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Un jour, Une vie

Un jour, Une vie

TATTY

5.0
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19
Chapitres

Un beau jour mais trĂšs ensoleillĂ© ; Mira une jeune fille de 14ans s'Ă©tait enfermĂ©e dans sa chambre malgrĂ© la chaleur, des larmes aux yeux, murmurait... - Que vais-je devenir ? comment est-ce que je vais le dire Ă  ma mĂšre ? mon pĂšre va me tuer ! mais comment j'ai pu tomber enceinte ? j'avais juste fait une fois... ça se fait aussi ? une seule fois et le bĂ©bĂ© entre ?non ce n'est pas possible ! je suis sure que c'est une erreur ... il n'avait mĂȘme pas bien introduit sa chose alors pourquoi mes rĂšgles ne viennent pas depuis deux mois ? Weeeeeyeee je vais l'appeler ! mon Dieu fait que ça ne soit pas cela, je suis encore une enfant, et je voulais juste gouter ...je te demande pardon oooh Dieu !je ne vais plus recommencer Elle avait composĂ© le numĂ©ro du responsable Boris qu'elle abrĂ©geait ( bobo), qui Ă©tait aussi un jeune garçon de 16 ans ; celui-lĂ  n'avait pas tardĂ© Ă  rĂ©pondre... - Ouiiii bĂ©bĂ©eeee... tu m'appelles en pleine journĂ©e comme ça ta mĂšre n'est pas lĂ  ? - BĂ©bĂ© ? qui bĂ©bĂ© ! en tout cas, ce qui est sĂ»r ce que, tu vas devoir attendre un peu pour appeler ce vrai bĂ©bĂ© qui grandi dans mon ventre ! - Quoi ??? de quoi tu parles ? tu veux dire quoi exactement par le vrai bĂ©bĂ© dans ton ventre ? - Ecoute Bobo ; depuis deux mois dĂ©jĂ  je n'ai pas vu mes rĂšgles donc je crois que je suis enceinte... - Et ça veut dire quoi je ne comprends pas...

Chapitre 1 1

Un beau jour mais trÚs ensoleillé ; Mira une jeune fille de 14ans s'était enfermée dans sa chambre malgré la chaleur, des larmes aux yeux, murmurait...

- Que vais-je devenir ? comment est-ce que je vais le dire Ă  ma mĂšre ? mon pĂšre va me tuer ! mais comment j'ai pu tomber enceinte ? j'avais juste fait une fois... ça se fait aussi ? une seule fois et le bĂ©bĂ© entre ?non ce n'est pas possible ! je suis sure que c'est une erreur ... il n'avait mĂȘme pas bien introduit sa chose alors pourquoi mes rĂšgles ne viennent pas depuis deux mois ? Weeeeeyeee je vais l'appeler ! mon Dieu fait que ça ne soit pas cela, je suis encore une enfant, et je voulais juste gouter ...je te demande pardon oooh Dieu !je ne vais plus recommencer

Elle avait composé le numéro du responsable Boris qu'elle abrégeait ( bobo), qui était aussi un jeune garçon de 16 ans ; celui-là n'avait pas tardé à répondre...

- Ouiiii bébéeeee... tu m'appelles en pleine journée comme ça ta mÚre n'est pas là ?

- Bébé ? qui bébé ! en tout cas, ce qui est sûr ce que, tu vas devoir attendre un peu pour appeler ce vrai bébé qui grandi dans mon ventre !

- Quoi ??? de quoi tu parles ? tu veux dire quoi exactement par le vrai bébé dans ton ventre ?

- Ecoute Bobo ; depuis deux mois déjà je n'ai pas vu mes rÚgles donc je crois que je suis enceinte...

- Et ça veut dire quoi je ne comprends pas...

- Ekieee !! Ça veut dire que j'ai un bĂ©bĂ© dans mon ventre et que tu vas devenir papa !

- Hein ? tu es sérieuse là ? tu n'as que 13 ans et moi 15 !! tu te rends compte de ce que tu m'annonces là ? moi ? papa ? comment est-ce possible ?

- Nooon ? c'est impossible ? tu veux que je te fasse un dessin ? tu feras mieux d'en parler à tes parents avant que ça ne barde chez moi ; ma mÚre ne tardera pas à le découvrir...

- Yeeeeeeuuuu donc tu es contente ? ça veut dire que quoi ; on va se marier ? Stp pas ça ! ça ne sert à rien de précipiter les choses je veux qu'on en parle avant que ta mÚre...

- Ma mĂšre quoi !!je t'avais dit qu'il fallait qu'on attende nooon ? c'est toi qui voulais essayer ! ce n'est pas ma mĂšre qui t'avais fait monter sur moi ! Je ne sais mĂȘme pas comment faire pour sortir de cette chambre !

- On en parlera demain sur le chemin de l'Ă©cole alors ?

- En tout cas tu as intĂ©rĂȘt Ă  ĂȘtre lĂ  ! Bobo huuuuum ! Bobo huuuuuum ! si tu fuis l'Ă©cole je viendrai chez toi !!

Elle n'avait pas encore raccroché que sa mÚre avait poussé la porte de sa chambre en criant sur elle

- Tu iras chez qui !! Donc c'est comme ça que tu veux passer ta journée du dimanche ? avec garçon au téléphone ? tu commences déjà avec ça ? ton pÚre saura tout ça!

- Maman ce n'est pas garçon oooh ; c'est Angela qui voulait avoir l'horaire de demain...

- Toi approche un peu... regarde-moi ...

Elle avait attrapé sa fille et l'avait bien scruté jusqu'à lancer un cri...

- Miraaaaa ! ne me dis pas que... toi ce mois-ci tu as vu tes rĂšgles ?

- Oui maman ekieeee! pourquoi cette question ?

- Toi hum! viens avec moi ...

- On va oĂč maman ?

- A l'hĂŽpital ! tu connais ton pĂšre nooon ?

- Maman Ă  l'hĂŽpital faire quoi ? moi je ne suis pas malade maman !

- Ooooh que si tu es malade ma chĂ©rie ! tu es mĂȘme plus malade que tu ne le penses !

- Non maman je ne pars pas Ă  l'hĂŽpital !

- Tu la ferme et tu viens avec moi !!!

Sa mÚre l'avait attrapé de force et heureusement pour elle ce jour-là, son pÚre n'était pas là ; il avait des responsabilités à l'église.

Une fois à l'hÎpital, sa mÚre s'était directement adressée à la premiÚre dame en robre blanche qu'elle avait trouvé là afin de consulter sa fille ;La dame étonnée lui avait répondu...

- Mais madame ça ne se passe pas comme ça il faut d'abord...

- Mademoiselle je suis trÚs pressée ; je n'ai pas ce temps stp, entre avec cette fille et dis-moi ce qu'elle a je t'en supplie

- Mais maman je n'ai rien ; moi je n'ai jamais fait ces choses-lĂ  ; je n'entre pas avec elle ; nooon maman je suis innocente je n'ai rien fait.

- Tu es innocente ? OK !alors cette jeune femme va prouver ton innocence pas tes mots ma fille ! heehaa !!

- Viens avec moi ma petite... ta Maman veut juste avoir le cƓur net...

- Noooon maman ; pourquoi ne me fais-tu pas confiance ? je suis ta fille tu devais avoir plus confiance en moi qu'Ă  cette infirmiĂšre maman...

Elle résistait alors sa maman l'avait poussé dans la salle de consultation et la jeune infirmiÚre avait fait son travail.

Quelques minutes aprÚs la consultation, Mira avait demandé à l'infirmiÚre si elle était vraiment enceinte...

- Oui ma petite malheureusement ... et tu connais le responsable j'espĂšre ?

- Je ne peux pas ĂȘtre enceinte non ! impossible ! moi je ne fais pas ces choses-lĂ ...

- Ne vas surtout pas dire cette connerie Ă  ta mĂšre ; on n'attrape pas la grossesse en mangeant l'okok ; tu feras mieux de citer le nom du gars Ă  ta mĂšre...

- Non non stp... ne dis rien Ă  ma mĂšre...

- Hein ?

- Dis-lui juste que je n'ai rien

- Ekiee ! et tu comptes faire quoi avec ça ? tu penses le cacher combien de temps ? que feras-tu lorsque ça commencera à pousser ?

- Je vais enlever ça !!!

- Heeeeeeh !!! pardon laisse-moi aller voir ta mĂšre... Ă  ton Ăąge ?

L'infirmiÚre était sortie et essayait de faire la morale à sa maman mais celle-ci avait déjà compris que sa fille de 13ans était enceinte ; alors elle s'était lùchée

- Weeeeeh !! Mais qu'est-ce que je vais dire à son pÚre mademoiselle ? elle n'a que 13 ans ! ma fille n'a que 13 petites années ! on dira quoi à l'église ? son pÚre est le responsable de la jeunesse à l'église ?

- Calmez-vous madame ça va aller ; je ne sais pas quoi vous dire ; il faut juste aller doucement avec elle...

- Doucement vous dites ? son pÚre va la tuer et moi c'est le chemin du village qui m'attend !!! weeeeeh cette fille m'a tué !!!

Mira qui était restée s'habiller avait rejoint sa mÚre qui pleurait dans le couloir et la regardait ; sa mÚre s'était jetée sur elle devant tout le monde et l'avait mordu au dos en criant

- Tu vas aller au village ; toi enceinte ? depuis quand fais-tu ces choses-là ? donc toi à ton ùge les hommes montaient déjà sur toi ? allons à la maison ; tu verras ce que ton pÚre te fera...

- Maman pardon... je suis désolée... je ne l'ai fait qu'une seule fois ; j'avais juste essayé ...

- Imbécile ! essayer quoi ! passe devant !

ArrivĂ© Ă  la maison c'Ă©tait encore plus grave ; le papa Ă©tait au courant ... il avait jetĂ© les affaires de sa fille dans la cour ;il ne voulait mĂȘme pas voir sa fille.

Sa mĂšre avait proposĂ© une solution qui Ă©tait d'envoyer la petite Mira au village pour un accouchement discret ; personne ne devait ĂȘtre au courant de la situation ; ses parents ne voulaient mĂȘme pas qu'un voisin ne le sache ; le secret devait ĂȘtre bien gardĂ© dans la famille ; cĂ d ; la maman, le papa, et les deux frĂšres de la concernĂ©e. Les parents n'avaient mĂȘme pas besoin de connaitre le responsable ; alors comme un sac de manioc, le lendemain, Mira Ă©tait dans un bus pour le village, sa maman Ă©tait allĂ©e discrĂštement la dĂ©poser chez sa tante oĂč elle devait rester jusqu'Ă  l'accouchement.

Au village, elle Ă©tait gardĂ©e dans la maison de sa tante pendant tous les restes des mois de sa grossesse jusqu'Ă  l'accouchement toujours dans la maison, d'un beau petit garçon ; elle avait Ă  peine entendu son bĂ©bĂ© pleurer une fois et c'Ă©tait tout ; pas mĂȘme le temps de le prendre sans ses bras , que sa tante Ă©tait vite sortie avec lui vers 4 heures du matin, enroulĂ© dans une petite couverture pour aller le jeter dans la riviĂšre comme convenu avec ses parents .

Arriver prĂšs de la riviĂšre, sa tante avait entendu des gens se baigner... (nous savons qu'au village, 4 heures du matin est l'heure Ă  laquelle certains villageois sortent pour vaquer Ă  leurs occupations).

elle ne savait pas quoi faire alors elle avait déposé le bébé dans un champ juste à cÎté en lui enfonçant un petit tissus dans la bouche ; s'était cachée un peu plus loin et attendait que les villageois quittent la riviÚre pour qu'elle finisse enfin son travail qui était de noyer l'enfant...

Les villageois avaient quittĂ© la riviĂšre ; et lorsqu'elle voulait enfin sortir prendre le bĂ©bĂ©, la propriĂ©taire du champ Ă©tait arrivĂ©e ; celle-ci avait senti quelque chose bouger ; en jetant l'Ɠil Ă  sa droite , un bĂ©bĂ© nouveau-nĂ© que les fourmis rongeaient dĂ©jĂ  Ă©tait lĂ  dans son champs ! elle s'Ă©tait mise Ă  crier mais personne pour l'entendre...

La tante de Mira toujours bien cachée, regardait ce qui allait se passer et se disait :

- « que fait cette femme-ici ? comment a-t-elle vu le bébé alors que j'avais enfoncé un tissu dans sa bouche pour que ses pleurs ne se fassent pas entendre ? comment vais-je faire pour jeter cet enfant dans la riviÚre ? en tout cas je ne dois pas laisser de trace...

La jeune femme était là hébétée devant le bébé, elle avait d'abord commencé par enlever le tissu qui était enfoncé dans la bouche du bébé et la couverture qui était remplie des fourmis ; elle avait ensuite soigneusement couvert le bébé avec son pagne ; le bébé pleurait...

- « « mon Dieu ! mais c'est un ... un bébé ! un nouveau-né !!! mais qui a pu faire une chose pareille dans ce village? que dois-je faire ? c'est qui sa mÚre ? je n'ai vu personne enceinte au village ces derniers temps ; viendrait-il du village voisin ? mais que dois-je faire ?

Elle avait regardé dans les environs et il n'y avait personne, elle avait crié secours mais personne ne lui répondait ; alors La maraichÚre avait pris le bébé pour aller voir le chef du village ...

Arrivé au village, malheureusement pour elle, il y avait une foule des gens devant la case du chef du village qui pleuraient...

- Mais qu'est-ce qui se passe ? (s'était exclamée la femme )

- Le chef vient de décéder il était trÚs malade... (lui avait répondu une autre villageoise qui était présente)

- Quoi ? le chef vient de faire quoi ? décéder ?

- Oui oooh ; c'est triste ; notre village sera rempli des visiteurs surtout les chefs des villages voisins...

- « « mon Dieu je dois aller remettre l'enfant lĂ  oĂč je l'avais trouvĂ© ?mon Dieu mais c'est mon champ... je dirais quoi Ă  mon mari lorsqu'il sera de retour ? je ne peux pas garder cet enfant. Comment vais-je le nourrir ? » »

La jeune femme avait longtemps rĂ©flĂ©chi et avait fini par prendre le bĂ©bĂ© avec elle ; ce matin-lĂ , elle n'avait plus travaillĂ© dans son champs elle avait ramenĂ© le bĂ©bĂ© chez elle dans une petite case oĂč elle vivait avec son mari (celui-ci Ă©tait en ville depuis plus de 5 mois) ; elle avait dĂ©posĂ© le bĂ©bĂ© sur le lit car il fallait le nettoyer.

Pendant ce temps ; la tante suivait tous les mouvements ; elle avait vu la maison de celle qui avait ramassé le bébé et sans rien dire, elle était rentrée chez elle avec des larmes aux yeux ...

- J'aurais dû le jeter dans l'autre riviÚre moins fréquentée pour ne laisser aucune trace ; comment n'ai-je pas pensé à ça bien avant ?

Le lendemain matin, la tante avait mis Mira dans un bus pour la ville malgrĂ© ses douleurs et ses saignements qui Ă©tait encore lĂ , elle avait peur qu'un villageois ne la soupçonne ; Mira sans mot comme une chĂšvre qu'on amenait Ă  l'abattoir ; n'avait que ses yeux pour pleurer ; sa mĂšre l'attendait au parking et une fois descendu du bus ; Mira qui n'arrivait mĂȘme pas Ă  marcher, avait demandĂ© Ă  sa mĂšre :

- Maman qu'avez-vous fait de mon bébé ?

- --- ---

- était-ce une fille ou un garçon maman ?

#A suivre...

Continuer

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 je dois y aller d’accord ? - Halluciner tu dis Eric ? j’ai peur oooh ; je ne veux pas rester ici seule ici non non non, - Mais tu n’es pas seule ; Diane est lĂ  dans la cuisine nooon ? - Et qu’est-ce que Diane peut faire dans ce genre de situation ? heha ! pardon dĂ©pose moi chez Zata TourĂ©, tu passeras me prendre aprĂšs ton travail
 - Avec le bĂ©bĂ© ? mais tu t’entends parler ? un bĂ©bĂ© d’un mois ? - Reste Ă  la maison alors si tu ne veux pas que je parte ; moi je ne peux pas rester ici ; pas seule en tout cas ! - Tu sais trĂšs bien que je ne peux pas rester chĂ©rie, j’ai fait huit mois Ă  l’est du pays et je dois faire mon rapport ce matin, mon patron ne me laisse plus tranquille ; Ce matin-lĂ , Eric avait dĂ©posĂ© sa femme et son bĂ©bĂ© d’un mois Ă  peine chez Zata avant d’aller au travail. Francile avait cognĂ© au portail et son amie Zata qui allumait son feu s’était dĂ©pĂȘchĂ© pour ouvrir ; au mĂȘme moment, JosĂ©phine Sama la bailleresse de Zata s’apprĂȘtait Ă  exposer ses Ă©pices devant la parcelle
 
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 - Ekie Francile ! Ă  six heures du matin ? avec un bĂ©bĂ© ? il a mĂȘme combien des jours ce petit ange ? un mois ? quoi ; ça n’a pas donnĂ© ? - Heeeeh donner quoi ! doucement Zata je vais tout te dire oooh ! ton mari est lĂ  ? - Non ; il a travaillĂ© la nuit et il n’est pas encore rentrĂ©; c’est quoi que tu vas me dire Francile ? dis-moi d’abord si ça n’a pas marchĂ© parce que lĂ  tu me fais peur ! - Allons Ă  l’intĂ©rieur Zata ; ta bailleresse me fait genre
 regarde, elle n’a que des yeux sur moi ! - Cette femme oublie qu’ici moi je ne fais que louer sa maison, je ne suis pas un membre de sa famille stiuuup ! elle aime trop les affaires des gens ; regarde la ! un jour je lui dirais ses quatre vĂ©ritĂ©s ! JosĂ©phine les avait entendu et sans rien dire elle avait continuĂ© ses taches 
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 - Mais oui ! bon ! ne paniquons pas, peut ĂȘtre que c’est juste un
 attends ; j’entends des pas ; je vais voir si ma bailleresse est devant chez moi, celle-lĂ  a des oreilles longues comme un esprit Zata avait ouvert la porte pour aller voir et s’ Ă©tait retrouvĂ©e nez Ă  nez avec sa bailleresse et avait tressailli - He ! maman JosĂ©phine 
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 - Ah ouiii ? montre-moi
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 On dit toujours de toi que tu es le berceau de l’humanitĂ©, oui
 j’aime l’Afrique, mon Afrique
 pleine de mystĂšre, de pouvoir , de sagesse et des vertus ; nos forĂȘts ont des oreilles et des yeux, nos riviĂšres ont des oreilles et des yeux, nos fleures ont des oreilles et des yeux, nos vallĂ©es ont des oreilles et des yeux, nos montagnes ont des oreilles et des yeux , mĂȘme nos morts ne meurent pas vraiment mon Afrique qui es-tu ? ------------------------ --------- Un bon matin --------- - Hawa ! c’est quoi cet empressement ma coooo ; tu vas oĂč comme ça? hier j’avais entendu du bruit chez toi c’était quoi ? - Je vais au salon de coiffure ma chĂ©rie ; mon pĂšre est arrivĂ© hier oooh ; aprĂšs cinq ans d’absence Huguette tu t’imagines ? on le croyait mĂȘme dĂ©jĂ  mort tellement qu’on n’avait aucune nouvelle de lui ; - Au saloooon ? salon de coiffure ? toi ? depuis quand ? - Depuis que mon pĂšre est arrivĂ© oooh : j’ai changĂ© je ne suis plus n’importe qui Huguette - Ewoooee Hawa ! Donc tu n’iras plus faire des tresses derriĂšre la maison ? il Ă©tait mĂȘme oĂč ton pĂšre. Je suis sure qu’il a fait des enfants lĂ -bas hahaha - On s’en fiche d’oĂč il Ă©tait ni mĂȘme ce qu’il a fait lĂ -bas, tout ce que je sais ce qu’il revenu avec l’argent ma coooo ; ce matin il m’a donnĂ© une jolie somme pour ma coiffure, je peux mĂȘme payer pour toi si tu veux - On ne refuse jamais une offre hein; pour une fois je vais me faire tripoter la tĂȘte avec du shampoing ; haha allons ; et la fĂȘte commence Ă  quelle heure ? - Peu importe l’heure toi et moi , notre fĂȘte vient de commencer
 - Hawa ce n’est pas ta petite sƓur Ornella que je vois lĂ -bas ? elle va oĂč ? - Huguette vient ; laisse cette sƓur en crise lĂ -bas ; comme tu la vois lĂ , elle va Ă  l’église pour remercier Dieu pour le retour de papa heha ! ; c’est papa qui revient du voyage mais c’est elle qui va remercier Dieu pour son retour onong - Mais c’est bien nooon ? ta sƓur est carrĂ©ment ton opposĂ©e hein ; chez vous lĂ  ; elle est la seule Ă  prier toi tu es seulement dans ce que tu sais lĂ  - Eeeh Huguette je t’arrete tout de suite ! dans quoi suis- je ? donc quand je prie je dois t’envoyer un texto ? je prie sept fois par jour je te signale ; - Hawa la femme qui est derriĂšre nous lĂ , elle nous suit ou quoi
 - Comment ça elle nous suit ? elle est belle hein ? - Tsiuuups je te jure que cette femme est aprĂšs nous depuis qu’on a quittĂ© chez toi - On saura ça, toi avec tes idĂ©es Huguette, haha haha ne gĂąte pas mon humeur stp, elle est comme une sirĂšne - Puisque tu connais les sirĂšnes toi Hawa ? hahahaha Nos deux amies Ă©taient arrivĂ©es au salon et avaient pris place, on avait Ă  peine touchĂ© la tĂȘte de Hawa que cette jeune femme aussi avait fait son entrĂ©e, avait saluĂ© tout le monde comme si c’était une habituĂ©e et elle avait pris place juste Ă  cĂŽtĂ© d’elle et les deux Ă©taient face la coiffeuse
 - Pourquoi me regardes-tu comme jeune fille ? (lui avait interrogĂ© la jeune femme) - Non rien ; je ne vous regardais pas vraiment ; je regardais plutĂŽt ma copine qui est derriĂšre moi
 - Alors c’est pour quelle occasion cette transformation ? - Pardon ? - Cette petite touche c’est pour quelle occasion ? tu as une sortie spĂ©ciale ? - Oouiii on cĂ©lĂšbre le retour de mon pĂšre ! - Il Ă©tait mort ? - Ekieeee ! que Dieu nous en garde ! il Ă©tait loin de nous depuis cinq ans et il est revenu donc
 - Cool alors
 et vous ĂȘtes surs qu’il est revenu bien seul ? - Pardon ? - Ouiiii puisque un homme ne peut pas quitter sa famille pour un voyage de cinq ans et revenir seul hein
 - Je ne comprends pas
 - C’est normal que tu ne comprennes pas jeune fille ; La coiffeuse avait fini avec Hawa ; et lorsque celle-ci quittait sa chaise pour partir elle avait entendu la jeune femme lui dire :

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