Terre 0.1 La Menace Barbare

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-LA GRA

nuits. La période des pluies s’achevait, enfin ! Serait-ce b

it bientôt les r

célérée à cet instant T. Ce corps endoloris, ce départ qu’il vécut comme une exclusion, tout ce qui s’en suivit en étaient juste les conséquences. Ces résonnances dans sa tête… Encore et t

bivouac. Cette petite cabane improvisée, toute de terre sur les contours et de branches d’arbres pour conf

it encore un sacré mal à sortir un mot, mais ses yeux parlaient déjà beaucoup. Jewesha manquait énormément à Jennän,

usieurs jours, une réelle et affectueuse cohabitation régnait entre eux trois. La nuit, le bobön venait se coucher à l’entrée de la hutte qu’ils avaient constru

fait. Ils ne mettaient alors qu’une paire d’heures environ pour consolider leur habitat à nouveau. Le matin, ils désassemblaient aussi vite leur maison de fortune. Parfois, à force de pertes, il fallait alors se ravitailler en bra

as avoir peur des frasques du ciel. Lorsque l’orage grondait, Lonka trouvait un espace dégagé pour admirer ses flashs bleus transperçant les nuages. Lorsque le niveau de fleuve grimpait jusqu’à inonder la for

rer dans ses vêtements l’agitait fortement. Les insectes et arachnides, elle les tolérait de loin, de très loin. Et lorsqu’on allumait un f

*

a !

a fille l’appelait à tue-tête. En cette période de floraison de leur deuxième terravolution de voyage, ils allaient pouvoir retrouver leur tribu. À moins d’une lieue, ils discernaient un groupe de cinq à six individus en train de traverser le fleuve. Ils s'étaient construit

ur fit

d’abord Karo, d’une longue étreinte amicale. Il sentait son ami affaibli, mais ce n’était rien face à Jewesha, habillée d’une lumineuse tunique brune, qui fond

nt la marche. Leurs salut

d’entre eux lui rendit cette attention en caressant son crâne massif un long moment. On mit en place la tabl

er que je suis le nouveau c

qu'il m'a envoyé là, à l'écart du groupe ? Kirin...※ Finalement, avec a

re, je le sentais… Q

es, notre père est tombé malade. Quelque

compléta Jewesha, les ye

connurent la même infamie et personne ne put en

ant ici, isolé... Jennän regardait Jewesha qui semblait vraimen

ière terravolution, reprit Karo. De quoi garder l’espoir pour l

, mais la jeune femme continuait de l’ignorer. « Lonka, va jouer avec Bo

marqué ? Demanda Jennä

ndit un ancien d’un ton grav

, ni prit du poids on

ébrouillé pour qu’elle mange à sa faim, dorme au chaud

gé ! s’exclama Jewesha en lev

au fil de son périple. Ses muscles étaient pl

aro. Mon père n’avait pas pris la meilleure des décisions et t’

st compliqué de prendre des décisi

ore mal. Il ne comprenait toujours pas pourquoi le Major Kirin avait prononcé une tel

ons beaucoup discuté avec Jewesha

eait son regard entre son amoureux retrouvé et la direction où était partie Lonka, cette présenc

nouvel arrivant rejoindra nos rangs, continua Karo avec c

couple rougir des insinuations. Avant que Jennän, un semblant gên

ive enfin Jennän. Mais… Me permets-tu

je dirai non, répondit Je

du bloc de rocher, à côté de son Bobön de compagnie. La bête resta relativement calme

se tourna aussitôt vers elle, surprise qu’elle daigne subitement lui porter

lla pour se mettre à sa hauteur. Après

accueil et, contrairement à Jennän, je ne sais pas

on de son interlocutrice, J

e de toi ! –Jewesha prit une autre inspiration avant de montrer son plus beau sourire, comme si elle n'avait rie

fleur aux éclats rosâtres peinait à entendre ses maigres racines.

seras en âge de parler, ou si un jour tu arrives

e attention au cadeau que Lonka lui

*

vait beau faire des frayeurs à Jennän, l’acte ne suivait jamais les paroles : Elle promettait qu’elle allait noyer Lonka à la prochaine

s, ses cornes, elles, rapetissaient au fil du temps. Quel drôle de sortilège, se disait-elle, mais lorsqu’elle en parlait à

Lonka apportait les ingrédients, Jennän surveillait le feu, Jewesha dressait la table et les parts. Agatha, fille d’un bras droit du regretté Major Kirin, devenue mère à son tour, prenait plaisir à emmener son premier fi

scussion tournant à la moquerie, Jewesha sembla pour la première fois assumer Lo

raison passa, cell

très vite à ces aventures sans autre présence humaine et partait parfois sans qu’on ne le lui demande.

es, sans Bo cette fois, qu’elle f

ales pour la confection d'une cabane lorsque deux homm

'exprima l'un d'eux, un air curi

än, répondit le second,

ent d'un air serein. Le plus imposant dévoila sa dentition décharnée en tentant de sourire. Lorsqu'il fut assez près, Lonka put remarquer distinctement l'origine des reflets sur l'un d'eux : une longue lame aiguisée, accolée à son flanc. Elle

hommes à la masse robuste ne parvenant pas à se faufiler à trave

premiers mots qui sortirent de sa bouche lorsqu’

onna Jennän, espérant que sa f

’autres comm

ière entoura son corps nue de tissus et se re

es gens de chez no

’autres !

Jewesha inspectèrent les envir

une appréhension grandissante chez eux. Ils passèrent la nuit à d

qui partageaient leurs habits, mais ni leur langue, ni leur pacifisme. Des populations humaines installées ici devaient surveil

ois là-bas… S'ils survivaient. En ce début de troisième terravolution depuis le départ de la côte,

çut les mises en garde des sifflements qui furetaient

us gros que la moyenne, avec une corne ronde et aplati sur leur front (ils s’en servent pour faire tomber les fruits des arbres, étant aussi bien herbiv

arbres avec leurs longues pattes et leur serre très courbées afin de se planter facilement dans le bois. Les

édients. Les glaùs sont faciles à dépecer et quasiment tout est consommable chez eux, offrant une chair tendre

s à la grande étendue d'eau qui délimite les frontièr