Terre 0.1 La Menace Barbare
ernière n'était pas potable, même filtrée par des baka-baka*–. Jennän et Jewesha chassaient des petits mammifères à défaut de
Jennän restait à la lisière de la forêt. Ils avaient déjà subi une attaque de raùrs* et seul le feu a
r ne plus avoir à subir les affres de la nature ou les rencontres néfastes. Combien de jours restait-il à marcher ? Pourraient-ils arriver au bout du chemin ? Jewesha paraissait la plus inquiète
pris l'habitude de construire sa propre cabane, à quelques mètres de celle de ses pa
froideur des colosses blancs, il fallait avancer, encore et toujours. Après quatre terr
ee ! J
emme eu d'abord du mal à discerner ce que la petite voulait lui montrer. Elle fut rejointe par Jennän
ent contournés pour les piéger de face, ou un écueil plus terrible encore ? Plus ils s'
éoccuper de Bo ou de leurs affaires, la petite famille partit à la hâte en recherche d'une cachette. Au milieu de ce
aient. Les lueurs de
de se faire repérer, Jennän ne pouvait pas allumer de feu-. Au fil des minutes, Lonka se montrait de plus en plus agitée. Jennän la tenait fermement dans ses bras, mais à mesure qu'une présence humaine
totalement
-elle en montrant
r ? Elle s'était pourtant rendu compte que l'instinct de Lonk
ce ton, c'était celui de ses proches camarades. Il accourut au côté de Lonka pour se rendre compte de ses propres yeux ; ils n'ét
avaient r
ji ! On
sa famille accoururent auprès
camp, pot de glaù à chauffer, pour fêter la survie des trois exilés. Jennän regardait Banaji et ses comparses avec des yeux pleins d'admiration. Le grand homme à la peau brune avait pris quelques rides, mais son regard restait vif comme aucun autre. C'était Banaji qu
e, accompagna Lonka à la recherche de Bo. Pendant ce temps, l
du au milieu de ces terres infinies, j'ai cru qu'on allait terminer n
êtes perdus, mais avant de t'expliquer, j'ai u
Banaji posa une main chaleureuse sur
Nous avons rallié la nation
ongtemps. Le premier laissa couler quelques larmes de bonheur quand la se
mes arrivés au bout du chemin
ur autant à l'abri. Java n'est pas
des femmes qui n'avait pas l'air d'apprécier notre
ions frôlé le territoire d'Athana en longeant le fleuv
ons dû le
pression sérieuse et
pte que vous n'étiez pas des leurs, ils vous auraient sûrement fait rôtir ou découper en morceau. Leur b
ma Jewesha. Pourquoi ne nous aur
seul et unique berceau*. Et ils comptent rester et se développer entre eux.
d'un gl
s appris des chos
la route, je dois vous expliquer un p
le temps que Banaji réfléchiss
la dernière période des pluies. Les protecteurs ont reconn
na Jewesha en essuyant de
s maisons partout, de grands champs, des structures gigantesques pouvant abriter tout n
brasier. Le feu attirait de gros insec
té selon les dires de ses habitants, nous a expliqué très brièvement la situation. Une nation plus au nord, répondant au
ation d
l'exté
peu perdu. Nous sommes actuellement sur une vaste terre surnommée Nygönta. Selon la langue des anciens, je crois que ça signif
rravolutions à arpenter le tour de « leur » monde, ils avaient du mal à se faire
fleuves. Celui que l'on vient de longer se nomme l'Athän*, qui donne son nom au territoire dans lequel vous auriez
cinq jours de march
avons traversé des plaines où des hommes s'entretuaient, nous n'avions jamais vu ça, aussi... –Banaji coupa sa phrase dans l'élan– Heureusement, nous avons pu atteindre en vie ce fameux croisement des fleuves, marq
après Gata.. No Ga.. Comment
a capitale de Java
e qu
asé. Bon pour le moment il n'a plus que Java, mais c'est déjà pas mal son terri
tu m'as
sais... Déjà, Java est bordée par le t
m'avait perdu ? Se demanda Jennän
lications. Mais dernièrement Java et Onok ont trouvé un accord pour s'allier. L'Athän se sépare en Nygönnaga a
est-ce que l'on va retrouver K
Gata no Java, nous devons trouver notre place... Et c'e
lan Augüs fron
les gens de la cité. Il est dit que Roa recélerait de somptueux trésors qui pourraient mettre fin à cette guerre en un rien de temps. Mais pour mettre en place cette expédition, nous avons besoin d'un leader et Karo a directement pensé à toi, Jennän. Avec l'aide d'un « régiment », je crois qu'ils disent
à peine arriverai-je à Gata N
s de place dans ce monde, nous devons donc la créer, mais le No Ga
aimable par intérêt
lus sec, vérifiant du coin de l'œil les réactions de Jewesha. Le mieux et que
e No Gata sait
depuis des générations, dep
es yeux se tournèrent vers le sentier qu'ava
is, à ça ? Re
plus, alors pourquoi pas. En tout cas, je n'ai pas écouté plus sage parole que la sienne, ni vu un vi
'elle avait envie d'entendre. Jennän lança un regard sanguin à Banaji, qui par sa soudaine
ne question à laquelle tu
t'éc
mais tu nous as aussi dit qu'elle avait décidé d'agir, initier cette gue
ar-delà cette muraille se trouve la terre bleue*, à perte de vu. D'autres hommes et femmes, dans ce monde, ont trouvé le moyen de vivre sur la terre bleue et ils ont déjà posé le pied sur Nygönta... Je n'en sais pas forcément plus, mais jusqu'à maintenant, les seuls
va gagne ce
t est de se retrouver du bon côté lorsque le verdict tom
Java donc ?※ Il ne savait pas par quel bout commencer. S'il n'avait pas tout compris, son esprit fusa entre toutes ces informations et son imaginaire se mit en branle. Il songea à des batailles réunissant des milliers d'hommes, à des cités a
*
u loin. Banaji expliqua qu'il s'agissait de la fameuse grande muraille. Dans la nation de Java, personne
ipale appréhension était de tomber au milieu d'un champ de bataille. L'idée excitait toutef
e mit une journée entière pour construire deux solides radeaux. Le premier transportait entre autres Banaji, Jennän et Jewesha ; Lonka et Bo embarquaient su
avoir eu ces embarcations lors de sa traversé vers l'est. Il aurait peut-être dévalé les courants de l'Athän plutôt que subir ch
eues. La troupe de Jennän découvrit l'objet pour la première fois, Banaji expliqua alors qu'il s'agissait d'un artefact donné par les protecteurs d
ettant une bonne mobilité malgré les protections. Ils parlaient la même langue, mais avec un accent tranchant que Jennän et Jewesha avaient parfois du mal à comprendre. Les protecteurs de Java étaient transportés par des glazons tirant des cha
re, qui devenait plus purulente chaque jour et, de toute évidence, allait ralentir tout
d'autant qu'on n'osait pas lui donner de franches explications. Pour la première fois, Jennän vit les larmes couler sur les joues de sa fille. « Je ne veux pas que Bo parte », « pourquoi vous voulez qu'il parte ? », c'était égalemen
corter la bête dans un bois non loin du senti
*
ques blocs de pierres creusés de petites fenêtres sur tout leur pourtour. Certains respiraient la vie, des vêtements séchant aux fenêtres et des habitants regardant l'arrivée des
lle et unes vies et couleurs. Tout semblait à la fois énergique et rassurant. Lonka, qui peinait à se
it la première à avoir remarqué que le ventre de Jewesha changea
capitale-, l'escorte arriva devant le plus prestigieux des colosses terriers. Plus bas que les autres, mais plus large, la bât
e palais d
ait enfin l
percées de petits trous à leur fond. Les besaces sont compactées les unes dans les aut
rticulière sur Terre0. Les berceaux sont des lieux
colosses terriers sont des ruines d'anciens grands b
lancé et haut sur patte qu'un bonön, lui permettant d'atteindre une bonne vitesse de course et d'être pl
on de Java. Des rumeurs le dépeign
ovine est très présente. Cette expression traduit la stupéfaction, le m
e petite taille, le raùr est un prédateur féroce, qui chasse en meute lorsqu'i