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Terre 0.1 La Menace Barbare

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Chapitre 1 -6 : Par une nuit de tempête

Nombre de mots : 2653    |    Mis à jour : 21/06/2021

ol

ts De

uveau… Il a juste recommen

ré la surveillance des anges, ils s’organisaient déjà à anéantir leur deuxième chance. Cette fois, l’océan ne le supporterait pas. Dans sa rage, il avait englouti ses enfants. I

e sa poche symbiotique, elle voyait comme des flashs les images du passé, du présent, du futur. Lonka ou Pulcherra ? Qui était Deön ? Qui étaient Jennän, Jorïs ou Jewesha ? Qui était

res pour rythmer le cours de son destin. Mais pour l’instant, accrochée au flanc d’une créature titanes

avait donné un so

*

parés à une tempête de cette intensité. Des rafales de vent à en arracher les chaumières, une lisière menaçant de s’effondrer à tout moment –certains arbres avaient déjà rendu l’âme, g

mis que, à des lieues innombrables vers l’est, la nation de Java serait leur havre de paix. Mais, toujours coincés dans les contrés du grand ouest, ils étaient encore si loin de

Jennän, amène les

er son éclaireur. Ce dernier, debout, mais les bras recroquevillés sur sa poitrine

us leur toge. Ils étaient quatre, ce qui facilitait la répartition, mais les adultes auraient plus

ringant, sa large carrure sur un corps élancé et son regard obs

vent Tamara e

reniflements. Ils n’ont pas vu le refuge que nous avions trouvé, mais l

rouillard d’eau lui donnait un air sombre, voire macabre. Ses cheveux noirs et lisses fouetta

les bras de son ami Jennän au bord d’un étang. Dans le secret, il en avait parlé à ses parents, le Major Kirin et le gracieuse Tamara, qui régnaient en bon guides sur ce groupe de 30

ble. Je devais choisir entre partir sur leurs traces ou en informer le Maj

l’épaule de Jennän, avant

embler le groupe grâce à toi. Je vais envoyer un éclaireur d’ici

es enfants et de leurs protecteurs, vite rejoints par d’au

e s’abriter au plus vite. Je t’ai demandé de t’occuper toi-même des enfants

t l’air grave du Major, mais ses t

ant la mer agitée. Des déjections de bois s’entassaient un peu partout sur le chemin de sable. Pressé par la tempête, le troisième détachement dirigé par le Major Kirin Augü

it de nouveau dans leurs yeux. A plusieurs et entourés des adultes qui travaillaient à recréer un minimum de confort, les petits

chemin ou devant l’abri, des hommes et des femmes parvinrent à allumer des feux.

pourrait pas contenir la totalité des migrants– . Bien que soulagé de retrouver des silhouettes connues, il avait du mal à r

rs, les explorateurs les plus expérimentés. Le Major ne pouvait cacher une mine inquiète devant l’absence de sa bien-aimée et

a côte vers le nord pour ret

les bordures ? demanda le bras droit de Kir

nous avons d’eux, c’est qu’il

qui nous mènera à l’est, alors il n’est pas temps de prendre des risques irréfléchis. Fais confiance en la famille Augüs,

mps colérique sévissant à l’extérieur rappelait à qui le voulait que la menace était réelle. Alors que de plus en plus de

*

oncèlements de bois qui se présenta à Jennän. Il pensait pouvoir se repérer à la lueur des étoiles, mais une coulée de nuages noirs rendait la visibilité quasi nulle à

r. Au bout de plusieurs minutes, il ne voyait même plus la mer qui s’écumait à cinq mètres de lui. Il voulait résister à la douleur et au froi

s ri

avait-il trop marché, croisant ceux qu’il cherchait sans les voir. Ou peut-être devait-il aller encore plus loin ? Il n

B

saignait abondamment, mais, dans son agitation, Jennän ne pouvait mesurer l’ampleur des dégâts. Si ce coup invisible l’avait touché en pleine face, il serait probablement mor

chute et de nombreuses collisions. Jennän n’avait plus conscience de ce qu’il se passait. En l’espac

*

es filaments à la lisière de ses paupières. Une sensation de chaud et de calme retrouv

e sa situation actuelle finirent par le rendre lucide. Allongé sur le côté, il n’osait pas bouger, ni baisser les yeux vers son corps meurtri. De plus, ce ci

tel un flash

it sa vision ? Cette ombre si petite et si frêle était pourtant bien réelle, en train de s’avancer peureusement vers lui, les pieds enco

craquer sous la pression de ses muscles. Ces signes de sa faiblesse l’

angé depuis une terravolution entière. Face à lui, une enfant se traînait aux portes de la mort. Totalement nue, elle était recouverte d’une substance répugnante, comme si l’eau de me

tu ? Tu as per

plorateur se demanda si c’était la première fois qu’elle entendait quelqu’un parler. Mais ce n’était pas possible ! Un enfant abandonné à la naissance ne pouvait tout simpl

mit à raisonner à l’intérieur du jeune homme. Ce n’était pas qu’

, même les astres éclairant ces contrées se fondèrent dans les

tait, comme un tremblement, une onde bousculant l’air. L’écho se fai

, synchrones, dans la même direction. Ce n’était ni les fantômes des anciens, ni des éléments naturels. Là, dans le noir

. Titanes

essentait. Ce monstre dont il ne percevait que les yeux était plus grand que les plus grandes montagnes qu’il avait vu dans sa vie. Effaré, il sentait d’autant plus que ces milles yeux rouges ét

gards imposants. « s’il-te… ». Des reg

t Jennän, transporté par

enait-il fou ? Était-ce

Pourquoi ?! Pourqu

nnaissait pas. Il n’avait jamais eu aussi peur, il n’avait jamais eu aussi mal. Pourtant, il n’avait pas l’impression d’être celui qui souffrait le plus… En entendant

se c

laît… Fais-l

Jennän

o-humains » à une lune. Il y a trois sa

’y a pas de calendrier précis, on décrète une nouvelle terravolution lorsqu’un cycle « tem

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