Terre 0.1 La Menace Barbare

ues-uns gagnés par la curiosité se jetèrent sur elle pour l’examiner de la tête au pied. Jennän, quant à lui, g

*

, avec un regard perdu qui semblait découvrir un être humain pour la première fois. S’il était impossible de lui faire décrocher un mot, Jennän put cependant ramper jusqu’à elle. Après un temps d'hésitation, Il s'affaira même à lui enlever toute cette vase étrange qu

sillage, la fraîcheur laissa place à une chaleur de plus en plus vive. Alors que Jennän commençait à perdre patie

jeune homme –La petite fille sursauta et recula d'un pas, plaqua

à la chasse et aux aventures firent leur apparition au sommet de la crique. Le patriarche avait beau avoir dit à ses camarades qu’il al

te fille aux côtés de Jennän, ils se chuchotèrent leurs interrogations à son propos. Le Major n'avait pas défroncé les

trouver sa tribu. Il se rendit vite compte que les regards ne se po

st apparue en même temps que quelque cho

Augüs d'une voix grave flairant la réprimande. Tu nous expliq

ines, je viens de vous le dire, rétorqua Jennän alors

oir du mal à laisser la main de ma fille si c'est pou

ait probablement de plusieurs fractures. Le Major se pencha sur ses blessures. D

qui était présent dans le ciel à l’aube, couvrant l’horizon de ténèbres et d’orbes rouges ». Sans mot dire, Kirin et ses homm

que parmi ce groupe de reche

sa nuque, cachées sous ses fins cheveux châtains, deux petites cornes, d’une matière solide et inconnue, pointaient vers

quatre ramures en bois. Quatre hommes supportèrent la construction de fortune sur leurs épaules et le chemin retour se fit ainsi, entre pics abrupts et rochers. La p

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ssé de longues nattes sur sa chevelure dorée et son visage comme sa silhouette resplendissaient sous le colosse enflammé. Par pudeur ou inquiétude, elle ne se jeta pas au cou de son amoureux, mais ne put dissimuler un sourire

eillers. Les chefs avaient décidé de se poser ici le temps que tout le monde récupère de l’énergie et s’approvisionne en nourritures et vêtements. Les éclaireurs étaient entourés de cueilleurs et de chasseurs pour rapporter différents comestibles. On en prof

rs charpentiers, pouvait contenir jusqu’à une centaine d’individus, bien entassés. Un grand feu était allumé derrière le rond central pendant que de

l’ombre, depuis son brancard de fortune. Quelques vêtements roulés en boule furent placés da

ui demander de l’aide ou, à défaut, des explications. Lorsque leurs yeux se croisèrent, le jeune homme lui adressa un regard apaisant et lui fit un petit signe de la main. Pourtant, la frayeur commençait déjà à se faire de plus en plus présente sur le visage de la fillette. Si vulnérable au milieu de cette foule inconnue, elle adopta sa positio

air fier des grands jours ; Tamara resplendissait avec sa longue chevelure enliassée et décorée de scintillements fleuris. Son teint juvénile ne souffrait pas du poids des terravolutions, tellement qu'on avait du m

ins d’entre nous… tonna-t-il d’une voix grave et solennelle, dissipant les derniers grains d'agitation. L’un de nos plus grands espoirs a

nt, ce dernier leva les yeux au ciel et offrit à l’assistance sa plus belle moue déconfite. Il était rarement le clou du

entrée, elle inspectait les lignes de main de Jennän, ne semblant plus faire attention à tout cet attroupement dans la hutte du Major. Ou peut-être étai

it son rang familial. À un autre recoin de la pièce, doté du même costume distinctif, son frère Karo, futur successeur du Major à la

es nôtres, mais nos anciens nous ont appris que les hommes forts finissent toujours par revenir en vie. Toutefois, comme tout acte irréfléchi mérite sa punitio

s de la foule se tournèrent vers la petite fille. Le Major Ki

el nom as-tu déci

Si tu avais un enfant, comment l’appellerais-tu ? », l’avait-elle questionné un soir où la période des pluies se montrait clémente. « Que penses-tu d’Helorina ? » ; « T’as pas plus compliqué ? »

s l’oreille et, après l’avoir répété dans sa tête, se re

ttait, jetant un regard suppliant à son père adoptif pour qu’il lui enlève-. Qui plus est, elle ne vient de nulle part. Si Jennän ne l’avait pas trouvé, errante, ses jours auraient été comptés. Je vous demande alors de faire le meilleur accueil à cette survivante. Je dois cependant v

oupe viennent la harceler, mais surtout, il ne voyait pas de quoi le Major parla

m, excu

de, même chaque membre de la famille Augüs, se deman

pas possible que je sois le seul à l’avoir vu, il était immense, aussi grand que

ateurs. Hébété, Jennän ravala sa s

un seul d’entre eux devait faire la taille du village entier. Je vous jure que je ne suis pas devenu fou. Autant que j’ai trouvé cette fille, je l’ai trouvé a

ient vu quelque chose, d’autres s’interrogeaient sur quel coin de la tête Jennän

ontre plus que jamais généreux de ses rayons et nous devrions en profiter. Certains sont blessés, d’autres ont perdu des vivres. Selon nos meilleurs colocielos*, la période des pluies devrait arriver d’ici soixante nui

r et siffler de joie. On allait pouvoir reposer les pieds et remplir les gosiers. Quelques anciens ramenèr

Jewesha, beaucoup de temps, pour qu’elle accepte ce qui venait de se passer. Il espérait qu’avoir choisi « Lonka » allait la rendre heureuse, en souveni

wee, je te

présentations ! Je te laisse passer une bonne soirée avec ta fille

torquer quelque chose, sa b

rent sur elle pour l’examiner de la tête au pied. Jennän, quant à lui, gardait ce regard grave et suspicieux. En plus de se prendre la tête avec Jewesha, il allait maintenant devoir subir les m

*

commençaient à manquer de place. Dans la forêt proche vivaient des sangiterres*, ces bêtes sauvages à la longue crinière dorsale et aux défenses pointant fièrement

ssi dans la région, en plus de toutes nouvelles espèces, demandant la réunion des sage

à nouveau l’attraction de tous les villageois. Elle mangeait sans rechigner ce qu’on lui donnait, regardant toujours avec des yeux ronds ceux qui lui offrai

e Jennän. Heureusement, Karo lui rendait régulièrement visite et tenter de le rassurer sur le litige avec sa sœur. Au final, Jewesha revint cinq nuits plus tard

encore jusqu’au moment où

Il entra de nouveau dans cette hutte où Lonka fut présentée, mais cett

n. Nous avons de grandes décisions à prendre, ex

s plus élevés dans la hiérarchie du groupe. Certes, Jennän comptait pour la famille Augüs, mais il ne voyait

s bonne nouvelle ce matin. Ce que nous at

aire, histoire de garder le suspens. Jennän voyait bi

ns la certitude qu’il s’agit de celui qui pourra nous emmener vers le grand e

e montrait de moins en moins confiant. Karo lui passa sa main autour

bien remis de tes blessures et qu

ez pour un fou en fait ! S’exclama

que d’autres miracles se soient passés sur cette… plage. Mais comprend bien que même face à certain

t do

ent derrière sa nuque font parties d’elle, et quasiment tout le monde s’en est rendu compte. Peut-être qu’elle

än se

ne nous aurais pas dit ? Ou qui

t. Il avait « conversé » avec la bête, il avait compris son but, mais face à l

Mais « chose » quand même. Tu devrais la garder auprès de toi pour entamer le voyage vers l’e

que tout ce

n ton grave -rendant fier les anciens qui voyaient en lui le futur chef-. Jennän, j’aime beaucoup Lonka, mais il est vrai que l’on d

les yeux. Il eut comme un haut le cœur car il savait

sha ? chuc

pête, tu ne contrôles plus les évènements. Là aussi, tu ne l’auras pas choisi. Tu n’es pas obligé de part

nuque, voilà que la petite Lonka allait de nouveau se retrouver coupée du monde, avec son soi-disant père adoptif comme seule compagn

e. La chaleur de ses rayons fait penser à la chaleur d’une flamme, d’o

n homme). Les colocielos s’occupent de calculer l’arrivée des périodes de pluie

t tropical. Dans notre monde, le « hou » s’apparente au bambou

relevant du miracle. Peut être compar

u sur des plaines au climat tempéré, le Sangiterre s’adapte très bien à son habitat. C’est un gros phacochère, avec des

: expression compar