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À L'EXTRÊME

À L'EXTRÊME

TATTY

5.0
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Chapitres

Parfois la solution aux problĂšmes qui nous pourrissent la vie est juste Ă  cotĂ©; parfois nous sommes nous-mĂȘme la solution mais, comment le savoir si nous n'avons pas de discernement? Apprenons Ă  simplifier la vie ; arrĂȘtons de mĂ©priser les autres; toujours faire attention Ă  ce qui sort de notre bouche car le mal que nous faisons aujourd'hui peut nous porter prĂ©judice demain. Lisons attentivement cette histoire peut ĂȘtre qu'elle pourra sauver une vie ... pourquoi pas la tienne ? -------------------------------------------- Ce jour-lĂ  ; alors que son mari Ă©tait devant la tĂ©lĂ©, Carine s'Ă©tait isolĂ©e dans la chambre, avec son test de grossesse Ă  la main... - « « mais qu'est-ce que je vais pouvoir faire ?je l'avais achetĂ© pour un but mais me voilĂ  entrain d'hĂ©siter, pourvu que ça soit positif, je ne veux surtout pas que Martin me chasse de cette maison, je dirai quoi Ă  ma famille qui n'attend que ma chute? » Elle avait placĂ© le test grossesse comme vous le savez et en retirant elle avait criĂ© : - Cheriiiii !! cheriiiiii vient voir ! vient vient ! Celui-lĂ  s'Ă©tait prĂ©cipitĂ© dans le couloir et avait poussĂ© la porte de la chambre, curieux de savoir ce qui se passait - Quoi ! quoi ! tu veux me tuer ? - Regarde , Martin regarde c'est positif... - Ah ouiii ? montre-moi... explique-moi comment ça se fait ? quand c'est comme ça cela veut dire positif ? - Cela veut dire que je suis enceinte mon amour ; enfin ta mĂšre ta mĂšre va me laisser tranquille - On va aller vĂ©rifier ça. Et c'est depuis combien de temps dĂ©jĂ  - Depuis deux semaines Martin - Deux semaines ? et tu attendais quoi pour me le dire ? - Il fallait que j'en sois sure mon cƓur... Ils se rĂ©jouissaient dans la chambre et AurĂ©lie s'Ă©tait arrĂȘtĂ©e au fond du couloir avec sa tasse de thĂ© et les Ă©coutait en disant - « « ils ont quoi encore ces deux-lĂ  ? encore une courte joie stiiiuups» » Quelques minutes aprĂšs, notre couple Ă©tait sortis de leur chambre tout Joyeux et partaient... - Mais maman vous allez oĂč comme ça ? (avait demandĂ© AurĂšlie) - AurĂšlie fait ce que tu as Ă  faire ton pĂšre et moi avons quelque chose Ă  faire - Hum ! Azui Emmanuel Martin ; il Ă©tait hĂ©ritier d'un noble ; donc il Ă©tait riche ; lui et sa femme Carine Kanangila pour qui il avait d'ailleurs dĂ©pensĂ© une fortune pour la dot, n'avaient pas d'enfant, ils Ă©taient dĂ©jĂ  allĂ©s partout consulter des mĂ©decins mais rien... Carine avait dĂ©jĂ  eu une fille qu'elle avait eu lorsqu'elle frĂ©quentait encore et qui s'appelait « AurĂ©lie » ; une fille que Emmanuel Marti avait d'ailleurs adoptĂ©e et qui vivait avec eux ; Emmanuel aussi avait une fille nommĂ©e « Tiha Wine ». Tiha, vivait avec sa mĂšre en France, mais revenait quand mĂȘme au pays voir son pĂšre quand elle pouvait... Cet aprĂšs-midi-lĂ , Carine et son mari Ă©taient montĂ©s tout excitĂ©s dans la voiture et Ă©taient partis ; Aurelie les regardait partir et elle Ă©tait allĂ©e voir Cousso AngĂšle la femme de mĂ©nage qui Ă©tait dans cette famille depuis deux ans ; depuis ces deux longues annĂ©es, elle avait vĂ©cu les hauts et les bas de ce couple puisqu'elle vivait dans cette maison et ne rentrait chez elle que le samedi soir.

Chapitre 1 1

Dans la chronique précédente (LIEN), nous avons vu comment l'amour était capable de pardonner et comment le pardon pouvait libeter.

Parfois la solution aux problĂšmes qui nous pourrissent la vie est juste Ă  cotĂ©; parfois nous sommes nous-mĂȘme la solution mais, comment le savoir si nous n'avons pas de discernement?

Apprenons Ă  simplifier la vie ; arrĂȘtons de mĂ©priser les autres; toujours faire attention Ă  ce qui sort de notre bouche car le mal que nous faisons aujourd'hui peut nous porter prĂ©judice demain.

Lisons attentivement cette histoire peut ĂȘtre qu'elle pourra sauver une vie ... pourquoi pas la tienne ?

--------------------------------------------

Ce jour-là ; alors que son mari était devant la télé, Carine s'était isolée dans la chambre, avec son test de grossesse à la main...

- « « mais qu'est-ce que je vais pouvoir faire ?je l'avais acheté pour un but mais me voilà entrain d'hésiter, pourvu que ça soit positif, je ne veux surtout pas que Martin me chasse de cette maison, je dirai quoi à ma famille qui n'attend que ma chute? »

Elle avait placé le test grossesse comme vous le savez et en retirant elle avait crié :

- Cheriiiii !! cheriiiiii vient voir ! vient vient !

Celui-là s'était précipité dans le couloir et avait poussé la porte de la chambre, curieux de savoir ce qui se passait

- Quoi ! quoi ! tu veux me tuer ?

- Regarde , Martin regarde c'est positif...

- Ah ouiii ? montre-moi... explique-moi comment ça se fait ? quand c'est comme ça cela veut dire positif ?

- Cela veut dire que je suis enceinte mon amour ; enfin ta mĂšre ta mĂšre va me laisser tranquille

- On va aller vérifier ça. Et c'est depuis combien de temps déjà

- Depuis deux semaines Martin

- Deux semaines ? et tu attendais quoi pour me le dire ?

- Il fallait que j'en sois sure mon cƓur...

Ils se rĂ©jouissaient dans la chambre et AurĂ©lie s'Ă©tait arrĂȘtĂ©e au fond du couloir avec sa tasse de thĂ© et les Ă©coutait en disant

- « « ils ont quoi encore ces deux-là ? encore une courte joie stiiiuups» »

Quelques minutes aprĂšs, notre couple Ă©tait sortis de leur chambre tout Joyeux et partaient...

- Mais maman vous allez oĂč comme ça ? (avait demandĂ© AurĂšlie)

- AurĂšlie fait ce que tu as Ă  faire ton pĂšre et moi avons quelque chose Ă  faire

- Hum !

Azui Emmanuel Martin ; il était héritier d'un noble ; donc il était riche ; lui et sa femme Carine Kanangila pour qui il avait d'ailleurs dépensé une fortune pour la dot, n'avaient pas d'enfant, ils étaient déjà allés partout consulter des médecins mais rien...

Carine avait déjà eu une fille qu'elle avait eu lorsqu'elle fréquentait encore et qui s'appelait « Aurélie » ; une fille que Emmanuel Marti avait d'ailleurs adoptée et qui vivait avec eux ;

Emmanuel aussi avait une fille nommée « Tiha Wine ».

Tiha, vivait avec sa mĂšre en France, mais revenait quand mĂȘme au pays voir son pĂšre quand elle pouvait...

Cet aprÚs-midi-là, Carine et son mari étaient montés tout excités dans la voiture et étaient partis ; Aurelie les regardait partir et elle était allée voir Cousso AngÚle la femme de ménage qui était dans cette famille depuis deux ans ; depuis ces deux longues années, elle avait vécu les hauts et les bas de ce couple puisqu'elle vivait dans cette maison et ne rentrait chez elle que le samedi soir.

- Cousso tu as vu ces deux lĂ  ? ils sont allĂ©s mĂȘme oĂč ?

- AurÚlie ces deux là dont tu parles sont tes parents et je suis sure qu'ils sont allés voir le Gynécologue

- Hum ! c'est pour lui raconter quelle histoire encore ? que le bébé était là et qu'il a disparu, ou qu'elle n'a pas vu ses rÚgles ? pfff !je ne supporte plus cette maison, leur amour est vide ! tu sais Cousso ? ma mÚre ne sera heureuse que lorsqu' elle fera un enfant avec son mari

- Toi la fille-ci ! son mari lĂ  c'est ton pĂšre !

- il n'a qu'Ă  laisser ma mĂšre tranquille, il lui fait trop la pression ! je le tuerai un jour s'il continue !

- Heha ! toi ! je n'ai rien entendu hein... Je ne suis pas concernée ! tuer qui ! ce type qui est toujours trop bon avec toi ?

- Mais tu ne vois pas comment ma mĂšre se surpasse juste pour lui donner un enfant ? je sais que c'est l'homme qui met les enfants dans le ventre de la femme nooon ? il n'a qu'Ă  le faire !

- Hum ! pardon ! dis-moi ce que tu vas manger tout simplement, je ne veux pas entendre ni ĂȘtre au courant de tes plans diaboliques !

- Cousso tu fais ce que tu veux ; de toutes les façons, je ne mangerai pas à la maison, ce soir j'irai réviser chez Micky Nicky, je pourrai manger là-bas...

Cousso regardait la haine dans les yeux d'AurĂšlie mais que faire ? elle n'Ă©tait lĂ  que pour son travail...

Carine et Emmanuel étaient arrivés chez le médecin, tout contents, c'était un miracle, le test était positif, et aprÚs la consultation, son médecin lui avait donné un flacon des comprimés qu'elle devait prendre tous les jours avant de se coucher...

- Merci beaucoup docteur... (avait dit Emmanule Martin)

- Toutes mes félicitations Monsieur Emmanuel surtout prenez soin de votre femme...

- Oooh docteur pour ça ne vous inquiĂ©tez mĂȘme pas ; et c'est quoi le sexe du bĂ©bĂ© ?

- Haha haha monsieur Emmanuel, c'est trop tÎt pour ça haha haha

- Ah d'accord, j'aimerai que ça soit un garçon puisque j'ai déjà deux filles...

- Que Dieu vous entende...

Ils avaient fini avec le médecin et Carine toute contente caressait déjà son ventre plat.

En quittant le cabinet du docteur, Emmanuel Matin était resté derriÚre sa femme et la regardait...

- Chéri tu viens ? pourquoi me regardes-tu comme ça ?

- --- ---

- Bébé ? tu as quoi ? Emmanuel ! Dis-moi ce qui se passe !

Son mari ne disait rien; Elle avait constatĂ© que mĂȘme son docteur la regardait bizarrement, elle avait retournĂ© son pagne parce que c'Ă©tait sur ça qu'Ă©taient posĂ©s les regards des deux hommes et Carine avait criĂ©

- Nooon ! nooooon ! pas cette fois nooooon pas cette fois encore !!

Carine criait et son mari comme hypnotisé regardait dans le vide...

- Docteur Wilfriedo ; docteur Wilfriedo, c'est quoi ça ! héééh ! Emmanuel ! chéri ! bébé ! c'est quoi ! pourquoi ! pourquoi docteur Wilfriedo ; tu m'avais dit que ...

- Calme-toi Carine ...je vais voir ça ; vient avec moi...

- Mon Dieu je t'en prie ; pas mon bébé ; pas cette fois-ci ; si j'ai fait quelque chose de mal pardonne moi mais laisse-moi ce bébé, je veux ce bébé

Le docteur Wilfiedo Ă©tait un bon croyant, il Ă©tait un ami et docteur de la famille d'Emmanuel ; mariĂ© Ă  Belinda Ngolo une femme de priĂšre aussi et InfirmiĂšre dans la mĂȘme clinique.

depuis leur mariage, c'était le docteur Wilfriedo qui s'occupait du couple; il avait déjà parlé à Emmanuel pour le cas de sa femme Carine mais , monsieur le noble ne prenait rien au sérieux...

Emmanuel toujours debout, ne savait mĂȘme pas que le docteur Wilfriedo Ă©tait dĂ©jĂ  parti avec Carine qui continuait de pleurer.

Wilfriedo avait bien nettoyé Carine et lui avait dit d'attendre un peu que sa femme Belinda lui apporte un pagne propre et en attendant... Wilfriedo lui parlait ...

- Carine ; ça fait dĂ©jĂ  trois pertes depuis que tu es mariĂ©e ; qu'est-ce qui se passe ? Je pouvais jurer que cette fois-ci c'Ă©tait le bon, Ă©coute... Ce qui t'arrive n'est pas naturel ; tu es l' amie de ma femme voilĂ  pourquoi je me donne cette libertĂ© de te dire tout ça, sinon c'est interdit dans mon mĂ©tier ; tu ne m'as jamais parlĂ© de tes parents, oĂč sont-ils ?

- Docteur c'est la quatriĂšme mĂȘme !

- OĂč vit ton pĂšre ?

- Wilfried... mon pÚre est en vie avec sa femme à l'Est du pays mais ma mÚre nous a quitté depuis bien longtemps ;

- Ok... mais c'est comment ta relation avec ton pĂšre ?

- Avec mon pĂšre ? tout va trĂšs bien, c'est plutĂŽt avec sa femme que le courant ne passe pas

- Je te pose toutes ces questions parce que, quelque chose me dit que ton problÚme est spirituel ; la médecine ne peut rien faire, mais je connais un homme capable de te faire sourire, il faut juste lui faire confiance et te confier à lui...

- Et c'est qui comme ça Wilfriedo !

- Ton crĂ©ateur... celui qui t'a crĂ©Ă© te connait mieux que personne ; il sait de quoi tu as vraiment besoin, crie Ă  lui et il te donnera ce que ton cƓur dĂ©sir...

Wilfriedo parlait encore à Carine et sa femme Belinda était arrivée avec un pagne propre ; elle avait trouvé Emmanuel dans le cabinet de son mari debout, le regard dans le vide ; elle savait tout puisque son mari lui avait dit au téléphone ; elle avait donné le pagne à Carine ; était revenue secouer Emmanuel

- Emmanuel ... bonjour... je sais que c'est dur pour toi mais sois fort ; tu sais que nous aussi avions mis du temps pour avoir notre premier fils ? Dieu ne dort pas ; il vous donnera un enfant en son temps

- En son temps tu dis ? Belinda ! deux ans ! deux longues annĂ©es, qu'est-ce qui me manque ? j'ai tout ! oĂč ne sommes-nous pas allĂ©s ? qu'est-ce que Dieu Ă  y voir ? et si je m'Ă©tais trompĂ© de la personne ? ce n'est pas possible !

- Ne parle pas comme ça Emmanuel : Carine est juste à coté et nous entend ; Carine c'est ta femme! et en ce moment elle a besoin de toi plus que jamais !

- Bon je veux connaitre la vérité !!! ma femme est stérile ou pas ? parce que là je ne comprends vraiment plus rien ; elle a un enfant et moi j'en ai aussi , alors pourquoi elle et moi ne pouvons pas en avoir un ? pourquoi ? ne sommes-nous pas compatibles ?

- Emmanuel arrĂȘte un peu avec tes pensĂ©es nĂ©gatives ! elle finira par te donner un enfant comme tu veux ou mĂȘme plus !

- Quand ! alors quand ! je ne sais mĂȘme pas ce que je vais dire Ă  ma mĂšre ? je l'avais appelĂ© avant de venir ici parce que moi-mĂȘme j'Ă©tais sĂ»r que c'Ă©tait vrai, c'est quoi cette comĂ©die ! c'est quoi ce scenario ? CARIIIIINE ! CARIIIINE !! sort de lĂ  on rentre Ă  la maison tu penses qu'en restant lĂ -bas il y aura un miracle ?

Carine était sortie, avait pris son sac sans rien dire et avait précédé, Emmanuel voulait sortir mais Wilfriedo avait attrapé son bras et lui avait dit :

- Emmanuel Martin stp ; écoute-moi ; ne sois pas comme ça avec ta femme ; surtout pas maintenant, tu avais vu comment elle était joyeuse en venant ? elle a besoin de toi Emmanuel Martin ! stp n'abandonne pas !

- Et moi alors ? et moi ? tu as pensé à moi ? lùche-moi Wilfriedo !

Emmanuel était parti trÚs en colÚre, Carine déjà dehors avec Belinda avaient vu Emmanuel sortir ; il était directement monté dans sa grosse Jeep , avait démarré et était parti ,laissant sa femme en larme ...

- Heeeee !!! mais c'est quoi ! c'est quoi avec moi oooh ! heeeeeh Belinda qu'est-ce que je vais devenir si Emmanuel me chassait de sa maison ?

- Ne dis pas ça ! hum ! que Dieu nous éloigne du mal ! ce n'est pas facile pour ton mari non plus il faut le savoir, il souffre en ce moment ! et d'ailleurs appeler sa maman avant de venir ici n'était pas une bonne idée ; tu connais comment est celle là nooon ? toi aussi !

- Belinda tu penses vraiment que moi je peux faire ça ? moi vraiment je peux appeler cette sorciÚre ? hum ! c'est Emmanuel qui avait des vertiges !

- Rentre à la maison ma chérie, nous passerons ce soir chez vous, surtout ne réponds pas à ses provocations d'accord ?

- Non Belinda, je vais chez Milie Milie, passez me chercher lĂ -bas

- Chez qui ? Milie Milie ? cette femme ? hum ! je vois que tu n'as pas pitiĂ© de toi-mĂȘme hein

- Elle a fait quoi ; elle me donne aussi des bons conseils Belinda, c'est vrai qu'elle parle beaucoup ; mais je l'aime beaucoup ...

- Huuuuum ! Mon mari me regarde il faut que je parte, mais n'oublie pas hein ? on passera te chercher...

- OK...

DĂ©moralisĂ©e, Carine avait pris un taxi et s'Ă©tait rendue chez Milie Milie qui Ă©tait aussi comme une sƓur pour elle...

Pendant ce temps, Emmanuel Martin était arrivé à la maison et était directement entré dans la salle de bain ; il avait pris sa douche et sortait, AurÚlie aussi sortait de sa chambre pour aller Micky Nicky et avait trouvé son pÚre au salon entrain de nouer sa cravate...

- Papaaa ! cravate ? Ă  cette heure ? oĂč est maman ? tu es rentrĂ© seul ?

- Et toi habillĂ©e comme ça tu vas oĂč Ă  une heure pareille ? donc toi tu ne fais toujours pas d'effort pour apprendre auprĂšs de Cousso ? tu penses qu'une femme c'est la beautĂ© seulement hein ?

- Papa ce n'est pas le sujet ! oĂč est maman ! et pourquoi n'est-elle pas rentrĂ©e avec toi ?

- Ta mĂšre va revenir et toi je ne veux pas voir ce que tu appelles pieds dehors... va aider dans la cuisine...

- Papa ce n'est pas possible, j'ai examen lundi je dois aller réviser avec Micky

- Alors lave moi cette figure ! je ne veux pas de JĂ©zabel dans cette maison

- Papa !!!

- Disparait !

Elle avait quitté le salon furieuse et comme d'habitude, elle était allée voir Cousso mais celle-ci était déjà devant la porte et écoutait tout ; elle avait bien accueilli sa petite patronne avec

- Shuuuut shuuuut ne dis rien, j'ai tout entendu ;

- Tu vois nooon ? tu vois nooon ?depuis quand papa m'interdit des choses ? que je lave ma figure ? Il va attendre longtemps !

- Aurélie pardon ne cherche pas des problÚmes, fais seulement ce qu'il te dit sinon, tu ne sortiras pas

AurÚlie n'avait pas le choix, elle avait lavé son visage juste parce qu'elle voulait vraiment sortir ; en sortant, Emmanuel l'avait bien scruté avant de déposer un paquet d'argent sur la table et avait dit à sa fille

- C'est pour toi...

- Papa mais j'ai encore de l'argent de poche nooon ? je n'ai pas besoin d'argent... et j'avais fait le plein hier.

- Je t'ai dit de prendre et ne te fait pas prier ; tu as grandi et il te faut plus d'argent ; tu boudes Ă  cause de ta mĂšre ?

- Papa c'est juste parce que vous Ă©tiez sortis ensemble que...

- Tu es trop protectrice AurĂšlie, tu peux aussi sauver ta mĂšre hein si tu veux ; elle aime le luxe alors tu peux aussi faire en sorte qu'elle garde toujours ce standing puisque tu aimes trop ta maman...

- Je ne comprends pas papa...

- Va-t'en d'ici, et sache que Je regarde la montre !

- --- ---

Son pĂšre Ă©tait bizarre cet aprĂšs-midi-lĂ , AurĂšlie n'avait rien compris lorsque son pĂšre disait qu'elle pouvait sauver sa mĂšre, Ă©tait-elle malade ? Avait-elle besoin de sang ?

Tout ça, Cousso voyait et écoutait... Emmanuel était sorti en lançant un appel ; AurÚlie aussi était partie ; Cousso était sortie servir à manger au jardinier et sécurités et les avait trouvé entrain de faire leur Kongossa...

- Heeeeh Cousso, comment ça se passe à l'intérieur ? la fille du patron est sortie sans prendre son garde du corps et le patron aussi est sorti seul hum ; ( avait dit le jardinier)

- C'est ton problĂšme ? Mousto , c'est ton problĂšme ? Toi maintenant ce n'est plus le jardin c'est dans l'affaire des gens que tu veux mettre ta longue bouche ? tu n'as pas ta vie ?

- EKIE Cousso pardon ! je voulais juste savoir oooh ! on est dehors et on veut aussi connaitre le dedans ! si toi aussi tu veux connaitre les choses du dehors nous on te dira !

- Mousto huuuum Mousto huuum !

Emmanuel Ă©tait allĂ© Ă  une rĂ©ception oĂč il devait mĂȘme ĂȘtre avec sa femme mais Ă  cause de ce qui venait de se passer, il Ă©tait allĂ© seul...

A leur absence Zender la maman d'Emmanuel était arrivée à la maison et n'avait trouvé personne, la présence de Zender dans cette maison était déjà la terreur et pour les travailleur et pour le couple, c'était une femme qui avait beaucoup d'argent (normal parce qu'elle était la femme d'un grand monsieur) .

Carine chez milie milie, ne faisait qu'appeler son mari en pleurant, Milie milie lui avait donné un verre d'eau et avait pris place auprÚs d'elle...

- DĂ©jĂ  tu arrĂȘtes de pleurer Carine, dis-moi ce qui s'est passĂ©, c'est quoi ce pagne comme celui qu'on coupait pour le kaba ? il n'y a pas longtemps tu m'avais envoyĂ© un message heureux

- Milie, laisse, mon mariage est entrain de finir comme ça et je n'ai mĂȘme pas une parcelle Ă  malwueka, Emmanuel m'avait promis deux parcelles au centre-ville Ă  une seule condition

- Lui faire un enfant hein ?

- Ah ma chérie !

- je t'ai toujours dit que ton mari-lĂ  s'en fichait, il est riche, il est beau ; sa sorciĂšre de mĂšre n'a rien Ă  foutre de toi sans enfant, et mĂȘme ta fille Aurelie bien qu'adoptĂ©e par lui, risque de ne rien bĂ©nĂ©ficier de cette famille noble ; et d'ailleurs il faut dĂ©jĂ  chercher Ă  savoir si ta fille est dans son testament oooh

- Hein ? testament ? heha ! Milie ! que Dieu m'en garde ! quand je vois héritage je vois veuve !

- On est jamais assez prudent ma chĂšre... ou alors si tu tiens tellement Ă  lui, fait-lui un enfant !

- Milie ; je n'ai qu'Ă  pomper cet enfant dans mon ventre avec une poire ou bien ? Wilfriedo nous a dit que nous allons bien mais je ne comprends pas pourquoi nous n'arrivons pas Ă  garder un enfant...

- Et si le problĂšme Ă©tait chez lui ?

- Pardon ?

- Et si c'Ă©tait lui le problĂšme ?

- C'est possible ?

- OUI ! trĂšs possible mĂȘme...

- Mais chacun de nous a un enfant Milie...

- Et alors ? ça peut arriver que vous ne soyez pas compatible hein ; il veut un enfant pour te garder chez lui Ă  cause de sa mĂšre alors donne-lui un enfant ou mĂȘme 1000 enfants s'il veut !

- Je ne comprends pas Milie

- Tu n'as qu'à tenter ailleurs... et si ça ne marche pas non plus , alors tu confirmeras que le problÚme vient de toi...

- Hein ?

- Oui Carine, tu crois que quoi ! touuuuus ces enfants dans des foyers lĂ  tu penses qu'ils sont tous les enfants de l'homme de la maison ? seules les mamans connaissent les vrais pĂšres de leurs enfants hein

- Donc tu veux dire que tes enfants aussi sont...

- Noooon... noooon hehaaaaaa ! tous mes enfants sont de Gaby hein ; ils sont tous des vrais Mbikayi il suffit de regarder leur tĂȘte... Chez nous les pauvres faire des enfants est un jeu d'enfant, avec Gaby ça ne rate pas ; mĂȘme si on en veut pas ! tu sais quoi ?

- Quoi !

- Je suis encore enceinte Carine !(elle avait chuchoté à l'oreille de Carine)

- Milie Miliiiiiiie ! encooooore ?

- Et puis quoi ! c'est toi qui cherches enfant comme une aiguille dans une boite de foin qui me dit ça ?

- Hiiiiin Milie !

- Voilà ! donc comprend déjà que c'est ton mari qui a un problÚme ; essaie avec quelqu'un d'autre et tu verras, ça sera notre petit secret...

- Et comment je vais faire ça Milie ?

- Mon mari !

- Pardon ?

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 - Heeee heeeee heeee cheriiiii cheriiii un serpent ; un serpent ! au nom de JĂ©sus ! au nom de JĂ©sus ! Francile Samba avait criĂ© le nom de JĂ©sus dans la chambre pendant qu’elle allaitait son bĂ©bĂ© qui n’avait Ă  peine qu’un mois, son mari Eric Gafarou s’apprĂȘtait pour son travail et du salon, il avait entendu sa femme crier et Ă©tait sorti avec une pelle en s’exclamant lui aussi : - Quoi ! serpent ??? dans ma maison ? serpent ? il est oĂč le serpent ? un serpent ici ? je n’ai jamais entendu ça ! - LĂ  ! lĂ  ! il est entrĂ© par lĂ  ! il est passĂ© entre mes jambes chĂ©ri je l’ai vu, c’était bel et bien un gros serpent je te jure chĂ©ri ! heeeee haaaa ! - Bon tu vas te calmer mon amour, regarde, tu fais dĂ©jĂ  peur au bĂ©bĂ© ; il n’y a pas de serpent ici ; tu as du halluciner
 je dois y aller d’accord ? - Halluciner tu dis Eric ? j’ai peur oooh ; je ne veux pas rester ici seule ici non non non, - Mais tu n’es pas seule ; Diane est lĂ  dans la cuisine nooon ? - Et qu’est-ce que Diane peut faire dans ce genre de situation ? heha ! pardon dĂ©pose moi chez Zata TourĂ©, tu passeras me prendre aprĂšs ton travail
 - Avec le bĂ©bĂ© ? mais tu t’entends parler ? un bĂ©bĂ© d’un mois ? - Reste Ă  la maison alors si tu ne veux pas que je parte ; moi je ne peux pas rester ici ; pas seule en tout cas ! - Tu sais trĂšs bien que je ne peux pas rester chĂ©rie, j’ai fait huit mois Ă  l’est du pays et je dois faire mon rapport ce matin, mon patron ne me laisse plus tranquille ; Ce matin-lĂ , Eric avait dĂ©posĂ© sa femme et son bĂ©bĂ© d’un mois Ă  peine chez Zata avant d’aller au travail. Francile avait cognĂ© au portail et son amie Zata qui allumait son feu s’était dĂ©pĂȘchĂ© pour ouvrir ; au mĂȘme moment, JosĂ©phine Sama la bailleresse de Zata s’apprĂȘtait Ă  exposer ses Ă©pices devant la parcelle
 
 Zata en voyant sa copine Ă  cette heure-lĂ  s’était exclamĂ©e
 - Ekie Francile ! Ă  six heures du matin ? avec un bĂ©bĂ© ? il a mĂȘme combien des jours ce petit ange ? un mois ? quoi ; ça n’a pas donnĂ© ? - Heeeeh donner quoi ! doucement Zata je vais tout te dire oooh ! ton mari est lĂ  ? - Non ; il a travaillĂ© la nuit et il n’est pas encore rentrĂ©; c’est quoi que tu vas me dire Francile ? dis-moi d’abord si ça n’a pas marchĂ© parce que lĂ  tu me fais peur ! - Allons Ă  l’intĂ©rieur Zata ; ta bailleresse me fait genre
 regarde, elle n’a que des yeux sur moi ! - Cette femme oublie qu’ici moi je ne fais que louer sa maison, je ne suis pas un membre de sa famille stiuuup ! elle aime trop les affaires des gens ; regarde la ! un jour je lui dirais ses quatre vĂ©ritĂ©s ! JosĂ©phine les avait entendu et sans rien dire elle avait continuĂ© ses taches 
 dans la maison de Zata ; Francile avait racontĂ© Ă  sa copine ce qu’elle avait vu chez elle, cĂ d, un serpent qui avait traversĂ© ses jambes
 Zata Ă©tonnĂ©e, s’était exclamĂ©e ; - Non ! noooon Francine ! ne me dis pas ça ! et tu penses que c’était ça le signe ? chez moi une femme enceinte ou celle qui allaite ne peut pas voir un serpent tu sais ? ce n’est pas bon signe oooh - Tu parles d’un serpent comme signe ? tu penses que
 mais tu sais que ce jour lĂ  aussi j’avais entendu des sifflements ? Tu penses que ça peut etre
 - Mais oui ! bon ! ne paniquons pas, peut ĂȘtre que c’est juste un
 attends ; j’entends des pas ; je vais voir si ma bailleresse est devant chez moi, celle-lĂ  a des oreilles longues comme un esprit Zata avait ouvert la porte pour aller voir et s’ Ă©tait retrouvĂ©e nez Ă  nez avec sa bailleresse et avait tressailli - He ! maman JosĂ©phine 
 c’est quoi ! tu nous espionnes ? tu m’as fait peur ; tu fais quoi ici ! - Tu trembles pourquoi ? Tu penses que je peux vous faire quoi ! ce sont vos propres murs qui tĂ©moigneront contre vous moi quoi ! la nature a des oreilles n’avez-vous jamais entendu ça ? ton mari m’a laissĂ© sa part de l’électricitĂ© ? parce que c’est pour ça que je suis lĂ  - Ekie ! et il fallait venir ici ?pardon ; il faut partir, je viendrai moi-mĂȘme lĂ -bas hum ! Pendant que Zata discutait avec sa bailleresse, Francile avait encore criĂ© dans ma maison en lĂąchant le bĂ©bĂ© sur le canapĂ© : - Serpent ! serpent : Zataaaaaa ! Zataaaa ! Elle Ă©tait sortie de la maison


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5.0

(( l’épaule ne fuit pas le bras parce qu’il est malade, dit-on ; si les Ă©toiles semblent petites, ce n’est pas la faute des Ă©toiles mais plutĂŽt nos yeux qui ne voient que le bout du nez ; la vie est parsemĂ©e de difficultĂ©s nous devons apprendre Ă  surmonter, car si les oreilles cherchent Ă  dĂ©passer la tĂȘte lĂ , c’est un problĂšme , quelqu’un m’a dit un jour que, la bouche d’un vieillard peut sentir mauvais mais ; elle est pleine de sagesse ; on ne choisit pas nos parents ; on ne choisit pas nos enfants c’est Dieu qui nous les donne ; nous devons aimer ceux que Dieu nous a donnĂ© . NB : dans la vie nous avons toujours le choix. Je vous prĂ©sente Sephora Mwaya Wadile, Fille de monsieur Manu Bantsimba et Aicha Katchale dans TRAUMA)) -------- ------- ------ --------- Quelque part en Ă  l’Equateur, une province de la RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo ; vivait tranquillement une famille bien que modeste mais heureuse. Monsieur Manu Bantsimba et Aicha Katchale ; avaient deux filles Sephora et Syntiche. Le couple prĂ©parait le mariage de leur fille Sephora ; une semaine avant le mariage coutumier, une Ă©quipe d’une ONG venue de la capitale marchait dans tout le village pour une sensibilisation sur le MST ; d’ailleurs, une projection d’un film Ă©tait prĂ©vue le mĂȘme jour
 Sephora avec son amie Nina Kodja Ă©taient sur le chemin du marchĂ© et les avaient Ă©couté  - Hum Nina, c’est encore quoi le MST ? le Sida ? - Je sais que quoi Sephora, ils disent qu’il y aura un film ce soir, on va y aller mais Rosaire ne te le permettra pas ; ton type lĂ  est trop jaloux - Jaloux de quoi mĂȘme ? suis-je dĂ©jĂ  sa femme ? stiuuups - Dis-moi Sepho, vous l’avez dĂ©jĂ  fait ? - Fait quoi ! - Tsoutsou tsatsa nooon ? - quoi, l’amour tu veux dire? - Parle moins fort Sephora, les gens vont nous entendre - Avec Rosaire ? pas encore ; tu sais que je ne l’aime pas vraiment einh ? c’est juste parce que ma mĂšre me fait pression, moi mon rĂȘve est d’aller Ă  la capitale me trouver un bon mec friquĂ©, qui sent bon, qui a un gros tĂ©lĂ©phone, qui embrasse comme des blancs ;pas un malheureux villageois comme lui avec des gros pantalons. - Hein ? malheureux villageois ? depuis quand Sephora ? - Nina ! je ne veux pas rester dans ce village ! as-tu dĂ©jĂ  vu les filles de la capitale ? avec les hauts talons, des bon tĂ©lĂ©phone ? des mĂšches
 en tout cas, je ne donnerai pas ma nuditĂ© Ă  ce type jamais ! il ne le mĂ©rite pas, je vais le garder pour mon prince Ă  Kinshasa la Capitaaaaale, perdre ma virginitĂ© avec un Villageois , jamais !

LIEN

LIEN

Histoire

5.0

<<SINGA, Corde, Ficelle, ou mĂȘme chaĂźne, je ne sais pas comment vous appelez ça chez vous mais dans le contexte de notre histoire SINGA(lingala) veut dire LIEN>> Ce matin-lĂ  Minata Zongo s’était rĂ©veillĂ©e avec des Ă©pines dans la tĂȘte, puisque une heure avant on les entendait se disputer dans la chambre avec son mari ; elle disait - « « Chrismanu pas mes filles tu es prĂ©venu ! » » ; « jamais ! quel pouvoir ! ces enfants tu les as fait seul ? je vais juste te rafraichir la mĂ©moire, ces enfants je les ai portĂ©s neuf mois dans le ventre » » ; « si BĂ©rĂ©nice Ă©tait sortie prĂ©maturĂ©ment c’était Ă  cause de toi ; tu as dĂ©jĂ  oubliĂ© ? » » ; « « jamais ! jamais ! j’étais ignorante pour Eura mais les autres filles tu devras passer par ma tĂȘte ! » » Lyjie sa deuxiĂšme fille Ă©tait dĂ©jĂ  debout et les Ă©coutait ; elle n’entendait que ce que sa mĂšre disait parce que son pĂšre parlait bas : elle avait sursautĂ© lorsque la porte s’était ouverte et que Chrismanu leur papa, Ă©tait sorti en colĂšre en disant ... - On verra bien qui est l’homme et maitre de cette maison ! toi Minata tu veux t’opposer Ă  moi ? on verra bien !! femme inconsciente ! C’est tout ce qu’elle avait entendu de son pĂšre , celui-ci l’avait vu et lui avait dit : - et toi ! tu Ă©coutes Ă  la porte maintenant ? c’est ce que ta mĂšre t’a appris hein ? toi aussi ton tour viendra ! - Non hein papa
 je viens de me rĂ©veiller ; et je voulais
 Minata suivait son mari et avait trouvĂ© sa fille debout juste Ă  cĂŽtĂ© de leur chambre avec le balai Ă  la main ; et ne l’avait pas ratĂ© : - Toi que fais-tu ici ? il est 4 heures du matin et toi tu fais quoi avec ce ballai. - Maman je vous ai entendu avec papa alors je suis sortie ! - Tu nous as entendu ? qu’as-tu entendu ? Et tu es sortie pourquoi faire? - Maman je sais que ce qui arrive Ă  Eura c’est lui
 - Ferme ta bouche ! je te dis de fermer ta bouche toi la fille-ci ! tu es devenue qui ; l’inspectrice ? - Maman je me fais juste du souci pour toi - Lyjie je ne veux pas t’entendre ! - Hum ! Minata avait suivi son mari malheureusement ce dernier avait dĂ©jĂ  pris son vĂ©lo et Ă©tait parti. « « Minata mĂšre de quatre belle filles Eura , Lyjie July, Clara Lara et BĂ©rĂ©nice la plus jeune ; mariĂ©e Ă  papa Chrismanu avec qui d’ailleurs il y avait sĂ©paration de corps depuis bien longtemps ; Lyjie sa deuxiĂšme fille le savait mais les autres non ... Chrismanu le maitre de la maison et fonctionnaire de l’état, Ă©tait aussi l’un des chefs dans club des papas du village ; tous les jours de minuit Ă  4h30 ils se rĂ©unissaient ; sous un grand Baobab au centre de ce petit village » » Ce jour-lĂ , il Ă©tait 4h30 du matin, Minata en colĂšre avait rĂ©veillĂ© ses enfants mais Eura continuait de dormir, alors Minata avait dĂ©versĂ© sa colĂšre sur elle ; elle avait poussĂ© la porte de sa chambre 


Une vie

Une vie

Romance

5.0

L’Afrique mon continent
 On dit toujours de toi que tu es le berceau de l’humanitĂ©, oui
 j’aime l’Afrique, mon Afrique
 pleine de mystĂšre, de pouvoir , de sagesse et des vertus ; nos forĂȘts ont des oreilles et des yeux, nos riviĂšres ont des oreilles et des yeux, nos fleures ont des oreilles et des yeux, nos vallĂ©es ont des oreilles et des yeux, nos montagnes ont des oreilles et des yeux , mĂȘme nos morts ne meurent pas vraiment mon Afrique qui es-tu ? ------------------------ --------- Un bon matin --------- - Hawa ! c’est quoi cet empressement ma coooo ; tu vas oĂč comme ça? hier j’avais entendu du bruit chez toi c’était quoi ? - Je vais au salon de coiffure ma chĂ©rie ; mon pĂšre est arrivĂ© hier oooh ; aprĂšs cinq ans d’absence Huguette tu t’imagines ? on le croyait mĂȘme dĂ©jĂ  mort tellement qu’on n’avait aucune nouvelle de lui ; - Au saloooon ? salon de coiffure ? toi ? depuis quand ? - Depuis que mon pĂšre est arrivĂ© oooh : j’ai changĂ© je ne suis plus n’importe qui Huguette - Ewoooee Hawa ! Donc tu n’iras plus faire des tresses derriĂšre la maison ? il Ă©tait mĂȘme oĂč ton pĂšre. Je suis sure qu’il a fait des enfants lĂ -bas hahaha - On s’en fiche d’oĂč il Ă©tait ni mĂȘme ce qu’il a fait lĂ -bas, tout ce que je sais ce qu’il revenu avec l’argent ma coooo ; ce matin il m’a donnĂ© une jolie somme pour ma coiffure, je peux mĂȘme payer pour toi si tu veux - On ne refuse jamais une offre hein; pour une fois je vais me faire tripoter la tĂȘte avec du shampoing ; haha allons ; et la fĂȘte commence Ă  quelle heure ? - Peu importe l’heure toi et moi , notre fĂȘte vient de commencer
 - Hawa ce n’est pas ta petite sƓur Ornella que je vois lĂ -bas ? elle va oĂč ? - Huguette vient ; laisse cette sƓur en crise lĂ -bas ; comme tu la vois lĂ , elle va Ă  l’église pour remercier Dieu pour le retour de papa heha ! ; c’est papa qui revient du voyage mais c’est elle qui va remercier Dieu pour son retour onong - Mais c’est bien nooon ? ta sƓur est carrĂ©ment ton opposĂ©e hein ; chez vous lĂ  ; elle est la seule Ă  prier toi tu es seulement dans ce que tu sais lĂ  - Eeeh Huguette je t’arrete tout de suite ! dans quoi suis- je ? donc quand je prie je dois t’envoyer un texto ? je prie sept fois par jour je te signale ; - Hawa la femme qui est derriĂšre nous lĂ , elle nous suit ou quoi
 - Comment ça elle nous suit ? elle est belle hein ? - Tsiuuups je te jure que cette femme est aprĂšs nous depuis qu’on a quittĂ© chez toi - On saura ça, toi avec tes idĂ©es Huguette, haha haha ne gĂąte pas mon humeur stp, elle est comme une sirĂšne - Puisque tu connais les sirĂšnes toi Hawa ? hahahaha Nos deux amies Ă©taient arrivĂ©es au salon et avaient pris place, on avait Ă  peine touchĂ© la tĂȘte de Hawa que cette jeune femme aussi avait fait son entrĂ©e, avait saluĂ© tout le monde comme si c’était une habituĂ©e et elle avait pris place juste Ă  cĂŽtĂ© d’elle et les deux Ă©taient face la coiffeuse
 - Pourquoi me regardes-tu comme jeune fille ? (lui avait interrogĂ© la jeune femme) - Non rien ; je ne vous regardais pas vraiment ; je regardais plutĂŽt ma copine qui est derriĂšre moi
 - Alors c’est pour quelle occasion cette transformation ? - Pardon ? - Cette petite touche c’est pour quelle occasion ? tu as une sortie spĂ©ciale ? - Oouiii on cĂ©lĂšbre le retour de mon pĂšre ! - Il Ă©tait mort ? - Ekieeee ! que Dieu nous en garde ! il Ă©tait loin de nous depuis cinq ans et il est revenu donc
 - Cool alors
 et vous ĂȘtes surs qu’il est revenu bien seul ? - Pardon ? - Ouiiii puisque un homme ne peut pas quitter sa famille pour un voyage de cinq ans et revenir seul hein
 - Je ne comprends pas
 - C’est normal que tu ne comprennes pas jeune fille ; La coiffeuse avait fini avec Hawa ; et lorsque celle-ci quittait sa chaise pour partir elle avait entendu la jeune femme lui dire :

Un jour, Une vie

Un jour, Une vie

Romance

5.0

Un beau jour mais trĂšs ensoleillĂ© ; Mira une jeune fille de 14ans s’était enfermĂ©e dans sa chambre malgrĂ© la chaleur, des larmes aux yeux, murmurait
 - Que vais-je devenir ? comment est-ce que je vais le dire Ă  ma mĂšre ? mon pĂšre va me tuer ! mais comment j’ai pu tomber enceinte ? j’avais juste fait une fois
 ça se fait aussi ? une seule fois et le bĂ©bĂ© entre ?non ce n’est pas possible ! je suis sure que c’est une erreur 
 il n’avait mĂȘme pas bien introduit sa chose alors pourquoi mes rĂšgles ne viennent pas depuis deux mois ? Weeeeeyeee je vais l’appeler ! mon Dieu fait que ça ne soit pas cela, je suis encore une enfant, et je voulais juste gouter 
je te demande pardon oooh Dieu !je ne vais plus recommencer Elle avait composĂ© le numĂ©ro du responsable Boris qu’elle abrĂ©geait ( bobo), qui Ă©tait aussi un jeune garçon de 16 ans ; celui-lĂ  n’avait pas tardĂ© Ă  rĂ©pondre
 - Ouiiii bĂ©bĂ©eeee
 tu m’appelles en pleine journĂ©e comme ça ta mĂšre n’est pas lĂ  ? - BĂ©bĂ© ? qui bĂ©bĂ© ! en tout cas, ce qui est sĂ»r ce que, tu vas devoir attendre un peu pour appeler ce vrai bĂ©bĂ© qui grandi dans mon ventre ! - Quoi ??? de quoi tu parles ? tu veux dire quoi exactement par le vrai bĂ©bĂ© dans ton ventre ? - Ecoute Bobo ; depuis deux mois dĂ©jĂ  je n’ai pas vu mes rĂšgles donc je crois que je suis enceinte
 - Et ça veut dire quoi je ne comprends pas


Inspirés de vos vus

CƓur de Glace: Fragile EspĂ©rance

CƓur de Glace: Fragile EspĂ©rance

Milliardaire

5.0

Kalinda Mon cƓur est comme du verre cristallin trĂšs fragile. Il se briserait Ă  rien. Non. Je corrige! Il a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© brisĂ©. PiĂ©tinĂ© encore et encore par mes parents adoptifs et ma sƓur cadette. AussitĂŽt que cette naissance miraculeuse est survenue dans la famille, de ma petite sƓur adorĂ©e... Je n'Ă©tais plus la saveur du jour. Je n'avais plus le moindre intĂ©rĂȘt. Papa! Maman! Pourquoi m'avoir adoptĂ©e, si c'Ă©tait pour m'abandonner, de mĂȘme que l'avaient fait mes parents biologiques avant vous? Je ne comprends pas! Je ne peux me battre. Je ne peux me dĂ©fendre. Je ne dois mĂȘme jamais m'agiter... plus que de raison! C'est ce que me disent mes parents adoptifs depuis toute petite! Parce que mon cƓur est fragile. Eh oui, vous l'avez bien compris! En plus d'ĂȘtre si durement traitĂ©e depuis l'enfance... Je suis aussi atteinte d'une maladie chronique. Je ne peux en aucun cas m'agiter... ce qui risquerait d'aggraver ma situation. Je me suis donc enfermĂ© dans le silence. Dans un parfait anonymat, acceptant la dĂ©faite contre ma sƓur cadette encore et encore... Acceptant l'Ă©loignement constant de mes parents, petit Ă  petit... jusqu'Ă  ĂȘtre reniĂ©e et chassĂ©e de ma propre maison! Acceptant l'abandon et le rejet si cruel de tous les gens qui m'Ă©taient si proches! Acceptant aussi tous mes rĂȘves brisĂ©s. Mais c'Ă©tait avant qu'il entre dans ma vie... lui... cet homme qu'on dit pourtant si dur et si cruel avec le sexe faible! Lui dont les femmes disent Ă  Orlando qu'il a un cƓur de glace! Il est devenu ma rĂ©demption. Mon jardin secret. Ma fragile espĂ©rance. Ma vie peut-elle vraiment changer? Le soleil peut-il entrer dans ma demeure? C'est le rĂȘve trĂšs vivide que William Fairsight tente de me vendre quand je le trouve Ă  mon chevet Ă  mon rĂ©veil, dans cette chambre d'hĂŽpital si froide et impersonnelle, et qu'il affirme que ma maladie n'est pas du tout incurable tel qu'on me l'avait laissĂ© croire jusqu'ici. William Fairsight m'a redonnĂ© vie. Comment pourrais-je lui tĂ©moigner mon Ă©ternelle reconnaissance? «Épousez-moi!» ordonne-t-il d'une voix qui est sans appel. «Ma vie vous appartient.» lui dis-je alors, d'un seul souffle. Il est mon sauveur, mon libĂ©rateur. MĂȘme s'il dĂ©sirait m'infliger les pires tortures imaginables, tout cela pour son plaisir personnel, je l'accepterais sans hĂ©siter! Mais William Fairsight est-il vraiment ce sadique empli de cruautĂ© que toutes ces femmes dĂ©crivent? Petit Ă  petit j'apprends Ă  dĂ©couvrir que derriĂšre cette façade trĂšs cruelle, se cache en fait un homme trĂšs tendre!

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