Mariage avec un zillionnaire secret
Elle a tout pris, même mon cœur
Le Prince est une fille : Esclave captive d'un roi vicieux
Retour de l'héritière de la mafia
L'héritière de génie brille après le divorce
Reviens mon amour
Divorcée et mariée à un chef de guerre
Les regrets de mon ex-mari
Ex-mari, je ne t'aime plus
L'alpha tout-puissant reconquiert sa compagne
À la tante Paulette, une étoile dans le ciel.
À Gabriel, et son direct ravageur.
À Claude et Nicole pour leur amour inconditionnel.
À Zaza qui a embelli ma vie.
À ma fratrie sans égale.
À mes amis sans qui je ne serais rien.
À mes enfants, Jonathan et Louna, grâce à qui je suis tout.
Ta vie est une aventure, à toi de choisir laquelle.
Gabriel J.
Round 1
Il faut vivre en paix, mais si tu dois te battre, mieux vaut avoir un coup d’avance.
Boxer sur un ring en plein soleil au cœur du Sahel, au sein d’une base militaire, n’est pas une promenade de santé. La chaleur est oppressante, le soleil écrasant, l’air absent. Il n’y a pas le moindre vent. Les drapeaux sans vie pendent en haut des mâts. Ils donnent l’impression d’être, eux aussi, accablés par la température.
Le commandant a décidé que ce combat aurait lieu à 13 heures. L’heure à laquelle le soleil est au zénith, pour qu’il ne nous aveugle pas. Le match a commencé depuis une minute. Il fait trop chaud, même à l’ombre. La sueur ruisselle sur mon front. Elle me pique les yeux.
Mon adversaire est redoutable, c’est un athlète malien, d’un mètre quatre-vingts, avec une allonge supérieure à la mienne. Il pèse soixante-quatorze kilos, comme moi. Il se déplace avec une grâce et une agilité impressionnantes auxquelles j’oppose un style trapu et massif. Je me sens désespérément blanc. Pour conserver l’initiative, je multiplie les assauts. J’attaque sans cesse. J’ai bien conscience de brûler la chandelle par les deux bouts, comme dirait mon grand-père. Je cherche surtout à gagner du temps. Il m’en faut pour trouver, si ce n’est une faiblesse, au moins l’esquisse d’une stratégie pour le déstabiliser.
Mon rythme cardiaque flirte avec les sommets, je reconnais déjà les signes de l’asphyxie. Je n’arrive pas à reprendre mon souffle. Mon rival est plus patient que moi. Il est dans son environnement. Il me laisse faire la somme des efforts.
Ma langue colle à mon palais, j’ai soif et je suis inquiet. Le doute n’est jamais loin de la peur, et quand les deux pactisent, le pire est à craindre. J’attaque trop fort, trop vite. Je boxe dans le vide sans toucher l’adversaire, lui m’attend comme le lion attend la gazelle.