Terre 0.1 La Menace Barbare
t volant. Il ne savait plus s'il aurait préféré voler ou se balader entre les feuillages en compagnie des explorateurs, car là-haut, dans le ciel, il avai
petites voiles sur le franc-bord –telles de petites ailes– et d'une plus grande près de la tonture avant, accompagnée de son gouverna
t avant de déclencher leur pouvoir : maintenir un rafiot dans les nuages et le faire avancer à bonne allure. Les voiles servaient ensuite à économiser cette énerg
ils jaunes laissés par les traînées de feuilles dorées. Il savait que sa famille se trouvait là, à l'arrière d'un de ses immenses chars qui se dirigeait vers le palais. Les prem
*
ri d'un copieux dôme de bois lisse et chamarré, incrusté de végétation luxuriante. Depuis cette terrasse, on pouvait voir le territoire de Ny
la curiosité pour certains, de la méfiance pour d'autres : des hommes de la terre bleue ! Oberztaz, un magistrat renommé d'un lointain Empire, fut accueilli avec les honneurs à la frontière de Xo. Là même où le tyrannique No Neim et ses fidèles avaient tenté de s'échapper
oisins, tout y passait. Pendant la première demi-journée, les chefs étaient tenus d'énoncer au scribe les évènements de leur cité depuis le dernier conseil. Les ducs quant à eux se préparaient à parler des s
xplorateurs, ceux-là même qui furent les premiers, sur Nygönta, des lustres auparavant, à découvrir ce qui se tapissait
ucs prirent a
s outils et armatures. Les forges de Xo, les plus réputées de la contrée, souffraient aussi d'une main d'œuvre déclinante. Mais où partait cette main d'œuvre traditionnelle ? Se demandaient les autres chefs. Certains regards se tournaient vers le doyen de Floeim, brillant dans
ix profonde et calme le No Gata, rela
t l'emblème d'une cité. Et en tant que représentant d'une Nygönta unie, il refusait que querelles se fassent en sa demeure. À sa demande, les sujets litigieux étaient pris en charge par les autres
ème plus grand duché de la région, notamment après avoir absorbé une bonne moitié de l'ancien territoire de Java, limitait les solutions. Il fallait dire que, situé au sud du territoire habité, Onok était bien trop loin pou
re art de la forge ont aidé à bâtir ou améliorer toutes les autres cités de Nygönta. Même Jovoko, surtout Jovoko –le chef
habitants de Floeim, sommes prêts à vous aider pour en trouver d'autres. Il me semble qu'une centaine de terravolutions n'a pas suffi à visiter l'intégralité de notre territoire. Cependant –le doyen éleva le ton pour capt
ez que vous profi
de Nygönta sont libres de circuler où bon leur semble. La vie est faite de cycles. La nature a des raisons impénétrables. J
instant de
ue nous avons soutenu depuis l'unification. Les récoltes furent bonnes et les offrandes sont nombreuses. Voyez p
d'un autre village. Nous, les plus peti
gré sa vieillesse. Le respect qu'il inspirait parmi ses pairs les exhortait à s'assagir. Et pour maintenir le respect, le No Gata savait avant tout qu'il fallait trouver une solution tangible à chaque p
ue robe renforcée en peau de glazon, se leva de sa tribune. Située au sommet du centre de l'amphithéâtre, e
passer au-dessus du dôme. Le magistrat Oberztaz et ses conseillers avazen observèrent la scène avec attention. L'engin passait lentement,
rateurs de Philès. Cela fait maintenant de nombreuses nuits que trente des nôtres ont quitté la chaleur de leur nid pour partir en recherche –La représentante de Nyön recommençait à capter l'attention lorsqu'à son tour elle remarqua une visite fortuite
cédure, attendant que le No Gata accepte l'audience. Ce dernier se leva de son trône et fit signe d'approcher.
ent, dit Karo d'une voix forte, afin que tout
s-moi m
eux de la brèche de Porschän, j'ai observ
'exclama aussitôt
vers lui. J'ai cru voir ce qui approchait vers nous, mais j'ai du mal à
dèrent quelques voix audibles de l'assemblée. Le coloss
e main sur l'épaule du navigateur, l'air gr
leue pour me rapprocher et oui, je vous assure que ça venait vers nous. Ces colosses navig
ent quelques secondes dans les yeux avant que ce dernier se tourne, à son tour, ve
ent du mal à dissi
tie du globe. En pressant ses graines abondantes, on peut faire de l'huile. Elle n'est pas comestible, mais peut être utilisée comme ca
vable dans les régions montagneuses. Il est conducteur