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Les leçons de la vie

Les leçons de la vie

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Chapitre 1 Chapitre 1

Nombre de mots : 3282    |    Mis à jour : 25/02/2022

le laisser évacuer sa douleur. Ne dit-on pas souvent que les larmes raniment les forces brisées ? Il y a des moments dans la vie où nos sentiments les plus profonds ne peuvent s’expr

égagea et m’interrogea, son

en ce monde ? Je soupire un moment puis lui réponds qu

faire confiance à personne ; je t

e pouvoir faire confiance à personne ? Toi, tu es

rsa ; un être, même cher, peut te trahir par chantage, par contrainte, et même parfois volontairement par méchanceté ou par jalousie ; tant qu’il s’agit d’

uel domma

blessings; écoute-moi bien : ne pleure plus jamais pour quelqu’un dans ta vie, parce que ceux pour qui

maman ; mais c’est difficile ; il s’ag

tu vas faire mon chéri ; tu vas très vite laisser

je ne sais pas si je peu

ne forte n’est pas celle qui ne pleure jamais ; mais c’est celle

armes) : mais maman,

e pas ton énergie ; tu risques de te faire mal en voulant te venger ; tu sais, quand j’étais plus jeune, j’aurai sûrement pensé comme toi ; mais mon expérience de vie me fait penser autrement ; mon fils, la vengeance conseille mal ; se venger est aussi vain que vouloir remonter le temps ; la vieille philosoph

e se passe t

ui ai déjà parlé ; la vie n’est toujours pas du c

es dans notre vie qui sont comme des virus et désorganisent tout notre système ; ces deux-là sont de cette trempe ; comprends le message et continue ta vie ! Pourquoi pleurnicher comme un enfant ? Il y a des choses plus g

en était encore temps ; autrement, un jour, ils pourraient t’empoisonner puisque tu seras un ob

vérité est que j’ai mal pour lui. Chris est mon cadet ; je me présente ; Madame Clémence Mavula ; je suis mère de trois garçons que j’adore : Hospice, Chris et Mario. CHRIS Je m’appelle Chris Lumvuensitako Mavula. Je suis Architecte de profession ; j’ai vingt-huit ans et je dirige d

e comble, c’est que mon petit garçon de neuf mois n’est pas le mien ; il est celui de ma femme et de mon meilleur ami. J’étais censé être en voyage pour trois semaines ; enfin, c’est ce qui était prévu ; mais j’ai écourté mon séjour de trois jours pour faire une surprise à ma femme le jour de son anniversaire ; pour cette raison, je ne lui ai rien dit

ge vers le bâtiment ; le salon était ouvert ; certainement pour que le gardien ne se doute de rien ; je fonce tout droit vers notre chambre conjugale ; elle était ouverte ; le bébé y dormait d’ailleurs ; je me rends à la cuisine ; elle était vide ; mais où est-elle ? Il y a quatre autres chambres à l’étage

oux, me suppliant que c’était le diable et patati patata ; pauvre diable ! Il est accusé de tout. Le ciel me tombait sur la tête à cet instant-là. J’ai exigé que ma femme s’en aille le jour-même ; c’était non négociable ; j’ai insisté pour lui prendre mon fils de dix mois mais elle s’y opposa ; je lui ai arraché l’enfant de force ; c’est là qu’elle m’avoua que l’enfant n’était pas le mien et que je ne pouvais le garder. Lorsque je lui ai demandé qui était le

vie ! Depuis mon arrivée dans cette maison, je me suis toujours demandée comment elle s’était arrangée pour épouser un homme si beau et si riche ? Quand on l’observe, à part son argent, elle n’a rien de mieux que moi ! Je suis belle mais comme je n’ai pas les moyens de m’entretenir comme il faut, ma bea

son appel ; avais-je d’ailleurs le choix ? Je traîne quand-même les pas puis

que je t’appelle, c’est main

ai pas vite en

lles ! Pétasse ! Thrrr ! Elle me to

ra là à midi ; tu lui cuisines du riz au gras avec du poulet b

: Oui M

èce, ma patronne me rappelle ; je reviens sur mes pas. E

rter ce genre de vêtement. J

ai pas comp

llent à la peau ; pourquoi tu te déguises ainsi avec tes grosses fesses on dirait des boules de pastèques ? Désormais, mets-toi en pagne. Je renfrogne la mine pour

uisine, elle me le confie ; même sa chambre conjugale, elle a la paresse de ranger ! C’est encore moi qui vais venir dresser le drap sur lequel elle et son mari s’envoient en l’air ! Pfff ! Voilà les femmes dont on parle ! Paresseuse jusqu’aux os ! Ma patronne finit de s’apprêter ; djifa blessings; elle est chichement habillée ; c’est d’ailleurs souvent ainsi. Elle tient un magasin de vente de vêtements et autres accessoires pour femmes. Elle y passe toute la journée av

e) : Adjokè !

comment as-tu su

ui vient me voir ici ! Le gardien n’

e gardien là-

il y a

ut lui dire que je suis une boniche de

tranquille puisqu’il ne t’a rien dit

d’aller passer quelques jours chez ses paren

ndant la journée puisque les

r à manger tous les deux ; et puis, c’est tout ; mais dis, c’es

tellement que je n’ai pas souvent le temps de bouger ; tiens, par exemple, aujourd’hui où je pen

in et lui met la nourriture dans un bol thermique ; moi, je ne fais qu’apprêter les ingrédients

bre ; c’est encore moi qui le fais ; pourtant, elle ne manque jamais de reproches à

ut me voir en pagne ; je t’assure ma copine, si ce n’est pas que je cherchais de l’argent pour payer mon

a déjà changé quatre domestiques ! Adjokè est mon amie ; nous avons grandi dans le même village ; cela fait un moment qu’elle exerce le métier de domestique par manque de moyens ; son rêve, c’est d’épargner assez d’argent pour un jour ouvrir un grand magasin ; elle veut être commerçante. Quant à moi, c’est ma deux

anque pas de venir me rendre visite quand mes patrons ne sont pas là. Pendant que nous continuons allègrement nos commentaires sur ma

t, tu as un homm

pas n’impo

pris la peine de me le dire ! M

tendais que la relation soit effective ;

lez, acc

) : j’ai décroc

jokè : un homme bea

? Et comment se fait-il qu’il s’intéresse à t

s pessimiste ; je c

chère, at

une boniche ? Ne suis-je pas une femme après tout ? La nature

s sur lui ; Adjokè : c’est

tu blagues ; je ne te crois pas ; ce n’est rien d’au

as, moi, je crois

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