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Les leçons de la vie

Chapitre 10 Chapitre 10

Nombre de mots : 3874    |    Mis à jour : 05/03/2022

; il nous le laissait volontiers quelques fois ; c’est pratiquement le seul membre de la famille de Justina qui n’était pas contre notre union ; tous les autres trouvaient q

la peine de venir me dire qu’elle est effectivement partie ! Je me retourne découragée ; je comptais exposer le problème à Adjokè et avoir ses conseils d’aînée mais hélas ! A l’arrivée du patron le soir, je m’empresse comme d’habitude pour l’accueillir ; il rentre toujours avant sa femme. Je le laisse se changer avant d’aller toquer à la porte. Moi : Monsieur, je voudrais vous parler ; Charly : attends-moi au salon, j’arrive. Je reste debout à l’attendre au salon ; cinq minutes plus tard, il est devant moi. Charly : mais Claire, assois-toi ! Moi : je préfère rester debout, ce ne sera pas long ; Charly : ok, je t’écoute ; Moi : Madame m’a dit que vous désirez que je parte ; Charly (ton neutre) : effectivement ; Moi : ai-je fait quelque chose de mal, Monsieur ? Charly : non Claire ; je n’ai rien à te reprocher ; Moi : Monsieur, je vous en prie, ne me faites pas partir ; si je vous ai offensé inconsciemment, pardonnez-moi ; Charly : Claire, il le faut ; tu dois t’en aller ; Moi : j’ai besoin de cet emploi ; ma famille vit de cela ; et puis, j’en épargne pour apprendre un métier afin de pouvoir me prendre en charge plus tard ; Charly : je sais ; ne t’inquiète pas ; je t’ai déjà trouvé un autre emploi ; Moi : mais pourquoi vouloir que je parte d’ici ? Charly : tu travailleras chez un ami ; sa femme et lui ont plus besoin de toi que nous ; de toute façon, toi et Madame, ce n’est pas la lune de miel ; Moi : mais je ne me suis pas plainte ! Charly : ma décision est prise ; tu vas partir en fin de semaine à l’endroit que je t’ai trouvé ; ton salaire sera le même et je suis certain que tu auras moins de travail ; en fait, le gros du travail sera de t’occuper de deux enfants en bas-âge. Comme mon salaire sera le même, j’ai accepté ; moi, c’est l’argent mon problème. Mais lorsque Madame arrive et que je lui fais le point, elle entre dans une violente colère. Vanessa : Claire, je vois que tu es vraiment née pour être maltraitée ! Ton salaire ne sera pas le même : Monsieur le dit pour te motiver ; de plus, la femme chez qui tu vas travailler n’est pas facile ; et sa mère est une sorcière qui mange les jeunes filles bien en forme comme toi ; tu vas mourir de façon banale ; tu me trouves peut-être dure, mais arrivée là-bas, tu vas apprécier ; de plus, sa belle-mère est malade et fait les selles sur le lit ; tu vas t’occuper de tout ça ; Claire (paniquée) : hein ! Vanessa : tu ne sais pas ce qui t’attend ; moi, j’essaie juste de te sauver de cette situation. Je garde le silence en affichant une mine de tristesse. Elle reprend : Vanessa : voilà ce que tu vas faire ; demain, en partant au magasin, je vais te déposer là où Monsieur travaille ; s’il voit que tu t’es déplacée pour venir dans son bureau, il sera plus conciliant ; et là, tu vas lui dire à nouveau que tu veux rester avec nous ; supplie-le autant que tu peux ; maintenant, si ça ne marche pas, je saurais que c’est ton destin, que de souffrir ou peut-être même d’être mangée par les sorciers. En fait, peu m’importe de travailler chez Madame ou chez une autre ; l’essentiel, c’est le salaire. Mais, je dois avouer que même pour un tel salaire, je ne suis pas prête à nettoyer les selles d’une vieille malade que je ne connais pas. Franchement, je n’y arriverai pas. Concernant la sorcellerie, je n’ai pas peur ; je crois en Dieu et je sais que rien n’arrivera sans sa volonté. Comme convenu avec la patronne, je m’apprête le lendemain pour la suivre. Je me mets en pagne et large camisole comme elle aime mais elle se moque de moi. Vanessa : c’est quoi ça ? C’est quoi cet habillement ? On dirait une esclave nouvellement transportée d’Afrique vers l’Amérique ! Ne sais-tu pas que tu vas dans une banque prestigieuse de la place ? Mon mari y occupe une place importante ! Tu veux qu’on dise qu’une villageoise est venue lui rendre visite ? Vite, va te changer ! De retour dans ma chambre, je choisis une robe qui me va à ravir ; elle m’avait été offerte par ma première patronne lorsque je travaillais chez elle ; la robe l’avait serré et elle me l’a donné. En me voyant, Madame confirme mon nouveau choix. Vanessa : c’est mieux ; cette robe est magnifique ; je l’avais aperçu dans tes affaires quand je les triais et j’étais certaine qu’on te l’a donné car tu n’as pas les moyens de t’acheter ça ; n’est-ce pas ? Moi : effectivement ; c’est mon ex-patronne qui m’en a fait cadeau ; Vanessa : ok ; mets une chaussure correcte et on y va ; Moi : Madame, je n’ai que les sandalettes ; Vanessa : tu fais quoi de ton salaire pour ne pas pouvoir t’offrir une chaussure décente ? Pfff ! Tu chausses combien ? Moi : quarante Madame ; Vanessa : moi, je mets trente-neuf ; je vais t’apporter une de mes chaussures ; si ça te serre, tant pis ; tu vas sauf que supporter. Elle rentre dans sa chambre et en ressort avec une paire de ballerine plate qui épousent parfaitement mes pieds même si je sens qu’elles sont trop juste. lady nady. Madame Vanessa m’accompagne jusqu’au bureau de son mari ; mais la porte était fermée ; elle me demande de m’asseoir dans un hall et de retourner frapper la porte du bureau après quelques minutes ; puis elle me laisse et part. MURIELLE Je ne comprends pas ce que je fais ici, enfermée. Il y a deux jours, j’ai été surprise de voir des forces de l’ordre débarquer dans notre maison. Un d’entre eux s’était adressé à moi : Policier : Madame Murielle, veuillez nous suivre ; Murielle (étonnée) : pourquoi ? Policier : vous le saurez au Commissariat ; J’essaie de m’y opposer mais ils m’ont menotté et emmené de force sous le regard impuissant de ma mère et de mes frères. Une fois au Commissariat, je cherche à savoir pourquoi je suis arrêtée mais ils ne me répondent pas et me foutent dans une cellule. J’ai beau crié, ils ne m’ont pas calculé. Plus tard, l’on m’apporte du chocolat et des yaourts comme si j’étais un enfant que l’on calme par des friandises. Je ne sais pas ce qui se passe. Aucune visite ne m’est autorisée ; heureusement que je sais que ma mère prendra bien soin de mon enfant. Depuis deux jours que je suis là, on m’apporte juste à manger et c’est tout ; je fais du bruit et exige de parler à un policier mais personne ne satisfait à ma doléance. Ce n’est que maintenant que l’on me fait sortir, m’annonçant que le Commissaire souhaite me parler. Lorsque je pénètre dans son bureau, je suis surprise : Moi : Madjid ! Commissaire : lui-même ; comment vas-tu Murielle ? Moi : je vais bi

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