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Terre 0.1 La Menace Barbare

Chapitre 4 -3 : Une histoire de lutte des nations

Nombre de mots : 3890    |    Mis à jour : 08/07/2021

ernière n’était pas potable, même filtrée par des baka-baka*–. Jennän et Jewesha chassaient des petits mammifères à défaut de

Jennän restait à la lisière de la forêt. Ils avaient déjà subi une attaque de raùrs* et seul le feu a

r ne plus avoir à subir les affres de la nature ou les rencontres néfastes. Combien de jours restait-il à marcher ? Pourraient-ils arriver au bout du chemin ? Jewesha paraissait la plus inquiète

pris l’habitude de construire sa propre cabane, à quelques mètres de celle de ses pa

froideur des colosses blancs, il fallait avancer, encore et toujours. Après quatre terr

ee ! J

emme eu d’abord du mal à discerner ce que la petite voulait lui montrer. Elle fut rejointe par Jennän

ent contournés pour les piéger de face, ou un écueil plus terrible encore ? Plus ils s’

éoccuper de Bo ou de leurs affaires, la petite famille partit à la hâte en recherche d’une cachette. Au milieu de ce

aient. Les lueurs de

de se faire repérer, Jennän ne pouvait pas allumer de feu-. Au fil des minutes, Lonka se montrait de plus en plus agitée. Jennän la tenait fermement dans ses bras, mais à mesure qu’une présence humaine

totalement

-elle en montrant

r ? Elle s’était pourtant rendu compte que l’instinct de Lonk

ce ton, c’était celui de ses proches camarades. Il accourut au côté de Lonka pour se rendre compte de ses propres yeux ; ils n’ét

avaient r

ji ! On

sa famille accoururent auprès

camp, pot de glaù à chauffer, pour fêter la survie des trois exilés. Jennän regardait Banaji et ses comparses avec des yeux pleins d’admiration. Le grand homme à la peau brune avait pris quelques rides, mais son regard restait vif comme aucun autre. C’était Banaji qu

e, accompagna Lonka à la recherche de Bo. Pendant ce temps, l

au milieu de ces terres infinies, j’ai cru qu’on allait terminer not

êtes perdus, mais avant de t’expliquer, j’ai

Banaji posa une main chaleureuse sur

Nous avons rallié la nation

ongtemps. Le premier laissa couler quelques larmes de bonheur quand la se

mes arrivés au bout du chemin

ur autant à l’abri. Java n’est pas

des femmes qui n’avait pas l’air d’apprécier notre

ons frôlé le territoire d’Athana en longeant le fleuv

ons dû le

pression sérieuse et

pte que vous n’étiez pas des leurs, ils vous auraient sûrement fait rôtir ou découper en morceau. Leur b

ma Jewesha. Pourquoi ne nous aur

seul et unique berceau*. Et ils comptent rester et se développer entre eu

d’un gl

s appris des chos

la route, je dois vous expliquer un p

le temps que Banaji réfléchiss

la dernière période des pluies. Les protecteurs ont reconn

na Jewesha en essuyant de

es maisons partout, de grands champs, des structures gigantesques pouvant abriter tout

brasier. Le feu attirait de gros insec

té selon les dires de ses habitants, nous a expliqué très brièvement la situation. Une nation plus au nord, répondant au

ation d

l’exté

peu perdu. Nous sommes actuellement sur une vaste terre surnommée Nygönta. Selon la langue des anciens, je crois que ça sign

rravolutions à arpenter le tour de « leur » monde, ils avaient du mal à se faire

euves. Celui que l’on vient de longer se nomme l’Athän*, qui donne son nom au territoire dans lequel vous auriez p

cinq jours de march

avons traversé des plaines où des hommes s’entretuaient, nous n’avions jamais vu ça, aussi… –Banaji coupa sa phrase dans l'élan– Heureusement, nous avons pu atteindre en vie ce fameux croisement des fleuves, marqua

après Gata.. No Ga.. Comment

a capitale de Java

e qu

sé. Bon pour le moment il n’a plus que Java, mais c’est déjà pas mal son terri

tu m'as

u sais… Déjà, Java est bordée par le t

m’avait perdu ? Se demanda Jennän

plications. Mais dernièrement Java et Onok ont trouvé un accord pour s’allier. L’Athän se sépare en Nygönnaga

est-ce que l’on va retrouver K

Gata no Java, nous devons trouver notre place… Et c’e

lan Augüs fron

les gens de la cité. Il est dit que Roa recélerait de somptueux trésors qui pourraient mettre fin à cette guerre en un rien de temps. Mais pour mettre en place cette expédition, nous avons besoin d’un leader et Karo a directement pensé à toi, Jennän. Avec l'aide d'un « régiment », je crois qu'ils disent

à peine arriverai-je à Gata N

s de place dans ce monde, nous devons donc la créer, mais le No Ga

aimable par intérêt

lus sec, vérifiant du coin de l’œil les réactions de Jewesha. Le mieux et que

e No Gata sait

e depuis des générations, d

Ses yeux se tournèrent vers le sentier qu’a

is, à ça ? Re

plus, alors pourquoi pas. En tout cas, je n’ai pas écouté plus sage parole que la sienne, ni vu un vi

’elle avait envie d’entendre. Jennän lança un regard sanguin à Banaji, qui par sa soudaine

ne question à laquelle tu

t’éc

ais tu nous as aussi dit qu’elle avait décidé d’agir, initier cette guerr

r-delà cette muraille se trouve la terre bleue*, à perte de vu. D’autres hommes et femmes, dans ce monde, ont trouvé le moyen de vivre sur la terre bleue et ils ont déjà posé le pied sur Nygönta… Je n’en sais pas forcément plus, mais jusqu’à maintenant, les seuls co

va gagne ce

t est de se retrouver du bon côté lorsque le verdict tom

Java donc ?※ Il ne savait pas par quel bout commencer. S'il n'avait pas tout compris, son esprit fusa entre toutes ces informations et son imaginaire se mit en branle. Il songea à des batailles réunissant des milliers d'hommes, à des cités a

*

u loin. Banaji expliqua qu'il s'agissait de la fameuse grande muraille. Dans la nation de Java, personne

ipale appréhension était de tomber au milieu d’un champ de bataille. L’idée excitait toutef

e mit une journée entière pour construire deux solides radeaux. Le premier transportait entre autres Banaji, Jennän et Jewesha ; Lonka et Bo embarquaient su

avoir eu ces embarcations lors de sa traversé vers l'est. Il aurait peut-être dévalé les courants de l'Athän plutôt que subir ch

eues. La troupe de Jennän découvrit l’objet pour la première fois, Banaji expliqua alors qu’il s’agissait d’un artefact donné par les protecteurs d

ettant une bonne mobilité malgré les protections. Ils parlaient la même langue, mais avec un accent tranchant que Jennän et Jewesha avaient parfois du mal à comprendre. Les protecteurs de Java étaient transportés par des glazons tirant des cha

re, qui devenait plus purulente chaque jour et, de toute évidence, allait ralentir tout

d’autant qu’on n’osait pas lui donner de franches explications. Pour la première fois, Jennän vit les larmes couler sur les joues de sa fille. « Je ne veux pas que Bo parte », « pourquoi vous voulez qu’il parte ? », c’était égalemen

corter la bête dans un bois non loin du senti

*

ques blocs de pierres creusés de petites fenêtres sur tout leur pourtour. Certains respiraient la vie, des vêtements séchant aux fenêtres et des habitants regardant l’arrivée des

lle et unes vies et couleurs. Tout semblait à la fois énergique et rassurant. Lonka, qui peinait à se

it la première à avoir remarqué que le ventre de Jewesha changea

capitale-, l’escorte arriva devant le plus prestigieux des colosses terriers. Plus bas que les autres, mais plus large, la bât

e palais d

ait enfin l

percées de petits trous à leur fond. Les besaces sont compactées les unes dans les aut

rticulière sur Terre0. Les berceaux sont des lieux

colosses terriers sont des ruines d’anciens grands b

lancé et haut sur patte qu’un bonön, lui permettant d’atteindre une bonne vitesse de course et d’être pl

on de Java. Des rumeurs le dépeign

ovine est très présente. Cette expression traduit la stupéfaction, le m

e petite taille, le raùr est un prédateur féroce, qui chasse en meute lorsqu’i

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