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Les leçons de la vie

Chapitre 9 Chapitre 9

Nombre de mots : 3556    |    Mis à jour : 05/03/2022

parler d’un air sérieux, j’ai comp

son pour demander s’il n’y a pas de lessive ou de ménage à faire ; lady nady; mes deux frères et ma sœur ont dû arrêter l’école. Moi, j’ai eu la chance de continuer, grâce à Justina. Cette fille m’a toujours soutenu depuis le collège, moment où je l’ai connu ; au début, nous étions amis ; mais à présent, nous avons fini par devenir amoureux. Justina est également issue d’une famille modeste comme moi mais au moins eux, ils mangent à leur faim ; ce n’est pas la disette totale comme chez moi ; sa mère est vendeuse de tomates au marché et son père, Instituteur à la retraite. Chaque mois, Justina me donne un peu d’argent ; mais je sais qu’elle vole parfois cet argent auprès de ses parents et cela me gêne ; elle cotise également son argent de poche afin de m’aider à payer la scolarité ; et ça depuis des années ; nous sommes étudiants, tous les deux. J’avoue que j’ai de la chance que Justina soit avec moi car les hommes comme nous, aucune jeune fille n’en veut. VANESSA Lorsque nous nous sommes mis au lit cette nuit, Charly me sort de mes gonds. Charly : j’ai pris une décision, chérie ; Moi : laquelle chéri ? Charly : Claire doit partir ; Moi : quoi ! Mais pourquoi ? Charly : tu en prendras une autre avec laquelle d’ailleurs, de nouvelles règles seront définies ; Moi : je ne comprends pas ; elle part et j’en prends une autre ; tu as un problème avec elle ? Charly : la nounou de la femme de mon Directeur s’est mariée ; il cherche une nounou pour garder les deux derniers enfants ; en clair, ils ont plus besoin de domestique que nous ; donc Claire va y aller et nous allons chercher une autre ; Moi : attends ; est-ce à nous de nous sacrifier pour eux ? Sommes-nous Jésus ? Charly : sois moins égoïste ; tu trouveras une autre domestique dans quelques jours au plus ! Moi : et pendant ce temps, je fais comment ? Charly : tu t’occupes de ta maison en attendant que tu trouves une autre ; Moi : je ne suis pas d’accord ; tu as vu le temps que ça nous a mis pour trouver Claire ? Près d’un mois ! Et puis, Claire connaît déjà nos habitudes ! Avec une nouvelle domestique, ce serait un recommencement ; Charly : tu changes de domestique tout le temps ; d’ailleurs, Claire te tape sur le système puisque tu ne fais que lui crier dessus ; alors, que ce soit elle ou une autre, je sais que tu t’en fous ; les autres sont dans le besoin et je compatis ; Moi : donc parce que moi je n’ai pas d’enfants, je ne suis pas dans le besoin ? Alors, maintenant, ce n’est plus ta mère que j’ai sur le dos ! Tu t’y mets aussi ! L’enfant, c’est Dieu qui donne ; ce n’est pas de ma faute ; Charly : est-ce que moi je t’ai parlé d’enfant dans notre discussion ? Ecoute ma chérie, fais-moi confiance ; quand je prends une décision, sache que c’est la meilleure pour nous ; pour te dire la vérité, la situation de mon Directeur tombe juste à pic ; parce que de toute façon, j’avais déjà décidé que Claire parte ! Moi : mais pourquoi ? Charly : voilà ; je veux que toi et moi restons seuls pour un ou deux mois ; sans une domestique dans nos pattes ; à cause de la présence d’une bonne, on ne peut pas faire certaines choses ; comme par exemple, s’embrasser dans le couloir, faire l’amour au salon, circuler nu dans le bâtiment ; profitons de ces moments où nous sommes seuls et que les enfants ne sont pas encore nés ; en réalité, nous n’avons pas besoin d’une servante ; nous ne sommes que deux ! Moi : mais la maison est grande ! Charly : le gardien balaie la cour ; pour les carreaux à essuyer et l’entretien de la maison en général, je peux m’arranger avec lui pour qu’il fasse l’entretien deux fois par semaine ; j’engagerai un blanchisseur qui viendra deux fois par mois pour la lessive ;djifa blessings; et toi ma chérie, tu t’occuperas de la cuisine et de notre chambre ; si un jour, tu es fatiguée pour faire la cuisine, nous irons au restaurant ; mais crois-moi, c’est pour notre bien que je prends cette décision ; Moi : ok ; je comprends tes motivations ; donne-moi la semaine pour y réfléchir ; Charly : entendu ; mais c’est inutile parce que ma décision est prise ; Moi : tu ne peux pas m’imposer ta décision ! Charly : vois comme tu me parles ! Toi, je pense que je te gâte trop ! Si tu ne te ressaisis pas, les données vont changer ; Moi : pfff ! Tu es trop féodal ! Charly ne bronche plus et me tourne dos. Je réfléchis à tout ce qu’il vient de me dire. Non, je ne peux accepter. La proposition de Charly ne m’arrange pas du tout ; cuisiner, c’est ma bête noire ! Ranger la chambre et changer les draps est fastidieux ; sans oublier mes dessous que je ne peux remettre au blanchisseur ; jamais je ne peux vivre sans domestique. Certes, comme Charly, l’a dit je me fous des bonnes que je prends ; l’essentiel pour moi, c’est qu’il y ait une personne pour s’occuper de tout ; mais, de toutes les domestiques que j’ai eues, Claire est la plus polie et la plus travailleuse ; je sais qu’elle murmure derrière moi ; mais jamais, elle n’ose me toiser ou répliquer à mes insultes ; elle ne rechigne pas quand je lui donne mes caleçons et soutien-gorge à laver. Et le plus important, elle ne cherche pas à séduire mon mari. Je ne peux pas la laisser partir. Ce serait bête de ma part. A la fin de la semaine, je dirai à Charly que je ne suis pas d’accord ; je vais même pleurer s’il le faut ; Charly est sensible aux pleurs. NICETTE Le père de Marcos est passé lui-même à la maison pour nous rencontrer mes parents et moi. Père de Marcos : j’ai appris par Marcos que Nicette et lui sont en désaccord à propos d’une situation délicate ; je sais qu’elle a dû vous en parler ; que ce soit clair, je n’approuve pas le comportement de mon fils ; je suis donc venu personnellement présenter des excuses à Nicette ; je sais que c’est dur ; mais ainsi va la vie ; toutefois, le mariage doit se faire ; tout est fin prêt ; je suis donc venu personnellement m’en assurer et avoir votre parole, futurs beaux-parents ; Moi (m’empressant de parler) : je ne veux plus épouser Marcos ; Père de Marcos : petite, oublie l’incident ; tu n’as pas d’autre choi

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