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Ce livre est une œuvre de fiction. Les personnages, les lieux et situations décrits ici sont imaginaires ou utilisés de manière fictive. Toute ressemblance avec des personnages, lieux ou évènements réels est purement fortuite.
Chapitre 1Le mystère de la mort du père
Le jeune lieutenant de police Damien Martin venait juste d’avoir son diplôme d’officier de police. Il avait été recruté à la brigade des stupéfiants, la fameuse brigade des stups ou plus court « les stups » comme on l’appelait.
Âgé de 25 ans, Damien était sorti dans les premiers de l’École des officiers de police avec toutes les félicitations du jury qui lui avait décerné son diplôme. Son sens moral et sa probité étaient connus de tous ses professeurs et collègues d’école. Ce n’était pas un hasard : il était le digne fils du lieutenant Éric Martin, au sens moral et à la probité rigoureuse s’il en fut, qui, de son vivant, opérait aussi à la section des stups où était à présent employé son fils. Et le père avait transmis au fils son sens de l’honneur et de la moralité.
Certains, à la brigade qu’il venait d’intégrer, les plus anciens, se souvenaient d’Éric Martin, lui-même ex-brillant lieutenant de police, d’une expérience reconnue par tous, mais qui avait eu une fin tragique et incompréhensible dans l’exercice de ses fonctions. Il avait en effet été sauvagement assassiné une quinzaine d’années auparavant, lors d’une opération d’arrestation motivée par un échange de drogue entre truands, par l’un des voyous participant à l’échange qui l’avait abattu de sang-froid lors de cette opération qui s’était terminée de façon plus que mouvementée.
À l’époque, un des indics d’Éric lui avait signalé une vente de drogue entre petits dealers dans un quartier chaud, vente qui était le motif de l’arrestation projetée. Les renseignements que l’indic avait fournis à Éric concernant les dealers n’étaient pas de nature à inquiéter vraiment celui-ci. Le patron d’Éric avait donc jugé que cette vulgaire affaire de drogue entre petits dealers ne nécessitait pas la présence d’une escouade de policiers importante, d’autant plus que le personnel affecté aux stups ce jour-là était en nombre réduit, et que ce n’était que routine pour la brigade.
Et ce délit n’était pas d’une importance telle qu’elle aurait pu justifier un échange de coups de feu avec les policiers de la part des délinquants. Habituellement, en effet, sauf cas exceptionnel, les dealers n’étaient pas vraiment armés. Pris en flagrant délit, ils n’offraient généralement pas de résistance, et se rendaient à la police dès que celle-ci intervenait. C’était en tout cas la situation classique dans la zone de contrôle affectée à la brigade locale.
Dans le cas présent, les voyous n’en étaient, semblait-il d’après l’indic d’Éric, presque qu’à leur coup d’essai. Ils n’étaient en effet pas vraiment connus des policiers ni du milieu des délinquants comme des hommes dangereux. Excepté peut-être l’acheteur, arrêté deux ou trois fois pour vente d’herbe, et ayant fait l’objet de quelques mois d’emprisonnement. Mais les renseignements que la police possédait sur lui ne faisaient état d’aucune réelle dangerosité. Petit dealer sans envergure d’après la fiche le concernant.
Pour ce qui concernait le vendeur, les policiers n’avaient absolument aucun renseignement sur lui, ce qui signifiait qu’il n’était pas encore connu des services de police.
Pour cette opération routinière, une partie du personnel étant affecté à d’autres affaires, le patron d’Éric avait donc décidé que celui-ci prendrait la tête de cette opération d’arrestation sur flagrant délit, et n’était donc accompagné que de son équipier habituel, Philippe le Brin, qui était plus que son équipier, plutôt son ami depuis plusieurs années.
Cette arrestation, qui se présentait donc aux yeux d’Éric et de son équipier comme un geste banal, une routine bien connue, avait cependant tourné au bain de sang, sans qu’une explication logique ne le justifie après coup.
Hormis peut-être la panique d’un débutant délinquant pris en flagrant délit, ce qui avait finalement été retenu comme motif, les investigations ultérieures pour établir un mobile solide et retrouver cet homme s’étant avérées infructueuses.
Cette conclusion pouvait en effet être accréditée par le fait que l’assassin n’était pas fiché et donc inconnu comme délinquant. Et par conséquent pouvait être un débutant dans le crime. Connaissant cela, Philippe, l’équipier d’Éric au moment de l’arrestation, s’était d’ailleurs après le crime, fortement étonné de cette violence inutile qui l’avait surpris, et qu’il ne pouvait pas comprendre ni expliquer. Et il n’était pas le seul à être abasourdi par cette issue mortelle imprévisible, l’échange de drogue n’étant pas d’une importance pouvant le justifier.
D’après l’indic, l’opération d’échange de drogue et de paiement devait s’effectuer de nuit, dans un endroit reculé de la ville où l’éclairage n’était pas vraiment efficace et faisait défaut. Ce manque de clarté environnante pouvait donc aussi avoir influé dans le déroulement des faits. Le vendeur et l’acheteur étaient arrivés en véhicule et étaient descendus de voiture pour procéder à l’échange où les deux policiers les attendaient tapis dans l’ombre.