĂ©eeee
 tu m’appelles en pleine journĂ©e comme ça ta mĂšre n’est pas lĂ  ? - BĂ©bĂ© ? qui bĂ©bĂ© ! en tout cas, ce qui est sĂ»r ce que, tu vas devoir attendre un peu pour appeler ce vrai bĂ©bĂ© qui grandi dans mon ventre ! - Quoi ??? de quoi tu parles ? tu veux dire quoi exactement par le vrai bĂ©bĂ© dans ton ventre ? - Ecoute Bobo ; depuis deux mois dĂ©jĂ  je n’ai pas vu mes rĂšgles donc je crois que je suis enceinte
 - Et ça veut dire quoi je ne comprends pas


Inspirés de vos vus

Mariée à un milliardaire secret

Mariée à un milliardaire secret

Romance

4.9

Rhonda Ă©tait une fille amoureuse jusqu'Ă  l'excĂšs. AprĂšs que son petit ami de plusieurs annĂ©es ait perdu son emploi, elle n'a pas hĂ©sitĂ© Ă  le soutenir financiĂšrement. Elle le gĂątait mĂȘme, pour qu'il ne se sente pas dĂ©primĂ©. Et qu'est-ce qu'il a fait pour la remercier ? Il a trompĂ© Rhonda avec la meilleure amie de celle-ci ! Rhonda Ă©tait tellement dĂ©vastĂ©e. Pour faire payer Ă  son ex trompeur, elle a saisi l'opportunitĂ© de se marier avec un homme qu'elle n'avait jamais rencontrĂ©. Eliam, son mari, Ă©tait un homme traditionnel. Il lui a dit qu'il serait responsable de toutes les factures Ă  la maison et qu'elle n'aurait pas Ă  lever le petit doigt. Rhonda s'est moquĂ©e de lui, concluant qu'il Ă©tait l'un de ces hommes qui aiment se vanter de leur capacitĂ©. Elle pensait que sa vie de couple serait un enfer. Au contraire, Eliam s'est avĂ©rĂ© ĂȘtre un mari attentionnĂ©, comprĂ©hensif et un peu collant mĂȘme. Il l'a encouragĂ©e Ă  gravir les Ă©chelons de sa carriĂšre. De plus, il l'a aidĂ©e avec les tĂąches mĂ©nagĂšres et lui a donnĂ© les mains libres pour dĂ©corer leur maison. Il n'a pas fallu longtemps avant qu'ils ne commencent Ă  se soutenir l'un l'autre comme une vraie Ă©quipe. Eliam savait rĂ©soudre les problĂšmes de vie. Il n'a jamais manquĂ© de venir en aide Ă  Rhonda chaque fois qu'elle Ă©tait dans une impasse. À premiĂšre vue, il semblait ĂȘtre un homme ordinaire, alors Rhonda ne pouvait s'empĂȘcher de lui demander comment il Ă©tait capable de faire tant de choses difficiles. Mais Eliam a toujours rĂ©ussi Ă  esquiver cette question. En un clin d'Ɠil, Rhonda a atteint le sommet de sa carriĂšre grĂące Ă  l'aide de son mari. La vie Ă©tait belle pour eux jusqu'Ă  un jour. Rhonda est tombĂ©e sur un magazine d'affaires mondial. L'homme sur la couverture ressemblait exactement Ă  son mari ! Qu'est-ce que c'Ă©tait que ça ! Étaient-ils des jumeaux ? Ou cachait-il un grand secret Ă  elle tout ce temps ?

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