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Premier amour

Premier amour

Ryss

4.0
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650
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13
Chapitres

ALICE BOCO est une jeune fille de 23 ans, elle est bossue. Elle n'est pas née bossue , c'est à cause de l'accident qu'elle a eu dans son enfance. Les gens se moquent d'elle à cause de son infirmité, seuls son père et sa sœur la consolent . Concernant leur mère, elle n'est plus avec eux, elle a quitté leur père pour un homme riche parce qu'elle ne pouvait plus supporter la pauvreté de la famille. Alice n'a pas d'ami non plus mais elle va rencontrer un jeune homme nommé Éric Dadjo avec qui elle a lié une amitié qui se transformera plus tard en amour et qui a également trouvé un job pour elle. Éric est un très beau et charmant jeune homme, toutes les filles lui courent après, il était en France et il est rentré au pays quand il a terminé ses études. Il va tomber amoureux d'Alice. Mais comme nul ne sait ce que transporte le vent qui souffle alors, ils ne savaient pas où la tempête d'amour qui les emportait comptait les amener. Alice était devenue folle amoureuse d'Eric et il n'y a pas d'adjectifs pour qualifier l'amour qu'Eric vouait à Alice, c'était un amour inconditionnel, un amour qui peut faire Neiger en été. Eric avait peur de ses parents qui s'étaient mis entre lui et Alice pour plusieurs raisons. D'une part, Alice est bossue et n'a rien d'une femme pour Éric et d'autre part, elle est issue d'une famille pauvre contrairement à celle d'Éric qui vit dans l'opulence. À cela s'ajoute l'amour de Ruth Cica pour Éric. Ruth est une jolie fille de 23 ans, mannequin, elle est aussi riche. Elle est amoureuse d'Éric depuis son enfance, elle est prête à tout pour avoir Éric. Alors pour donner naissance à leur amour, Alice et Éric doivent affronter de nombreux problèmes, de nombreuses souffrances ... Sont-ils parvenus à donner naissance à leur amour ? Alice restera bossue jusqu'à la fin de ses jours ? Une histoire dont le développement est basé sur la romance, le vrai amour, la discrimination, le drame...

Chapitre 1 Partie 1

PREMIER AMOUR

PARTIE 1

Il sonnait déjà quinze heures , le soleil crachait déjà ses flammes sur les toits . Je suis seule à la maison , mon père était déjà parti dans son atelier un peu loin de notre maison et ma soeur était allée à l'école .J'étais assise sur un tabouret dans ma chambre en train de penser à ce que je pourrai faire car j'ai perdu le travail ce je faisais à cause de mon infirmité . Je vendais de la nourriture avec une dame dans le quartier mais elle a fini par me renvoyer parce qu'elle ne trouvait plus assez de clients .

Je suis bossue, je n'ai pas la taille , je mesure 1,21m , les gens se moquent cruellement de moi partout où je vais , certaines personnes me suspectent de malice , c'est pourquoi personne ne veut m'aider . Je n'ai pas d'ami , la seule amie d'enfance que j'avais n'était plus au pays , j'ai juste mon père un lion qui se battait pour nourrir ma sœur et moi .

J'arrête de fréquenter depuis que j'ai eu cet accident , je n'arrête pas de maudire ce jour , ce jour où tous mes rêves sont tombés à l'eau . Mon père avait dépensé toutes ses économies pour me sauver , il n'avait plus les moyens de payer la scolarité de ma sœur et moi , donc j'ai décidé d'abandonner les classes .

J'étais encore dans mes pensées lorsque la sonnerie de mon téléphone me ramène à la réalité . Je le prends , je regarde l'écran , j'ai vu que c'est mon père qui me téléphonais et je décroche :

-Allô papa !

De l'autre côté du fil

-Oui ma fille ! Je ne vais pas pouvoir aller au marché faire les emplettes , donc tu iras les faire , regarde sous mon lit et tu prends trois milles . Fais attention à toi ma fille !

-D'accord papa ! J'irai tout à l'heure .

Mon père ne me laisse pas aller au marché juste pour éviter les moqueries cruelles des gens .

Je me suis levée du tabouret et j'étais partie sous la douche avant de prendre l'argent dans la chambre de mon père et quitter la maison .

Je sens les regards sur moi, j'entends les moqueries des gens , malgré tout ça je continue de marcher . Après quelques minutes de marche , je suis enfin arrivée au marché . C'est le jour du marché et c'est un vendredi donc, le marché était rempli , il n'y a pas assez de place pour passer .

Je me suis glissée dans la foule malgré ma petite taille et je me suis dirigée vers une vendeuse de légumes et j'ai acheté des feuilles de manioc parce qu'on aime bien ça . J'ai acheté certains trucs encore avant de me diriger vers la sortie du marché .

Je me suis arrêtée pour acheter les bâtons de manioc cuit et au moment de payer la dame , j'ai fait sortir mon porte monnaie puis un homme m'a arraché des mains . Il a commencé à courir avec une grande vitesse , je l' ai suivi et je criais <> . Je criais de toutes mes forces mais personne ne m'aidait , tout le monde me regardait courir .

Lorsque je décide de m'arrêter parce que j'ai perdu l'espoir de reprendre mon porte monnaie, j'ai vu un jeune homme surgir de nulle part et il a commencé par poursuivre le voleur. Après quelques mètres, il a fini par l'attraper , un sourire est apparu sur mon visage , le jeune a tiré le voleur jusqu'à côté de moi .

-Oh merci monsieur ! lui dis-je malgré ma respiration.

-Je vous en prie ! Qu'est ce qu'il vous à voler ? (à bout de souffle) Me demande l'inconnu .

-Mon porte monnaie , c'est mon porte monnaie qu'il m'a arraché .

-Où est son porte-monnaie ? en s'adressant au voleur .

Le voleur avait déjà un regard peureux , il a mis la main dans l'une des poches de son pull-over et il a fait sortir le porte-monnaie . Le jeune homme lui a pris de la main et me lui a remis

J'étais vraiment contente.

-Merci monsieur pour votre gentillesse! Lui dis-je en souriant .

Tenez monsieur ! Je lui ai tendu les bâtons de manioc cuit que j'ai dans les mains mais il a refusé .

Tout le monde nous regardait , il a décidé d'amener le voleur au commissariat mais je lui ai dit de ne pas l'emmener car en le regardant il ne va plus recommencer .

-Vous êtes sûre demoiselle ? (En affichant un air étonné )

-Oui, laissez-le monsieur .

Il a fini par le libérer .

-Merci monsieur !Merci demoiselle ! C'est le voleur qui vient de nous remercier et il est parti en courant .

J'ai encore remercié l'inconnu une fois et il m'a faussé compagnie .

J'entends des chuchotements derrière moi , chacun commentait la scène , j'ai entendu quelques unes << C'est une gentille fille hein >>, <>,<< Elle a fait preuve d'un ange aujourd'hui>>,<< Elle a même un bon cœur hein , j'allais donné une bonne correction à ce vaut rien si j'étais à sa place >>...

Je me suis retournée pour payer la vendeuse de manioc et je suis rentrée par la suite .

Il était déjà dix huit heures lorsque j'ai fini de préparer la sauce au feuilles de manioc . J'ai mis de l'eau sur le feu pour préparer la pâte de maïs .

Ma sœur fait son entrée dans la cuisine avec un visage triste et me salue .

-Inès qu'est ce que tu as ? Lui demandai-je .

-Grande-sœur, le comptable m'a dit d'apporter la scolarité le lundi sinon je serai renvoyée et je vais rater les compositions . Je suis la seule à ne pas avoir payé la scolarité dans ma classe .

-T'inquiète pas ma chérie ! Nous allons payer . Vas prendre les bâtons de manioc sur la table au salon pour manger d'abord .

-D'accord grande sœur ! Qu'est ce qu'on mange le soir ?

-La pâte avec la sauce au feuilles de manioc . J'ai déjà préparé la sauce et sa reste la pâte .

-Miam miam ! Laisse la pâte je vais préparer .

-C'est bon ! Va te changer d'abord .

** ÉRIC**

Je m'appelle Éric DADJO , j'ai vingt cinq ans, le fils aîné de Félix DADJO et de Miriam DADJO . Mon père fait partie des plus puissants hommes d'affaires du Bénin et ma mère une grande commerçante .Mes parents n'ont que deux enfants, ma sœur Mélanie et moi . Je suis de retour au Bénin , sinon j'étais en France pour mes études , dans le domaine de l'architecture . Depuis l'enfance, je rêve d'être un grand architecte et j'ai réalisé ce rêve grâce à mon père qui m'a envoyé en France après mon baccalauréat . En matière de relations amoureuses je n'ai pas encore trouvé la bonne personne , je prends juste du plaisir avec les filles qui s'intéressent à moi.

Je me suis allongée dans ma chambre . Le voyage m'a un peu fatigué et lorsque je suis venu je ne me suis pas reposé avant de sortir vérifier un truc . J'ai pris mon portable et je commence à causer avec mon ami Romain sur Instagram, on est ami depuis l'enfance .

J'entends quelqu'un toquer à ma porte , toujours en train de manipuler mon portable j'ai lancé un << entrez c'est ouvert ! >> . La porte s'ouvre et laisse apparaître le visage de ma sœur Mélanie , je me suis pressé de me lever pour aller à sa rencontre.

-Oh ! Ma petite sœur adorée ! (En ouvrant ses bras)

-Waouh ! Mon grand frère adoré ! (En glissant doucement dans les bras de son frère)

Tu m'as trop trop trop manqué frère.

-Toi aussi, tu m'as trop manqué ma sœur chérie .

On s'est détachés finalement , ma soeur me fixe avec son regard noir , elle croise ses bras et me lance :

-Tu sais, je suis très fâchée contre toi frangin.

-Hum ! Pourquoi Mél ? (Diminutif de Mélanie)

-Tu veux venir au Bénin et tu n'as même pas pris la peine de me le dire.

-Je sais, tu as raison mais je voulais te faire une surprise petite sœur donc, ne te fâche pas .

J'ai réussi à la faire sourire et on a un peu discuté avant qu'elle ne sorte de ma chambre .

**ALICE**

Je suis dans la cour, assise sur un tabouret , mon menton dans ma main droite . Je pense à comment on pourra payer la scolarité de ma sœur . Papa n'a plus assez de clients et tout ce qu'il trouve comme argent, le tiers sert à rembourser des dettes. Cela fait une semaine que j'ai perdu le job que je faisais, c'est difficilement que je l'ai trouvé et je l'ai perdu encore, tout ça à cause de mon infirmité .

Il fait déjà nuit et mon père n'est pas encore rentré , je commence déjà à m'inquiéter . Après quelques minutes, le portail s'ouvre et je constate que c'est mon père .

-Bonne arrivée papa ! Vous avez duré aujourd'hui hein .

-Oui ma fille, j'étais allé nettoyer la parcelle d'une dame , c'est ça qui m'a pris du temps. Tu sais que la menuiserie ne me rapporte pas grand-chose .

-J'ai compris papa.

-Où est ta sœur ?

Je lui ai dit répondu qu'elle est en train de réviser ses cours . Mon père entre dans la chambre . Entretemps j'avais déjà dit à ma petite sœur de ne rien dire à papa , je ne veux pas qu'on multiplie ses soucis .

**ÉRIC**

Nous sommes tous à table, je suis contente de voir la famille réunie . Oh ! Comme ça fait du bien d'être chez soi.

Nous sommes en train de discuter et ma mère a évoqué un sujet qui me semble un peu bizarre ...

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Le rebelle

Le rebelle

Suzangill
4.9

« Baisse les yeux », a-t-il dit avec une pointe d'avertissement dans son ton. Elle n'a pas tressailli quand il l'empoignée à la gorge, au contraire, elle l'a fixé du regard avec un sourire narquois sur ses lèvres meurtries. Un geste de défi. « Soumets-toi ! », a-t-il grogné contre elle cette fois, frustré par sa capacité à l'énerver au point de vouloir la blesser. « Beaucoup ont essayé à me faire soumettre, mais personne n'a réussi, mon compagnon. » Le mot compagnon sonnait comme une moquerie, lui faisant resserrer légèrement sa prise sur son cou. « Je ne suis pas comme les autres Vera. Je suis ton compagnon. Ton supérieur. Soumets-toi maintenant ! » « Tu peux toujours essayer. Mais n'oublie pas, tu n'y arriveras jamais. » Il pouvait la terminer avec juste un peu plus de pression sur son cou, après tout c'était le sort de beaucoup d'autres qui ont osé le défier, mais quelque chose dans ses yeux l'arrêtait. Il voulait éteindre ce feu dans ces yeux, les voir retourner au blanc alors qu'il s'enfonçait en elle, les voir le supplier à continuer alors qu'il la niait. Il voulait qu'elle se soumette à lui à tous égards. Corps et âme à la fois. Il voulait être son protecteur, son bourreau, son dominant, son amant et son compagnon. Tout ! Mais il ne savait pas que sa compagne n'était pas une Luna ordinaire qui se soumettrait joyeusement aux caprices et aux besoins de son compagnon. Elle était le personnage mystérieux qu'on appellait tous « le rebelle ». Le protecteur mystère du bien et sauveur des femmes et celui qui rend justice à l'inégalité créée par les hommes. Si seulement ils savaient qu'il était une femme. .................................................................. ..

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