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Life Born Project

Life Born Project

Raxkagu

5.0
avis
593
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9
Chapitres

Le monde tremble d'effroi face à une mystérieuse épidémie, des zones de quarantaine sont mises en place dans certaines villes, d'étranges entrepÎts remplis de cadavre apparaissent, la civilisation disparait petit à petit, d'étranges marcheurs arpentent les villes en ruines...

Chapitre 1 Prologue: Nick

« Ça faisait deux heures que j'attendais devant le magasin de jeux vidĂ©o. Je commençais Ă  avoir mal au jambe et la chaleur n'arrangeait rien.

- Vous pouvez pas faire attention ? Dis-je en tentant d'esquiver un coude qui se rapprochait dangereusement de mon visage.

Malheureusement pour moi, je me le prit quand mĂȘme. Une sensation douloureuse me picotait le nez. Heureusement, rien de cassĂ©. Une demi-heure plus tard, je sortais du magasin, un paquet sous le bras. Je parcourus les cinq cent mĂštres jusqu'Ă  mon arrĂȘt de bus en deux deux. J'avais qu'une seule hĂąte, l'essayer. Le bus arriva trois minutes plus tard et je m'empressai de monter dedans.

Alors que je me levais pour laisser ma place à une personne ùgée, je sentis une vibration dans ma poche. Je pris mon portable et décrocha.

- Alors vieux, dit la voix au bout du fil, tu as réussi à avoir The last...

Le bus pilla d'un coup devant un feu rouge. Je réussi tant bien que mal à m'accrocher au siÚge devant moi tout en faisant en sorte de ne pas faire tomber le paquet que j'avais sous le bras mais mon portable m'échappa des mains.

- Est-ce que tout va bien, me demanda un vieil homme en ramassant mon portable.

Nos deux regards se croisÚrent. Il avait les yeux noir, une barbe blanche bien taillé et portait un costard noir fait sur mesure.

- Oui, lui répondis-je en prenant mon portable qu'il me tendais, je vous remercie.

Il hocha la tĂȘte et se tourna vers le paysage rural que l'on pouvait voir depuis la fenĂȘtre. Je vĂ©rifia l'Ă©tat de mon portable. Heureusement il n'y avait rien et je le remis aussitĂŽt au niveau de mon oreille.

- Désolé, le bus a freiné brusquement et mon portable m'a échappé. Sinon oui, j'ai réussi à l'acheter, en version collector. On se fait une partie quand je rentre ?

- Ouai si tu veux avec plaisir, dit la voix Ă  l'autre bout du fil. Bon, je te laisse, mes pĂątes sont sur le feu.

Tandis que je rangeais mon téléphone dans ma poche, je fus intrigué par un cliquetis sur le sol. Je vis le vieil homme barbue descendre du bus ainsi qu'un vieux trousseau de clé au sol.

..........

- Je suis rentré, je monte jouer avec Mathieu toute la soirée. A demain !

- Mathieu est lĂ  ? me demandait ma mĂšre depuis la cuisine.

- Non, on va jouer en ligne, lui répondis-je en commençant à grimper l' escalier en bois pour me diriger vers ma chambre. Et bonne soirée de mariage !

- Merci mon chou, me dit ma mÚre en sortant de la cuisine pour venir à ma rencontre. Et comment va ton dos ? C'était une sacré chute ce matin, j'ai bien cru que...

- Tout va bien, la coupais-je, ne t'inquiĂštes pas. Tu feras attention, tu as de la confiture sur ton tablier.

Une fois dans ma chambre, je ferma ma porte à clé et commença à déballer le paquets pour en sortir le contenu et le mettre sur mon lit. Je sortis également le vieux trousseau de clé que je mis sur mon bureau en me promettant de retrouver la personne à qui il appartenait. Une fois mon portable posé, je me jetais sur le lit en évitant d'écraser la boßte du jeu et prit ma manette de XBS 5 et alluma la console qui se trouvait sur une petite étagÚre au-dessus de moi. J'allumai la télé et mis le disque du jeu dans le lecteur. AprÚs cinq minutes de chargement, je lançais le jeu.

..........

- Mon cƓur, il est onze heures, me dit ma mùre. En me caressant les cheveux. Il va falloir que tu te lùves.

- Mmmm... Il est super tĂŽt maman.

- Si tu veux, A qu'elle heure tu t'es couché hier soir encore ? C'est bien ce que je pensais. Tu sais c'est bien beau de faire des soirées jeux vidéos mais aprÚs il faut aussi les assumer. En tout cas, ton pÚre va avoir besoin de toi dans une heure pour ramasser les branches dans le jardin. Et profites en pour ranger ta chambre.

Ma mĂšre sortit de la chambre en laissant la porte entrouverte. J'allais m'asseoir sur mon lit quand je fus pris de vertiges et d'un douloureux mal de crĂąne. Je me sentais fatiguĂ©, ma mĂšre avait raison, faire la fĂȘte c'est une chose, l'assumer en est une autre. En plus de mes maux de tĂȘte, une atroce douleur dans le dos me secoua. Elle Ă©tait sĂ»rement due Ă  la chute que j'avais faite hier. Je me levais donc enfin de mon lit avec grande difficultĂ©. Ma chambre ressemblait vraiment Ă  une chambre d'adolescent. Des bouteilles de biĂšres entassĂ©es dans un coin, quelques paquets de cigarettes sur l'Ă©tagĂšre au-dessus de mon lit, sans oublier ma console de jeux, ainsi que quelques boĂźtes vides de plat rĂ©chauffĂ©. Mon mal de crĂąne continuait et j'avais un peu de mal Ă  poser un pied devant l'autre.

- Va chier !!!

Au moment oĂč je posais mon pied Ă  terre pour ouvrir ma porte, je sentis une douleur aiguĂ« me parcourir la jambe. Je regardais par terre pour chercher le petit objet qui Ă©tait la source de mon malheur lorsque je le vis.

Un lego, dis-je en prenant le petit objet en plastique, combien de fois vais-je devoir te dire que je ne veux pas que tu entres dans ma chambre sans ma permission...

Ce petit lego en question appartenait à mon petit frÚre Jason. Il avait la vilaine manie de venir jouer dans ma chambre malgré mes nombreuses interdictions.

Une fois la porte ouverte, je me tourna afin de scruter la piĂšce puis referma derriĂšre moi. En m'avançant pour descendre Ă  la cuisine par l'escalier, j'entendis une voix qui tentait de chanter. En tournant la tĂȘte vers celle-ci, je vis la porte de la salle de bain entrouverte. C'Ă©tait probablement ma sƓur qui se prĂ©parait pour sortir avec ses copines.

La maison Ă©tait calme, si on ne comptait pas le bruit de la machine Ă  laver et la voix fausse de ma sƓur. Je descendis l'escalier et me dirigeai aussitĂŽt vers la cuisine. Ma mĂšre devait probablement ĂȘtre dans le jardin avec mon pĂšre. Je jetais un coup d'Ɠil Ă  la tapisserie. Elle Ă©tait de couleur mauve... Je dĂ©testais cette couleur autant que son nom. Une fois ma critique terminĂ©e, je vĂ©rifia le contenu du frigo. Il Ă©tait presque vide. Il ne restait que quelques yaourts aux fruits et une bouteille de lait. Je pris cette derniĂšre et rempli la moitiĂ© d'un bol avec. Ensuite, je trouvais mon bonheur dans le placard derriĂšre moi, un paquet de cĂ©rĂ©ales au miel. Une fois mon petit dĂ©jeuner prĂȘt, je m'assis sur le canapĂ© et alluma la tĂ©lĂ©. C'Ă©tait les informations, un flash spĂ©cial.

- « En effet Sarah, je suis actuellement Ă  Oekslow. Cette ville paisible de 15 000 habitants Ă  Ă©tĂ© le thĂ©Ăątre d'atrocitĂ© presque surnaturelle. J'ai pu interroger diffĂ©rents tĂ©moins sur les Ă©vĂ©nements qui se sont dĂ©roulĂ©s hier soir et ils m'ont tous donnĂ© la mĂȘme version des faits. De plus, il faut Ă©galement noter l'incident qui a eu lieu ce matin Ă  l'entreprise Gemini. Cette grande entreprise qui s'est dĂ©marquĂ©e de ses concurrents grĂące au projet Life Born est au cƓur d'une histoire sanglante. Ce qu'il faut savoir avant tout, c'est que cette entreprise est un groupe Ă  dimensions internationales ; ainsi cet Ă©vĂ©nement ne touche pas qu'une seule nation. De plus, on peut noter que son chiffre d'affaires dĂ©passe les 12 milliards. Ce groupe devait, cette annĂ©e, dĂ©passer les 200 milles collaborateurs dans le monde. Enfin, ils comptaient l'annĂ©e derniĂšre 70 % des jeunes diplĂŽmĂ©s de la capitale. »

D'un geste lent, j'Ă©teignis la tĂ©lĂ© et alla poser mon bol dans l'Ă©vier avant de remonter dans ma chambre. Une fois arrivĂ©, je pris mon portable sur le bureau non loin de la fenĂȘtre. J'ouvris cette derniĂšre et jeta un coup d'Ɠil discret dehors. C'Ă©tait un matin d'Ă©tĂ©, je sentais l'air chaud me caresser le visage et entrer dans ma chambre. Des enfants jouaient dehors au ballon, d'autres Ă  chats. Je m'assis sur la chaise face au bureau et alluma mon portable. J'avais un appel en absence d'un numĂ©ro que je reconnu tout de suite, Mathieu, et un message. Je rappellerais Mathieu plus tard. Le numĂ©ro du message m'Ă©tait inconnu et ce dernier Ă©tait en lui mĂȘme assez Ă©trange.

« Tout d'abord, il est inutile de tenter de rappeler ce numĂ©ro, vous n'aurez personne et ce serait une immense perte de temps pour vous. Ce temps mĂȘme est prĂ©cieux ; aussi prĂ©cieux que nos choix que nous avons Ă  faire dans la vie. Certains de ses choix sont plus importants et ont plus de consĂ©quence tels un papillon battant des ailes provoquant une bourrasque Ă  un autre endroit. »

Le message était signé « G ». Je pris une profonde respiration avant de venir m'allonger sur mon lit et de contempler mon plafond blanc. Tout en fermant les yeux, je repensais à la signification du message avant de me résoudre à penser que c'était un faux numéro. Sûrement une mauvaise blague. »

D'un geste lent, il pose le stylo à cÎté de lui et relut ce qu'il venait d'écrire... Une larme coule le long de sa joue qu'il s'empresse d'essuyer.

Il se leve de son matelas gonflable en saisissant sa lampe torche et se dirige vers la petite fenĂȘtre en face de lui. Il aperçoit un bĂątiment en feu ; il n'y avait personne dans les rues mais on pouvait entendre des coups de feu. Il jete un coup d'Ɠil Ă  sa montre, dans 1h l'aube allait se lever. Il jete un dernier regard au bĂątiment avant de se retourner vers sa « chambre ».

Il prend son sac et rangea toutes ses affaires à l'intérieur. Il se résigne à emporter le matelas et ouvre la porte de l'appartement.

Il s'arrĂȘte un moment pour regarder le ciel. Cela faisait maintenant 1 mois que la sociĂ©tĂ© Ă©tait tombĂ©e. 1 mois qu'il devait survivre par ses propres moyens. Les communications avec l'armĂ©e avaient Ă©tĂ© coupĂ©es 1 semaine plus tĂŽt. Il n'y avait plus d'Ă©lectricitĂ©, plus d'eau et la nourriture commençait Ă  se faire rare. Il avait lu quelque part que les grandes villes seraient les premiĂšres Ă  tomber et que les gens se prĂ©cipiteraient sur la nourriture Ă©goĂŻstement. L'eau n'Ă©tait plus potable et il fallait trouver un moyen pour la faire chauffer.

Il se remit en route, inspectant les quelques magasins et boulangeries qu'il trouvait sur la route, il rĂ©ussit Ă  trouver 2 conserves de haricots. Son but Ă©tait de sortir de la ville mais il avait besoin de plus de rĂ©serves et il ne souhaitait pas le faire seul, il savait qu'il y avait des survivants... Il voulait y croire. Il s'arrĂȘte brusquement devant un panneau d'affichage. Il tombe alors Ă  genoux devant ce dernier. Il y avait donc encore de l'espoir...

Il laisse le panneau derriĂšre lui et s'engage dans une petite ruelle. C'Ă©tait le chemin le plus rapide pour aller Ă  Atlante.

Continuer

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